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« Papa, c’est quoi cette histoire de fin du monde ? »

Entre effondrement du vivant et effondrement possible de notre société… le mot plane comme une ombre au-dessus de notre époque.

Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants sans les angoisser ? Avec quels mots ? Et aussi, pourquoi certains boomers ont-ils tant de mal à comprendre ?

Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle tissent une discussion à bâtons rompus entre générations avec pour horizon la préservation des liens.

Pablo Servigne et Gauthier Chapelle ont déjà coécrit L’Entraide, l’autre loi de la jungle (LLL, 2017 ; Babel 2019) et, avec Raphaël Stevens, Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018 ; Points, 2022). Pablo Servigne et Raphaël Stevens ont coécrit le best-seller Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015 ; Points, 2021).


Laurent Lievens

À l’heure où les constats scientifiques s’accumulent depuis un demi-siècle (!) pour attester de ce que d’aucuns nomment un écocide en cours, l’échec du développement durable est patent : il ne produit qu’un aménagement marginal du système. Cet ouvrage aborde la décroissance, un des courants les plus avancés sur la question de la mutation sociétale. Lire la suite

À l’heure où les constats scientifiques s’accumulent depuis un demi-siècle (!) pour attester de ce que d’aucuns nomment un écocide en cours, l’échec du développement durable est patent : ontologiquement arrimé au maintien de l’illimitisme et de la croissance économique, pétri d’une foi technoscientifique et néolibérale, il ne produit qu’un aménagement marginal du système, n’en déplaise aux pratiques foisonnantes de greenwashing. Cet ouvrage aborde la décroissance, l’un des courants de pensée, d’action et d’expérimentation les plus avancés sur les questions de la mutation sociétale. Théorisée dès les années 1970 dans le sillage d’une pensée écologiste naissante et d’une critique fondamentale du modèle économique dominant, cette approche réaffirme depuis les années 2000 l’urgence de sortir du modèle de développement ccidental. Cheminant notamment avec la pensée d’Edgar Morin et de l’École de Palo Alto, l’ouvrage questionne d’abord le sens et la portée de la décroissance initiale pour analyser ensuite les singularités du courant contemporain. Loin de ne signifier qu’une croissance négative, la néodécroissance est une matrice de projets de sociétés articulant les dimensions écologistes, sociétalistes et subjectivistes. Sa radicalité salutaire sur le plan de la pensée nous aide à décoloniser les imaginaires et à déjouer les fausses pistes secrétées par un système sociétal en bout de course. L’immersion au sein de milieux militants vient également nourrir le propos par le vécu et l’analyse des raisons de s’engager : lutter avec force contre la destruction du vivant, agir sur le monde, se réaliser comme sujet… et créer d’autres possibles, soutenables et souhaitables, poétiques et pragmatiques.


Chaque jour, nous transgressons les limites planétaires et détruisons nos conditions d’existence sur Terre. La pandémie, comme les catastrophes climatiques, sont autant de coups de semonce de la menace qui plane sur notre espèce. Pourtant, face au désespoir ambiant, nous avons le droit de rêver à un futur joyeux, et surtout les moyens de le concrétiser. Avec un nouveau plafond écologique et un vrai plancher social, nous pourrons apprendre à vivre sans tout détruire.

De nombreuses propositions sont déjà sur la table comme le Green New Deal, les Nouveaux Jours Heureux, le Pacte pour la Vie, etc. Mais toutes se heurtent aux limites actuelles de la politique, rarement convaincue par leur faisabilité. Ce plaidoyer défend une autre alternative, le Pacte social-écologique, qui place l’autonomie au centre, tout en réintégrant les limites de la Biosphère. Rassemblant Citoyens, État et Nature, il décrit comment mettre en place concrètement ce nouvel horizon, à tous les niveaux, afin de faire face aux multiples bouleversements de nos sociétés modernes. Mobilisons-nous, Citoyen, Citoyenne, pour participer à cette grande aventure, le plus important défi à relever pour l’humanité!


Cédric Chevalier est ingénieur de gestion et fonctionnaire de l’environnement détaché comme conseiller de gouvernement. Essayiste, il est l’auteur de nombreuses cartes blanches, analyses et d’un premier essai intitulé Déclarons l’État d’Urgence écologique, coécrit avec Thibault de La Motte, sorti début 2020 aux Éditions Luc Pire. Il a également contribué à l’ouvrage collectif À l’origine de la catastrophe, paru chez Les Liens qui Libèrent en 2020, sous la direction de Pablo Servigne et Raphaël Stevens.


Avant-Propos de Sarah Zamoun, activiste au sein de Rise for Climate

Préface d’Esmeralda de Belgique, journaliste, auteure et activiste pour l’environnement et les droits humains

Postface de Charlotte Luyck, philosophe, spécialiste de l’écophilosophie


Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.Dans cet essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les…

Sortie le 16/09/2022


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Enfin !

Les médias sur le point de communiquer sérieusement sur les questions climatiques ?
ObsAnt

Ces derniers mois, on a vu différents « prestataires de contenus » s’engager à œuvrer pour une information scientifique destinée au grand public sur les questions climatiques.

Changement des pratiques des météorologues (*), présence médiatique et discours intensifiés des scientifiques, débats dans diverses rédactions tant du côté de la presse « écrite » que des médias télévisuels et web. Les choses semblent enfin bouger.

L’exemple de Radio France est significatif d’une démarche qu’il serait intéressant d’élargir au plus vite à l’ensemble des intervenants médias sur les questions climatiques.


EN TANT QUE MÉDIA :

  1. Nous nous tenons résolument du côté de la science, en sortant du champ du débat la crise climatique, son existence comme son origine humaine. Elle est un fait scientifique établi, pas une opinion parmi d’autres
  2. Nous fournirons une information de confiance sur les effets de la crise climatique en France et dans le monde, en nous fondant sur des données vérifiées et en utilisant un vocabulaire qui reflète la réalité de cette crise, sans la minorer.
  3. Nous éclairerons la transition écologique. Nous ferons vivre sur nos antennes un espace public contradictoire et civilisé sur les choix auxquels nous sommes confrontés. Nous contribuerons à faire connaître les innovations et les solutions, des comportements individuels les plus quotidiens aux changements économiques les plus structurants, veillant ainsi à ne pas nourrir un découragement climatique mais à donner à chacun les clés pour comprendre, débattre et agir. POUR CELA : 
  4. Les antennes de Radio France font de la crise climatique un axe éditorial majeur. Il se déclinera dans nos programmes et nos tranches d’information, au quotidien et dans des spéciales. Nous maintiendrons également un volume conséquent d’émissions et de chroniques dédiées. Un accès thématique facile à ces programmes sera disponible en permanence sur le site et l’application Radio France.
  5. Radio France lance le plus grand plan de formation de son histoire à destination de ses journalistes, ses producteurs et équipes de production, et ses animateurs, sur les questions climatiques et scientifiques. Nous changeons de philosophie : l’environnement et la science ne seront pas l’affaire des seuls journalistes spécialisés, ils constitueront le socle de connaissances indispensables mobilisables par toutes nos équipes éditoriales.
  6. Nous accélérons notre transition vers une publicité plus responsable en visant l’exclusion progressive des produits et services les plus polluants. Nous augmenterons de 15 % par an le volume de publicités consacrées aux produits, services et entreprises responsables, mesuré par un organisme extérieur. Nous élargissons notamment le nombre d’espaces publicitaires offerts aux organisations engagées dans la transition (+ 20 % d’espaces « transition en commun »).
  7. Nous faisons de notre sobriété numérique une priorité. La radio est un média par construction sobre, nous avons néanmoins conscience du défi que présentent les usages numériques. Une équipe dédiée à la sobriété énergétique optimise le code de nos produits et leurs utilisations. Nous nouerons un dialogue avec les acteurs du numérique pour réduire le bilan carbone lié au stockage et à la diffusion de nos contenus.


    EN TANT QU’ENTREPRISE :
  8. Nous adoptons un plan de sobriété énergétique immédiat (notamment : limitation des températures de chauffage et de climatisation suivant les recommandations officielles, extinction des éclairages non indispensables, etc.).
  9. Nous nous engageons à baisser de 40 % notre bilan carbone d’ici 2030.
  10. Nous serons transparents sur nos progrès en rendant régulièrement compte de l’avancement de nos objectifs.

https://www.radiofrance.com/presse/radio-france-engage-un-tournant-environnemental


Il est plus qu’urgent d’informer correctement et complètement. Il est plus qu’urgent que les décideuses et décideurs se forment aux questions climatiques. Message encore martelé récemment par Jean-Marc Jancovici dans « C à vous ».

https://www.youtube.com/watch?v=3UAOmMgl17s



Armes nucléaires & conséquences médicales

Proposition : Paul Blume

En 1982, dans le cadre d’immenses mobilisations citoyennes pour la préventions des conflits nucléaires, une association de médecins (https://ampgn-belgium.be/) publie une brochure compilant les connaissances physiques et surtout médicales des impacts potentiels de l’explosion d’une charge nucléaire sur Bruxelles.
Pour retrouver l’intégralité digitalisée de la brochure « Armes nucléaires : les médecins désarmés » :
https://obsant.eu/entrees/Brochure_Ampgn_1982_alg.pdf

A l’heure où Antonio Guterres, Secrétaire des Nations-Unies, rappelle les dangers de l’utilisation potentielle d’armes nucléaires pour l’Humanité, retrouvez ci-dessous, la partie « armes et conséquences médicales » de cette brochure éditée en 1982. Les connaissances ont évolué, mais les informations reprises sont toujours d’actualité.

Le texte a été rédigé par les Docteurs Anne Résibois et Alfred Joffroy à partir de la brochure « The Medical Consequences of Nuclear Weapons » éditée en Grande-Bretagne par « Medical Campaign against Nuclear Weapons » et « Medical Association for the Prevention of War »en octobre 1981. Il doit aussi beaucoup aux travaux du 2ème Congrès de l’ IPPNW (https://www.ippnw.eu/) tenu à Cambridge du 3 au 6 avril 1982.

LES ARMES NUCLÉAIRES ET LEURS CONSÉQUENCES MÉDICALES

La puissance explosive d’une bombe est généralement exprimée en quantités équivalentes de trinitrotoluène ou TNT. Une tonne de TNT qui explose libère 1 milliard de calories. Les explosions des armes nucléaires sont si puissantes qu’elles sont exprimées en milliers (ki­lo-) ou en millions (méga-) de tonnes de TNT. A la fin de la seconde guerre mondiale, la bombe la plus puissan­te était une bombe de 10 tonnes (0,01 kilotonne) de TNT. La quantité totale des explosifs utilisés pendant toute cette guerre est évaluée à environ 5 mégatonnes de TNT. La bombe atomique qui ravagea Hiroshima avait une puis­sance de 13 kilotonnes et celle de Nagasaki de 22 kilo­tonnes.

LA BOMBE ATOMIQUE

Elle est la bombe nucléaire-type, la première qui ait été inventée. On l’appelle aussi bombe A ou bombe à fission. Une quantité énorme d’énergie est libérée en une fraction de seconde par une fission en chaîne d’Uranium-235 ou de Plutonium-239. Quand de tels atomes sont bombardés par des neutrons, ils éclatent (fission) en libérant d’autres neutrons, des isotopes radioactifs instables et beaucoup d’énergie. Les neutrons libérés attaquent les atomes voisins et si au moins un des neu­trons provenant d’un événement de fission produit l’éclatement d’un autre atome,. la réaction en chaîne s’installe. Pour que ceci se produise il faut une masse critique de produit fissile ce qui limite les possibili­tés de ce type de bombes. Elles sont capables de donner naissance à des explosions de plusieurs dizaines de kilotonnes mais pas plus.

LA BOMBE A HYDROGÈNE

Dans la bombe H la libération d’énergie est assurée par un double processus de fission et de fusion nucléaires. Une bombe à fission y sert d' »allumette » pour four­nir les quelques millions de degrés nécessaires à l’amorce de la réaction. A cette température, des isoto­pes lourds de l’hydrogène, le tritium et le deutérium, fusionnent pour former un noyau d’hélium. La réaction dégage de grandes quantités d’énergie et des neutrons. Elle est équivalente à ce qui se produit à l’intérieur du soleil et la quantité d’énergie qu’elle est capable de fournir est quasi illimitée. La puissance explosive de la bombe est encore augmentée si on entoure les atomes qui fusionnent par une gangue d’uranium-238. Les atomes de l’enveloppe sont séparés les uns des autres par les neutrons provenant de la réaction de fusion. Ces neu­trons provoquent la fission de la couche externe d’ura­nium libérant une quantité considérable d’énergie et de radioactivité supplémentaire. On les appelle aussi, pour cette raison, des bombes à Fission-Fusion-Fission. Les bombes dont la puissance dépasse 100 kilotonnes sont des bombes à hydrogène.

LA BOMBE A NEUTRONS

La bombe à neutrons est une petite bombe à hydro­gène dépourvue de l’enveloppe supplémentaire d’uranium-238. C’est donc un engin à Fission-Fusion. Dans ces con­ditions, les neutrons nés de la fusion des isotopes de l’hydrogène sont libérés et le pouvoir ionisant est for­tement augmenté par rapport aux autres formes d’énergie libérées. On peut en faire des obus de faible puissance (!) qui seraient utilisés dans les opérations militaires sur le terrain. Leur but est de tuer l’ennemi par irra­diation tout en faisant peu de dégâts aux constructions. Un obus à neutrons d’une kilotonne émet autant de radia­tions qu’une bombe à fission-fusion-fission de 10 kilo­tonnes.

Depuis 35 ans les armes nucléaires n’ont cessé de se répandre et de se perfectionner. Cinq nations en possèdent officiellement et plusieurs autres sont sans doute en train d’en acquérir. De toute façon, l’arsenal des deux superpuissances l’emporte de loin sur tout le reste. Il totalise plus de 40.000 têtes nucléaires. Les plus puissantes des armes nucléaires existantes ont une puissance de 60 mégatonnes.

Outre les deux explosions ayant eu lieu en 1945 dans des régions fortement peuplées, plus d’un millier d’explosions expérimentales ont été réalisées. Nous pos­sédons par conséquent une bonne connaissance tant des effets immédiats des explosions que de leurs conséquen­ces à plus long terme.

Le texte qui suit décrit surtout les effets d’une bombe d’une mégatonne. Dans les tableaux sont comparés ceux des divers types d’armes nucléaires actuellement « sur le marché  » : les armes dites « tactiques  » (1 kilo­tonne), celles de puissance moyenne (75 kilotonnes) et celles dites « stratégiques  » (1 et 10 mégatonnes).

EFFETS DES ARMES

Tout corps suffisamment chaud émet des rayonnements lumineux visibles ou non. Au contact de l’explosion nucléaire l’air ambiant est porté à si haute température qu’il devient lumineux, formant la boule de feu visible pendant les secondes qui suivent la réaction en chaîne (figure 2). Immédiatement après sa formation, la boule de feu grandit en même temps qu’elle se refroidit et cesse d’émettre de la lumière. En son sein, la tempéra­ture atteint plusieurs milliers de degrés. Son diamètre dépend de la puissance de la bombe : la boule de feu d’une bombe d’l mégatonne a un rayon de 1.200 mètres au moment où elle est la plus brillante. Si elle ne tou­che pas le sol, l’explosion est dite aérienne ou en al­titude. Si elle l’atteint, comme c’est le cas après les explosions au sol ou à basse altitude, elle vaporise littéralement tout ce qu’elle touche. Les vents violents de succion qui la suivent aspirent les débris vaporisés dans le champignon en formation (figure 2). Ceci creuse un cratère qui peut avoir plusieurs centaines de mètres de diamètre.

FIGURE 2 : Explosion en altitude d’une bombe d’une méga­tonne au-dessus de Bruxelles. Après 15 secondes, la sur­pression au niveau de l’onde de choc, véritable mur d’air comprimé en déplacement, (flèche), est de 1 atmos­phère. Elle vaut 0,3 atmosphère après 30 secondes et 0,1 atmosphère après 75 secondes. A ce moment, le front de l’onde est situé à 21 km. du centre de la ville.

Une explosion nucléaire libère brutalement l’énergie sous trois formes différentes :

1. une onde de choc ou souffle qui représente 50 % de l’énergie totale,

2. un rayonnement de chaleur intense (35 % de l’énergie totale),

3. des radiations ionisantes (15 % de l’énergie totale).

Ces chiffres, vrais pour les bombes à fission et à fis­sion-fusion-fission, sont différents dans le cas des bombes à neutrons : l’énergie libérée sous forme de radiations ionisantes atteint 35 % du total.

C’est en cas d’explosion aérienne de la bombe que l’onde de choc et la chaleur sont propagées le plus loin. En cas d’explosion au sol ou à très basse altitude, par contre, les destructions et les retombées radioactives locales seront plus importantes. Les débris vaporisés du cratère montent dans le champignon, s’ionisent, et comme ils sont lourds, retombent très vite sur le sol alors qu’ils sont encore très radioactifs. Enfin, les explosions sous-marines créent des raz-de-marée et des nuages de gouttelettes radioactives.

L’ONDE DE CHOC

L’expansion rapide des gaz à partir du point de détonation crée une onde de choc qui se propage tout d’abord à vitesse supersonique (figure 2). Son pouvoir destructeur est dû à la surpression, à sa vitesse de propagation et aux vents violents qui la suivent. La surpression est la différence entre la pression de l’air dans l’onde de choc et la pression atmosphérique.

Au point de déflagration (hypocentre ou point zéro), la surpression est énorme : l’explosion au sol d’une bombe d’l mégatonne crée, dans un rayon de 660 mètres, une surpression de 40 atmosphères, soit 40 kg. au cm2. Au fur et à mesure de la propagation de l’onde de choc sa surpression diminue (tableau 1). Ainsi, après l’ex­plosion aérienne d’une bombe d’l mégatonne, la surpres­sion de l’onde de choc est supérieure à l’atmosphère dans un rayon de 4 km. Elle est comprise entre 1 et 0,5 atmosphère entre 4 et 7 km. et sera encore de 0,2 atmos­phère à 11 km. de distance et de 0,1 atmosphère à 21 km. du point d’impact.

FIGURE 3 : Effet de l’onde de choc résultant de l’ex­plosion en altitude d’une bombe d’une mégatonne au des­sus de Bruxelles.

Zone 1 : Surpression supérieure à une atmosphère. 98% de morts, 2% de blessés.

Zone 2 : Surpression comprise entre 0,4 et 1 atmosphère. 50% de morts, 40% de blessés, 10% indemnes.

Zone 3 : Surpression comprise entre 0,2 et 0,4 atmosphère. 5% de morts, 45% de blessés, 50% indemnes.

Zone 4 : Surpression comprise entre 0,1 et 0,2 atmosphère. 25% de blessés.

Ces chiffres ne tiennent compte que des victimes de l’onde de choc. Le report sur cette carte des données du tableau 4 permet de constater que la limite de la zone 3 correspond à la distance jusqu’à laquelle l’onde thermique brûle au 3e degré les surfaces de la peau qui y sont exposées.

En combinant les tableaux 1, 2 et 3 et une carte géographique il devient possible de prévoir les dégâts attendus après une explosion atomique sur une ville don­née ; la figure 3 montre les dégâts que causerait à Bruxelles l’onde de choc d’une bombe d’l mégatonne.

Les bâtiments

Les bâtiments ne résistent pas à de telles surpres­sions et le tableau 2 donne une idée de l’importance des dégâts en fonction du niveau de la surpression. A une atmosphère, quasi rien ne résiste. A 0,1 atmosphère, les dégâts restent considérables et par exemple toutes les vitres sont soufflées. De plus, le déplacement à grande vitesse de l’onde de choc crée des vents violents: 520 km./heure pour une surpression de 1 atmosphère, 250 km./heure pour 0,5 atmosphère. Un vent de 108 km./heure correspond à la définition météorologique de la tempête et chacun sait les dégâts que peut causer celle-ci.

Et les hommes ?

Le corps humain résiste bien aux surpressions sauf si elles sont très élevées. Brutalement exposés à 2,5 atmosphères, 50 % des gens meurent d’éclatement pulmo­naire, d’embolie gazeuse ou de perforation des viscères. Mais ceci ne se produira que très près du point zéro et par conséquent la majorité des décès et des trauma­tismes ne sera pas due à l’action directe de la surpres­sion. Le drame provient en fait de l’interaction des hommes qui sont projetés au hasard et des bâtiments qui s’écroulent autour d’eux. Dans les zones quasi entière­ment détruites il n’y aura guère de survivants. Dans les zones moins endommagées, morts et blessés seront nombreux, victimes de la projection de débris divers et de l’effondrement des maisons. Le tableau 3 résume les pertes prévisibles dans les différentes zones de surpression.

Les blessures sont les mêmes que celles causées en temps de paix par les accidents : fractures du crâne, de la colonne, des membres, écrasements thoraciques, ruptures d’organes abdominaux. Un grand nombre de victimes seraient sans doute por­teuses de plusieurs de ces lésions.

L’ONDE DE CHALEUR

La boule de feu d’une explosion nucléaire ressemble à un soleil de petite taille qui irradierait pendant un temps bref de l’énergie sous forme de rayons X, d’ultra-violets, de lumière visible et d’infra-rouges. Elle apparaît à un observateur situé à 80 km. comme plus aveuglante que le soleil de midi. Son intensité est tel­le qu’une bombe d’l mégatonne cause un aveuglement pas­sager, parfois plus durable, dans un rayon de 21 km. en plein jour et de 85 km. la nuit. Des brûlures réti­niennes produisant une cécité permanente peuvent se voir dans les 50 km. qui entourent le point zéro, mais elles sont moins probables parce qu’elles nécessitent que le regard soit dirigé par hasard dans la direction de la déflagration.

Des brûlures par flash

L’intense chaleur irradiée provoque des brûlures par rayonnement sur les régions de la peau qu’elle frap­pe (figure 4). Le degré de brûlure dépend de la pigmen­tation de la peau, de la longueur d’onde du rayonnement, de la durée de son émission. La distance de propagation de la chaleur est affectée par les conditions météorolo­giques et diminue en cas de mauvaise visibilité. Le ta­bleau 4 résume les degrés de brûlures observables par temps clair à la suite d’explosions aériennes de bombes de diverses puissances. Le nombre de gens brûlés par rayonnement dépendra bien sûr du nombre de personnes se trouvant à l’extérieur au moment de l’explosion puis­que seules sont atteintes les parties du corps directe­ment exposées.

Les brûlures du second degré détruisent partielle­ment la peau. Il se forme des cloques et les proba­bilités de surinfection sont grandes. Le troisième degré correspond à une destruction complète de la peau. Dans les deux cas la perte importante de liquides et de protéines au niveau des brûlures peut entraîner la mort si la surface touchée dépas­se 40 % de celle du corps. Le traitement des brûlés est basé sur la restitution correcte des liquides perdus et la prévention des infections. Non infec­tées, les brûlures du second degré guérissent en général spontanément ; la cicatrisation d’une brû­lure du troisième degré est difficile, très lente et nécessite des greffes cutanées.

