« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
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2025
Le gouvernement a publié ce 16 avril la révision de la stratégie nationale de l'hydrogène décarboné. Partant d'un constat : le déploiement du marché depuis la première stratégie de 2020 a été « moins rapide qu’attendu, en France comme dans les autres pays du monde ».
Le gouvernement français a revu en baisse mercredi ses objectifs de capacité de production d'hydrogène bas carbone, avec désormais comme objectif "jusqu'à 4,5 gigawatts" installés en France en 2030 et 8 GW en 2035, contre respectivement 6,5 GW et 10 GW visés jusqu'à présent.
Dans cette vidéo, Greg De Temmerman, physicien, nous plonge au cœur des enjeux énergétiques actuels. De la transition énergétique à l'impact des énergies fossiles sur notre climat, il explique pourquoi la décarbonation est une nécessité, mais aussi un défi de taille. À travers des concepts clairs, il nous guide dans la complexité de l'énergie, des conversions thermiques aux solutions bas carbone comme l'hydrogène et le photovoltaïque. Un échange passionnant sur les solutions et les obstacles d'une transition énergétique globale.
Jusqu’où iront les futures routes de l’hydrogène ? Notre pays avait mis au point des plans très ambitieux en la matière mais le nouveau gouvernement fédéral, à la recherche d’économies, est en train de revoir sa copie. Voilà qui ne fait pas forcément plaisir aux industriels concernés, particulièrement en Wallonie.
Le groupe pétrolier français TotalEnergies renforce sa coopération avec l'énergéticien allemand RWE qui lui fournira 30.000 tonnes d'hydrogène vert par an pour décarboner sa raffinerie de Leuna, une première pour cette quantité dans le pays, selon un accord annoncé mercredi. Le contrat signé avec RWE portera sur une durée de 15 ans à partir de 2030 et représente "la plus grande quantité d'hydrogène vert jamais contractualisée à partir d'un électrolyseur en Allemagne", a indiqué TotalEnergies dans un communiqué.
Un ambitieux projet australien, visant à approvisionner à terme le Japon et Singapour en hydrogène vert, a été mis en suspens par les autorités locales du Queensland qui lui ont retiré son soutien lundi soir. Ce projet prévoit la construction dans l'Etat du Queensland (nord-est) d'un site de production d'hydrogène qui après avoir été liquéfié, serait acheminé par bateau jusqu'au Japon et Singapour.
Le 8e salon Hyvolution, consacré à l'hydrogène qui sert à décarboner l'énergie, l'industrie et la mobilité, présente à partir de mardi à Paris la vitrine mondiale d'un secteur en marche sur le plan des besoins, mais en panne sur les financements.Illustration de l'appétit de développement du secteur: le salon de Paris accueille 530 exposants dont 33% viennent d'autres pays, alors qu'il a commencé il y a moins de 10 ans, en 2016, avec une trentaine d'exposants seulement.
L'Observatoire européen austral (ESO) a alerté jeudi sur les risques de pollution lumineuse liés à un mégaprojet de production d'hydrogène et d'ammoniac vert dans le nord du Chili, une région particulièrement propice à l'observation du ciel. "Ce complexe menace le ciel pur de l'Observatoire de Paranal de l'ESO dans le désert d'Atacama", avertit l'organisation intergouvernementale dans un communiqué. Fin décembre, AES Andes, une filiale de la compagnie d'électricité américaine AES Corporation, avait annoncé soumettre le projet à une étude d'impact sur l'environnement.
2024
Des géologues viennent de publier des estimations colossales de la quantité d’hydrogène naturel présent dans des poches souterraines. De quoi rêver d’une relance de la filière pour atteindre les objectifs carbone de la planète. Mais des questions essentielles demeurent.
Le développement d’une vallée de l’hydrogène en Wallonie, et plus particulièrement en région liégeoise, c’est le projet que vient de soutenir le Gouvernement wallon à hauteur de 25 millions d’euros. Le projet est porté par la société Virya Energy, de Braine-l’Alleud, avec l’appui du Gre-Liège, l’organisation rassemblant les forces vives liégeoises.