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Marc-André Selosse
2025
Comment et à quel point la biodiversité – végétale et animale – peut-elle nous permettre de lutter contre le réchauffement climatique ? C’est le sujet inédit de ce livre qui met en avant le rôle décisif joué par les grands puits de carbone naturels : océans, forêts, sols agricoles, mais aussi zones humides, prairies et permafrost. S’appuyant sur les recherches scientifiques les plus récentes, l’auteur nous dévoile le fonctionnement incroyablement sophistiqué de ces écosystèmes et leur potentiel de captation du carbone. Il montre comment les espèces de planctons, de poissons, de baleines, de requins, d’oiseaux marins… jouent un rôle clé dans la « pompe à carbone biologique » océanique ; comment la microfaune, les champignons et les animaux font de nos forêts, prairies, cultures agroécologiques… de grands régulateurs du cycle du carbone comme du cycle de l’eau. Protéger ces puits naturels, les renforcer et les reproduire, c’est la voie du géomimétisme – le biomimétisme au service du climat. Une voie négligée ju
Dans cette conversation aussi joyeuse que percutante, le biologiste Marc-André Selosse nous emmène au cœur du sol, des forêts, et de la complexité du vivant. Il démonte les idées simplistes sur la biodiversité, démonte les pratiques sylvicoles mal adaptées, et plaide pour une gestion du vivant fondée sur la diversité, la science et la coopération. Entre humour décapant et pédagogie brillante, il fait de l’écologie une science appliquée à la survie collective. Un appel puissant à écouter les scientifiques, revaloriser les sols, et surtout à agir avec bon sens.
Enregistré en septembre 2024, cet entretien avec le biologiste Marc-André Selosse résonne étrangement avec l’actualité brûlante de ce mois de juin 2025 : chute des revenus agricoles, pollution au cadmium, loi Duplomb, effondrement de la biodiversité. Marc-André Selosse nous parle de ce que nous refusons de voir : le sol.
Alors qu’une proposition de loi prévoyant de revenir sur des interdictions d’utilisation de pesticides dangereux arrive bientôt à l’Assemblée nationale, le biologiste Marc-André Selosse déplore, dans une tribune au « Monde », que les pratiques permettant de préserver la santé des agriculteurs et des citoyens ne soient pas encouragées.
2024
Professeur au Muséum national d’histoire naturelle, Marc-André Selosse invite à protéger la biodiversité à travers une sylviculture plus douce.
Par Marc-André Selosse, biologiste, professeur au Muséum national d’histoire naturelle et à l’Institut universitaire de France.
Avec humour et bienveillance, le biologiste et naturaliste Marc-André Selosse déconstruit les préjugés qui nous ont empêchés de comprendre la nature (y compris humaine) et d’ajuster nos actions en conséquence. Il nous montre de plus près ce monde que nous pensions connaître, en contant les histoires des microbes, des plantes et des animaux qui nous entourent depuis fort longtemps. Intelligence des plantes, compétition naturelle, autonomie, équilibres naturels, séductions humaines et parades animales... Le lecteur ressort enthousiaste de ces explorations, parfois troublé dans ses convictions quotidiennes, et enfin relié à cette nature qu’il pensait éloignée de lui.
Agriculture bio, non-labour... Les solutions sont là, déjà, amassées grâce à l’écologie et les sciences du vivant. Mais « on ne pense pas au vivant », regrette le biologiste Marc-André Sélosse, auteur de Nature et préjugés.
2023
Marc-André Selosse est formateur d’enseignants du secondaire et responsable pour le Muséum national d'histoire naturelle de la préparation à l’agrégation de sciences de la vie - sciences de la Terre et de l'Univers située à l’université Paris-Sud28. Ses enseignements portent sur la microbiologie (dont la mycologie) et les interactions biologiques (dont la symbiose) avec une perspective écologique et évolutionniste.
2022
Marc-André Selosse, président de BioGée, professeur au Muséum national d’histoire naturelle, et Gilles Bœuf, administrateur de BioGée, professeur à Sorbonne Université appellent à ce que les bases d’écologie et des sciences de l’évolution soient mieux enseignées à l'école.