Des incendies

Circonstance aggravante, la chaleur intense de l’onde thermique enflamme instantanément les matériaux combustibles comme les papiers, les’tissus, les plasti­ques, etc Joint à la destruction par l’onde de choc d’installations de chauffage, de conduites de gaz, de circuits électriques, ceci provoquera des incendies qui augmenteront considérablement le nombre des brûlés.

Les brûlures causées par les incendies sont souvent associées à des lésions pulmonaires et à des into­xications par les fumées toxiques. Ces troubles surajoutés sont la cause majeure des décès immé­diats dans les incendies au cours desquels les gens se retrouvent piégés dans les immeubles en flamme.

L’explosion aérienne d’une bombe d’l mégatonne pro­voque des incendies dans un rayon de 13 km. par temps clair et de 8 km. par mauvais temps: le rayon de l’ag­glomération bruxelloise est de 9 km., tandis que ceux de Liège (y compris Seraing et Herstal), Charleroi, Na­mur et Mons sont respectivement de 6 km., 7 km., 2 km. et 4 km.

En fait, chaleur intense et vents violents risquent de déclencher une tempête de feu semblable à celles observées à Hiroshima ou même à Hambourg et Dresde après les bombardements « conventionnels » de ces villes : l’as­phyxie et l’élévation de température y tuent tous les habitants, même ceux réfugiés dans les abris. Ce risque est considéré comme faible dans les villes occidentales vu la densité des habitants et le type de matériaux utilisé dans les constructions. Toutefois, la quantité de carburants (essence des voitures, mazout de chauffage, gaz de ville) ne permet pas d’écarter le risque.

LES RADIATIONS IONISANTES

Les réactions de fission produisent une grande quantité de radioactivité pendant la minute qui suit la détonation. C’est la radioactivité initiale. Elle représente environ un tiers de la radioactivité totale produite et est due surtout à une libération de neutrons

rapides et de rayons gamma (voir appendice 1). Après l’explosion d’une bombe très puissante, l’effet mortel du souffle et de la chaleur est tel qu’il l’emporte lar­gement sur celui des radiations ; c’est l’inverse dans le cas des petites bombes, surtout si elles sont du type « bombes à neutrons ».

Les retombées, plus tardives, sont affectées par quantité de facteurs et plus difficiles à quantifier vraiment. Toutes les bombes nucléaires donnent lieu à des retombées radioactives mais leur nocivité dépend de l’altitude à laquelle l’explosion se produit.

Lors des explosions en altitude, les produits de fission gazéifiés montent avec la boule de feu, prennent part à la formation du nuage radioactif et gagnent de très hautes altitudes. Ces particules se condensent en se refroidissant mais restent très légères. Elles sont donc dispersées par le vent, redescendent très lentement et peuvent mettre plusieurs mois à rejoindre le sol. A ce moment, leur taux de radioactivité est en général devenu très faible.

Par contre, si l’explosion a eu lieu suffisamment bas pour que la boule de feu touche le sol, de grandes quantités de terre et de débris vaporisés sont attirés dans le champignon et entrent en contact avec les quel­que 300 isotopes instables nés de la fission (appendice 2). Ils deviennent radioactifs et comme ils sont lourds, retombent en quelques jours sur terre, alors qu’ils sont encore en pleine activité. Ils contamineront ainsi une zone de plusieurs centaines de km2 avoisinant le lieu de l’explosion.

Les particules radioactives qui touchent le sol pendant les premières 24 heures sont les plus nocives; elles constituent les retombées précoces et sont respon­sables de 60 % de la radioactivité totale des retombées.

Calcul du risque lié aux retombées

Pour calculer les risques auxquels est soumise une population, il faut connaître la surface qui sera cou­verte par les retombées précoces, l’intensité de la radioactivité en chaque point de cette surface et la vitesse avec laquelle la radioactivité initiale diminue­ra. Ainsi, l’on pourra avoir une estimation grossière de la dose totale accumulée pendant un laps de temps donné. C’est cette dose cumulée qui est médicalement importante. On l’exprime en rads (voir annexe 1). Quant à l’intensité de la radioactivité elle-même, elle est exprimée en dose par unité de temps ou rads/heure.

L’intensité de la radioactivité initiale décroît vite. La règle est connue : elle diminue d’un facteur 10 chaque fois que le temps augmente d’un facteur 7. Cela veut dire qu’au bout d’une semaine elle vaut un dixième de ce qu’elle valait le premier jour, au bout de 7 semaines un centième et ainsi de suite. Si l’on connaît la radioactivité présente localement au début du processus, on pourra aisément calculer le taux total de rayonnement auquel sera soumise la population locale.

La surface atteinte est plus difficile à déterminer parce qu’elle dépend de pas mal de données changeantes: la vitesse des vents, leurs changements de direction, le relief, etc … Théoriquement, la surface est très allongée à partir du point d’impact. Elle a la forme d’un cigare dont le grand axe est dirigé dans le sens des vents dominants. La figure 5 montre d’une part le diagramme théorique des retombées précoces d’une bombe de 10 mégatonnes et d’autre part les doses de radioac­tivité cumulées qu’on a relevées pendant les 96 heures qui ont suivi l’explosion au sol d’une bombe de 15 méga­tonnes dans l’Archipel des Iles Marshall (Essai « Bravo  » de l’armée américaine en 1954). Ces doses étaient nette­ment supérieures à tout ce qu’on avait prévu.

Le tableau 5 montre quelles seraient les surfaces soumises à différentes doses de radiation cumulées au cours des deux semaines suivant l’explosion d’une bombe d’l mégatonne au sol. Dans la figure 6 ces chiffres ont été reportés sur une carte de Belgique.

Ajoutons que la Commission Internationale de Radio­protection estime à 5 rads par an (25 fois le taux de la radioactivité naturelle) la limite maximale d’irra­diation tolérable pour les travailleurs en contact avec les produits radioactifs.

Les risques liés à des attaques nucléaires multi­ples et relativement proches deviennent vraiment très difficiles à calculer. Les zones contaminées se recou­vrent, leurs taux de contamination s’additionnent et des conditions insupportables pour les habitants de ter­ritoires extrêmement étendus s’en suivraient sans aucun doute.

Enfin, la destruction d’une centrale nucléaire ou d’un dépôt de déchets radioactifs par une arme nucléaire aggrave infiniment l’impact des retombées de l’arme. Les isotopes de la cible détruite sont aspirés dans le nuage et viennent s’ajouter aux produits de fission.

Or leur durée de vie est beaucoup plus longue que celle des isotopes de la bombe et les régions touchées par .les retombées resteront contaminées beaucoup plus long­temps. La quantité totale d’isotopes étant plus grande, la zone touchée sera beaucoup plus étendue.

Il peut sembler exagérément dramatique d’envisager une telle possibilité mais elle n’est nullement exclue vu l’importance stratégique des sources d’énergie et le rôle des réacteurs nucléaires dans la fabrication des ogives des missiles (ils sont la principale source de plutonium-239). De plus, dans l’Europe surpeuplée, les centrales nucléaires peuvent être voisines d’instal­lations militaires. Le risque est donc certain.

PATHOLOGIE DES RADIATIONS

Les effets sur l’organisme

Les radiations provoquent de nombreuses lésions dans notre organisme ; elles touchent principalement le système nerveux et les cellules qui se reproduisent vite : par exemple, celles qui renouvellent la surface de l’intestin et celles qui fabriquent de nouveaux glo­bules blancs et rouges au sein de la moelle osseuse. Une irradiation totale, brutale ou étalée sur un certain nombre de jours, provoque la maladie des rayons qui sera bénigne, sévère ou mortelle selon la dose de rayons reçue. Une dose de 450 rads entraîne la mort de la moi­tié des jeunes adultes qui y sont exposés : on l’appelle dose létale 50 % ou DL 50.

La maladie des rayons

Il existe trois formes de la maladie des rayons: une forme neurologique toujours mortelle, une forme gastro-intestinale très grave et une forme médullaire (touchant la moelle osseuse) curable dans de bonnes con­ditions hospitalières (voir figure 7).

Forme neurologique. Une irradiation vraiment massive (5000 rads et plus) entraîne des convulsions, un coma et la mort en quelques heures. A dose plus basse (1.500 à 4.500 rads) une léthargie s’installe et évolue en quelques jours vers le coma et la mort. Il n’y a aucune thérapeutique connue.

Forme intestinale. Elle s’observe pour une irradiation comprise entre 400 et 1.500 rads et s’installe en une semaine. Liée à la destruction de l’épithélium qui re­couvre le tube digestif, elle se caractérise par une déshydratation intense due à une diarrhée profuse. Les risques de septicémie sont élevés puisqu’il n’existe plus de barrière valable entre le contenu de l’intestin et le reste de l’individu. La mort survient en général à moins qu’une thérapeutique d’urgence soit instaurée très vite.

Ces soins d’urgence sont basés sur la restitution des liquides perdus et l’emploi massif d’antibioti­ques pour lutter contre l’infection. Il va sans dire que la désorganisation du système sanitaire en cas de conflit nucléaire et le nombre de cas à traiter rendrait problématique l’instauration de telles mesures.

Ceux des patients qui survivraient à leurs lésions intestinales présenteraient une semaine plus tard la 3e forme de la maladie des rayons, liée à la destruction de la moelle osseuse.

Forme médullaire. La moelle osseuse est partiellement détruite par un taux de rayonnement supérieur à 150 rads (1). Une courte période de nausées et de vomissements est suivie d’une dizaine de jours asymptomatiques. Vers la fin de la deuxième semaine, les cellules sanguines sont suffisamment réduites en nombre pour être incapa­bles d’assumer leur rôle physiologique : des infections généralisées surviennent par manque de globules blancs et des hémorragies apparaissent un peu partout par insuffisance de plaquettes. Ou la mort survient au bout d’un mois environ ou le sujet atteint guérit lentement au fur et à mesure que les cellules mères restées vivan­tes repeuplent la moelle et le sang.

(1) Rappelons qu’après l’explosion au sol d’une bombe de 1 mégatonne

une dose de 150 rads est accumulée par tous ceux qui séjournent sans protection pendant 2 semaines dans un territoire voisin d’environ 5.000 km2.

A nouveau une thérapeutique existe mise en chambre stérile, transfusions, et utilisation massive des antibiotiques pour lutter contre les infections et, dans les cas les plus graves, greffe de moelle osseuse. Ceci bien sûr ne sera pas réalisable en situation de guerre.

Les conséquences tardives

L’irradiation du fœtus in utero. Irradiation immédiate et retombées affectent le développement du fœtus in utero. La plupart des mères japonaises encein­tes depuis moins de 15 semaines au moment de l’explosion des bombes et ayant reçu une dose de rayonnement supé­rieure à 200 rads ont mis au monde des enfants malformés. Les troubles du développement du cerveau ont été le plus souvent observés. Parmi ceux qui ont survécu, 44 % pré­sentaient une microcéphalie parfois accompagnée de débi­lité mentale et 16 % furent de profonds arriérés mentaux. Les mères dont la grossesse était plus avancée mirent au monde un nombre anormalement élevé d’enfants mort-nés ou qui moururent avant l’âge d’un an.

A plus long terme, les effets résultent des consé­quences tardives de l’irradiation primaire ou d’un séjour plus ou moins long dans une zone contaminée par les retombées. Les isotopes entrent dans le corps par la bouche, les poumons ou éventuellement la peau. Les aliments dans lesquels des produits radioactifs ont été incorporés – le lait par exemple – sont une source importante de contamination. Les données que nous possé­dons à ce sujet dérivent des études faites sur les survivants des bombardements japonais, sur les malades ayant reçu des doses importantes de rayons X à des fins diagnostiques ou thérapeutiques et sur les travailleurs exposés aux radiations.

Les cancers. Il est prouvé que les radiations augmentent le taux des cancers et des leucémies. L’inci­dence de toutes les leucémies augmente, sauf celle de la leucémie lymphoïde chronique. Au Japon, c’est 6 ans plus tard qu’il en apparut le plus.

La période de latence des cancers est plus longue, 20 à 25 ans. L’excès par rapport à la population normale est net pour les cancers du sein, du poumon, de la thy­roïde et des os.

Il n’est pas facile de chiffrer exactement les risques d’apparition d’une tumeur radio-induite et les avis des experts divergent. La conclusion de la Commis­sion Internationale de Radioprotection est résumée dans le tableau 6. Le risque global de décès par tumeur induite est d’environ 1/10.000 par rad reçu. Le risque d’apparition d’une tumeur maligne est deux à trois fois plus élevé. Pour calculer le nombre de rads reçus, il faut évidemment faire le total de l’irradiation subie pendant toute la durée de l’exposition.

Les anomalies génétiques. En général, une anomalie génétique ou mutation, ne se manifeste que chez les enfants dont les deux parents sont des porteurs sains de la même altération. Ceci n’apparaîtra que rarement, au hasard des rencontres. Pour que les conséquences néfastes des mutations se manifestent au Japon, il fau­dra sans doute attendre plusieurs générations. Le fait que rien n’ait été observé à ce jour est normal, et non pas rassurant. Tout ce que nous savons de l’action des rayons X sur l’animal ou les cellules humaines en cultu­re prouve qu’ils augmentent le taux de mutation propor­tionnellement à la dose reçue. Or tout ce qui augmente les mutations est considéré comme néfaste à la survie de l’espèce, ces mutations étant pour la plupart neutres ou défavorables.


Zaporijjia

Paul Blume

Tchernobyl 1986 – wikipedia

Zaporijjia est la plus grande centrale nucléaire d’Europe (*). Elle est au centre des combats entre Russes et Ukrainiens dans la région (*). Comme le fut la centrale de Tchernobyl au printemps passé (*)

Les risques que des activités militaires dans le périmètre proche de centrales nucléaires font peser sur la région sont énormes. Ce qui a amené le Secrétaire des Nations-Unies, Antonio Guterres, à tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme : « Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire » (*).

En 1986, l’ensemble de l’Europe a été polluée à des degrés divers par les émanations radioactives issues de l’accident de la centrale de Tchernobyl (*).

A Zaporijjia, aujourd’hui, qui serait impacté par un « accident  » ? Quelles seraient les conséquences sanitaires pour le continent ? Quelle ampleur pourrait prendre un tel scénario ?

Lors d’incidents industriels majeurs, et certainement nucléaires, vitesse et précision des interventions sont primordiales.

En 1986, ce sont les responsables de ce qui était l’URSS (*) qui étaient à la manœuvre pour gérer cette catastrophe civile.

Aujourd’hui à Zaporijjia, qui organiserait les secours en pleine zone de guerre ? Qui seraient les « liquidateurs » ? (*)

Cet été 2022 est vraiment très « chaud ». Dans tous les sens du terme.


Climat, fin de partie ?

Cédric Chevalier

Reprise de l’article « Dire la vérité aux gens sur les risques existentiels qui pèsent sur l’humanité » paru sur le blog de Paul Jorion.

Nous voudrions vous relayer cet article paru dans PNAS, une prestigieuse revue scientifique américaine, ce 1er août 2022 : https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2108146119

Sa liste de coauteurs ne laissera pas indifférents ceux qui suivent l’actualité climatique :
Luke Kemp, Joanna Depledge, Kristie L. Ebi, Goodwin Gibbins, Timothy A. Kohler, Johan Rockström, Marten Scheffer, Hans Joachim Schellnhuber, Will Steffen, Timothy M. Lenton.

Présentation de l’article :

Une gestion prudente des risques exige la prise en compte de scénarios allant du moins bon au pire. Or, dans le cas du changement climatique, ces futurs potentiels sont mal connus. Le changement climatique anthropique pourrait-il entraîner l’effondrement de la société mondiale, voire l’extinction de l’humanité ? À l’heure actuelle, il s’agit d’un sujet dangereusement sous-exploré.

Pourtant, il existe de nombreuses raisons de penser que le changement climatique pourrait entraîner une catastrophe mondiale. L’analyse des mécanismes à l’origine de ces conséquences extrêmes pourrait contribuer à galvaniser l’action, à améliorer la résilience et à informer les politiques, y compris les réponses d’urgence.

Nous exposons les connaissances actuelles sur la probabilité d’un changement climatique extrême, expliquons pourquoi il est vital de comprendre les cas les plus défavorables, exposons les raisons de s’inquiéter des résultats catastrophiques, définissons les termes clés et proposons un programme de recherche.

Le programme proposé couvre quatre questions principales :

1) Quel est le potentiel du changement climatique à provoquer des événements d’extinction massive ?
2) Quels sont les mécanismes qui pourraient entraîner une mortalité et une morbidité massives chez l’homme ?
3) Quelles sont les vulnérabilités des sociétés humaines aux cascades de risques déclenchées par le climat, comme les conflits, l’instabilité politique et les risques financiers systémiques ?
4) Comment ces multiples éléments de preuve – ainsi que d’autres dangers mondiaux – peuvent-ils être utilement synthétisés dans une « évaluation intégrée des catastrophes » ?

Il est temps pour la communauté scientifique de relever le défi d’une meilleure compréhension du changement climatique catastrophique.

Commentaires Cédric Chevalier

Il semble impératif de prendre conscience de la situation d’urgence écologique absolue, de la reconnaître publiquement et surtout de gouverner la société en conséquence. Cela nécessite d’inclure les risques existentiels parmi les scénarios pris en compte. Nous le martelons depuis notre carte blanche collective du 6 septembre 2018 et la pétition de 40.000 signatures qui a suivi, remise à la Chambre de la Belgique. Les scénarios « catastrophes » ne sont pas des « excentricités douteuses » auxquelles les décideurs et scientifiques sérieux ne devraient pas attacher d’importance mais, au contraire, le point de départ, la pierre de touche, à partir duquel on peut seulement paramétrer ses efforts politiques et scientifiques. Dans l’histoire de la Terre, il y a déjà eu des changements d’ampleur « catastrophique », et il peut encore s’en produire, au détriment de certaines espèces, dont la nôtre. Et il ne peut y avoir de politique que lorsque l’existence de la communauté humaine est préservée.

L’éventuelle faible probabilité (sous-estimée peut-être à tort) de certains de ces scénarios (probabilité qui augmente à mesure que dure l’inertie, étant donnée l’existence des effets de seuil), n’est jamais une excuse pour ne pas les traiter. A partir du moment où ces scénarios impliquent la perte d’un grand nombre de vies et d’autres éléments d’importance existentielle, même pour une probabilité infime, ils doivent être pris en compte. Quand le risque sur l’espèce humaine toute entière ne peut être écarté, on fait face à la catégorie la plus élevée des risques existentiels.

Cet article invite donc à se demander si une partie de la communauté scientifique, avec sa culture de prudence et de modération adoptée par crainte de perdre sa crédibilité, n’a pas produit une pensée, un langage, des travaux et une priorisation de la recherche qui nous ont rendu collectivement aveugles sur la réalité effective des risques existentiels.

« Pourquoi se concentrer sur un réchauffement inférieur et des analyses de risque simples ? L’une des raisons est le point de référence des objectifs internationaux : l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement bien en dessous de 2 °C, avec une aspiration à 1,5 °C. Une autre raison est la culture de la science climatique qui consiste à « pécher par excès de prudence », à ne pas être alarmiste, ce qui peut être aggravé par les processus de consensus du GIEC. Les évaluations complexes des risques, bien que plus réalistes, sont également plus difficiles à réaliser.
Cette prudence est compréhensible, mais elle n’est pas adaptée aux risques et aux dommages potentiels posés par le changement climatique. Nous savons que l’augmentation de la température a des « queues de distribution de probabilités épaisses » : des résultats extrêmes à faible probabilité et à fort impact. Les dommages causés par le changement climatique seront probablement non linéaires et entraîneront une queue de distribution de probabilité encore plus épaisse. Les enjeux sont trop importants pour s’abstenir d’examiner des scénarios à fort impact et à faible probabilité. »

Préférant se situer, par ethos scientifique, en deçà du risque probable, alors que l’éthique intellectuelle préconisait de se situer au-delà du risque probable, au niveau du risque maximal. La modération est au cœur de l’ethos scientifique, mais l’éthique des risques existentiels exige une forme d’exagération vertueuse, comme méthode de gouvernement. Le scientifique doit rester modéré, mais l’intellectuel qui sommeille en lui doit sans aucun doute hurler l’urgence, sans attendre d’en avoir toutes les preuves. Et surtout, le politique doit gouverner en ayant le scénario du pire à l’esprit, en permanence.

C’était le message, malheureusement mal compris, du philosophe Hans Jonas dans son ouvrage majeur, « Le Principe Responsabilité », de considérer que la femme ou l’homme d’État devait gouverner selon une « heuristique de la peur », en considérant les plus grands risques existentiels. Avec pour maxime « d’agir de telle façon que nos actions soient compatibles avec la permanence d’une vie authentique sur la Terre ». Le philosophe Jean-Pierre Dupuy a complété cette réflexion par le « catastrophisme éclairé », nous invitant à considérer que « le pire est certain », à un iota près, ce qui justement permet d’agir collectivement pour l’éviter.

Ce Principe Responsabilité, contrairement aux critiques, n’a jamais été un principe irréaliste et paralysant, mais au contraire, un principe raisonnable et d’action. On peut même penser qu’il est le fondement de la relation de responsabilité qui existe entre un parent et un enfant, et entre un politicien et les citoyens.

On comprend que s’il avait été mis effectivement en œuvre, jamais l’humanité n’aurait libéré dans la biosphère autant de substances polluantes, en ce compris les gaz à effet de serre, à partir du moment où l’impact catastrophique potentiel fut jugé plausible. C’était il y a environ 50 ans déjà selon certaines archives déclassifiées de la présidence américaine de Jimmy Carter, notamment, où les mots « the Possibility of Catastrophic Climate Change » figurent.

C’est en partie ce qui autorise le philosophe Stephen Gardiner de parler d’une « perfect moral storm », et de corruption morale, lorsqu’on ne tire pas les conséquences de ce que l’on sait, car on ne veut pas le croire, en s’abritant derrière la « complexité du problème » :

« En conclusion, la présence du problème de la corruption morale révèle un autre sens dans lequel le changement climatique peut être une tempête morale parfaite. C’est que sa complexité peut s’avérer parfaitement commode pour nous, la génération actuelle, et en fait pour chaque génération qui nous succède. D’une part, elle fournit à chaque génération la justification qui lui permet de donner l’impression de prendre le problème au sérieux – en négociant des accords mondiaux timides et sans substance, par exemple, puis en les présentant comme de grandes réalisations – alors qu’en réalité, elle ne fait qu’exploiter sa position temporelle. Par ailleurs, tout cela peut se produire sans que la génération qui exploite n’ait à reconnaître que c’est elle qui le fait. En évitant un comportement trop ouvertement égoïste, une génération antérieure peut profiter de l’avenir en évitant de devoir l’admettre – que ce soit aux autres ou, ce qui est peut-être plus important, à elle-même. »

La critique adressée aux scientifiques du climat s’étend donc à l’entièreté des forces qui œuvrent pour défendre l’habitabilité de notre biosphère pour tous les êtres vivants. La modération et le refus d’évoquer publiquement les scénarios du pire dans le chef des activistes, des associations, des syndicats, des entreprises, des pouvoirs publics, des partis et des mandataires politiques est contraire au respect du Principe Responsabilité. A force de ne pas vouloir évoquer le pire, de ne pas vouloir « faire peur », il est impossible pour la population de comprendre l’enjeu existentiel, et on ne peut pas s’étonner ensuite que l’inertie demeure.

