« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
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2025
Les chiffres tombent, et ils racontent une histoire que personne ne peut plus ignorer. Septembre 2025 vient d’entrer dans les annales climatiques avec un statut qui en dit long sur la trajectoire de notre planète. L’observatoire européen Copernicus, référence mondiale en matière de surveillance climatique, a publié jeudi des données qui confirment une tendance désormais installée : la Terre continue de se réchauffer, et les records s’enchaînent avec une régularité troublante.
Des records de chaleur ont été frôlés en septembre, non loin de celui de 2023 et du deuxième septembre le plus chaud, en 2024.
Hausse de la température de surface, pollution plastique et perte de la biodiversité… Toutes les zones de l’océan sont désormais affectées par les activités humaines, selon un rapport du programme européen Copernicus Marine.
Le neuvième rapport sur l’état de l’océan publié mardi par l’Institut européen Copernicus et l’organisation scientifique Mercator Ocean International alerte sur les impacts du réchauffement sur les écosystèmes marins.
Selon l’institut Copernicus, les précédents records étaient de 11,4 mégatonnes de carbone, en 2003 comme en 2017. Une augmentation qui est principalement due aux feux qui ont ravagé la péninsule ibérique à la mi-août.
La température moyenne à la surface des terres et des océans a été supérieure de 1,29 °C à celle de l’ère préindustrielle. Les deux mois d’août les plus chauds jamais connus restent ceux de 2023 et de 2024.
Sécheresses, canicules, inondations : juillet 2025 illustre la multiplication des extrêmes climatiques, malgré une pause temporaire dans la série de records mondiaux.
In a rapidly changing climate, evidence-based decision-making benefits from up-to-date and timely information. Here we compile monitoring datasets (published at https://doi.org/10.5281/zenodo.15639576; Smith et al., 2025a) to produce updated estimates for key indicators of the state of the climate system: net emissions of greenhouse gases and short-lived climate forcers, greenhouse gas concentrations, radiative forcing, the Earth's energy imbalance, surface temperature changes, warming attributed to human activities, the remaining carbon budget, and estimates of global temperature extremes. This year, we additionally include indicators for sea-level rise and land precipitation change. We follow methods as closely as possible to those used in the IPCC Sixth Assessment Report (AR6) Working Group One report.
Mai 2025, deuxième mois de mai le plus chaud dans le monde, selon l’observatoire européen Copernicus
- Le Monde,Afp,
Le mois dernier a été marqué par une température moyenne de 15,79 °C, soit 0,12 °C plus frais que le record enregistré il y a un an mais légèrement plus chaud que mai 2020, qui se classe troisième.
Dans son bulletin mensuel, publié ce mercredi 11 juin, l’observatoire européen Copernicus avertit qu’une partie du Vieux Continent connaît des conditions particulièrement arides et que les rivières sont au plus bas pour la saison.



