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2025
L’écologie n’est pas un courant politique, mais une science qui étudie les relations entre les êtres vivants et leur environnement. Dans son nouvel ouvrage publié aux éditions Belin, Sébastien Barot, directeur de recherche à l’IRD, propose une plongée dans ce champ scientifique encore méconnu du grand public.
In How We Sold Our Future: The Failure to Fight Climate Change serveert Jens Beckert ons een analyse van de klimaatcrisis als een kom havermout: voedzaam, degelijk en zonder poespas.
L’Océan, coeur battant de notre planète, est pillé, empoisonné, nié dans son essence même. Sous le miroir de sa surface, ses habitants sont effacés dans une effroyable ignorance. Nous sommes pourtant liés à eux par une histoire commune, vieille de 3,8 milliards d’années et tissée d’interdépendances vitales. Mais comment renouer avec des êtres dont nous ne reconnaissons pas l’existence ? Comment rendre justice à l’étoile de mer, au cachalot, au corail et à tous les invisibles qui façonnent l’équilibre du monde ? Le droit actuel échoue à ralentir l’effondrement du vivant. Et s’il n’était plus centré uniquement sur l’être humain mais reconnaissait l’Océan comme une communauté vivante digne d’égards ?
In a selective history of the evolution of the degrowth movement, his chapter in the Routledge Handbook of Degrowth (2025) offers a collective and subjective reflection revealing tensions between academics, practitioners and activists. Its four co-authors have lived in and with these tensions, analysing practical experiences in the degrowth cooperative Cargonomia (Budapest, Hungary) and the low-tech ecosystem Can Decreix (Cerbère, France). The chapter aims to launch a formal, respectful and significant dialogue between degrowth academics and practitioners. How did an initial public perception of degrowth as activists who experiment-by-doing based in a radical epistemological critique of traditional academia evolve more and more into an academia-dominated movement? We reflect on the movement’s organisation to suggest how deeper collaborative relationships between researchers, activism and practitioners might strengthen degrowth as an academic field, enhance the credibility and robustness of grounded prefigurat
« La nature menacée devient menaçante : notre excès de contrôle nous a fait perdre le contrôle. Il va maintenant falloir vivre dans un monde fluctuant, c’est-à-dire inventer la civilisation de la robustesse, contre la performance. » Olivier Hamant Face aux bouleversements du monde en cours et à venir, le développement durable, entre géo-ingénierie contreproductive et tout-électrique mal pensé, crée de nombreux futurs obsolètes. Émergent alors les contre modèles de la décroissance et de la sobriété heureuse, nettement mieux alignés avec le monde qui vient. Mais la frugalité peut-elle réellement mobiliser ? Ne risque-t-elle pas non plus de se réduire à d’autres formes d’optimisation ? Et si, pour être sobre et durable, il fallait d’abord questionner une valeur nettement plus profonde : l’efficacité. Le monde très fluctuant qui vient appelle un changement de civilisation. Ce chemin demande surtout de valoriser nos points faibles et inverse toutes les recettes.
En 2015, l’Accord de Paris sur le climat semblait signer une nouvelle ère, celle du consensus international face à la gravité du dérèglement climatique, celle du passage à l’action. Pourtant, on assiste depuis au démantèlement des politiques environnementales. Les programmes politiques et les discours ouvertement anti-écologiques prolifèrent. Malgré le désastre écologique, toute tentative de mise en œuvre d’une transition à la hauteur des enjeux suscite une puissante réaction, un greenbacklash planétaire.
Et si, dans un monde de plus en plus instable et menaçant, la meilleure préparation aux crises était de miser sur nos liens sociaux plutôt que sur les ressources matérielles ? C’est la proposition du Réseau des tempêtes : que chacun se tisse un robuste filet de sécurité sociale, composé d’un maximum de liens avec ses amis, sa famille, ses voisins, les secours, les autorités… ou avec n’importe qui !
Le paradoxe est frappant : alors que le pouvoir d’achat culmine en tête des préoccupations de nos contemporains, nous consommons beaucoup trop au regard de nos besoins réels et des limites planétaires. Samuel Sauvage décrypte les rouages de cette addiction généralisée et de son corollaire, la production de masse. Une spirale implacable qu’il analyse à travers les mécanismes du « Bémol » : Besoins artificiels, Extension des marchés, Marchandisation de la société, Obsolescence programmée et Low cost. Pour sortir de cette spirale, la voie de l’action individuelle – la fameuse « consommation responsable » – doit être repensée et surtout intégrée à une démarche collective et systémique pour mettre un terme à la surconsommation. Face au Bémol, l’auteur appelle à un « Dièse » résolument politique : Désarmer la publicité, Impulser un nouvel imaginaire, Encadrer la production, Soutenir les alternatives, Embarquer les acteurs.