N’y a-t-il pas une forme de faillite morale, pour certains, à refuser de parler ouvertement, publiquement, de manière concrète, de la possibilité de ces scénarios catastrophiques ?

L’article fait cette analogie historique :

« Connaître les pires cas peut inciter à l’action, comme l’idée de « l’hiver nucléaire » en 1983 a galvanisé l’inquiétude du public et les efforts de désarmement nucléaire. L’exploration des risques graves et des scénarios de températures plus élevées pourrait cimenter un réengagement en faveur de la barrière de sécurité de 1,5 °C à 2 °C comme l’option « la moins rébarbative » ».


Cette vague de chaleur anéantit l’idée que de petits changements permettent de lutter contre les phénomènes météorologiques extrêmes.

George Monbiot

Article original : This heatwave has eviscerated the idea that small changes can tackle extreme weather

Traduction : JM avec deepl

Les chaleurs excessives vont devenir la norme, même au Royaume-Uni. Les systèmes doivent changer de toute urgence – et le silence doit être brisé.

Peut-on en parler maintenant ? Je veux dire le sujet que la plupart des médias et la majorité de la classe politique évitent depuis si longtemps. Vous savez, le seul sujet qui compte en définitive – la survie de la vie sur Terre. Tout le monde sait, même s’ils évitent soigneusement le sujet, qu’à côté de lui, tous les sujets qui remplissent les premières pages et obsèdent les experts sont des broutilles. Même les rédacteurs du Times qui publient encore des articles niant la science du climat le savent. Même les candidats à la direction du parti Tory, qui ignorent ou minimisent le problème, le savent. Jamais un silence n’a été aussi fort ou aussi assourdissant.

Ce n’est pas un silence passif. Face à une crise existentielle, c’est un silence actif, un engagement farouche vers la distraction et l’insignifiant. C’est un silence régulièrement alimenté par des futilités et des divertissements, des ragots et du spectacle. Parlez de tout, mais pas de ça. Mais tandis que ceux qui dominent les moyens de communication évitent frénétiquement le sujet, la planète parle, dans un rugissement qu’il devient impossible d’ignorer. Ces jours de colère atmosphérique, ces chocs thermiques et ces feux de forêt ignorent les cris de colère et font brutalement irruption dans nos bulles de silence.

Et nous n’avons encore rien vu. La chaleur dangereuse que l’Angleterre subit en ce moment est déjà en train de devenir normale dans le sud de l’Europe, et serait à comptabiliser parmi les jours les plus frais pendant les périodes de chaleur de certaines régions du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie du Sud, là où la chaleur devient une menace régulière pour la vie. Il ne faudra pas attendre longtemps, à moins que des mesures immédiates et complètes ne soient prises, pour que ces jours de chaleur deviennent la norme, même dans notre zone climatique autrefois tempérée.

La même chose vaut pour tous les méfaits que les humains s’infligent les uns aux autres : ce qui ne peut être discuté ne peut pas être affronté. Notre incapacité à empêcher un réchauffement planétaire catastrophique résulte avant tout de la conspiration du silence qui domine la vie publique, la même conspiration du silence qui, à un moment ou à un autre, a accompagné toutes sortes de violences et d’exploitations.

Nous ne méritons pas cela. La presse milliardaire et les politiciens qu’elle soutient se méritent peut-être l’un l’autre, mais aucun de nous ne mérite l’un ou l’autre groupe. Ils construisent entre eux un monde dans lequel nous n’avons pas choisi de vivre, dans lequel nous ne pourrons peut-être pas vivre. Sur cette question, comme sur tant d’autres, le peuple a tendance à avoir une longueur d’avance sur ceux qui prétendent le représenter. Mais ces politiciens et ces barons des médias déploient tous les stratagèmes et toutes les ruses imaginables pour empêcher les prises de mesures décisives.

Ils le font au nom de l’industrie des combustibles fossiles, de l’élevage, de la finance, des entreprises de construction, des constructeurs automobiles et des compagnies aériennes, mais aussi au nom de quelque chose de plus grand que tous ces intérêts : le maintien du pouvoir. Ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui le font en étouffant les contestations, quelle que soit la forme qu’elles prennent. La demande de décarbonation de nos économies n’est pas seulement une menace pour les industries à forte intensité de carbone ; c’est une menace pour l’ordre mondial qui permet aux hommes puissants de nous dominer. Céder du terrain aux défenseurs du climat, c’est céder du pouvoir.

Au cours des dernières années, j’ai commencé à réaliser que les mouvements environnementaux traditionnels ont fait une terrible erreur. La stratégie de changement poursuivie par la plupart des groupes verts bien établis est totalement inadéquate. Bien qu’elle soit rarement exprimée ouvertement, elle régit leur action. Cela donne quelque chose comme ceci: il y a trop peu de temps et la tâche est trop vaste pour essayer de changer le système, les gens ne sont pas prêts à le faire, nous ne voulons pas effrayer nos membres ou provoquer un conflit avec le gouvernement… La seule approche réaliste est donc l’incrémentalisme, les petits pas. Nous ferons campagne, question par question, secteur par secteur, pour des améliorations progressives. Après des années de persévérance, les petites demandes s’ajouteront les unes aux autres pour donner naissance au monde que nous souhaitons.

Mais pendant qu’ils jouaient à la patience, le pouvoir jouait au poker. La vague de droite radicale a tout balayé devant elle, écrasant les structures administratives de l’état, détruisant les protections publiques, s’emparant des tribunaux, du système électoral et de l’infrastructure de gouvernement, supprimant le droit de protester et le droit de vivre. Alors que nous nous persuadions que nous n’avions pas le temps pour changer de système, ils nous ont prouvé exactement le contraire en changeant tout.

Le problème n’a jamais été que le changement de système est une exigence trop forte ou prend trop de temps. Le problème est que l’incrémentalisme est une demande trop faible. Pas seulement trop limitée pour conduire la transformation, pas seulement trop limitée pour arrêter le déferlement de changements radicaux venant de l’autre camp, mais aussi trop limitée pour briser la conspiration du silence. Seule une exigence de changement de système, confrontant directement le pouvoir qui nous conduit à la destruction planétaire, a le potentiel de répondre à l’ampleur du problème et d’inspirer et de mobiliser les millions de personnes nécessaires pour déclencher une action efficace.

Pendant tout ce temps, les écologistes ont raconté aux gens que nous étions confrontés à une crise existentielle sans précédent, tout en leur demandant de recycler leurs capsules de bouteilles et de changer leurs pailles. Les groupes verts ont traité leurs membres comme des idiots et je soupçonne que, quelque part au fond d’eux-mêmes, les membres le savent. Leur timidité, leur réticence à dire ce qu’ils veulent vraiment, leur conviction erronée que les gens ne sont pas prêts à entendre quelque chose de plus stimulant que ces conneries micro-consuméristes portent une part importante dans la responsabilité de l’échec global.

Il n’y a jamais eu de temps pour l’incrémentalisme. Loin d’être un raccourci vers le changement auquel nous aspirons, c’est un marais dans lequel s’enfoncent les ambitions. Le changement de système, comme l’a prouvé la droite, est, et a toujours été, le seul moyen rapide et efficace de transformation.

Certains d’entre nous savent ce qu’ils veulent : une sobriété privée, un domaine public amélioré, une économie du doughnut, une démocratie participative et une civilisation écologique. Aucune de ces demandes n’est plus importante que celles que la presse milliardaire a poursuivies et largement concrétisées : la révolution néolibérale qui a balayé la gouvernance efficace, la taxation efficace des riches, les restrictions efficaces du pouvoir des entreprises et des oligarques et, de plus en plus, la véritable démocratie .

Alors brisons notre propre silence. Cessons de nous mentir à nous-mêmes et aux autres en prétendant que les petites mesures apportent un changement majeur. Abandonnons frilosité et gestes symboliques. Cessons d’apporter des seaux d’eau quand seuls les camions de pompiers font l’affaire. Construisons notre campagne pour un changement systémique vers le seuil critique de 25% d’acceptation publique, au-delà duquel, selon une série d’études scientifiques, se produit le basculement social .

Je me sens plus lucide que jamais sur ce à quoi ressemble une action politique efficace. Mais une question majeure demeure. Puisque nous avons attendu si longtemps, pouvons-nous atteindre le point de basculement social avant d’atteindre le point de basculement environnemental ?

George Monbiot est chroniqueur au Guardian.

Pour d’autres références voir : https://obsant.eu/listing/?aut=George%20Monbiot


choisir entre la peste de Vladimir et le choléra de Poutine

Cédric Chevalier

Selon certains experts en stratégie militaire et politique, nous allons devoir (continuer à) choisir entre la peste de Vladimir et le choléra de Poutine : Quels sont les prochains objectifs de Poutine ? « Les contre-attaques de l’Ukraine dans le Sud placent les Russes devant un dilemme » – La Libre


On a donc laissé grandir une bête monstrueuse depuis 20 ans et on n’arrive plus à la maîtriser. Tous les scénarios sont (déjà) perdants pour les démocrates, partout dans le monde et pour longtemps. La démocratie elle-même est menacée. La marge de manœuvre semble se résumer à devoir évaluer le sacrifice d’un bien existentiel (la démocratie et la liberté d’autodétermination ukrainienne) pour en sauver un autre (au mieux la vie de plusieurs millions de citoyens membres de l’Union européenne, au pire la vie humaine sur Terre en cas de guerre nucléaire mondiale, les scorpions survivront).

En sachant qu’aucune des deux parties (Ukraine, Union européenne et États-Unis) n’est disposée, et c’est compréhensible, à sacrifier son bien existentiel plutôt que celui de l’autre. En sachant qu’aucun sacrifice des démocrates ne garantit la disparition structurelle de la menace. On ne négocie pas avec un tigre avait fameusement dit Winston Churchill en parlant d’Hitler. Que donner à manger à un fauve dont la faim est insatiable ?

Poutine, dirigeant de facto d’une puissance nucléaire, a envahi le premier l’Ukraine avec ses armées, sanctuarisant de facto son « territoire de manœuvre ». Comment ? Via la menace explicite de réponse nucléaire à toute attaque « extérieure » à l’encontre de ses forces, qui dépasserait un seuil arbitraire qu’il déterminera lui seul. Premier sur place, premier à profiter de la protection de son parapluie nucléaire. D’emblée, l’OTAN exclut l’intervention au sol et même l’exclusion aérienne sur le territoire ukrainien.

L’ambiguïté plane en faveur de Poutine : livrer des armes, est-ce dépasser le seuil ? Quel type d’arme ? Quel calibre ? Combien ? Quel est le seuil pour que Poutine puisse estimer que les intérêts vitaux de la Russie sont menacés et qu’il peut faire joujou avec un missile nucléaire (arme qu’il n’a pas encore eu le plaisir sadique de tester sur des êtres humains) ?On aurait aimé que l’OTAN ne joue pas au poker avec Poutine avec ses cartes déposées sur la table sous ses yeux.Que se serait-il passé si l’OTAN avait installé ses troupes préventivement en Ukraine ? N’aurait-on pas inversé le sens du doute ?Pourquoi l’OTAN n’a-t-il pas laissé planer davantage de doute sur ses intentions militaires et même nucléaires, afin de faire aussi douter Poutine ?

Une réponse était : minimiser le risque d’escalade nucléaire. On comprend, c’est légitime. Mais voilà que Poutine était donc rassuré, tant qu’il en restait aux moyens plus ou moins conventionnels sur le territoire ukrainien, il pouvait y aller en matière de crimes de guerre, sans risquer d’intervention militaire directe de l’OTAN, bien qu’il doive tolérer un afflux (modéré) d’armes modernes. Ainsi, en théorie des jeux, la perte maximale pour Poutine était bornée, tandis que la perte maximale pour l’Ukraine et les alliés restait non plafonnée (puisque même livrer des armes prêtait à ambiguïté explicite pour Poutine).

Certains, comme Jacques Attali, ont tout de suite posé la bonne question : que ferons-nous si Poutine menace d’utiliser l’arme atomique si nous continuons à livrer des armes ? Et cette question est une déclinaison de la question fondamentale : jusqu’à quel point doit-on céder à la menace de destruction pour préserver son existence versus sa liberté ? 

Imaginons à l’extrême que Poutine nous menace comme suit : « donnez-moi les clefs de l’Union européenne sinon je vous atomise ». Que ferons-nous ? Les armes nucléaires ont fondamentalement changé l’éthique du cri « la liberté ou la mort ! ». Car désormais, ce n’est pas seulement la mort du révolutionnaire sur les barricades, c’est aussi et surtout la destruction potentielle d’une proportion élevée de la population humaine sur Terre / d’un continent / d’un pays / d’une grande ville (choisissez en fonction du nombre de missiles qui sont envoyés lorsque le dirigeant fou appuie sur le bouton rouge). 

On se demande alors si la réalité même de ces arsenaux nucléaires est compatible avec la perpétuation de la possibilité de l’existence humaine sur Terre et de la liberté humaine elle-même. On sent que les armes nucléaires sont fondamentalement tyranniques voire totalitaires. Et c’est là le paradoxe, si des démocraties ne disposaient pas de l’arme nucléaire (USA, France, Royaume-Uni), qu’est-ce qui empêcheraient les dictatures qui en disposent de nous soumettre entièrement à leurs désirs pathologiques, de nous envahir sans craindre une riposte nucléaire asymétrique ?

Une partie de moi, même anti arme nucléaire par principe, a déjà contemplé la possible nécessité de l’arme nucléaire pour protéger les démocraties, tout en doutant du bien fondé de ce calcul, in fine. J’ai aussi évalué le cas de figure des États décroissants qui voudraient sanctuariser leur territoire (et leur expérience sociétale) contre la puissance extérieure indexée sur les énergies fossiles et fissiles (« Si tu veux la décroissance, prépare la guerre », par Cédric Chevalier | Blog de Paul Jorion).

Mais il faut aller plus loin dans l’analyse. Car c’est le tueur derrière l’arme qu’il faut examiner. La conjonction du pire est atteinte quand se combine les moyens techniques de la destruction de l’humanité avec la présence au pouvoir suprême d’individus psychopathes prêts à employer ces moyens techniques, a fortiori dans une dictature.On savait que des dictatures amenaient au pouvoir de tels psychopathes (Poutine), on a redécouvert que les démocraties aussi (Trump). Disons que Caligula, Néron, Genghis Khan, et même Hitler ne pouvaient pas atomiser la planète, même s’ils pouvaient massacrer des millions de gens.

Aujourd’hui, une longue histoire de lâchetés accumulées dont l’histoire, face aux guerres et crimes précédents de Vladimir Poutine, nous présente la (première) facture. Les scénarios du pire ne sont pas bornés supérieurement sauf par l’extinction de l’humanité par holocauste atomique. Les scénarios du mieux sont déjà bornés par le plancher des atrocités commises jusqu’à présent non seulement en Ukraine, mais aussi en Tchétchénie, en Géorgie, en Syrie et partout où la main criminelle du tyran Poutine a ôté la vie.

Et on sent que le plancher ne peut que monter encore. Toute ressemblance avec les années 30, la lâcheté calculatrice des démocraties et l’appétit criminel follement audacieux des dictatures, est forcément un point Godwin. Il faut couper son cerveau en deux et ne pas voir d’analogies. L’histoire ne se répète pas dit-on…

Au passage, étant doté d’un esprit plutôt porté à l’analogie et à la reliance, j’ai toujours été critiqué par ceux (qui m’ont toujours semblé les plus nombreux) pour qui la moindre différence interdit la comparaison à titre d’enseignement. L’être humain de chaque époque, son contexte, les événements, telle ou telle instance, seraient toujours « fondamentalement différents » de toute autre instance analogue. Je n’en crois rien, je crois à la puissance des analogies phénoménales au sein d’un même réel, je crois en particulier à la continuation d’un phénomène régulier que les anciens appelaient « nature humaine ». Je crois que les mêmes causes produisent les mêmes effets, que toute la palette des comportements humains s’est déjà produite et se reproduira encore, et qu’il n’y a aucune irréversibilité vers un mieux dans l’histoire humaine.

Tout au plus, pouvons-nous nous associer entre personnes de bonne volonté pour lutter ensemble en faveur « d’âges d’or » durant lesquels, bon an mal an, le mal est minimisé dans une société humaine par des institutions et des citoyens vertueux.Et donc l’histoire de l’empire romain et la lecture de Shakespeare sont quasiment suffisantes pour nous enseigner cette « nature humaine » et en tirer les conséquences utiles, modulo les nouveautés de notre époque : science, technologie, etc. C’est toujours le même cerveau avec ses mêmes parties neurologiques qui est à la manœuvre. Et ses affects sont remarquablement stables dans le temps.

Donc depuis la cour de récréation de l’orphelinat jusqu’à déclencher une guerre (mondiale ?), on a laissé dévier le cerveau du caïd Poutine, alors qu’il souffre manifestement de graves troubles psychologiques qui le rendent incroyablement dangereux pour la société, à toutes les échelles de taille de groupe.

Il y a ainsi toujours dans l’histoire longue une question qui n’a pas été tranchée définitivement : est-ce que l’individu, la liberté et la démocratie gagnent tendanciellement, ou bien ce sont les salauds psychopathes et sociopathes qui écrivent l’histoire en lettres de sang, parce que l’immense majorité les laisse faire, encore et encore, retombant sans cesse dans une naïveté confondante sur la « nature humaine » et le « mal » ?

Cette question se condense en effet presque entièrement dans une autre : « comment les sociétés humaines peuvent-elles parvenir à maîtriser structurellement en leur sein le risque d’émergence endémique de la tyrannie sanguinaire d’un seul, relayé par sa clique ? »

Comment contrôler les cerveaux déviants à tendance destructrice ? L’arme absolue étant le cerveau humain.
Ces questions sont posées depuis les premiers philosophes grecs jusqu’à nos jours, en passant par la question de la servitude volontaire (le Contr’Un de La Boétie) et de l’autonomie et de la paix perpétuelle (Kant).

Face à la capacité innée au mal de l’être humain, documentée depuis des millénaires, les sociétés ont tenté de mettre en place des institutions afin d’éviter l’autodestruction. L’autorité parentale, tribale, villageoise, l’éducation, la loi, la justice, la répartition du pouvoir dans des fonctions de chef, la séparation de la religion et de l’État, la séparation des pouvoirs, la presse, la démocratie, la concertation sociale, la communication non violente, la thérapie psychologique, la diffusion de valeurs pacifiques, la Société des Nations, l’Union européenne, les Nations Unies, la réconciliation des peuples après une guerre civile ou un génocide, les tribunaux pénaux internationaux, le commerce et la diplomatie internationales, etc.

Mais après plusieurs millénaires de réflexion sur la tyrannie d’un seul dans un groupe, nous n’avons pas encore réussi à déployer ces instruments de maîtrise de la violence humaine à l’échelle de nombreux pays, et encore moins de la planète.
Nous risquons l’extinction de l’espèce par holocauste nucléaire ou écocide (ce qui est sensiblement la même chose : bousiller l’hospitabilité de la planète à notre égard).

Certaines des plus vieilles démocraties sont menacées de renouer avec la violence d’un seul, comme les États-Unis, tandis que d’autres n’ont toujours pas atteint la case démocratie (Russie, Chine) et se totalitarisent progressivement. Enfin, le continent le plus démocratique du monde est gangrené par des leaders autoritaires et d’extrême droite, certains déguisés en démocrates. 

Il y a je crois un continuum entre ce petit caïd de cour de récréation et celui qui appuiera sur le bouton nucléaire qui déclenchera la première et la dernière guerre atomique mondiale. Une propension à l’agressivité se transformant en violence chez le petit d’homme (j’insiste sur l’homme plus que sur la femme, statistiquement c’est établi), qui nécessite un contrôle social par la culture et l’institution, pour ne pas provoquer l’autodestruction de la société.

Cela reste encore un grand mystère pour moi que l’immense majorité sur Terre confie encore aujourd’hui, tel un troupeau docile, sa propre destinée, à autant de psychopathes et de sociopathes habités par une pulsion de mort, en démocratie comme en dictature.
La somme des maux qu’ils ont infligés à la majorité motivationnellement innocente (mais civiquement irresponsable) est infinie. J’espère que nous parviendrons à les arrêter, et à nous arrêter nous-mêmes si nous glissons sur cette pente.


Activistes climatiques : les citoyens ne doivent pas nous aimer !

Miser davantage sur le sabotage


Traduction (corp de l’article) – « deepl » + Josette – de « Klimaaktivist: Bürger müssen uns nicht mögen » paru le 16 juin 2022 dans ZDFheute.


Le mouvement climatique est frustré. L’activiste Tadzio Müller réfléchit à des actions radicales et au sabotage. Il s’agira moins de se faire aimer de la société.

Le mouvement climatique veut reprendre de l’élan cet été. Deviendra-t-il plus radical ?

Après deux ans de pandémie de COVID-19, le mouvement climatique en Allemagne a perdu de son élan. Outre les grèves scolaires de Fridays for Future, il existe également des groupes plus radicaux comme « Ende Gelände » (en français : jusqu’ici et pas plus loin) et « Aufstand der letzten Generation » (en français : la révolte de la dernière génération). Ces derniers sont connus pour leurs blocages d’autoroutes. En tant que cofondateur d’Ende Gelände, Tadzio Müller est un représentant de ce courant plus radical.


ZDFheute : La protection du climat n’avance que lentement, même sous le nouveau gouvernement fédéral. A quel point est-ce frustrant pour le mouvement climatique ?


Tadzio Müller : C’est extrêmement frustrant. Si l’on regarde les 30 dernières années de politique climatique, on ne peut qu’être frustré. Tous les gouvernements ne veulent que faire avancer la croissance économique. Nous occultons le fait que notre quotidien sape les fondements de la vie de tous les êtres humains. C’est un gâchis éthique.

« Nos actions au sein de Ende Gelände n’ont pas contribué à ce qu’il y ait une sortie du charbon avant 2038. Même les grandes manifestations de Fridays for Future n’ont pas encore conduit à une plus grande protection du climat. »

– Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Et comme on n’a pu secouer personne, le mouvement climatique réfléchit-il maintenant à de nouvelles formes d’action ?

Müller : Ende Gelände a élargi le consensus d’action pour cette année. Cette année, des formes d’action sont également possibles dans lesquelles les infrastructures des énergies fossiles sont mises hors service à l’issue de l’action. En même temps, les rumeurs au sein de Fridays for Future sont nombreuses en faveur du recours à des formes d’action plus radicales.

Le Dr. Tadzio Müller est politologue et activiste depuis des décennies. Il est cofondateur de l’organisation anti-charbon Ende Gelände, dont le groupe berlinois est classé à l’extrême gauche par l’Office régional de protection de la Constitution. Jusqu’en 2021, il a travaillé comme conseiller climatique à la fondation Rosa Luxemburg. Dans la newsletter « Friedliche Sabotage » (sabotage pacifique), il élabore des stratégies pour le mouvement climatique. Dans une interview très remarquée avec le « Spiegel », il a mis en garde en 2021 contre l’émergence d’une « RAF verte » (Ndt: Rote Armee Fraktion / Fraction Armée Rouge verte).

