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environnement écologie
2024
Ecologie et Politique N° 69/2024. - La plupart des discours sur l'"intelligence artificielle" (IA) tendent à diriger notre attention surtout sur ses prouesses, ses réussites et ses promesses parfois fantasmatiques, certainement pour la rendre plus acceptable. Ils ne disent rien ou presque de son utilité réelle, de ses coûts, de ses dangers, qui sont ainsi minimisés ou voilés, et donc laissés dans l'ombre. C'est sur cette ombre que les textes réunis ici visent à répandre un peu de lumière. En effet, en tant que moyen de renforcement et de complexification du système industriel, l'IA accentue à la fois la déshumanisation, les ravages environnementaux et l'hétéronomie que ce système engendre nécessairement. L'IA réellement existante aggrave dès aujourd'hui la crise écologique et sert à perfectionner des logiques d'accumulation et des technologies de guerre et de contrôle social déjà présentes. Elle est l'outil d'un cybertotalitarisme en marche, qui va se heurter au chaos que provoque son déploiement.
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver. Clément Sénéchal s’attelle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie, fruit de l’environnementalisme, s’est constituée comme une cause des élites.
L'étrange hypothèse qui structure ce livre est que la seule chose plus dangereuse que la guerre pour la nature et le climat, c'est la paix. Nous sommes en effet les héritiers d'une histoire intellectuelle et politique qui a constamment répété l'axiome selon lequel créer les conditions de la paix entre les hommes nécessitait d'exploiter la nature, d'échanger des ressources et de fournir à tous et toutes la prospérité suffisante.
Depuis plusieurs années, la désobéissance civile revient sur le devant de la scène, en particulier dans le domaine de l'écologie. Dans l'espace public, prenne place diverses actions contestataires collective, situées à la frontière de la légalité ou en dehors du cadre établi par la loi, qui sont destinées à sensibiliser la population à l'urgence écologique et à faire pression sur les autorités publiques et les grandes entreprises (décrochage de portraits officiels, occupation de banques, jet de soupe sur les œuvres d'art, interruption de manifestations sportives, etc.).
2022
Pourquoi la cause climatique n’est-elle pas embrassée par les classes populaires, alors qu’elles sont infiniment moins responsables et infiniment plus victimes des dégradations environnementales que les catégories aisées ? Parce que la question est mal posée. Face aux partisans du capitalisme vert, qui nous promettent que nous pourrons continuer à jouir sans entraves, grâce aux technologies et au marché, la gauche semble désarmée. Elle a beau clamer que fin du monde et fins de mois sont les deux faces d’un même combat, elle laisse s’installer l’idée que l’écologie est un nouvel ascétisme. Or nous voulons la vie large !
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2020
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Après 40 ans de cris d'alarme scientifiques, l'urgence écologique et climatique n'est plus mise en doute. Elle a été déclarée par le GIEC, le Secrétaire général de l'ONU, des États comme le Royaume-Uni, la France, le Canada, des villes comme Londres, Paris et New-York, 15 000 scientifiques du monde entier, plus de 7 000 universités et de nombreux citoyens dans nos rues. En parallèle, le mouvement des gilets jaunes a montré que les citoyens s'inquiètent aussi de la justice sociale et des migrations, et cèdent parfois aux sirènes du populisme et de l'extrême droite. Fin du mois et fin du monde sont intimement liées, l'urgence est donc aussi sociale et démocratique.
2019
Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice.
2017
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2015
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