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2025

Et si, dans un monde de plus en plus instable et menaçant, la meilleure préparation aux crises était de miser sur nos liens sociaux plutôt que sur les ressources matérielles ? C’est la proposition du Réseau des tempêtes : que chacun se tisse un robuste filet de sécurité sociale, composé d’un maximum de liens avec ses amis, sa famille, ses voisins, les secours, les autorités… ou avec n’importe qui !
L’humanité est devenue la première force altérant la planète Terre, surpassant la nature. Nous déplaçons les montagnes bien plus rapidement que les séismes, reconfigurons les rivières plus efficacement que les inondations, acidifions l’océan, déréglons le climat, décidons quels animaux survivent et quels écosystèmes disparaissent… Ce cataclysme est l’enjeu politique majeur du XXIe siècle, car il conditionne la survie de l’humanité.
Lorsque survient une crise économique majeure, les regards se tournent naturellement vers les facteurs financiers : déséquilibres budgétaires, surendettement, spéculation, erreurs de gouvernance, etc. Sans occulter leurs impacts respectifs, une autre variable, à nos yeux essentielle, reste trop souvent absente des analyses : la disponibilité énergétique. Toute économie repose en effet sur un socle physique invisible mais décisif : sa capacité à mobiliser de l’énergie abondante, bon marché et stable pour produire, transformer, transporter et consommer. Lorsque ce socle vacille, les structures économiques sont mises à rude épreuve. […] Le choc énergétique est le moteur physique du déraillement économique, le déclencheur de la crise dans une situation en déséquilibre.
À contre-courant du défaitisme ambiant, Lucie Pinson obtient des victoires écologiques décisives. Ses méthodes ? Développer une expertise de haut niveau ; révéler des informations ; négocier et accompagner ; parfois occuper le siège d’une banque et y déverser des tonnes de charbon. Lauréate du prix Goldman, équivalent d’un Nobel environnemental, elle nous entraîne dans ses combats contre des grands projets d’infrastructures fossiles aux États-Unis, en Australie, en Indonésie et en Ouganda. D’abord impliquée aux côtés des Amis de la Terre, elle a ensuite fondé Reclaim Finance en 2020. Cette ong compte aujourd’hui 42 salariés et entend mettre enfin le système financier au service des impératifs sociaux et écologiques.
Sept des neuf limites préservant nos possibilités d’existence sont franchies, sous les coups de boutoir des activités humaines. De ces limites et des dynamiques de destruction en cours, Dominique Bourg tire cinq leçons générales (démographique, quantitative, qualitative, normative et spirituelle) – leçons qui devraient refonder notre manière d’être au monde, pour autant qu’on veuille encore vivre sur Terre et non sur une planète brûlante, offrant un accueil réduit et malaisé à l’humanité comme aux espèces qui l’accompagnent. Les limites planétaires interrogent nos modes de vie et soulignent la nécessité de restreindre drastiquement notre développement matériel. C’est factuel, sciences à l’appui. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas – pas même nos responsables politiques, car l’indispensable référentiel des limites planétaires est enfin traduit en français.
« Le fascisme, ça commence avec les fous, ça se réalise grâce aux salauds et ça continue à cause des cons. » Cette phrase dit la vérité d’un temps, celui où le fascisme commence à exister vraiment. C’est le temps où les masques tombent, le temps des ralliements et des dîners en ville, où l’extrême droite devient fréquentable parce qu’on commence à la fréquenter. C’est aussi le temps des accomodements, des ambiguïtés et des changements de pieds. C’est surtout le temps où des hommes et des femmes responsables, dirigeants politiques, intellectuels, patrons, éditorialistes s’emploient à rendre la promesse fasciste raisonnable. Ce temps-là, c’est le temps des salauds. Le temps des salauds de Hugues Jallon
Et si, après avoir déréglé le climat jusqu'à menacer l'habitabilité de notre planète, nous entreprenions d'en prendre le contrôle ? Et si, plutôt que de changer nos habitudes, de s'en prendre frontalement aux intérêts fossiles, nous poussions encore plus loin notre « aménagement » du système Terre?
Une médecin tire la sonnette d’alarme pour recadrer la crise climatique comme un enjeu de santé.
Les penseurs de la transition admettent que les avancées – lorsqu’il y en a – ne permettent pas d’atteindre les objectifs globaux, car bien que nous disposions de pistes de solution, des obstacles au changement entraveraient leur mise en place. À l’aune de cette idée simple, le but de cet ouvrage est de ­rassembler et de caractériser 101 obstacles, 101 pierres d’achoppement sur la voie de la transition.
Pour ne pas dépasser le seuil irréversible de 1,5 °C de réchauffement climatique global, nous pouvons encore émettre 200 gigatonnes de carbone dans l’atmosphère. C’est là que l’idée de justice apparaît et qu’en avocat de l’environnement et des victimes des injustices environnementales, Sébastien Mabile pose la seule question qui vaille désormais : comment souhaitons-nous répartir la consommation de cette quantité de gaz à effet de serre ? En tout état de cause, les ultrariches accaparent actuellement la plus grosse part du gâteau… au détriment du reste de l’humanité.
Destiné à analyser la production, la réception et les usages des expertises et des argumentaires dans les procès climatiques, cet ouvrage est le résultat de travaux de recherche conduits dans le cadre du projet de recherche ANR PROCLIMEX dont l’un des objectifs est de mettre en lumière les stratégies judiciaires. L’ouvrage rassemble des chercheurs, des avocats, des juristes d’ONG qui étudient l’expertise sous l’angle du droit. Et afin de rendre compte de la finesse des jeux d’acteurs et des co-productions de savoirs complexes hors et dans le procès, des sociologues des sciences ou des usages militants du droit, ethnographes des mobilisations environnementales, politistes et climatologues éclairent les processus de construction de preuves (respect des trajectoires et objectifs climatiques), les discours et récits socio-juridiques à l’œuvre, les tentatives d’objectivation (comptabilité carbone). Déterminante pour l’issue du procès, la production des expertises soulève des questions fondamentales notamment liées
Les Français ne voudraient plus travailler, les jeunes seraient de plus en plus flemmards, l’État-providence serait devenu trop coûteux, l’intelligence artificielle devrait faire disparaître des millions d’emplois… Autant d’idées reçues qui saturent le débat public, plombent la confiance des citoyens et nous empêchent d’engager nos sociétés dans les politiques essentielles à mettre en œuvre pour faire face aux multiples crises qui les menacent.