ZDFheute : Cela signifie qu’à la base, il y a une envie de devenir plus radical. Faut-il de la violence et des actes de sabotage pour réveiller la société ? 

Müller : J’ai trébuché sur la notion de violence. Il ne peut pas y avoir de violence contre les choses. Le groupe « Letzte Generation » est déjà un groupe de ce genre, qui choisit bien sûr l’escalade, mais pas une escalade violente. Il y a un certain fétichisme dans le débat qui fait que lorsqu’on entend escalade et radicalisation, on pense toujours immédiatement à la violence. La mise hors service de pelleteuses à charbon ou d’engins de construction pour un gazoduc n’est pas de la violence, mais de la légitime défense dans le cadre d’une urgence climatique justifiable.

« Se focaliser sur la question de savoir s’il est violent de dévisser une vis sur une pelleteuse est un acte naïf de refoulement. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Et où fixez-vous alors la limite ? 


Müller : La mise en danger de vies humaines doit être absolument exclue.


ZDFheute : On dirait que Fridays for Future a perdu de son influence dans le mouvement face à des groupes plus radicaux comme Letzte Generation.


Müller : Fridays for Future est l’hégémon du mouvement. Mais un mouvement social ne se compose pas d’un seul acteur, il a plusieurs ailes. Il y avait Martin Luther King, il y avait bien sûr aussi Malcolm X et les Black Panthers.


ZDFheute : Mais ils se battent tout de même pour le même groupe de supporters ?  

Müller : Le groupe Letzte Generation a la plus grande résonance médiatique. Il est petit, capable d’agir et a fait quelque chose de nouveau. La nouveauté est toujours excitante. Le problème de Fridays for Future est que l’impact des manifestations et des grèves scolaires individuelles est désormais faible. L’organisation a connu une croissance incroyable depuis 2019. Il est tout à fait compréhensible que l’on ait besoin de se recentrer quelque peu pour développer de nouvelles idées.

Le mouvement climatique a été démobilisé pendant deux ans par le COVID-19. Le mouvement social a besoin de la rue, de la masse, de l’opinion publique. C’est ce qui nous fait vivre, c’est notre base de pouvoir. Chez Fridays for Future et Ende Gelände, des discussions sont en cours sur des actions plus efficaces. C’est pourquoi je pense que l’été sera chaud.

ZDFheute : Et que va dire la société en général de ces actions plus radicales ?

« Il n’y a pas qu’en Allemagne que de plus en plus d’actions du mouvement climatique ne visent pas à être appréciées de la société. Jusqu’à présent, cela ne nous a pas valu des fleurs. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


Müller : Nous verrons des actions qui ont moins pour objectif de convaincre de l’importance de la protection du climat. Mais plutôt des actions qui augmentent les coûts de la normalité destructrice du climat. Il y aura des actions qui iront au-delà du répertoire existant. Je ne peux pas encore dire à quoi elles ressembleront, car elles doivent toujours être planifiées de manière cachée en raison de l’aspect transgression de la loi.


ZDFheute : Attendez-vous beaucoup de compréhension de la part d’un gouvernement fédéral auquel participent les Verts ?

Müller : En Allemagne, la lutte pour le climat est d’abord une lutte contre l’industrie automobile. Tout gouvernement est d’abord un gouvernement automobile, quels que soient les partis qui le composent. Bien sûr, il est plus facile de faire pression sur les Verts en tant que mouvement climatique que sur ce bloc fossile qu’est le SPD.

ZDFheute : Revenons aux manifestations de 1987 contre la piste ouest de l’aéroport de Francfort. Elles sont allées si loin que deux policiers ont été abattus.


Müller : Venir maintenant avec cette histoire de piste de décollage ouest est absurde. Regardez à quel point le mouvement climatique est incroyablement pacifique face à la méga-crise mondiale. Il n’y a même pas eu de jets de pierres lors de grandes manifestations. Qu’il puisse y avoir des tirs sur des policiers dans quelques mois est absurde.


ZDFheute : Et qu’est-ce que cela signifie pour vous qu’Ende Gelände est surveillé par l’Office fédéral de protection de la Constitution à Berlin ?

Müller : L’Office fédéral de protection de la Constitution est une institution bien plus douteuse qu’Ende Gelände. Ne la considérons pas comme une source objective.

« On veut délégitimer le mouvement climatique en l’accusant d’être extrémiste. Est extrémiste la politique qui construit des centrales à gaz en situation d’urgence climatique. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Que devrait-il se passer pour que vous puissiez dire à l’automne que l’été a été un succès pour le mouvement de protection du climat ?


Müller : Le mouvement doit montrer qu’il est capable d’agir. Il doit y avoir une légitimation des formes d’action radicales. Nous devons être perçus comme un facteur de pouvoir contre lequel certaines politiques ne peuvent pas être imposées.


Les questions ont été posées par Nils Metzger.


Bilan de santé

Pol Troshô

été 2022

Chère consœur,

Cher confrère,

Comme convenu, voici le bilan de santé de :

L’Humanité

Age : évalué à quelque 2,5 millions d’années (*).

Taille : en progression constante, la taille culmine actuellement à près de 8 milliards (*).

Poids : 287 millions de tonnes (*) – Excédent de poids : 18,5 millions de tonnes (*).

Historique des pathologies : guerres militaires et économiques (*), pandémies, épidémies & troubles sanitaires (*), Fièvres (*), Intempéries (*), Famines (*), Pauvreté (*), …

Pathologies majeures : perte de biodiversité (*), risques de Collaps (*), pollutions (*), perte de qualité de l’Eau (*), perte de Fertilité des sols (*), pression climatique exponentielle (*), dépérissement des Mers et Océans (*), état des Forêts (*), état de l’Amazonie (*), …

Dépendances pathogènes : dépendance aux énergies fossiles (*), aux plastiques (*), au pesticides (*), à la croissance (*), …

Thérapies fortement conseillées : décroissance (*), sobriété (*), un socle de subsistance (*), utiliser les Low-Tech (*), l’Agriculture biologique et la permaculture (*), …

Thérapies déconseillées (n’ont pas démontré leur efficacité – risques de perte de temps) : éco-socialisme (*), éco-féminisme (*), anti-capitalisme (*), écologie décoloniale (*), croissance verte (*), …

Expertises conseillées : ONU (*), GIEC (*), … Ressources complémentaires (*)

Recevez, chère consœur, cher confrère, l’expression de mes sentiments distingués.

Les (*) sont proposés par l’Observatoire


« Votre voyage est-il vraiment nécessaire ? »

OA - Liste
par Philippe DEFEYT, économiste

« Is your journey really necessary ? ».

Cette incitation à la responsabilité personnelle a figuré sur diverses versions d’une affichette collée dans les stations du métro londonien et les gares ferroviaires britanniques lors de la seconde guerre mondiale.


Quatre traits essentiels caractérisent une économie de guerre :

  1. Une part (beaucoup plus) importante des ressources nationales consacrée aux dépenses militaires.
  2. Une planification autoritaire de nombreuses activités.
  3. Un rationnement de certains produits.
  4. La recherche de l’autonomie là où c’est possible et d’un soutien extérieur là où c’est nécessaire.

L’expérience du Royaume-Uni en 1940-45 a montré toute l’importance du soutien populaire pour transformer en profondeur l’économie ; celle-ci a connu une croissance exceptionnelle (+21% entre 1938 et 1941!).

Tous les leviers possibles ont été activés pour porter ce gigantesque effort de guerre : du transfert massif de main-d’œuvre et équipements vers la production hautement stratégique de chasseurs de combat jusqu’à la promotion de potagers de quartier (les fameux Victory gardens), de la fin d’activités comme la production de jouets à l’augmentation de 50% des surfaces cultivées, du recyclage massif jusqu’à des rationnements là où c’était incontournable (matières grasses, thé, lard, œufs…), des changements massifs des consommations alimentaires (beaucoup moins de viande et beaucoup plus de pommes de terre) aux petites économies quotidiennes…

Au total, selon l’historienne Lizzie Collingham, « la Grande-Bretagne termina la guerre avec une population mieux nourrie et en meilleure santé que dans les années 1930 et avec des inégalités nutritionnelles réduites. »

Il semble que « le système de rationnement resta populaire jusqu’à la fin de la guerre, 77 % des Britanniques s’en déclarant satisfaits en 1944 » ; Jean-Baptiste Fressoz considère que c’est « parce qu’il était perçu comme juste (même si les riches avaient accès aux restaurants de luxe qui échappaient au rationnement). »

Le secteur des transports n’a pas échappé aux contraintes d’une économie de guerre. Les orientations prises montrent l’étendue de la palette de mesures possibles : augmentation du volume du fret transporté, suppression de certains trajets (par exemple les traditionnels trains de vacances vers les côtes), priorité aux transports de ressources essentielles, rationnement puis arrêt des livraisons de carburants pour les voitures individuelles (un ménage sur dix était motorisé), unité de management des compagnies ferroviaires, retrait de voitures-restaurant pour décourager certains déplacements mais aussi le maintien de services de transport de personnes, certes bondés mais sans rationnement (sauf au tout début de la guerre) ; c’est ici que l’appel à la responsabilité évoqué en début de chronique prend tout son sens.

Nous sommes en guerre aussi, mais notre société n’est pas prête à l’assumer et donc à faire les efforts nécessaires. Cette guerre c’est celle de la transition écologique et et du défi climatique en particulier ; elle est, en outre, pour un temps, compliquée par la guerre militaire en Ukraine et ses conséquences.

La comparaison avec l’expérience de la seconde guerre mondiale est riche d’enseignements, même s’il faut éviter des lectures par trop orientées.

Trois conditions apparaissent comme essentielles pour réussir « un effort de guerre » :
• le sens de l’urgence et de la nécessité d’agir est la base de la dynamique sociétale ;
• des leaders inspirés sont indispensables, qui doivent travailler ensemble (sans nier pour autant des divergences de vues) ;
• on ne peut en sortir sans une bonne dose de planification et d’orientations et priorités fortes, claires, évidentes.

Une fois ces conditions rencontrées, tous les moyens sont bons à mobiliser, petites ou grandes mesures, coercitives et incitatives. On notera encore, dernier enseignement, que cette période sombre a été traversée grâce à des mesures équitables, vécues comme telles ; elle a de ce fait pavé le chemin vers un état-providence renouvelé.

A la lecture de ces enseignement on peut dire, à l’instar de François Gemenne, que « c’est mort » . Certainement, mais qu’elle soit offensive (économies d’énergies carbonées) ou défensive (lutte contre les retombées du réchauffement), cette guerre doit de toute manière être menée et gagnée.

Est-ce vraiment si difficile de planifier les programmes publics pour donner la priorité aux investissements énergétiques (offensifs comme défensifs) ; tous les investissements publics (ronds-points, maisons communales, nouvelles maisons de repos…) sont-ils indispensables à court-moyen terme, surtout quand il y a pénuries de capacités de production ? Est-ce vraiment si difficile d’orienter les productions agricoles ? Est-ce vraiment si difficile de recentrer les budgets sociaux sur une allocation logement-énergie ? Est-ce vraiment si difficile d’activer des mesures quick-win comme la limitation des vitesses sur routes et autoroutes ? Est-ce vraiment si difficile de mobiliser de manière forte toutes les ressources organiques possibles pour faire du bio-gaz ? Est-ce vraiment si difficile d’engager les wallons à économiser l’eau dès à présent ? Est-ce vraiment si difficile de limiter les déchets ? Est-ce vraiment si difficile de simplifier radicalement procédures, démarches… pour permettre à chacun de se concentrer sur l’essentiel ? Est-ce vraiment si difficile de consommer moins de viande ou de renoncer à certains déplacements accessoires ?

Il semble que oui, malheureusement.


