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Pablo Servigne
2016
Documentaire France4 pour lequel j'ai été interviewé, sur le thème de l'effondrement. Réalisation Benjamin Crotty, diffusion le 17 juin 2016.
ace à la perspective de l’effondrement, l’homme chauffe son espoir au foyer de « solutions », explique l’auteur de cette tribune. Mais ces solutions vont-elles éviter, ralentir ou accélérer l’effondrement ?
La civilisation occidentale a permis à quelques groupes humains de détenir des richesses matérielles aussi incroyables par leur ampleur qu’inutiles. C’est par le libre échange imposé aux peuples, le pillage des ressources naturelles, la marchandisation généralisée de tous les biens communs, la déification de la technique et du progrès que cette prédation a été possible
Thématique "Rêves et cauchemars" Cycle la modernité en criseMardi 10 mai 2016 à 19hEt si notre civilisation s’effondrait ? Certains penseurs, au sein d’une nouvelle discipline appelée « collapsologie », annoncent la fin de la civilisation industrielle. Vers quelle nouvelle ère allons-nous ? L’utopie n’est plus ce qu’elle était...Avec Pablo Servigne, ingénieur agronome et docteur en biologie, auteur et chercheur indépendant.
Depuis quelques décennies, les travaux d’archéologues, d’historiens ou d’anthropologues se multiplient pour essayer de comprendre quels facteurs ont, par le passé, favorisé ou entraîné l’effondrement des civilisations. Bercées par une inertie structurelle et une croyance prométhéenne dans la maîtrise de leur environnement, ces dernières ont été incapables d’anticiper leur possible disparition.
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La Transition vers un monde soutenable, on la souhaite, on la rêve… et on l’attend toujours !
Dans les débats sur la transition (le plus souvent noyés sous des considérations énergétiques), des voies s’élèvent pour remettre un peu les pendules à l’heure : il ne faut pas sous-estimer le thème de la démocratie !
La fameuse « transition » énergétique que beaucoup attendent peine à pointer le bout de son nez. Dans un article précédent 1 , nous montrions avec Raphaël Stevens que les grands change- ments « sociotechniques » sont verrouillés par d’immenses forces psychologiques, techniques ou institutionnelles