2024

Lassé·es d’alerter en vain sur la catastrophe écologique et sociale en cours, les scientifiques passent à l’action : marches, conférences sauvages, désobéissance civile non violente… jusqu’à finir en prison parfois. Face à la gravité de la situation, la « neutralité » scientifique vole en éclats. Il est de la responsabilité des chercheuses et des chercheurs de s’engager pour que le fruit de leurs travaux contribue à changer les politiques et les imaginaires.
Se penchant à la fois sur les réorganisations politiques et socioéconomiques de ce monde en transition et sur l'émergence, la diffusion et l'impact d'innovations aussi décisives que la technologie du fer et l'écriture alphabétique, l'auteur synthétise d'une plume virtuose les débats et les hypothèses des meilleurs spécialistes de la période. En conclusion, il nous propose une réflexion comparative de grande ampleur qui fait explicitement écho aux interrogations suscitées par les défis écologiques et civilisationnels de notre présent.
Du changement climatique au terrorisme, la carte des risques a subi, en quelques décennies, une série de reconfigurations majeures, et l’on ne compte plus les discours qui alertent contre des menaces globales. En suivant les dynamiques à l’oeuvre dans les dossiers sanitaires, environnementaux et technologiques, cet ouvrage esquisse un modèle de transformation qui rompt avec le catastrophisme au profit de trois dimensions fondamentales de l’action et du jugement : la portée critique des modèles d’évaluation et de régulation ; la fabrique des scénarios et des visions du futur ; la créativité des milieux en interactions...