Cet article est paru précédemment dans l’Echo

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La situation est disparate, mais l'objectif d'un monde sans faim en 2030, adopté par les Nations unies en 2015, s'éloigne encore plus.
Rappel du plan. Notre projet découle d’un ensemble de valeurs clés (liberté, enracinement et identité, anthropologie chrétienne, etc.) luttant contre les maux principaux de notre pays (socialisme, wokisme, islamisme, immigration). Pour servir et sauver la France, nous voulons permettre la victoire idéologique, électorale et politique. Pour cela, Périclès prévoit de déployer environ 150 millions d’euros sur les dix prochaines années via le financement ou la création de projets.
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Consumenten moeten eraan wennen dat niet alle groenten het hele jaar beschikbaar zijn. Dat zegt topvrouw Nicole Freid van de Nederlandse groente- en peulvruchtenverwerker HAK. Door klimaatverandering worden oogsten in de toekomst minder voorspelbaar en gaan weersextremen leiden tot schaarste van bepaalde producten, klinkt het.
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"L'Observatoire des multinationales vient de sortir un rapport. Un rapport qui nous a beaucoup intéressé pour Rhinocéros parce qu'il détaille les ramifications d'un réseau qui s'étend sur toute la planète et qui est bien sûr présent en France. Le but de ce réseau, c'est de peser sur le débat public, d'influencer les politiques publiques et d'installer un climat favorable aux idées de la droite. La plus dure, la droite des libertariens. Ce réseau, c'est le réseau Atlas."
Le changement climatique a causé en moyenne 26 jours de chaleur extrême supplémentaires à travers le monde au cours des douze derniers mois, selon un rapport du Centre climatique de la Croix-Rouge internationale dévoilé mardi.
Le "confinement climatique" est-il une expression pertinente pour évoquer la privation des libertés individuelles due à la crise climatique ?
Tout semble opposer les épisodes de sécheresse et ceux de pluie intense, et pourtant. Du fait du changement climatique, ces deux extrêmes marchent désormais main dans la main.
Une mine de terres rares est creusée dans le flanc d’une montagne à Pangwa, dans l’Etat Kachin (Birmanie), en 2022. Ah Brang, un travailleur birman (son prénom a été modifié), traîne des sacs d’acide oxalique jusqu’au bassin de collecte d’une mine située dans l’Etat Kachin, dans le nord de la Birmanie. Il mélange ensuite ce produit chimique à de l’eau avec un bâton, protégé uniquement par un imperméable et des gants. « Même si vous portez un masque, votre gorge vous brûle et vous toussez beaucoup. C’est comme si vous mangiez [ce produit], ça a un goût aigre et piquant », décrit-il.
Après l’incident qui a coûté la vie à un des passagers d’un vol à destination de Singapour, de nombreuses questions se posent sur les turbulences. Si certaines conditions sont bien connues, des phénomènes plus imprévisibles existent et pourraient devenir plus fréquents
Le pourtour de la Méditerranée est l’une des régions qui se réchauffe le plus vite au monde, subissant une sécheresse critique. De la Sicile à la Tunisie, en passant par l’Andalousie, le manque d’eau devient une triste habitude. Sicile (Italie), Andalousie (Espagne), Sousse (Tunisie), reportage C’est l’une des zones les plus touchées par le changement climatique sur notre planète. Le bassin méditerranéen subit des « conditions critiques » de sécheresse, ont alerté dès le mois de février les (...)
Le projet était ambitieux, l’objectif est atteint. Avec son ouvrage “La tentation écofasciste”, le philosophe et auteur Pierre Madelin relève avec brio son pari : aider le lecteur à décoder le mode opératoire de l’extrême droite par rapport à la Question environnementale et, surtout, l’armer intellectuellement pour combattre le moment venu la mouvance écofasciste.
Le premier ministre israélien a déclaré que son pays « ne [pouvait] accepter » la demande du mouvement palestinien que l’accord prévoit la fin définitive des hostilités dans la bande de Gaza.
Lyon est la cible d’une campagne écofasciste menée par des groupuscules d’extrême droite. Pour la désamorcer, des collectifs écologistes travaillent des contre-attaques intellectuelles et juridiques. Villeurbanne (Rhône), reportage « La campagne écofasciste prend de l’ampleur à Lyon, l’extrême droite y voit un potentiel pour recruter », observe Sam, membre du collectif antifasciste la Jeune garde Lyon. Face au jeune homme, la petite salle du centre culturel La Rayonne, à Villeurbanne, peine à contenir son (...)
Classe à distance aux Philippines, parcs bondés en Birmanie, alerte aux fortes chaleurs au Bangladesh : l’Asie du Sud-Est continue dimanche à transpirer sous des températures anormalement élevées, avec des pointes à plus de 45 °C.
Classe à distance aux Philippines, parcs bondés en Birmanie, alerte aux fortes chaleurs au Bangladesh: l'Asie du Sud-Est continue dimanche à transpirer sous des températures anormalement élevées, avec des pointes à plus de 45°C.
Dans certaines villes, des pointes à plus de 48°C sont enregistrées. Selon les experts, ces vagues de chaleur sont plus intenses, plus longues et plus fréquentes à cause du réchauffement climatique.
Ce «Catakit», prêt en cas d’évacuation lors d’épisodes climatiques d’ampleur, comprendrait par exemple de la nourriture non périssable, de l’eau, une trousse de secours, des vêtements et une lampe torche, en attendant l’arrivée des secours.
Tandis que la Chine subit des inondations historiques, l’Asie du Sud-Est étouffe sous des températures extrêmes. Une situation inquiétante.
Les scientifiques ont constaté “un véritable saut en termes d’anomalies de température mondiale entre 2022 et 2023”. Au-delà des concentrations de gaz à effet de serre records dans l’atmosphère et divers facteurs liés à la variabilité du climat, une petite partie de cet excès de chaleur n’est toujours pas expliquée. À quoi s’attendre alors pour 2024 ?
Le Vieux Continent a subi de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes en 2023. Conséquence directe, le nombre de jours de "stress thermique extrême", où la température ressentie a dépassé l'équivalent de 46° C, a augmenté, selon un rapport de Copernicus et de l'ONU publié lundi.
Un rapport publié par l’institut Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale dévoile qu’au plus fort de la canicule, le 23 juillet 2023, 13 % du continent a connu une situation délétère pour les organismes.
Selon le réseau World Weather Attribution, début avril, les températures maximales au Mali et au Burkina Faso ont gagné 1,5 °C du fait du réchauffement mondial pendant la journée et 2 °C durant la nuit, créant des conditions difficiles pour les plus fragiles.
Les pompiers de 18 pays européens se sont réunis ce mardi 9 avril à Paris pour affiner leurs collaborations et créer une représentation permanente à Bruxelles.
Le phénomène climatique El Niño a provoqué des températures anormalement élevées en Asie du Sud-Est ce vendredi 5 avril, provoquant la fermeture de milliers d’écoles.
La chaleur spectaculaire atteinte en 2023 dans l’atmosphère et les océans a surpris et inquiète une partie des chercheurs, qui ne parviennent pas à l’expliquer totalement, faisant redouter à certains l’entrée du climat dans un « territoire inconnu ».
Le 27 mars, les candidats aux élections européennes étaient conviés à un débat entièrement consacré aux enjeux écologiques. À l’écologie sociale de la gauche s’est opposée la vision du monde néolibérale portée par les autres politiques.
Les Etats-Unis vont voir se développer d'ici 30 ans une "ceinture d'extrême chaleur" allant de la Louisiane, dans le sud du pays, au lac Michigan au nord, en traversant le Midwest américain, selon un nouveau rapport publié le 15 août. Cette zone, où vivent plus de 100 millions d'Américains et qui couvre un quart du pays, subira en 2053 au moins une journée d'extrême chaleur par an, avec une température ressentie de plus de 51°C, selon ce rapport de l'organisation à but non lucratif First Street Foundation.
Une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été coupée par un bombardement, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko, qui a dénoncé une attaque russe de grande ampleur contre les infrastructures ukrainiennes.
Plusieurs rumeurs, relayées par des quotidiens du sud et nord du pays, font état d’un lobbying intensif du Premier ministre belge Alexander De Croo auprès de certains Etats-membres. Dans quel but ? Empêcher l’adoption formelle et définitive (le 25 mars) au niveau européen du texte sur la "restauration de la nature". Un texte qui fait âprement débat et suscite la controverse depuis de nombreux mois. Les récentes manifestations des agriculteurs ont d’ailleurs relancé de l’huile sur le feu de la polémique. Et donner du grain à moudre à ses détracteurs. La RTBF a posé 4 questions afin d’y voir plus clair sur le sujet à Franklin Dehousse, professeur à la Faculté de Droit à l’Université de Liège, ancien représentant spécial de la Belgique dans les négociations européennes et ancien juge à la cour de Justice de l’Union européenne.
La fin de l’été austral est marquée par une chaleur inédite à Rio de Janeiro ou Sao Paulo, où l'on a atteint jusqu’à 62 degrés, et par des inondations et du froid dans le sud du pays. Un phénomène en partie dû à El Nino.
Een boer uit Henegouwen daagt TotalEnergies voor de rechter vanwege de impact van het bedrijf op de klimaatcrisis. Extreme weersomstandigheden hebben zijn boerderij aanzienlijke schade berokkend, zegt hij. Het is de eerste klimaatzaak tegen een multinational in België.
Evidence shows a continuing increase in the frequency and severity of global heatwaves1,2, raising concerns about the future impacts of climate change and the associated socioeconomic costs3,4. Here we develop a disaster footprint analytical framework by integrating climate, epidemiological and hybrid input–output and computable general equilibrium global trade models to estimate the midcentury socioeconomic impacts of heat stress. We consider health costs related to heat exposure, the value of heat-induced labour productivity loss and indirect losses due to economic disruptions cascading through supply chains. Here we show that the global annual incremental gross domestic product loss increases exponentially from 0.03 ± 0.01 (SSP 245)–0.05 ± 0.03 (SSP 585) percentage points during 2030–2040 to 0.05 ± 0.01–0.15 ± 0.04 percentage points during 2050–2060. By 2060, the expected global economic losses reach a total of 0.6–4.6% with losses attributed to health loss (37–45%), labour productivity loss (18–37%) and i
Extreme droogte heeft de helft van de landbouwopbrengst in Zambia vernietigd. Oxfam luidt de alarmbel: 6 miljoen mensen staan op de rand van een humanitaire crisis.
L’incendie d’un pylône d’une ligne haute tension a conduit, le 5 mars, à l’arrêt de l’usine Tesla, près de Berlin. Le sabotage a été revendiqué par un groupe antifasciste, qui dénonce les méfaits écologiques et humains du groupe.
Alors que l’entreprise américaine souhaite agrandir son usine située près de Berlin, la population locale a exprimé son opposition au projet. Des militants écologistes ont notamment érigé un camp près de sa « gigafactory ».
Le constructeur a dû interrompre la production dans son usine européenne, près de Berlin, décriée par les militants de l’environnement. L’incendie d’un pylône électrique a été revendiqué par le groupuscule Vulkan. Un acte que beaucoup critiquent en Allemagne, où un journaliste évoque une “nouvelle Fraction armée rouge”.
Vulkan Gruppe a revendiqué ce mardi 5 mars le «sabotage» d’une infrastructure électrique qui a provoqué l’arrêt de l’entreprise géante Tesla installée en Allemagne. L’entreprise estime le préjudice à plusieurs centaines de millions d’euros.
Dans son message quotidien ce lundi 19 février au soir, le président ukrainien a notamment critiqué le retard de l’aide des Occidentaux dans la livraison d’armes dont profite l’armée de Vladimir Poutine.
En 2023, 23 des 26 événements climatiques extrêmes répertoriés et analysés par ClimaMeter seraient liés au changement climatique, ont annoncé les scientifiques du consortium XAIDA.
Scientists now have a better understanding of the risks ahead and a new early warning signal to watch for.
En quoi les prochaines élections sont-elles cruciales ? Jean Faniel, directeur du Centre de recherche et d’informations...
Une tempête hivernale a traversé une partie des Etats-Unis mardi, provoquant des tornades dans le sud et laissant craindre des tempêtes de neige dans le nord, des centaines de milliers de foyers étant privés d'électricité.
La surprime qui finance le régime des catastrophes naturelles va passer de 12 à 20% au 1er janvier 2025. Ce système est en déficit depuis 2015.
With the help of the contingency concept, the article explores the reasons behind these surprises by introducing a new category of threats that complements the ones in the existing literature on surprise. It adds the concept of ‘known—corporally unknown’ threats to the list of known-unknowns, unknown-unknowns as a way to emsphasize the difference between abstract knowledge of ‘facts and figures’ (of e.g., global warming) and the acquiring of knowledge through personal, bodily experience (tangere) (of flooding and draughts). T
Without a phase out of fossil fuels, by 2100, 1 in 12 hospitals worldwide will be at high risk of total or partial shutdown from extreme weather events — a total of 16,245 hospitals. Without a phase out of fossil fuels, all of these 16,245 hospitals will require adaptation, where suitable. Even with this enormous investment, for many, relocation will be the only option.
Cette situation dramatique documentée par l’Unicef révèle deux constats alarmants.
Wereldleiders verzamelen vanaf vandaag in Dubai voor COP28, de jaarlijkse wereldwijde klimaattop. Dat gebeurt aan het eind van een jaar waarin elk werelddeel te maken kreeg met extreme weersomstandigheden, van de hitte in de zomer, over de overstromingen in Pakistan tot de recente wateroverlast in het IJzerbekken bij ons. Simon Sterck is in Dubai als VN-jongerenvertegenwoordiger vanuit de Vlaamse Jeugdraad.
La chaleur extrême qui a touché l’île de l’Océan indien au cours du mois d’octobre n’aurait pas été possible sans le changement climatique, directement causé par l’activité humaine, explique une étude publiée ce 23 novembre par le WWA.
Selon le dernier rapport de l’UNICEF publié le 16 novembre, Grandir en plein dérèglement climatique, 739 millions d’enfants ont été exposés en 2022 à une pénurie d’eau élevée ou extrêmement élevée. Il y a au monde 2,2 milliards d’enfants (âgés jusqu’à 18 ans) un peu moins qu’un quart de la population mondiale. Une personne est en état de stress hydrique si le rapport entre la demande en eau et la disponibilité d’eau renouvelable (souterraine et de surface) se situe entre 1700 et 1000 m³ par personne par an tous usages confondus. L’état est normal au-dessus de 1700 m³. Au-dessous de 1000 m³ c’est la pénurie d’eau, alors qu’au-dessous de 500 m³ c’est l’absence d’eau, un état de crise grave. Plus particulièrement, 436 millions d’enfants vivent dans des zones marquées par une vulnérabilité hydrique élevée ou extrêmement élevée. L’UNICEF définit la vulnérabilité hydrique à partir d’une mesure composite de niveaux très élevés de pénurie et de faibles niveaux de service d’approvisionnement en eau potable (approvisio
De rijkste 1 procent in de wereld stoot evenveel uit als de 5 miljard armste mensen op aarde, stelt Oxfam in een nieuw rapport. De ngo pleit voor een belasting op extreme rijkdom.
Selon un rapport publié mercredi par des experts internationaux dans la revue The Lancet, les décès annuels liés à la chaleur devraient augmenter de 370 % d'ici à 2050, soit une multiplication par 4,7. Et ce scénario se base sur un réchauffement planétaire de 2° C d'ici la fin du siècle, alors qu'il est actuellement en voie d'atteindre 2,7° C.
Près de cinq fois plus de personnes risquent de mourir sous l'effet de la chaleur extrême sur Terre dans les prochaines décennies, alertent des experts internationaux dans un rapport publié mercredi, avertissant que "la santé de l'humanité est en grave danger" si rien n'est fait contre le changement climatique.
Le rapport publié ce mercredi 15 novembre dans la revue «The Lancet» aligne les prévisions alarmantes, qui pourraient notamment amener environ 520 millions de personnes de plus en insécurité alimentaire.
La Cour de justice de l’Union européenne a rejeté l’appel introduit par le fabricant de PFAS contre l’inscription de son produit GenX sur la liste des « substances extrêmement préoccupantes ».
Dans la partie brésilienne de la forêt amazonienne, les incendies se multiplient. 2 770 foyers actifs ont été enregistrés depuis le début du mois d’octobre, provoquant d’épais nuages de fumée qui rendent l’air des villes les plus proches irrespirable. Les feux, d’origine "criminelle", sont amplifiés par de fortes chaleurs et une sécheresse historique.
Deux tiers des coûts dus aux pertes en vies humaines, le reste en pertes de biens matériels… Des chercheurs ont évalué la facture engendrée par les événements climatiques extrêmes dus au réchauffement climatique de 2000 à 2019.
Le phénomène météorologique revient cette année, avec une intensité incertaine. Si la tendance est à un événement modéré, celui-ci aura quand même des effets climatiques délétères.
Le phénomène naturel va atteindre son paroxysme à la fin de l’année. Son intensité, difficile à prévoir, sera déterminante pour les événements extrêmes qu’il pourra occasionner.
De heetste winter ooit, gevolgd door een bijzonder droge lente, leidt tot grootschalige droogte in heel Bolivia. Zes van de negen departementen kampen nu met droogte.
François Gemenne, politologue et chercheur spécialiste des enjeux climatiques, est l’invité du “Café sans filtre”
Le 25 juillet 2019, la station météo centenaire de Paris Montsouris a battu son record datant de 1947 en enregistrant une température de 42,6 °C. De son côté, la station de la petite ville de Lytton dans l’ouest canadien a enregistré une température record de 49,6 °C le 30 juin 2021. Dans les deux cas, les précédents records de températures locaux ont été largement battus, respectivement de 2 et 5 °C, ce qui aurait été très improbable sans changement climatique d’origine humaine. Comment évalue-t-on les températures maximales atteignables ?
Bonn and Geneva, 6 September 2023 (ECMWF and WMO) - Earth just had its hottest three months on record, according to the European Union-funded Copernicus Climate Change Service (C3S) implemented by ECMWF. Global sea surface temperatures are at unprecedented highs for the third consecutive month and Antarctic sea ice extent remains at a record low for the time of year.
De klimaatactivisten van Extinction Rebellion voerden maandag opnieuw vreedzame actie tegen de investeringen van PNB PARIBAS FORTIS in fossiele brandstoffen, omdat de bijhorende industrietak niet goed is voor de klimaatopwarming. Ze vragen hier aandacht voor door roerloos en met gesloten ogen voor de ingang te liggen, als een verwijzing naar de slachtoffers van de extreme weersomstandigheden die klimaatopwarming met zich meebrengt.
Aujourd’hui on va parler de ce qui cause, vagues de froid, canicules et records en tout genre ! 🌬️ Plongez dans le grand manège atmosphérique qui règle notre climat et nous fait parfois (de plus en plus souvent) des surprises. Aujourd'hui, on déchiffre le mystère du JET STREAM. 🌀 Accrochez-vous, ça va souffler fort ! 🚀
We worden ons steeds bewuster van de klimaatcrisis, maar tegelijkertijd lijkt het alsof we er zelf niets aan kunnen doen. Volgens Loes van Hove van KlimaatContact klopt dat niet en kunnen we zelf veel meer doen dan we denken. Hoe dat moet, legt ze uit in deze nieuwe aflevering van Alles Wordt Beter.
As we mark 100 days until the COP28 UN climate summit, the urgency of addressing the climate crisis has never been more palpable. Global failures to mitigate emissions and adapt to the impacts continue to wreak havoc on the planet, and we’re seeing this in a range of ways. Unprecedented extreme weather events have occurred with frightening regularity in 2023. In March, over 500 people lost their lives when Cyclone Freddy struck Malawi. Last month, flooding in the Philippines caused by Typhoons Doksuri and Khanun displaced more than 300,000 people, and the recent wildfires that ravaged Hawaii – in part exacerbated by climate change – continue to make for distressing headlines. This list is likely to become even longer by the end of the year, when COP28 gets underway in the United Arab Emirates (UAE).
Heatwaves, wildfires and floods are just the ‘tip of the iceberg’, leading climate scientists say
eau là là. Vingt-cinq pays sont considérés en stress hydrique «extrêmement élevé», c’est-à-dire qu’ils ont consommé 80% (ou plus) de leurs ressources en eau pendant au moins un mois par an, selon de nouvelles données publiées par le World resources institute (WRI) mercredi. L’organisme de recherche internationale s’alarme cette année d’«une crise de l’eau sans précédent, exacerbée par le changement climatique». Les régions les plus menacées sont le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, où 83 % de la population est exposée à un stress hydrique extrêmement élevé. En Europe, des pays comme la Belgique, la Grèce ou Chypre sont également concernés. D’ici à 2050, un milliard de personnes supplémentaires devraient être confronté à cette situation extrême, selon le scénario le plus optimiste.
Harcelé sur Twitter par des climatosceptiques, le scientifique Christophe Cassou a décidé de fermer son compte. Il revient sur les attaques et le dénigrement subis, et qui ciblent en masse d’autres experts du climat.
Le retour de la canicule reste un évènement sur lequel les médias ont du mal à dépasser le traitement anecdotique. Les conseils de prudence restent limités et le reportage sur la quête de fraicheur la norme. En Angleterre, c’est même par le fou rire que la chaîne a abordé la menace. 20 ans après la canicule de 2003 en France première alerte sérieuse, les épisodes se multiplient, les risques se concrétisent mais la plupart des médias continuent à relativiser.
New data on WRI's Aqueduct platform ranks the world's most water-stressed countries. One-quarter of the global population regularly use up their entire water supply.
La préoccupation environnementale selon Marine Le Pen procède d’abord de la volonté d’exploiter le désarroi provoqué par la crise climatique et ses conséquences sur l’économie, l’emploi et les modes de vie.
Dans les extrêmes planétaires, il n'y a pas de nouvelle normalité. Seulement une perturbation exponentielle. Tim Sahay et Kate Mackenzie signent la pièce de doctrine pour comprendre l’été renversé.
Après avoir battu des records de température en juillet (52°C), la Chine est à présent frappée par des pluies torrentielles. En 40 heures, Pékin a vu tomber l’équivalent des précipitations moyennes de tout un mois de juillet. Des intempéries qui ont fait au moins 20 morts et 19 disparus.
Ce record est particulièrement frappant car il survient tôt dans l'année.
Toeristen trekken naar de Middellandse Zee alsof er niets aan de hand is, maar de huidige hittegolven zijn wel degelijk een game changer, schrijven experten Susanne Becken en Johanna Loehr. Hoe, waar en wanneer we reizen gaat de komende jaren sterk veranderen.
Chaleurs étouffantes, incendies meurtriers, tempêtes de grêle et inondations : en ce mois de juillet, les aléas climatiques extrêmes se multiplient en Italie, en Grèce, aux États-Unis, au Canada ou encore en Algérie. Notre tour d’horizon en vidéo, pour mesurer l’ampleur de la crise.
De extreme hittegolven deze maand in grote delen van de VS, Zuid-Europa en China zouden ‘vrijwel onmogelijk’ geweest zijn zonder de door de mens veroorzaakte klimaatverandering. Dat is de conclusie van het World Weather Attribution-initiatief (WWA).
Les statisticiens peinent à prédire les records spectaculaires de chaleur. Une difficulté qui aggrave le manque de réactivité face aux canicules.
The method used to conduct an attribution study consists of eight steps, described here. The first step is the selection of an extreme event to study. After selecting an extreme weather event to study, the first step is to define the event, which provides a framework for the study. Researchers determine the geographical boundaries of the most impacted area, the best index to quantify the meteorological extreme (eg. maximum temperature, average rainfall, etc), and the duration of the event.
Following a record hot June, large areas of the US and Mexico, Southern Europe and China experienced extreme heat in July 2023, breaking many local high temperature records.
De Noorse archipel Spitsbergen warmt 6 keer sneller op dan de rest van de wereld. Het lokale bestuur probeert de schade te beperken. ‘Deze plek is altijd het toneel geweest van ontdekking en uitbuiting. Het is tijd om die cyclus te doorbreken.’
L'Europe, l'Asie et l'Amérique du Nord souffrent encore d'une chaleur extrême mercredi dans plusieurs régions où de violents feux de forêt font rage notamment en Grèce où des centaines de pompiers ont engagé "une énorme bataille" contre les flammes.
Un guide sur l’attribution pour les journalistes - traduction
Plusieurs régions espagnoles ont été placées mardi en alerte rouge en raison du "danger extrême" induit par la vague de chaleur, alors que les pompiers continuent de lutter contre un incendie ayant ravagé 3.500 hectares dans l'archipel des Canaries.
Inondations historiques dans le Vermont, canicule dans le Sud, record de température dans les eaux de Floride : les Etats-Unis vivent un début d’été marqué par les phénomènes extrêmes.
Après les inondations de cette semaine aux États-Unis, en Inde, au Japon et même au Québec, plusieurs spécialistes affirment que ce phénomène deviendra la norme à cause de la chaleur de l'atmosphère terrestre, ce qui entraînera des tempêtes plus violentes et des précipitations extrêmes.
D’ici au 12 juillet, les eurodéputés doivent adopter ou rejeter la loi sur la restauration de la nature. Un « vote crucial » pour le vivant, sabordé depuis des mois par la droite, l’extrême droite et certains députés macronistes.
Seizoensvoorspellingen zijn al maanden voor de zomer een signaal van wat ons te wachten staat. Tussen maart en mei bleek met toenemende waarschijnlijkheid, dat we een bovennormaal warme zomer zullen krijgen.
De plus en plus de militants d'extrême droite prônent désormais un retour à la terre et tiennent un discours écologiste pour renforcer leur base militante. Mais qui sont ces groupuscules et en quoi consiste cette écologie dite "identitaire"? Décryptage.
Le Haut conseil pour le climat (HCC), organe consultatif mis en place par Emmanuel Macron, vient de publier son désormais traditionnel rapport annuel. Celui-ci passe au crible l'action du gouvernement en matière climatique. Et encore une fois, la trajectoire n'est pas la bonne, aucun secteur n'est sur la bonne voie. Alors que l'année record de 2022 est appelée à devenir la norme, la France ne se prépare pas suffisamment aux conséquences de la crise climatique, alerte le HCC.
Le dérèglement de ces courants d'air est probablement à l'origine d'événements météorologiques extrêmes. Aux États-Unis, 40 millions de personnes sont soumis à des températures caniculaires depuis plusieurs jours.
Extreme milieufenomenen zoals bosbranden en droogtes zetten ecosystemen zodanig onder druk dat ze steeds moeilijker terug evenwicht vinden. Dat leidt dan tot een zogeheten tipping point voor ecologisch verval. En die kantelpunten komen steeds sneller, zegt een nieuwe studie in Nature.