Chapter 5 in the Routledge Handbook of Degrowth (2025) sketches the French origins of, and approaches to, décroissance. In France, décroissance emerged early – as part of the long history of debates on the industrialisation of the world and its impacts, and of a shorter history of political ecology over the last half-century. Although inspired by a long genealogy questioning the Western industrial trajectory, the word décroissance really came to the fore in the French protest and intellectual scene in 2002, with a convergence between anti-development and anti-advertising movements. Even if degrowth as a slogan and as a movement only emerged recently, its origins, influences, pioneers, pillars and debates were already very strong in the 1970s. After a long hiatus in the 1980s and 1990s, the term décroissance spread spectacularly, entering the political and activist arena at the beginning of the 21st century, designating a sub-group of political ecologists committed to criticising economic development as the do
Peut-on encore croire en l'avenir quand la planète s'épuise ? Un essai de Vinz Kanté, à la fois récit personnel d'un changement de vie et invitation à mieux comprendre les enjeux écologiques.
En ce début de XXIe siècle, l’alliance chaotique de Donald Trump et d’Elon Musk a fait surgir une créature technopolitique à deux têtes. L’une orchestre le show, l’autre code le système. Quelque chose d’insaisissable est pourtant à l’œuvre. Gourous de la Silicon Valley et idéologues néo-réactionnaires orchestrent un fascisme-simulacre annonciateur d’un bouleversement plus profond. Un nouveau régime, hybride, où l’État s’efface… pour mieux tout contrôler.
Quelque chose a basculé. Donald Trump a repris la Maison Blanche, mais dans son sillage, d'autres figures ont pris place. Et si la Silicon Valley, longtemps perçue comme un bastion progressiste, était devenue le laboratoire d’une révolution autoritaire à l'échelle planétaire ? Nourris par d’obscurs penseurs étourdis de rêves fascistes ou monarchiques, des milliardaires de la tech appellent à la mort de l’État-nation et prophétisent la fin des démocraties libérales. Leur horizon politique : la sécession. Car la fin d’un monde, c’est surtout le commencement du leur. L’objectif de ces nerds de l’Apocalypse ? Imposer leur vision d'un futur privatisé, exclusif, fait d'enclaves libertariennes dirigées comme des entreprises. Bienvenue dans le Moyen-Age du futur.
L’humanité est devenue la première force altérant la planète Terre, surpassant la nature. Nous déplaçons les montagnes bien plus rapidement que les séismes, reconfigurons les rivières plus efficacement que les inondations, acidifions l’océan, déréglons le climat, décidons quels animaux survivent et quels écosystèmes disparaissent… Ce cataclysme est l’enjeu politique majeur du XXIe siècle, car il conditionne la survie de l’humanité.
Lorsque survient une crise économique majeure, les regards se tournent naturellement vers les facteurs financiers : déséquilibres budgétaires, surendettement, spéculation, erreurs de gouvernance, etc. Sans occulter leurs impacts respectifs, une autre variable, à nos yeux essentielle, reste trop souvent absente des analyses : la disponibilité énergétique. Toute économie repose en effet sur un socle physique invisible mais décisif : sa capacité à mobiliser de l’énergie abondante, bon marché et stable pour produire, transformer, transporter et consommer. Lorsque ce socle vacille, les structures économiques sont mises à rude épreuve. […] Le choc énergétique est le moteur physique du déraillement économique, le déclencheur de la crise dans une situation en déséquilibre.
Face à la destruction imbécile et délibérée de notre monde par une clique d’industriels décérébrés, pourquoi avons-nous tant de scrupules à nous mettre en colère, à nommer les coupables et à les mettre hors d’état de nuire ? Pourquoi sommes-nous aussi nuls ? Parce que la colère, c’est mal ? Non, ça, c’est ce qu’on nous a enseigné pour nous rendre dociles et anxieux. Et ça a marché ! Nous avons été amputés d’une émotion vitale, la seule qui pourrait encore nous sauver aujourd’hui, la seule qui ait jamais fait trembler les puissants : la colère. Est-elle réellement aussi mauvaise qu’on le dit ? Est-elle forcément synonyme de violence ? Qui a intérêt à nous faire croire cela ? Le moment n’est-il pas venu de la réhabiliter ? de l’organiser ? d’investir nos colères individuelles dans de grandes “banques de colère” ? Il ne tient qu’aux femmes et aux hommes de bonne volonté de s’emparer de la seule émotion qui puisse changer le monde. Les brutes qui nous assassinent, elles, n’hésitent pas.
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