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2025
La justice britannique a jugé responsable vendredi le géant minier australien BHP de la rupture dévastatrice d'un barrage minier au Brésil en 2015, une décision très attendue qui ouvre la voie à des dizaines de milliards de livres de compensations.
Dans un jugement rendu vendredi 14 novembre, la justice britannique a rendu le géant minier australien responsable de la rupture dévastatrice d’un barrage minier au Brésil en 2015. La décision, très attendue, ouvre la voie à des dizaines de milliards de livres de compensations.
En novembre 2015, la rupture du barrage de Fundao, dans le sud-est du Brésil, avait entraîné une gigantesque coulée de boue de déchets toxiques qui s’était répandue sur 650 kilomètres, du Rio Doce jusqu’à l’océan Atlantique. La catastrophe a causé la mort de 19 personnes, tué des milliers d’animaux et dévasté des zones de forêt tropicale protégée.
Ce jour-là, la colère gronde dans le village de Riew. Au pied de l'Himalaya, les habitants dénoncent un projet de méga-barrage qui menace leur vallée, nouvelle manoeuvre de l'Inde pour disputer la maîtrise de l'eau à la Chine. "Nous nous battrons jusqu'à la fin des temps s'il le faut, mais nous ne laisserons personne construire un barrage sur notre fleuve", lance l'ancien chef de la tribu locale, Tapir Jamoh. Pour ceux qui douteraient de sa détermination, il bande son arc et fait mine de décocher une flèche trempée, dit-il, dans les herbes empoisonnées qui poussent sur les rives du Siang. Son village est l'un des trois sites retenus dans la région pour installer un énorme barrage hydroélectrique sur le puissant fleuve qui s'écoule des plus hauts glaciers du monde. Le projet est énorme, à la mesure de l'âpre guerre de l'eau que se livrent l'Inde et la Chine.
Avec des barrages presque vides et des nappes phréatiques surexploitées, la côte égéenne turque vit une grave crise hydrique. La troisième plus grande ville du pays impose des coupures d’eau aux habitants et les agriculteurs sont contraints de changer de semences.
L'Ethiopie doit inaugurer officiellement mardi son Grand barrage de la Renaissance (GERD) sur le Nil, source de tensions avec l'Egypte depuis plus d'une décennie. Présenté comme le plus grand ouvrage hydroélectrique d'Afrique, le mégabarrage est l'un des rares sujets faisant l'unanimité dans ce pays de la Corne de l'Afrique déchiré par plusieurs conflits armés, encore actifs dans les deux régions les plus peuplées du pays, l'Amhara et l'Oromia. Mais il a été vertement critiqué par Le Caire, notamment, qui, craignant un tarissement de sa principale source d'approvisionnement en eau, martèle qu'il constitue une "menace existentielle".
Avec une capacité de 5.150 mégawatts (MW), le Grand barrage de la Renaissance (GERD), inauguré mardi sur le Nil Bleu en Éthiopie, devient le plus puissant d'Afrique et se hisse au 15e rang mondial des barrages en activité, selon des données de Global Energy Monitor analysées par l'AFP.
Une "menace existentielle" s'alarme l'Égypte, une "opportunité" régionale, assure l'Éthiopie : le mégabarrage sur le Nil construit par Addis Abeba, qui doit être inauguré le 9 septembre, est source de tensions entre les deux pays depuis plus d'une décennie.
Le mégabarrage hydroélectrique construit sur le Nil, qui sera inauguré en septembre, rapportera à terme un milliard de dollars par an à l'Ethiopie, a annoncé lundi le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed à propos de ce projet source de tensions avec ses voisins, notamment l'Egypte. Lancé en 2011 pour un montant de 4 milliards de dollars, le Grand barrage de la Renaissance (GERD) est présenté comme le plus grand ouvrage hydroélectrique d'Afrique. Il fait 1,8 kilomètre de large et 145 mètres de haut. "Nous ferons d'autres projets comme le GERD dans les prochaines cinq, dix ou quinze années", a promis M. Abiy lors d'un entretien télévisé sur les médias d'Etat. "Nous voyons que nous pouvons terminer ce que nous avons commencé."
Cet été ont débuté les travaux préparatoires d’un très grand aménagement hydroélectrique chinois au Tibet, avec une cérémonie d’inauguration organisée à cette occasion mi-juillet. Ce projet inclut cinq usines hydroélectriques entre la ville de Lingzhi (altitude 2 900 m) et la ville de Medog (altitude 700 mètres), avec une puissance attendue d’environ 60 GW. Soit approximativement la capacité installée de l’ensemble du parc nucléaire français. Que sait-on aujourd’hui de ce projet titanesque(1) ?