De Vlaamse en de Franstalige Grootouders voor het klimaat en NGO’s in België, Frankrijk en Portugal hebben actie gevoerd bij hun centrale banken. Het doel: lagere rentetarieven verkrijgen voor energierenovatieleningen (1). Renovatie is essentieel om de energie-efficiëntie van gebouwen te verbeteren en de bevolking te beschermen tegen extreme weersomstandigheden en stijgende energieprijzen (2). Nu de recente door de Europese Centrale Bank (ECB) doorgevoerde renteverhogingen investeringen in renovatie duurder maken, roepen activisten en NGO’s de Europese centrale banken op om een mechanisme voor groene leningen op te zetten om renovatieprojecten te ondersteunen.
It’s not that our models can’t simulate small-scale weather – they’re basically the same models we use for weather forecasting – it’s just very computationally expensive to have them zoom in and run in “weather mode” to get a highly detailed simulation.
Depuis le 15 juin, 54 personnes sont mortes dans l’Uttar Pradesh et 44 dans l’État voisin du Bihar. Les services météorologiques indiens ont averti que la canicule allait se poursuivre dans une dizaine d’États.
Le climatologue Jean Jouzel est un ancien vice-président du "Groupe 1" du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec). Alors que plus de 5 millions d'hectares de forêts ont brûlé au Canada en quelques semaines, les autorités parlent d'une "situation sans précédent". Jean Jouzel analyse le lien entre ces méga-feux et les conditions climatiques extrêmes. Il revient également sur le 6e rapport du Giec et l'urgence de maîtriser le réchauffement climatique.
Vous n’avez pas envie de souffrir de la canicule et de la sécheresse cet été ? Évitez ces zones !
Dans une édition spéciale, le magazine portugais “Visão” s’intéresse aux conséquences des épisodes de chaleur extrême, qui seront plus fréquents à l’avenir, dans les grands centres urbains, appelés à une révolution s’ils ne veulent pas se transformer en “déserts apocalyptiques”.
Dans un nouveau rapport, l’organisation internationale appelle à intensifier les efforts d’adaptation au changement climatique pour limiter les coûts économiques, sociétaux et environnementaux des incendies de forêt à l’avenir.
La récente "chaleur extrême" en Méditerranée occidentale "quasi impossible sans le changement climatique"
Au cours du mois d’avril, des records absolus de températures ont été battus au Portugal et en Espagne avec respectivement 36,9 et 38,8 degrés.
Si le phénomène météorologique originaire du Pacifique tropical fait bien son apparition dans les semaines à venir,de nombreux pays pourraient être frappés par des événements extrêmes, selon l’océanographe et climatologue Eric Guilyardi.
Un épisode de chaleur inhabituelle frappe Kuujjuaq, au Nunavik. La situation est telle que les Inuits craignent désormais pour le mode de vie de leur communauté.
Des records de chaleur pour cette période de l’année ont été enregistrés localement près de Séville et de Cordoue et des plans antichaleur ont été déclenchés plus tôt que prévu.
C’est un débat qui a créé la polémique mais qui en réalité pose des questions bien plus larges sur l’écologie politique. Le 13 avril, Hugo Clément est allé débattre d’écologie avec le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, chez Valeurs actuelles. La présence du journaliste à une soirée organisée par un média d’extrême droite condamné pour injure raciste et provocation à la haine a enflammé les réseaux sociaux. D’un côté, les personnes qui le soutiennent et trouvent courageux et nécessaire d’aller débattre avec l'extrême droite sur ces sujets, de l’autre celles qui l’accusent de banaliser et légitimer le Rassemblement national. Au-delà des affrontements, cet événement raconte l’évolution de l’écologie politique. Le Rassemblement national comme tous les autres partis commencent aujourd’hui à parler d’urgence écologique. Ses figures comme Jordan Bardella, mettent de plus en plus en scène leur volonté d’agir sur le sujet tout en décriant les autres partis et donc en cherchant à s'approprier l’éco
Les tendances indiquent une reprise probable du phénomène climatique El Niño à la fin de l’année 2023 - un retour qui pourrait faire grimper les températures et stimuler certains événements extrêmes.
Plus d’un million de Québecois se sont retrouvés sans électricité après la pire tempête de pluie verglaçante depuis 1998. La couche de verglas accumulée à Montréal a dépassé les 30 millimètres. Montréal (Canada), correspondance Au début de la tempête, mercredi 5 avril, le décor montréalais était presque enchanteur. Chaque arbuste, recouvert d’une couche de glace, semblait sorti tout droit d’un film de Noël. Mais les heures qui ont suivi l’ont fait basculer dans l’épouvante. De grands craquements résonnaient (...)
Ce mois-ci je reçois la journaliste scientifique Audrey Boehly, qui vient de publier le livre Dernières limites (Rue de l'échiquier), un recueil d’entretiens tirés de son excellent podcast du même nom, diffusé l’an dernier (et disponible ici). En interrogeant des spécialistes de l’eau, du pétrole, d
Un nouvel article de Yale Climate Connection se penche sur les événements extrêmes présents et futurs (lien). Ils notent l'augmentation d'événements extrêmes et les raisons de leur aggravation rapide récente. Ils relèvent que la combinaison de plus d'énergie thermique et d'une circulation atmosphérique perturbée a rendu les événements météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses. Les [...]
La revue “Nature Water” publie la première étude scientifique qui démontre que les épisodes de pluie et de sécheresse intenses sont liés au réchauffement du climat.
Des centaines de pompiers luttent depuis ce week-end dans les provinces du nord-est de l'Argentine contre des incendies qui...
Le phénomène météorologique La Nina, qui a intensifié la sécheresse et les inondations, est enfin terminé ont déclaré mercredi les experts des Nations unies, mais celui qui va suivre, El Nino, pourrait apporter d'autres problèmes, ont-ils averti.
La Chine, les États-Unis et l’Inde concentrent les zones du monde où les dégâts économiques causés par le réchauffement climatique seront les plus élevés d’ici 2050. XDI, une société australienne, a établi un classement des régions les plus exposées aux risques physiques sur les bâtiments et les infrastructures. Des zones cruciales pour l’économie mondiale et pour les chaînes d’approvisionnement des entreprises se retrouvent en haut de la liste. L'adaptation de l'économie au réchauffement de la planète devient de plus en plus urgent.
More than 40% of land vertebrates will be threatened by extreme heat by the end of the century under a high emissions scenario, with freak temperatures once regarded as rare likely to become the norm, new research warns. Reptiles, birds, amphibians and mammals are being exposed to extreme heat events of increasing frequency, duration and intensity, as a result of human-driven global heating. This poses a substantial threat to the planet’s biodiversity, a new study warns. Under a high emissions scenario of 4.4C warming, 41% of land vertebrates will experience extreme thermal events by 2099, according to the paper, published in Nature.
Dans une lettre publiée ce mercredi et relayée par Oxfam France, plus de 200 millionnaires demandent à payer plus d’impôts «pour notre bien commun».
Les températures de l’Eurasie ont atteint, ce début de janvier, des valeurs exceptionnellement froides, avec des anomalies jusqu’à -30°c avec les moyennes. Un épiphénomène qui ne remet pas en cause le réchauffement global de la planète.
De nouvelles estimations de l’Université d’Oxford indiquent que 90% de la population mondiale sera touchée par des vagues de chaleur et des sécheresses extrêmes d’ici la fin du siècle, et ce même pour les scénarios d’émission de carbone les plus bas.
Les vagues de chaleur sont de plus en plus fortes, les records sont sans cesse dépassés ces dernières années. Des températures très élevées ont été atteintes en 2022, de Londres à Shanghai (OMM juillet, août, le Temps). L'Europe a subi une canicule sans précédent depuis au moins 500 ans, environ 20'000 - 25'000 décès lui [...]
Il y avait les Argonautes. Et désormais, il y aura les Climatonautes. Une vingtaine de volontaires qui ont choisi de suivre l’aventurier chercheur Christian Clot pour trois folles expéditions en milieux extrêmes, afin de permettre aux scientifiques d’étudier comme jamais la façon dont les humains s’adaptent aux changements climatiques. Stéphane Besnard, le responsable médical et le codirecteur scientifique des études des expéditions, nous dévoile aujourd’hui les dessous de ce projet nommé Deep Climate.
Une équipe pluridisciplinaire de l’université de Cambridge, composée de spécialistes des questions climatiques, des systèmes complexes et des enjeux de gouvernance, a alerté cet été sur la nécessité d’étudier et d’évaluer les conséquences de scénarios climatiques extrêmes, encore trop largement sous-estimés par la communauté scientifique aujourd’hui. Ils sont à l’origine d’un programme de recherche, Climate Endgame, qui a pour but d’étudier ces perspectives extrêmes.
Quatre transformateurs électriques ont été vandalisés dimanche dans l'Etat de Washington, dans le nord-ouest des Etats-Unis, faisant craindre une potentielle campagne ciblée de groupes d'extrême droite après des avertissements en ce sens émis plus tôt par les autorités fédérales.La dégradation de ces infrastructures dans le comté de Pierce, en banlieue sud de Seattle, a privé de courant plus de 14.000 foyers le jour de Noël, a rapporté la police locale.
Depuis plus de trente ans, des ouvrages alertent régulièrement sur les liens supposés entre l'écologie politique et le conservatisme, et même l'extrême-droite. Un livre récent consacré aux verts-bruns n'est pas plus convaincant que les précédents. Un défaut de méthode et un argumentaire construit sur des ressemblances superficielles conduisent à un naufrage éditorial.
Van enorme overstromingen in Pakistan en extreme droogte in Europa, tot doorbraken op het vlak van milieubescherming en plastic: de wereld beleefde opnieuw een goed gevuld klimaatjaar in 2022. De impact van de Russische invasie in Oekraïne liet zich op zowat alle domeinen voelen.
Quelles que soient les températures en décembre, sur l’ensemble de l’année, la moyenne sera de 14,2 °C. Selon Météo-France, les canicules de l’été auraient été « hautement improbables et nettement moins intenses sans l’effet du changement climatique ».
Pour défendre les intérêts de l’industrie des combustibles fossiles ainsi que les autres objectifs de l’agenda de la droite libérale (déréglementation, pouvoir gouvernemental limité, allègements fiscaux pour les riches, libre-échange et mondialisation), les milliardaires et multimillionnaires d’extrême droite (« les 1 % » ou plutôt les 0,01 %) ont mis en place et perfectionné pendant une trentaine d’années un vaste réseau de « think tanks » et d’entreprises médiatiques afin de déformer et de manipuler la perception et l’opinion publiques.
Crues et tempêtes dévastatrices, canicules et vagues de froid en toute saison... les événements extrêmes se multiplient sur la planète. Mais comment attribuer avec certitude telle ou telle catastrophe au changement climatique ? Les scientifiques font actuellement des pas de géants pour répondre à cette question majeure.
La compréhension de l’impact du réchauffement sur les précipitations extrêmes devrait faire un bond suite aux résultats récemment obtenus par un groupe de chercheurs du Met Office (Royaume-Uni) et de l’Académie chinoise des sciences. En effet, l’incertitude sur l’ampleur des changements serait réduite d’un tiers. Les travaux ont été publiés dans la revue Nature Communications ce 3 novembre.
Joint committee on national security strategy criticises ‘severe dereliction of duty’ by ministers as threat grows
Les conséquences déjà bien visibles du dérèglement climatique constituent un véritable problème de société et forcent les acteurs politiques à y répondre. Les propositions formulées diffèrent grandement en fonction de l’orientation politique des acteurs. À travers l’écofascsime, l’extrême droite tend à apporter la sienne à la situation écologique.
From deadly floods in Nigeria to devastating drought in Somalia, Africa has faced a run of severe – and sometimes unprecedented – extreme weather events since the start of 2022. But while the US hurricane season and 40C heat in the UK have captured headlines, many of Africa’s most extreme and life-changing weather events went largely unreported in global-north media.
Des scientifiques ont observé que l'impact des feux de forêts qui frappent de plus en plus l'ouest des États-Unis intensifient des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les tempêtes de pluie et de grêle, et ce à plus de 2 500 km de distance.
The amount of heat accumulating in the ocean is accelerating and penetrating ever deeper, with widespread effects on extreme weather events and marine life, according to a new scientific review.
La World Weather Attribution publie une étude qui lie le changement climatique et l’alarmant déficit d’humidité des sols d’Europe de l’Ouest et du centre.
Le rapport United in Science fait le point sur les gaz à effet de serre, les températures mondiales, les prévisions climatiques et les points de bascule, le changement climatique dans les villes, l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes et les alertes précoces.
Après la canicule et les incendies, le Golden State a été tout près de connaître un phénomène rarissime sur la côte ouest, un ouragan, avant une rétrogradation en tempête tropicale.
Les canicules qui se multiplient déjà sous les effets du changement climatique pourraient mettre le secteur agricole en situation de "risque extrême" d'ici 2045 dans une soixantaine de pays représentant près des trois-quarts de la production alimentaire, selon une analyse publiée jeudi.
Des températures extrêmes frappent la Californie ainsi que le Nevada et l'Arizona, dans l'ouest des États-Unis. Cette vague de chaleur, qui s'accompagne d'incendies d'ampleur, met le réseau électrique californien sous pression, à cause d'une demande de climatisation record.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) pointe le risque de déplacements de populations liés à la raréfaction des ressources en eau dans la région du monde la moins émettrice de gaz à effet de serre.
Avec une moyenne de 27 degrés, le mois d’août a été le plus chaud jamais enregistré à Uccle depuis le début des observations en 1892. Un été particulièrement sec qui fait suite à un été 2021 où précipitations ont été exceptionnelles. Alors, que nous disent ces situations extrêmes ? Que faire face à cette crise climatique et énergétique ? Sur le plateau de QR l’actu, le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele commente ces phénomènes extrêmes.
Les stocks de gaz des grandes nations européennes comme la France ou l'Allemagne semblent toutefois bien remplis.
Avec trois vagues de chaleur et trente-trois jours de canicule, l’été 2022 est le deuxième le plus chaud en métropole après celui de 2003, selon Météo France. Ces saisons exceptionnelles pourraient bientôt devenir la norme, alertent les météorologues.
Shanghai, la plus grande ville de Chine, éteindra, lundi et mardi, les éclairages de sa célèbre avenue – le Bund –afin d'économiser l'électricité, alors qu'une partie du pays fait face à des pénuries en raison de températures extrêmes.
Tempêtes mortelles et inondations d’un côté, sécheresse, incendies et canicules de l’autre : les phénomènes climatiques extrêmes se sont multipliés en juillet et en août, notamment autour du bassin méditerranéen.
aujourd'hui, on sait que l'augmentation de la température de l'eau provoque des phénomènes extrêmes. Si vous prenez les Antilles, il n'y a pas plus de cyclones qu'avant, on est à peu près dans les mêmes quotas, mais les cyclones sont beaucoup plus violents. En Atlantique, on sait qu'on a une modification de l'orientation des courants et des vents. Nous voyons l'impact que peuvent avoir un ou deux degrés sur la majoration des orages.
Reeds tientallen jaren worden we verwittigd over de dodenmars waarin wij verwikkeld zijn als gevolg van de globale opwarming. De wereldwijde regerende klasse blijft ons verder voortduwen naar uitsterving. Amerikaans onderzoeksjournalist Chris Hedges: "Ineenstorting komt in de menselijke geschiedenis voor bij complexe samenlevingen, telkens kort nadat zij hun periode van grootste macht en welvaart hebben bereikt." We zijn weer eens zover, alleen gaat het nu voor het eerst over de hele planeet...
ÉTATS-UNIS - Les États-Unis vont voir se développer d’ici 30 ans une « ceinture d’extrême chaleur » allant de la Louisiane, dans le sud du pays, au lac Michigan au nord, en traversant le Midwest américain, selon un nouveau rapport publié ce lundi 16 août.
Selon un rapport de l'ONG First Street Foundation, les États-Unis vont voir se développer en l'espace de trois décennies une "ceinture d'extrême chaleur" recouvrant une zone où vivent plus de 100 millions d'Américains. La chaleur est le phénomène météorologique qui tue le plus dans le pays, devant les inondations et les ouragans.
Les États-Unis vont voir se développer d'ici 30 ans une "ceinture d'extrême chaleur" allant de la Louisiane, dans le sud du pays, au lac Michigan au nord, en traversant le Midwest américain, selon un nouveau rapport publié lundi.
Incendies, restrictions dans l’utilisation de l’eau, récoltes perdues, lits des rivières à sec, diminution de la production d’énergie : la sécheresse qui touche le continent européen affecte de nombreux aspects de notre quotidien. Une sécheresse sévère, voire extrême sur certains territoires : mi-juillet, un rapport de l’Observatoire européen de la Sécheresse (EDO) estimait que 45% de l’Union européenne était en déficit de précipitations et de teneur en eau dans les sols (situation d’avertissement), et 15% en sécheresse telle que la végétation en est fortement affectée (situation d’alerte).
A new database of extreme weather studies makes clear how far policymaking is lagging behind the reality of climate chaos
De aanhoudende hitte heeft ook gevolgen voor de luchtkwaliteit. De Europese waakhond waarschuwt voor zeer hoge niveaus van ozonvervuiling.
Les séquoïas du parc Yosemite aux États-Unis et les vautours du parc Dadia en Grèce sont menacés par des incendies consécutifs des vagues de chaleurs extrêmes provoquées par le changement climatique causé par l’activité humaine.
« Oak Fire » s’est déclaré vendredi dans le comté de Mariposa, près du Parc national de Yosemite et de ses séquoias géants, et s’est déjà déplacé sur plus de 2 500 hectares.
From the Amazon to the Andes and the snowy depths of Patagonia, extreme weather and climate change are causing mega-drought, extreme rainfall, deforestation and glacier melt across the Latin America and the Caribbean (LAC) region, according to a UN report published on Friday.
Les chaleurs excessives vont devenir la norme, même au Royaume-Uni. Les systèmes doivent changer de toute urgence – et le silence doit être brisé. Peut-on en parler maintenant ? Je veux dire le sujet que la plupart des médias et la majorité de la classe politique évitent depuis si longtemps. Vous savez, le seul sujet qui compte en définitive – la survie de la vie sur Terre. Tout le monde sait, même s’ils évitent soigneusement le sujet, qu’à côté de lui, tous les sujets qui remplissent les premières pages et obsèdent les experts sont des broutilles. Même les rédacteurs du Times qui publient encore des articles niant la science du climat le savent. Même les candidats à la direction du parti Tory, qui ignorent ou minimisent le problème, le savent. Jamais un silence n’a été aussi fort ou aussi assourdissant.
Les modèles climatiques sous-estiment probablement l’intensification des précipitations extrêmes et des inondations qui leur sont liées.
Au Royaume-Uni, l’agence météorologique nationale a émis la toute première alerte « rouge pour chaleur extrême » de l’histoire du pays. En Espagne et au Portugal, les incendies provoquent des morts, la Belgique et les Pays-Bas vont découvrir des chaleurs inédites.
Le climatologue et membre du GIEC Jean-Pascal van Ypersele est sans appel: sans réaction, on se dirige tout droit vers le scénario du pire.
Can we talk about it now? I mean the subject most of the media and most of the political class has been avoiding for so long. You know, the only subject that ultimately counts – the survival of life on Earth. Everyone knows, however carefully they avoid the topic, that, beside it, all the topics filling the front pages and obsessing the pundits are dust. Even the Times editors still publishing columns denying climate science know it. Even the candidates for the Tory leadership, ignoring or downplaying the issue, know it. Never has a silence been so loud or so resonant.
De nouvelles évacuations étaient en cours dimanche soir en Gironde (sud-ouest de la France) devant l'avancée du feu qui reprenait sa course folle, rendant le travail des pompiers "extrêmement difficile", six jours après le début de ces gigantesques incendies qui ont ravagé plus de 11.000 hectares de végétation.
"Il y a actuellement 50% de chances que nous voyons les températures atteindre 40°C et 80% de chances que des nouvelles températures maximales soient atteintes", a-t-il ajouté. Le record de chaleur jamais enregistré au Royaume-Uni s'élève à 38,7°C, relevé au jardin botanique de Cambridge (est de l'Angleterre) le 25 juillet 2019.
Extreme event attribution aims to elucidate the link between global climate change, extreme weather events, and the harms experienced on the ground by people, property, and nature. It therefore allows the disentangling of different drivers of extreme weather from human-induced climate change and hence provides valuable information to adapt to climate change and to assess loss and damage. However, providing such assessments systematically is currently out of reach. This is due to limitations in attribution science, including the capacity for studying different types of events, as well as the geographical heterogeneity of both climate and impact data availability. Here, we review current knowledge of the influences of climate change on five different extreme weather hazards (extreme temperatures, heavy rainfall, drought, wildfire, tropical cyclones), the impacts of recent extreme weather events of each type, and thus the degree to which various impacts are attributable to climate change.
Un trumpiste repenti a expliqué que les déclarations de l’ex-président, peu de temps avant le jour de la certification de la victoire de Joe Biden, ont conditionné son comportement.
Une canicule qui va s’installer sur l’ensemble du territoire métropolitain pour une grosse semaine au moins, peut-être plus longtemps sur le sud du pays. Et une colère froide, celle de Christophe Cassou, climatologue membre du Giec. Interrogé par Libération, il déclare ceci : «Je suis dans une forme de colère, car ce qu’on vit était anticipable et correspond à ce que les faits scientifiques disaient depuis longtemps. Comment être encore aujourd’hui dans ce déni de gravité ? Comment tenir encore aujourd’hui des discours “rassuristes” ? Ça n’a pas de sens !» Et Christophe Cassou de prévenir qu’il sera bientôt trop tard pour chercher à s’adapter à ces événements caniculaires, non seulement de plus en plus fréquents mais de plus en plus intenses. Fréquents ? Les deux dernières canicules datent de… mai et juin de cette année. Et celle que nous connaissons actuellement sera la 25e en vingt-trois ans, alors qu’entre 1947 et 1999, soit cinquante-trois ans, il n’y en avait eu que 17.
Nous avons peur de l’été, et des autres à venir. Cette année encore, la Belgique bat un record et il n’y a aucune raison de s’en réjouir. Ce samedi 18 juin 2022 a été le jour tropical (température maximale supérieure ou égale à 30 degrés) le plus précoce jamais enregistré. Ces records sont presque devenus anodins. Pourtant, la fréquence accrue de ces records atteste du dérèglement climatique de la manière la plus tangible qui soit.
Sécheresse et feux en Espagne et au Portugal Le Portugal fait face une vague de chaleur, avec des températures dans certaines régions qui devraient grimper jusqu’à 43°C (109 F) ce week-end alors qu’une grave sécheresse frappe le pays. Environ un tiers du pays est confronté à un risque extrême d’incendies de forêt (phys.org).
Des pluies diluviennes au Japon, une vague de chaleur record en Italie, un nouvel épisode de sécheresse dans l'ouest des États-Unis… Comme en 2021, le début de l'été dans l'hémisphère Nord est marqué par plusieurs événements météorologiques extrêmes. Et avec eux revient inlassablement la même question : dans quelle mesure le réchauffement climatique en est-il responsable ?
Inondations, feux de forêt, sécheresses : l’Australie est particulièrement touchée par les événements climatiques extrêmes. Le dérèglement du climat est responsable de leur fréquence et de leur ampleur.
Een nieuw VN-financieringssysteem voor klimaatwaarnemingen en vroege waarschuwingen moet vooral kwetsbare landen ten goede komen. Als ze eerder gewaarschuwd worden, kunnen ze zich beter voorbereiden op klimaatextremen.
Le mois de juin 2022 a été caniculaire partout dans l’Hexagone. Dans au moins trois stations météo, les températures maximales ont été dépassées.
In March, the north and south poles had record temperatures. In May in Delhi, it hit 49C. Last week in Madrid, 40C. Experts say the worst effects of the climate emergency cannot be avoided if emissions continue to rise
À chaque événement météorologique extrême, c'est la même interrogation : le réchauffement climatique est-il responsable ? Pour répondre à cette question, un nouveau champ de la science se dessine : la science de l'attribution. Entretien avec Robert Vautard, membre du World Weather Attribution.
Le plus important de ces feux de forêt a obligé les autorités à évacuer quatorze villages, dans la région de Castille-et-Léon, près de la frontière avec le Portugal. En tout, les incendies ont ravagé plus de 22 000 hectares.
Les incendies ont fait rage à travers l’Espagne ce vendredi. Ils ont déjà brûlé des milliers d’hectares et entraîné, à Tolède, l’évacuation de plus de 3 000 personnes du parc d’attractions du Puy du Fou, en pleine vague de chaleur extrême.
Ces dernières années, les canicules sont devenues fréquentes, et devraient se multiplier dans les décennies qui viennent, mettant nos corps à rude épreuve. Si quelques jours ne suffisent pas à nos organismes pour s’adapter à la montée du mercure, à très long terme, le réchauffement climatique pourrait orienter l’évolution de l’Homme, comme nous l’explique Alain Froment, anthropologue spécialiste d'écologie humaine.
Déshydratation, hyperthermie, surmortalité… Les températures élevées ne sont pas anodines pour la santé, notamment pour les personnes fragiles. Des effets qui se cumulent avec ceux, indirects, de la pollution de l’air, responsable de 48 000 morts par an.
Models indicate that there could be between 25 and 30 extreme events a year by mid-century
Petit à petit, l'extrême droite instrumentalise l'écologie pour renforcer sa normalisation. De plus en plus présent en France, l'écofascisme se réapproprie les enjeux écologiques à des fins réactionnaires, racistes et xénophobes. Antoine Dubiau y a consacré un livre. Interview.
Door de klimaatverandering worden hittegolven frequenter en intenser. Extreme temperaturen zijn niet alleen schadelijk voor de gezondheid, maar ook voor de landbouw en de infrastructuur, schrijft hoogleraar Kristie L. Ebi. ‘Dringende en onmiddellijke investeringen zijn nodig om ons aan te passen.’
Pour maîtriser le changement climatique, le monde doit aller au-delà de la réduction des émissions de dioxyde de carbone et freiner des polluants moins connus, comme le protoxyde d’azote, qui joue un rôle clé dans le réchauffement de la planète, selon de nouvelles recherches.
Alors que le forum de Davos est sur le point de débuter en Suisse, Oxfam publie une nouvelle étude pointant l'enrichissement exponentiel des plus puissants industriels, alors que 263 millions de personnes pourraient basculer dans la pauvreté en 2022.
La ville de Denver, dans le Colorado, a récemment été touchée par une tempête de neige. Les températures ont plongé en quelques heures seulement, passant de 32°C à -1°C en 36 heures. Un manteau blanc de plusieurs centimètres s'est installé sur la ville ce week-end.
Au début du mois de mai, l’Inde et le Pakistan ont été confrontés à des températures record, atteignant les 50 °C. Ces pays étant déjà habitués à de fortes chaleurs, il n’en reste pas moins que celles-ci sont exceptionnelles et, sans surprise, liées au réchauffement climatique. Et donc, tant que nous ne changerons pas radicalement nos modes de vie, ces vagues de chaleur extrême ne sont pas près de s’arrêter.
Une consultante de Shell a démissionné avec fracas lundi, accusant le géant pétrolier britannique de causer des "dégâts extrêmes" à l'environnement en connaissance de cause, tandis qu'HSBC a suspendu un dirigeant qui minimisait l'impact du changement climatique.
Une nouvelle étude du World Weather Attribution, qui travaille sur l’attribution des événements climatiques extrêmes, estime que l’épisode de fournaise dans le sous-continent indien «aurait été extraordinairement rare» dans le passé.
Une espèce de ver envahissante connue pour son « appétit vorace » et sa capacité à sauter un pied en l’air sonne l’alarme en Californie, où les scientifiques ont exprimé leur inquiétude quant à la menace que les vers représentent pour les écosystèmes forestiers. L’Amynthas agrestis, également connu sous le nom de ver sauteur asiatique, sauteur de l’Alabama ou ver de serpent fou, a été repéré en Californie ces derniers mois. Le ver de terre est originaire d’Asie de l’Est, en particulier du Japon et de la péninsule coréenne. Cependant, ces dernières années, les vers se sont rendus en Amérique du Nord via diverses plantes paysagères importées de la région.
Avec un thermomètre affichant à peine 1,4°C , Brasilia a enregistré jeudi la température la plus froide de son histoire. Cette «anomalie» entre «certainement dans le cadre des événements extrêmes liés aux changements climatiques», selon les spécialistes.
Le réchauffement climatique se fait sentir et les événements extrêmes deviendront plus fréquents. Dans l'émission Tout un monde de la RTS, l'ex-vice-président du GIEC Jean Jouzel appelle à prendre au sérieux les prévisions des scientifiques.
Les abeilles domestiques ne sont pas les seuls insectes dont la chaleur extrême diminue la fertilité. Les chercheurs prévoient que l’aggravation des vagues de chaleur pourrait nuire à la fertilité des coléoptères, des bourdons, des mouches, des papillons de nuit et des guêpes — et ce ne sont là que quelques-uns des insectes chez qui cela a été observé.
De uitzonderlijke periode van droogte in eigen land maakt ons weer even bewust van het belang van water. In heel wat landen speurt men momenteel angstvallig de hemel af. MO* brengt een overzicht van de wereldwijde watercrisis die de mensheid het komende decennium voor een grote uitdaging plaatst.
Emma Haziza est hydrologue, spécialiste de la résilience des territoires face aux risques climatiques extrêmes. Fondatrice de Mayane, centre de recherches appliquées dédié à l'adaptation climatique.
L'Inde a annoncé interdire les exportations de blé face aux vagues extrêmes de chaleur dans le pays.
Deuxième producteur de blé au monde, l'Inde a annoncé samedi interdire les exportations de cette denrée, sauf autorisation spéciale du gouvernement, face à la baisse de sa production due notamment à des vagues extrêmes de chaleur.
+51°C au Pakistan, +48°C au Mexique, +46°C en Égypte. Partout dans le monde, des températures historiques sont enregistrées, menaçant la santé humaine, l’approvisionnement en eau, les récoltes futures et même la biodiversité, qui ne résiste pas à une chaleur si accablante. Du côté de l’Hexagone, un "dôme de chaleur" devrait s'abattre sur le Sud-Ouest cette semaine alors que le pays subit déjà une sécheresse historique.
L'Inde a annoncé samedi interdire les exportations de blé face à la baisse de sa production, due notamment à des vagues extrêmes de chaleur, une décision qui va "aggraver la crise" d'approvisionnement en céréales avec la guerre en Ukraine, s'alarme le G7.
En Inde et au Pakistan les températures de ces dernières semaines ont atteint les 50 °C. Une vague de chaleur record qui a provoqué des coupures d'électricité et des pénuries d'eau pour des millions d'habitants qui devraient subir cette fournaise de plus en plus fréquemment à cause du changement climatique. Des chaleurs extrêmes qui touchent également les animaux et particulièrement les oiseaux explique l’agence de presse Reuters.
Depuis plusieurs semaines, les habitants de ces deux pays sont confrontés à des épisodes de canicule. Au Pakistan, les températures ont même dépassé les 50 degrés.
Une accélération du cycle de l’eau est en cours en raison du réchauffement climatique. Ce phénomène se produisant à l’échelle mondiale pourrait multiplier les risques de sécheresse et de fortes précipitations dans des zones déjà concernées soit par l’aridité, soit par une forte humidité.
Toutes les canicules portent d'ores et déjà l'empreinte mesurable et caractéristique du réchauffement de la planète, ont assuré mercredi des scientifiques spécialisés dans le lien entre événements météo extrêmes et changement climatique.
L'organisme Corpernicus vient de publier un rapport alarmant sur l'état de la sécheresse en Europe et ses conséquences sur l'agriculture et la production d'énergie.
Alors que la sécheresse continue d'accabler la Corne de l'Afrique, des communautés s'unissent pour protéger les animaux sauvages de ce phénomène dramatique, mais aussi des habitants de la région qui les perçoivent comme des menaces.
Une vraie plaie pour la biodiversité. Une vaste étude prouve une fois de plus l’impact négatif des pesticides sur l’environnement. Et ce, dans de très nombreux domaines.
the new study has uncovered five other events around the world which were even more severe but were never reported. “The recent heatwave in Canada and the United States shocked the world. Yet we show there have been some even greater extremes in the last few decades. Using climate models, we also find extreme heat events are likely to increase in magnitude over the coming century – at the same rate as the local average temperature,”
"C'est le serpent qui se mord la queue". L'Inde, qui subit une vague de chaleur historique liée au changement climatique, va augmenter sa production de charbon à des niveaux records. Entre les restrictions liées au Covid-19, les problèmes de logistique et une demande qui explose... l'approvisionnement ne suit plus. Aujourd'hui le charbon représente 70 % de la production électrique du pays.
April temperatures at unprecedented levels have led to critical water and electricity shortages
Des mesures inédites ont été prises dans le sud de la Californie, en proie à une sécheresse extrême. L’utilisation de l’eau en extérieur est limitée à un jour par semaine pour plusieurs millions de personnes, à compter du 1er juin.
L'action de l'homme sur le climat contribue à un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l'ONU, appelant à enrayer cette "spirale d'autodestruction" à laquelle l'humanité fait face.
À Santiago, le moment tant redouté est arrivé : les autorités ont annoncé un plan de rationnement de l’eau potable. Confrontées à douze années de sécheresses consécutives, la capitale et sa région se préparent à une pénurie extrême.
+44°C en Inde, +50°C au Pakistan... l'Asie du Sud connait une vague de chaleur extrême alors que l'Inde a enregistré son mois de mars le plus chaud depuis 122 ans. Ces températures sont un signe manifeste des impacts du changement climatique. Selon la NASA, cette zone pourrait devenir inhabitable dès 2050 en raison de la chaleur mêlée à l'humidité qui empêche au corps de suer et donc de se refroidir. Un risque que les experts du climat, le GIEC, avaient déjà identifié dans l'un de leurs rapports, et qui commence à se matérialiser.
Many are still missing after this month’s floods. Extreme weather is becoming more frequent, and it can be devastating
Températures et précipitations record, sécheresses, incendies… 2021 a été l’année des extrêmes en Europe, selon le nouvel "État du climat" du programme Copernicus. Qui souligne que les émissions de gaz à effet de serre montent toujours.
L’Europe a vécu l’an dernier une avalanche d’événements météorologiques extrêmes qui soulignent la nécessité d’agir contre le réchauffement, souligne un état des lieux du climat européen publié ce vendredi.
L’an dernier, l'Europe a été frappée par des inondations, des incendies et la saison estivale a été la plus chaude jamais enregistrée, d'après le rapport de Copernicus publié vendredi, le service européen d'étude du climat. Un bilan qui témoigne de la progression du réchauffement climatique.
Le programme européen Copernicus publie un nouveau rapport qui pointe l’accélération du réchauffement climatique en Europe, au terme d’une année 2021 marquée par des phénomènes météorologiques extrêmes. Interrogé par Public Sénat, le climatologue Robert Vautard évoque les transformations que pourrait connaître l’Europe dans les prochaines années.
Influenceurs antisémites, figures antivax ou politiques d’extrême droite entretiennent des relations étroites. Le collectif l’Extracteur, qui alerte sur les médecines «pseudo-alternatives», a dressé une cartographie très documentée de la désinfosphère et de ses personnages, d’Alain Soral à FranceSoir en passant par Thierry Casasnovas.
Le changement climatique a augmenté les précipitations de 5% lors de la saison record des ouragans de l’Atlantique en 2020. Au cours des 14 tempêtes qui ont atteint le statut d’ouragan, les précipitations ont été 8 % plus importantes, selon une étude publiée dans Nature Communications.
The rapid collapses of two ice shelves on the Antarctic Peninsula over the past quarter-century were most likely triggered by the arrival of huge plumes of warm, moisture-laden air that created extreme conditions and destabilized the ice, researchers said Thursday.
Le second plus grand réservoir artificiel d'eau des États-Unis est confronté à une sécheresse extrême alors qu'il alimente en eau des millions d'Américains.
Depuis le début de la terrible guerre en Ukraine, une succession de déclarations fracassantes ont été énoncées au sujet du gaz et du pétrole russes et de leur embargo pour sanctionner la politique de Vladimir Poutine. Hors des projecteurs, le pragmatisme s’appuie toutefois sur la raison d’Etat, dans l’obscurité. Paradoxalement, plonger dans cette ombre pourrait apporter un éclairage sur une situation d’une complexité extrême.
Une opinion de Philippe Lamberts et Olivier De Schutter, respectivement coprésident du groupe des Verts/ALE au Parlement européen, et rapporteur spécial des Nations unies sur l'extrême pauvreté et les droits de l'homme
Le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) estime qu'avec une augmentation de la température globale du globe de 1,5 °C d'ici la fin du siècle par rapport au niveau préindustriel, la fréquence des épisodes de chaleur extrême sera multipliée par quatre ! Aux États-Unis, la chaleur est déjà le phénomène météo qui tue le plus depuis une trentaine d'années : de 1991 à 2020, la chaleur a causé la mort directe de 143 personnes par an en moyenne, suivie par les inondations, puis les tornades, les ouragans, la foudre, et enfin le froid et la neige. Dans ce pays, les épisodes de chaleur extrême ont d'ailleurs plus que doublé au cours des 40 dernières années.
Environmentalists once saw abstraction as the biggest obstacle to climate action. How, they wondered, could one focus the public on the distant future? Today, we confront the opposite problem, with the very immediacy of the crisis generating a strange paralysis. When the Intergovernmental Panel on Climate Change warned that global heating made extreme flooding more common, its new report at the end of February spurred relatively little discussion – in part because of the water covering swathes of Queensland and New South Wales. As tinnies plucked desperate residents from the deluge, who could give due weight to the warning from Prof Brendan Mackey, one of the IPPC authors, that the science clearly projected “an increase of heavy rainfall events?”
Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), s'est entretenu avec France 24 depuis le siège de l'agence onusienne, à Vienne. L'offensive russe suscite de vives inquiétudes vis-à-vis de la sécurité des quinze réacteurs nucléaires installés en Ukraine. Rafael Grossi concède que si cela constituerait un "scénario extrême", un accident nucléaire "n’est pas exclu", car les "points cardinaux" de la sécurité nucléaire ne sont actuellement pas respectés.
Le nouveau rapport du Groupe international d’experts sur le climat (Giec) alerte avec force sur les conséquences du dérèglement climatique si rien n’est fait. Le silence des élites inquiète le climatologue français Jean Jouzel. Entretien.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la question de la dépendance de l’Europe au gaz, et plus généralement aux combustibles fossiles, a surgi dans les discussions publiques. Cette crise, ajoutée à l’urgence climatique, nous rappelle que notre système énergétique doit fortement se transformer. Mais aussi que la transition énergétique sera fortement dépendante des importations de métaux. Analyse de Greg de Temmerman, docteur en physique expérimentale et directeur général du think tank Zenon Research.
Le président russe Vladimir Poutine exerce un "chantage" nucléaire pour empêcher le monde d'aider l'Ukraine, un exercice "extrêmement dangereux", a dénoncé mardi la responsable d'ICAN, récompensée du prix Nobel de la Paix en 2017.
As Earth’s climate warms, incidences of extreme heat and humidity are rising, with significant consequences for human health. Climate scientists are tracking a key measure of heat stress that can warn us of harmful conditions.
Le monde n'est pas prêt à faire face aux incendies exceptionnels comme ceux ayant ravagé l'Australie en 2019-2020, des épisodes extrêmes alimentés par le réchauffement climatique dont le nombre devrait augmenter d'ici la fin du siècle, met en garde l'ONU.
Un rapport des Nations unies dévoilé mercredi 23 février indique une trajectoire inquiétante concernant l’augmentation des feux de forêt. À l’horizon 2030, les “incendies extrêmes” augmenteront de 14 %, puis de 30 % en 2050, et jusqu’à 50 % à la fin du siècle. La manière de les affronter devra changer radicalement.
Toen er in 2015 in het klimaatakkoord van Parijs werd overeengekomen om een maximale temperatuurstijging van 1,5° ten opzichte van het pre-industriële niveau toe te laten had dat zeer grondige redenen. Vanaf een bepaald niveau is elke fractie extra opwarming verwoestend. Reeds bij 1,5° opwarming zijn er verwoestende effecten: stijging van minimum 0,4 meter van de zeespiegel, 8 % van het plantenareaal dat verloren gaat, toegenomen extreme hitte etc. Bij elke kleine toename daarboven nemen deze effecten drastisch toe. Bij 2° opwarming worden extreme hittes 2,6 x zo frequent of zal de afname in zeevisserij 10 x zo groot zijn. Kortom, er zijn heel sterke redenen waarom klimaatwetenschappers 1,5° opwarming cruciaal vinden als maximum.
L'écologie politique est devenue depuis le milieu des années 1980 une force politique majeure dans notre pays, et dans d'autres pays occidentaux. Cependant, elle recouvre des sensibilités idéologiques très diverses allant du progressisme au conservatisme, voire à une attitude réactionnaire. La diversité du tissu associatif montre la pluralité de l'expression. Le mérite de Stéphane François est de nous aider à saisir ces nuances en donnant une présentation précise, érudite même, et pourtant claire des groupes et courants concernés. Son propos pourra parfois apparaître un peu provocateur : alors qu'il est de bon ton de considérer que l'écologie politique se situe à gauche du spectre politique, il présente des aspects de droite qui animent aussi celle-ci, ou qui même déterminent une part importante de sa conception du monde. Cet ouvrage souligne, en effet, les aspects nostalgiques, technophobes et parfois antilibéraux, qui s'expriment dans les textes et les discours. Il montre aussi l'existence d'une éco
En général, il est plutôt rare d’observer directement une vague scélérate. Dans l’ouest du Canada, il y a deux ans, une bouée a toutefois enregistré la vague scélérate la plus extrême jamais répertoriée. La taille de cette dernière était aussi imposante qu’un immeuble de six ou sept étages, mais sa principale caractéristique est ailleurs.
Nous sommes actuellement à +1°C de réchauffement moyen, et ressentons un peu plus chaque année les conséquences d’un dixième de degré d'écart. Limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à +2°C peut donc faire une différence énorme.
L’Espagne et le Portugal subissent un épisode de sécheresse extrême en plein hiver. Dans la péninsule ibérique, le mois de janvier a été le deuxième le plus sec enregistré depuis l’an 2000, selon les agences météorologiques locales. En Espagne, « en janvier, il n’a plu que le quart de ce qu’il aurait dû pleuvoir à cette période », a expliqué à l’Agence France Presse (AFP) Ruben del Campo, porte-parole de l’AEMET, l’agence météorologique espagnole. En résulte une sécheresse exceptionnelle par « son intensité, son ampleur et sa durée », comme l’a indiqué le climatologue de l’Institut portugais de la mer et de l’atmosphère (IPMA) Ricardo Deus.
La protection de l’environnement pourrait-elle nuire à une partie de l’humanité ? C’est ce que suggère une étude publiée jeudi 3 février 2022 dans la revue Nature Sustainability. D’après les scientifiques de l’université d’Aberdeen (Écosse) qui en sont à l’origine, l’extension de la surface terrestre mondiale destinée à la conservation, une approche clé pour protéger la biodiversité, pourrait entraîner des centaines de milliers de morts de la faim dans certaines régions du monde.
Les évènements météorologiques extrêmes tels que les canicules et les inondations, amenés à se multiplier dans les années à venir sous l'effet du dérèglement climatique, ont coûté quelque 142.000 vies et près de 510 milliards d'euros en Europe ces 40 dernières années, selon un rapport paru jeudi.
Les records de chaleur, mais aussi de froid, se sont multipliés aux États-Unis au cours de l’année passée. Pour le New York Times, ces extrêmes donnent “une image frappante du changement climatique”.
Concentration record de gaz à effet de serre au niveau mondial, étés les plus chauds jamais enregistrés, événements extrêmes, les données climatiques de 2021 publiées par le programme européen d’observation de la Terre ont de quoi inquiéter.
Dominique Bourg, Pablo Servigne , Blanche Gardin, nous parlent du réchauffement climatique et d'effondrement entre gravité extrême et humour décalé
Le Conseil d’État a invalidé mercredi en extrême urgence les rapports techniques que suit Lantis pour les travaux d’infrastructure dans la zone Linkeroever, la jonction du même nom et le Scheldetunnel (tunnel sous l’Escaut), dans le cadre du chantier de l’Oosterweel, le bouclage du ring d’Anvers. Ces travaux consistent entre autres à déplacer les sols pollués aux PFAS (liés à l’entreprise 3M) dont on a beaucoup parlé ces derniers mois.
C’est sur l’île de Kodiak, située au sud de l'Alaska, que ce record a été établi. A cause du réchauffement climatique, les scientifiques craignent une augmentation des précipitations extrêmes et des conséquences dramatiques pour les autochtones.
Qu’est-ce que la Terre ? Après un été frappé par des phénomènes climatiques extrêmes, c’est la question que se pose l’essayiste et éditeur Laurent de Sutter. Il cherche à y répondre en interpellant directement la Terre, elle-même. Mais alors, qui est-elle ? Et si c’était vous ?
La Chine travaille à la prochaine révolution dans le monde de l’énergie. Le pays souhaite utiliser un navire comme mini-centrale nucléaire, afin de fournir de l’électricité aux plateformes de forage et aux îles coupées du monde. Mais ce n’est pas qu’une idée : l’année prochaine, le réacteur flottant devrait déjà être prêt, annonce le média South China Morning Post ; et il semble pouvoir résister aux conditions météorologiques les plus extrêmes.
Que des mouvements inspirés de l'extrême droite manifestent contre un gouvernement dit liberticide fait évidemment sourire : il est toujours paradoxal de voir des groupes protester contre quelque chose qu'ils seraient les premiers à établir s'ils étaient eux-mêmes au pouvoir.
Quelques degrés en plus d'ici à la fin du siècle en Belgique, cela pourrait paraitre anodin, voire plaisant dans un pays où le temps n'est pas toujours clément. Mais un tel changement, couplé à des phénomènes climatiques extrêmes, pourrait avoir des conséquence sur notre vie quotidienne.
Le discours est connu : le climat de la Terre change, les phénomènes extrêmes se multiplient un peu partout sur la planète... Mais ces changements climatiques sont-ils perceptibles chez vous, là où vous vivez ? A quel point fait-il plus chaud aujourd'hui dans votre commune par rapport à la situation que vous avez connue par le passé ?
Vandaag publicert Dokters van de Wereld een nieuw rapport over de toegang tot zorg bij kwetsbare groepen in Europa, getroffen door Covid-19. De resultaten zijn duidelijk: mensen zonder papieren, mensen zonder dak boven hun hoofd, mensen in extreme precariteit ... , kortom de meest onzichtbaren in de samenleving, kunnen allesbehalve rekenen op goede zorg.
Meer dan 500 miljoen mensen vervallen tot extreme armoede omdat ze de medische kosten uit eigen zak moeten betalen. Dat blijkt uit twee nieuwe rapporten, van de Wereldgezondheidsorganisatie (WHO) en van de Wereldbank.
39 mensen verloren het leven, ruim 38.000 woningen werden getroffen, de schade aan huizen en infrastructuur loopt op tot 4 miljard euro.
Selon les calculs du World Inequality Lab, le patrimoine est très inégalement réparti sur la planète. Exemple le plus extrême : les 1% des personnes les plus riches possèdent près de deux fois plus que les 90% des plus pauvres.
Cette température a été enregistrée à Penticton, en Colombie-Britannique, province la plus à l’ouest du Canada, où se succèdent des événements météorologiques extrêmes.
Extreme weerfenomenen vergroten de al bestaande ongelijkheid in Latijns-Amerika. Zeker in de steden, waar een op de vijf Latijns-Amerikanen woont.
Le Soudan du Sud est frappé par les pires inondations depuis plus de dix ans. 780 000 personnes sont directement touchées, dans 8 Etats sur 10. Dans de nombreuses régions, le niveau de l’eau continue à monter et les prévisions météorologiques indiquent que de nouvelles pluies vont tomber.
Les dangers et les enjeux stratégiques se multiplient avec le réchauffement climatique. Outre l'élévation du niveau des mers et des conditions météorologiques extrêmes, le changement climatique a ouvert de nouvelles zones de concurrence, comme l'Arctique. La compétition pour les ressources rares ne va, elle, probablement plus s'arrêter.
Une nouvelle technique basée sur l’intelligence artificielle permettrait d’identifier et de prévoir les extrêmes de chaleur jusqu’à deux semaines à l’avance. Compte tenu des impacts environnementaux et socio-économiques associés à ces phénomènes, la méthode porte des implications potentiellement majeures. Les résultats paraîtront prochainement dans la revue Frontiers in Climate.
Augmentation des déluges au mieux, canicules extrêmes et régulières au pire… Tour d’horizon des scénarios catastrophes.
Pandering to the rich has got us into this mess. The correlation between wealth and polluting behaviour could not be clearer
Des géologues ont détecté le tremblement de terre le plus profond jamais enregistré à 751 kilomètres sous la surface de la Terre. Cette profondeur place le séisme dans le manteau inférieur où les pressions extrêmes rendent normalement « impossible » ce type de séisme. Du moins, c’est ce que l’on pensait.
Le nombre de personnes souffrant de stress dû aux chaleurs extrêmes sera multiplié par 15 si la planète se réchauffe de 2 °C, estime une étude britannique.
L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace estime quant à elle que la réduction des émissions de 40 % est "absolument insuffisante". L'objectif européen est de 55 % et les climatologues nous invitent à être encore plus ambitieux", souligne Mathieu Soete, directeur de campagne de Greenpeace.
Notre Planète se réchauffe et les activités humaines en sont responsables. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) le confirmait en août dernier. C'est « sans équivoque ». Une étude publiée très récemment montre même que quelque 99,9 % des plus de 88.000 articles scientifiques liés à l'étude du climat s'accordent à le dire.
Le changement climatique est en train de chambouler notre vie en causant diverses catastrophes naturelles et autres phénomènes climatiques extrêmes. Outre les inondations, les ouragans et les sècheresses, le changement climatique a également entraîné des vagues de chaleur et des froids extrêmes. La question est maintenant de savoir pourquoi ce phénomène souffle le chaud et le froid.
Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre sans précédent et la chaleur cumulée qu'elles induisent ont propulsé la planète sur un terrain inconnu, ce qui a de graves conséquences pour les générations actuelles et futures.
Été 2021 : certains milliardaires américains ont dépensé pour quelques minutes de voyage dans l’espace l’équivalent du revenu annuel de dizaines de milliers d’autres habitants de la planète... Non seulement les très riches posent un insoutenable problème d’inégalité, mais ils constituent un désastre environnemental.
« Nous sommes loin d’être sur la bonne voie. » Le constat du bulletin annuel de l’Organisation météorologique mondiale est sans appel : le taux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère progresse de façon alarmante. Résultats : de fortes températures et plus de phénomènes extrêmes sont à prévoir.
We also asked about organisations’ risk response and approaches to planning. Our survey results support a picture of UK organisations that are taking steps to prepare for similar extreme weather, with the top three actions of organisations affected being capacity training or some form of knowledge transfer, investment in new technologies, and making an insurance claim. While just 16% of organisations reported having an adaptation plan, a considerable proportion (37%) said their organisation was planning to develop one.
Deze zondag 10 oktober trokken minstens 50.000 mensen het klimaatprotest weer op gang: massaal veel burgers maken zich grote zorgen en de beweging wordt steeds diverser. De klimaatcrisis is een feit en ook in België nemen de extreme weersomstandigheden toe. De actievoerders vragen zich af hoeveel slachtoffers er nog meer moeten vallen voordat we echt in actie schieten.
Extreme hittegolven op zee zullen de komende decennia honderdduizenden tonnen vis wegvagen en verlies van voedsel, inkomsten en banen betekenen, stelt een nieuwe studie. Die impact komt bovenop de al verwachte afname van de visbestanden door de klimaatverandering op lange termijn.
La hausse de l'exposition aux chaleurs extrêmes dans les zones urbaines, provoquée par leur densité et le réchauffement climatique, risque de priver les populations pauvres d'une vie meilleure dans ces villes, selon une étude scientifique.
Quelque 6 000 entreprises à travers l’Union européenne ont notifié à l’Agence européenne des produits chimiques (Echa), les produits contenant des substances extrêmement préoccupantes.
Presque trois fois plus d'humains menacés de canicules extrêmes, des centaines de millions de plus par les pénuries d'eau. Deux fois plus d'insectes et trois fois plus de plantes au bord de l'extinction. L'océan Arctique sans glace tous les 10 ans plutôt qu'une fois par siècle... un "petit" demi degré peut tout changer.
Le dérèglement climatique menace la paix dans le monde. On ne fait pas toujours ce lien mais les phénomènes extrêmes, les inondations, les sécheresses, l’élévation du niveau de la mer… ont des implications environnementales mais aussi sécuritaires.
On le savait déjà, mais une étude prouve l’ampleur du phénomène. La jeune génération subira de plein fouet les catastrophes dues au changement climatique. L’étude intitulée «Inégalités intergénérationnelles dans l’exposition aux extrêmes climatiques», publiée dimanche dans la prestigieuse revue Science, est la première à s’intéresser aux conséquences du réchauffement climatique selon les catégories d’âge.
People born in 2020 will have to face between two and seven times more extreme climate-related events over their lifetimes than people born in 1960, according to estimates from a new study.
Début août, le Giec, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, a publié le premier volet de son sixième rapport. L’éclairage de Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du Groupe de travail I du Giec, auteur de ce volet.
La crise climatique est une réalité et les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient aussi en Belgique. Chaque dixième de degré compte et nous devons tout faire pour limiter les dégâts. Après un an et demi, le mouvement climatique est de retour avec une énorme marche pour le climat à Bruxelles. Plus de 80 organisations de tout le pays y participent dont Greenpeace, le CNCD-11.11.11, Oxfam, syndicats, mouvements de jeunesse et citoyens, ...
Ouragans, inondations, canicule, incendies… Près d’un Américain sur trois vit dans un comté qui a connu un phénomène météorologique extrême ces trois derniers mois.
Ce n'est plus de la science-fiction mais la réalité du monde d'aujourd'hui. Les évènements climatiques extrêmes se multiplient aux quatre coins du globe. Notamment en France, où l'on assiste à l'émergence des premiers "déplacés climatiques".
Comment faire le lien entre des événements météorologiques extrêmes récents et le dérèglement climatique global causé par les activités humaines ? Entretien avec le chercheur au CNRS Robert Vautard, membre du réseau World Weather Attribution.
"On a proposé un projet en Inde où tout est pensé contre les risques de fortes moussons": lors de chaque projet, architectes et urbanistes font désormais davantage attention à l'éventualité de phénomènes climatiques extrêmes.
En février 2021, en pleine réchauffement rapide des températures mondiales, une vague de froid exceptionnellement sévère a frappé une grande partie de l’Amérique du Nord, du Canada au nord du Mexique. Il a laissé 10 millions de personnes sans électricité.
Les chercheurs sont formels, d'après une étude publiée jeudi, le réchauffement climatique dans l'Arctique est responsable des vagues de froid polaire en hiver dans l'hémisphère nord, en Asie mais surtout aux États-Unis. Comme celle qui a balayé le Texas en février dernier, faisant des dizaines de morts et des centaines de milliers de dollars de dégâts. Une découverte qui soulève l'urgence à mieux se préparer à des ondes de froid extrême, même si de façon générale le globe se réchauffe.
Selon l'Atlas de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) qui répertorie le nombre de morts et les pertes économi,ques dues aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes de 1970 à 2019, ces catastrophes ont été multipliées par cinq durant cette période.
Les États du sud-est américain qui émergent à peine du passage de l’ouragan Ida et mesurent encore l’ampleur de ses dégâts, enchaînent les problèmes et font maintenant face à une chaleur extrême. Une température ressentie atteignant les 42°C est attendue mercredi en Louisiane et dans le Mississippi.
Dans la région de Sverdlovsk, dans l'Oural, les pompiers luttaient contre 15 feux de forêt, et une alerte quant à un "danger d'incendie extrême" y a été donnée, selon le ministère russe des Situations d'urgence.
L'étude a également révélé que les averses sont désormais de 3 à 19% plus importantes dans ces régions, toujours en raison du réchauffement climatique.
L’hiver austral n’est pas épargné par les évènements climatiques extrêmes observés cet été dans l’hémisphère Nord. Le Brésil subit sa pire sécheresse depuis que le phénomène a commencé à être mesuré en 1910.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’Homme serait responsable d’un historique refroidissement climatique, en plus de l’actuel réchauffement climatique. Pour cela, il faut remonter à la colonisation des Amériques à la fin du XVe siècle, qui a tué tellement de personnes que le climat de la Terre a été déréglé.
Australian scientists have challenged the latest UN-backed global warming report, saying it underestimated the likelihood major weather events driven by processes in the Pacific will become more extreme as the planet heats.
Des milliers d'habitants se préparaient à fuir l'avancée des flammes qui ravagent la forêt nationale d'Eldorado depuis le 14 août, à la faveur d'une extrême sécheresse et de vents soutenus.
Après le rapport alarmant, et très commenté, du GIEC sur le climat, quelles pourraient être les principales conséquences du réchauffement climatique dans la région lyonnaise ?
Le changement climatique continuera de perturber le cycle hydrologique de la planète à mesure que les températures grimperont, rendant les régimes humides et secs plus extrêmes, avertissent des chercheurs. Ces derniers s’inquiètent notamment pour les épisodes saisonniers de moussons, dont dépendent des centaines de millions de personnes, et pour les populations évoluant en aval des glaciers.
Extreme heatwave is challenging temperature records this week. Just a day after Italy tied with its all-time national record, the same weather station in the town of Siracusa, Sicily might shatter the European highest temperature record! This afternoon, Wednesday, Aug 11th, Siracusa has reported an astonishing peak temperature of +48.8 °C (119.8 °F). Heatwave now shifts to Spain and Portugal!
Plus de 180 000 incendies sont en cours sur Terre. Certaines régions en Méditerranée, en Amazonie et en Californie sont très largement détruites. Une carte en temps réel de la Nasa permet de se donner une idée précise de l’étendue des foyers à travers le globe. Elle souligne un peu plus l’urgence à agir sur le réchauffement, alors que les températures extrêmes et les sécheresses alimentent ces brasiers.
Climate change is a nightmare, and this summer’s floods, fires and extreme heat, from China to Siberia to British Columbia, are reminders that the problem is rapidly growing worse. Yet the striking thing about the IPCC report released earlier this month is not the bad news, which is not really news at all for those who have followed the science closely. It’s the clarity about possibilities, which I found hopeful.
Les pompiers et volontaires, qui bénéficient d’un début d’aide internationale, luttent sans relâche contre les flammes qui ravagent le nord de l’Algérie, au premier jour du deuil national décrété pour honorer les 69 personnes mortes dans ces incendies avivés par la chaleur extrême.
Glaces (Mars, La Laitière, Carrefour, Cora...), sauces (La William, Bicky), fromage à tartiner (Kiri, Grandeur Nature)… Les rappels de produits par l’Agence fédérale de sécurité alimentaire (Afsca) se sont multipliés ces derniers jours en Belgique.
Le GIEC a révélé le premier chapitre de son 6e rapport d’évaluation et pose un diagnostic cinglant : le dérèglement climatique est en train de s’aggraver partout et à des niveaux sans précédent. Après un été dévastateur suite aux événements climatiques extrêmes et à trois mois de l’importante COP26, la fenêtre d’opportunité se referme progressivement, mais tout n’est pas perdu pour autant. Analyse.
Remarkably there are still some who, despite years of accumulating scientific evidence and a summer of extraordinary extreme weather events, continue to deny the reality of climate change or the role of humans in causing it. Thankfully their number no longer includes any of the world’s governments.
Le constat n’est pas nouveau, mais jamais il n’a été aussi implacable : le réchauffement du climat, qui fait s’élever le niveau de la mer, fondre les glaciers et se multiplier les événements extrêmes, s’aggrave à un rythme et avec une ampleur sans égale depuis des millénaires et touche toutes les régions du monde.
Human activity is changing the climate in unprecedented and sometimes irreversible ways, a major UN scientific report has said. The landmark study warns of increasingly extreme heatwaves, droughts and flooding, and a key temperature limit being broken in just over a decade. The report "is a code red for humanity", says the UN chief.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat publie ce 9 août son rapport faisant l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique. Il détaille notamment la multiplication à attendre des événements extrêmes.
A la veille de la parution du rapport du GIEC (le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), nous nous sommes replongés dans le rapport de l’IRM (Institut Royal météorologique) paru en octobre dernier et qui faisait, déjà à l’époque, le point sur la situation du réchauffement climatique en Belgique. Et celui-ci est bien présent dans notre pays.
Il y a un mois, le Canada a atteint 49°C. Selon les modèles de réchauffement climatique, une telle vague de chaleur devrait survenir tous les mille ans. Si elle se produisait plus souvent, les estimations des experts devraient être revues. Cet été apporte des centaines d’événements climatiques étranges, et visiblement le climat est complètement déstabilisé. Plusieurs experts mondiaux, tels que Johan Rockström, évoquent la possibilité qu’il ait passé un seuil au delà duquel la météo sera différente.
Les forêts flambent depuis dix jours en Grèce et en Turquie, où les incendies dévastent habitations et entreprises, forçant à l'évacuation de centaines d'habitants des régions touchées et de touristes. D'épaisses volutes de fumée s'échappaient toujours, vendredi soir, d'un important foyer situé au nord d'Athènes.
Pour fonctionner, l’industrie nucléaire a besoin d’eau froide. Dès son origine, elle s’est assuré l’accès à de grands volumes de cette ressource, mais la multiplication des évènements climatiques extrêmes révèle la fragilité de la filière par rapport au débit des cours d’eau et aux limites réglementaires de température.
« Avant sur 5 années, on en avait 4 de bonnes (…) Actuellement, sur les 5 dernières années, il n’y en a pas eu une seule de bonne », témoigne Pierre Pratx, arboriculteur, dans cette vidéo du Monde. Ces épisodes climatiques de sécheresse ou de gel extrêmes empêchent les travailleurs de la terre de cultiver de façon optimale leurs terrains. Les pertes de productivité voire de récoltes représentent un gouffre financier pour les agriculteurs qui cherchent différentes solutions comme la diversification des cultures.
En Amérique du Nord, certains incendies sont si violents qu’ils génèrent des nuages appelés pyrocumulus. Ces derniers peuvent alimenter les flammes à travers des foudres, des vents violents et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes. Plus les températures globales augmentent, plus ce phénomène aura des chances de se reproduire.
Les scènes d’apocalypse n’arrivent pas qu’ailleurs. Les Français découvrent qu’ils peuvent, eux aussi, souffrir d’événements naturels extrêmes. Le dérèglement climatique va plus vite que la réforme du système d’indemnisation des catastrophes naturelles. Derrière des maisons irrémédiablement condamnées, il y a les projets de vie en miettes.
As an economist who has studied the effects of weather and climate change, I have examined a large body of work that links heat to economic outcomes. Here are four ways extreme heat hurts the economy – and a little good news.
Incendies en Italie et en Turquie, vagues de chaleur en Grèce et au Groenland, crues en Afghanistan... La planète entière est secouée par des dérèglements climatiques.
Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la propagation des idées d'extrême droite, avertit l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) dans son rapport annuel. Cette idéologie gagne du terrain à un rythme alarmant, rapportent De Morgen et Het Laatste Nieuws vendredi.
À mesure que la planète se réchauffe, les évènements de chaleur record gagnent nécessairement en fréquence et en intensité. Toutefois, outre la quantité totale de réchauffement, le rythme de ce dernier a également une influence forte sur le comportement des extrêmes chauds. C’est en tout cas ce que montre une nouvelle étude parue dans la revue Nature climate change ce 26 juillet.
A succession of record-breaking natural disasters have swept the globe in recent weeks. There have been serious floods in China and western Europe, heatwaves and drought in North America and wildfires in the sub-Arctic.
Around 13,000 researchers have called for urgent action to slow down the climate emergency as extreme weather patterns shock the world. They listed three core measures.
Alors que pluies diluviennes, températures records et mégafeux dévastent la planète, ce rapport intègre pour la première fois un chapitre sur les événements climatiques extrêmes. Le climatologue Christophe Cassou a répondu aux questions de Reporterre.
L’été n’est même pas à moitié fini, et nous avons vu vagues de chaleur dans le nord-ouest du Pacifique et au Canada avec des températures qui seraient chaudes pour la Vallée de la Mort, d’énormes incendies qui ont envoyé de la fumée à travers l’Amérique du Nord, et des inondations mortelles de proportions bibliques dans Allemagne et Chine. Les scientifiques ont mis en garde contre plus de 50 ans sur l’augmentation des événements extrêmes résultant de changements subtils du climat moyen, ...
As scientists gather online to finalize a long-awaited update on global climate research, recent extreme weather events across the globe highlight the need for more research on how it will play out, especially locally.
While the early months of 2021 have been cooler than much of the past decade, global temperatures have risen in recent months as the effects of La Niña have started to fade.
The list of extremes in just the last few weeks has been startling: Unprecedented rains followed by deadly flooding in central China and Europe. Temperatures of 120 Fahrenheit (49 Celsius) in Canada, and tropical heat in Finland and Ireland. The Siberian tundra ablaze. Monstrous U.S. wildfires, along with record drought across the U.S. West and parts of Brazil.
Depuis le mois de juin, l’été est marqué par des catastrophes naturelles en cascade, dont l’ampleur et la fréquence pourraient avoir été aggravées par le réchauffement climatique, selon de nombreux climatologues, qui alertent depuis des dizaines d’années.
Des Américains se réfugiant dans des centres de refroidissement pour échapper au dôme de chaleur, des Chinois coincés dans une rame de métro où l'eau monte dangereusement, des Liégeois fuyant leur ville victime d'inondations historiques... Le réchauffement ne frappera pas plus loin ou plus tard. Cet été 2021, il est déjà à l'œuvre, partout dans le monde, et nous force à repenser ce que nous considérons comme "normal". Chaque année, l'exceptionnel se reproduit.
"L’effet de serre accentuera les deux extrêmes du cycle hydrologique, c’est-à-dire qu’il y aura plus d’épisodes de pluies extrêmement abondantes et plus de sécheresses prononcées."
Niché au creux des monts du Lyonnais, le centre de soin pour animaux sauvages l’Hirondelle accueille chaque année de plus en plus de blessés du fait d’épisodes météorologiques extrêmes aggravés par le changement climatique. Les finances déjà précaires de cet hôpital de la faune en sont éreintées.
L’Ouest américain se prépare à l’arrivée d’orages secs susceptibles de déclencher de nouveaux incendies dévastateurs de la Californie jusqu’au nord de la chaîne des Rocheuses, une région déjà en proie aux flammes depuis plusieurs jours.
Elle a appelé à accélérer la lutte contre le changement climatique, constatant que les dommages causés par les phénomènes météorologiques extrêmes sont «plus importants que dans le passé». «Nous devons nous dépêcher, nous devons être plus rapides dans la lutte contre le changement climatique», a estimé la chancelière.
Les cumuls de pluie observés en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en France et en Suisse sont exceptionnels pour la saison. Ces précipitations extrêmes sont une conséquence du changement climatique, et nous appellent à agir, souligne un climatologue auprès de Reporterre.
Les experts sont pourtant formels : l’effet de serre, lié au réchauffement climatique, accentue les deux extrêmes du cycle hydrologique, et nous sommes donc destinés à subir de plus en plus d’épisodes de pluies extrêmement abondantes et de sécheresses caniculaires.
Pour Jean Jouzel, climatologue français et ancien vice-président du GIEC, il est "plausible" que les récents épisodes météorologiques extrêmes soient liés au dérèglement du climat. "Nous vivons les prémices du réchauffement climatique", dit-il dans une interview à l'AFP.
Le réchauffement climatique n’est pas innocent. Selon les experts, le réchauffement climatique accentue les phénomènes extrêmes, comme les températures folles et la sécheresse en cours dans l’Ouest des Etats-Unis, mais aussi au Canada.
Les modèles scientifiques avaient vu juste : les catastrophes et autres phénomènes météorologiques extrêmes correspondent aux prévisions réalisées dès les années 1980 par les climatologues. Alors qu'il est de plus en plus difficile d'ignorer le réchauffement climatique, en percevons-nous vraiment les enjeux ?
Comment expliquer une telle déferlante? Pour l’invité de DH Radio, le réchauffement climatique y joue un rôle important. "En 1990, le premier rapport du GIEC ne disait pas moins que ceci: selon des prévisions météorologiques, l’effet de serre accentuera les deux extrêmes hydrologiques. C’est-à-dire qu’il y aura plus d’épisodes de pluies extrêmement abondantes et plus de sécheresses prolongées."
"Je n’ai jamais vécu des pluies avec une telle intensité et une telle force." Rapidement Jean-Pascal van Ypersele, ex-vice-président du GIEC et professeur de climatologie à l’UC Louvain, a planté le décor dans notre émission "Il faut qu'on parle".
Il l’a dans les mains. Blasé, Jean-Pascal Van Ypersele est venu avec le tout premier rapport du Giec (le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) sur le plateau de l’édition spéciale de notre JT ce midi. "Il a été publié en 1990", précise le professeur de climatologie à l’Uclouvain. Il, e lit qu’une seule phrase du rapport. "L’effet de serre accentuera les deux extrêmes du cycle hydrologique, c’est-à-dire qu’il y aura plus d’épisodes de pluies extrêmement abondantes et plus de sécheresses prononcées."
Cette vague de chaleur exceptionnelle a eu des impacts importants sur la santé des populations affectées. Puisqu’il s’agit des régions qui ne sont pas habituées à des températures aussi élevées, la population est moins prête pour affronter la chaleur accablante.
La saison des incendies ne fait que commencer, mais des centaines de milliers d'hectares partent déjà en fumée: l'Ouest des Etats-Unis et du Canada font face à une vague de chaleur et une sécheresse persistante, poussant les feux de forêt à se multiplier et les autorités à rationner la consommation d'eau et d'électricité.
Le Maroc a enregistré des "records absolus" de températures ce week-end lors d'une vague de chaleur "exceptionnelle", le mercure frôlant les 50 degrés et dépassant par endroit la normale mensuelle de 5 à 12 degrés, ont indiqué les autorités météorologiques.
Californie, Oregon, Arizona, Idaho… aucun de ces Etats de l’ouest des Etats-Unis n’est épargné par les incendies qui ravagent actuellement quelque 350 000 hectares de végétation, selon le dernier bilan des autorités, lundi 12 juillet. Si 2020 a été la pire année de l’histoire moderne de la Californie en matière d’incendies, il est possible que 2021 batte déjà ce record.
Un milliard, c’est l’estimation vertigineuse de Christopher Harley, un biologiste marin de l’université de Colombie Britannique. Des moules, des palourdes, des huîtres : les plages de la côte ouest du Canada sont devenues des cimetières à ciel ouvert.
Le changement climatique, on en parle beaucoup, mais les problèmes qu’il va poser ne sont pas toujours évidents à comprendre. Ils sont pourtant très inquiétants. Alors, concrètement, quelles vont être ses conséquences ?
Une canicule sévissait dimanche sur une grande partie de l’Espagne, avec des températures supérieures à 40 °C, tandis que de nouvelles chaleurs extrêmes s’abattent sur l’ouest des Etats-Unis.
Une grande partie de l'Espagne est aux prises avec une vague de chaleur, dimanche, pour la deuxième journée consécutive. Selon les météorologues, les températures pourraient atteindre 44°C dans la vallée du Guadalquivir, près de Séville.
«Un épisode de températures très élevées.» L’alerte a été lancée dès jeudi par l’institut météorologique espagnol, AEMET, qui constatait déjà une hausse des températures dans le pays. Comme le Canada et une partie des Etats-Unis il y a une semaine, les Espagnols font face ce week-end à un dôme de chaleur, qui s’annonce extrême.
Les températures torrides du littoral combinées aux marées basses ont causé la mort massive de moules, de palourdes et d'étoiles de mer.
Les activités humaines, par les émissions de gaz à effet de serre, jouent un rôle déterminant dans la survenue de précipitation extrêmes, selon une étude parue dans « Nature Communications ». Un signal anthropique a été identifié dans tous les records de précipitation étudiés de 1982 à 2015.
Whenever an extreme weather or climate-related event occurs, the media and decision-makers ask the question to what extent it is influenced by climate change. For a few years now the scientific community has been able to answer that question for relatively simple extremes: hot and cold extremes, extreme precipitation and drought. This emerging field of climate science is called Extreme Event Attribution ...
More than 1 billion marine animals along Canada’s Pacific coast are likely to have died from last week’s record heatwave, experts warn, highlighting the vulnerability of ecosystems unaccustomed to extreme temperatures.
During the last days of June 2021, Pacific northwest areas of the U.S. and Canada experienced temperatures never previously observed, with records broken in many places by several degrees Celsius.
Sécheresse, canicules, raz-de-marée... : les centrales nucléaires sont sur la ligne de front du changement climatique et doivent s'adapter pour continuer à fonctionner en toute sûreté dans des conditions extrêmes.
Le stress thermique provoqué par les vagues de chaleur extrêmes, qui vont s'accroitre avec le changement climatique, touchent aussi bien les humains que les animaux d'élevage ou sauvages.
Une centaine d’incendies continuent de faire rage dans l’ouest du Canada et en Californie, venus s’ajouter à une vague de chaleur inédite qui a fait des centaines de morts.
Le corps humain est en effet un organisme qui aime rester à la même température, autour de 37 degrés Celsius. La température de la peau, elle, se situe entre 30 et 33 degrés. Notre corps peut seulement supporter des variations de 4 voire 5 degrés.
Climate scientists have said nowhere is safe from the kind of extreme heat events that have hit the western US and Canada in recent days and urged governments to dramatically ramp up their efforts to tackle the escalating climate emergency.
La Colombie-Britannique a enregistré 62 nouveaux incendies au cours des 24 dernières heures, a indiqué le Premier ministre de la province, John Horgan, lors d'un point presse. "Je ne peux qu'insister sur le fait que le risque d'incendie est actuellement extrême dans presque toutes les régions de la Colombie-Britannique et j'exhorte les Britanno-Colombiens à écouter attentivement les autorités et à suivre les directives", a-t-il pressé, lors d'un point presse.
Tous ces décès en excès, attribuables globalement à une vague de chaleur, ne sont en revanche pas forcément imputables à la vague de chaleur au niveau individuel. En effet, ce n’est pas la mention « coup de chaud » qui figure sur les certificats de décès, parce qu’en général le médecin identifie une cause physiologique, responsable du décès mais qui serait restée bénigne sans le coup additionnel porté par la chaleur.
l’Afrique : le continent connaît déjà davantage de phases de chaleur extrême, davantage de sécheresse mais aussi de précipitations exceptionnelles que dans un passé récent. Ces phénomènesvont inexorablement se renforcer Ils interviennent qui plus est dans des sociétés particulièrement vulnérables à ces bouleversements.
Le phénomène climatique pourrait durer encore une à deux semaines. Et, selon le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele, son intensité est clairement liée à la hausse des températures sur Terre.
Outre l'extrême violence des propos, ces révélations montrent aussi à quel point les hauts fonctionnaires de l'administration Trump ont été contraints de faire face au comportement de plus en plus volatile de leur président au cours de ses derniers mois au pouvoir.Ces coulisses ne font que confirmer les dysfonctionnements à l'intérieur de la Maison Blanche à cette époque, note CNN.
Sur la côte Pacifique étasunienne et canadienne, la population s’apprête à subir l’arrivée d’un épisode de chaleur historique. Plusieurs records absolus de températures devraient être battus, même dans les terres. Selon les météorologues, des températures dignes de celles de la vallée de la Mort sont attendues.
Un réchauffement climatique durable supérieur au seuil de +1,5°C aurait des "impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques", avertit un projet de rapport rédigé par des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et obtenu par l'AFP. Si le réchauffement climatique atteint +2°C plutôt que +1,5°C, 420 millions de personnes de plus sur Terre feront face à des "canicules extrêmes" et jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d'ici 2050, selon les experts du Giec.
Une récente fuite des travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) est plutôt alarmiste. "La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt", précise l’Agence France Presse qui a eu vent d’un projet de rapport du Giec.
Phénomènes climatiques extrêmes, montée des eaux, baisse de la production alimentaire… Les chiffres avancés dans le document, auquel l’AFP a pu avoir accès , sont particulièrement inquiétants. Derrière ces projections, on trouve souvent des changements déjà à l’oeuvre, parfois dans des proportions déjà préoccupantes.
Mexico wordt uitzonderlijk hard getroffen door een extreme hittegolf die mens noch dier spaart: meren drogen uit, voedsel wordt schaars. Het Cuitzeomeer biedt nauwelijks nog water.
Avec 49 °C mesurés dimanche 20 juin, la Vallée de la mort a rarement aussi bien porté son nom. Près des trois quarts de la Californie et plus de la moitié de l’ouest du pays sont en état de sécheresse exceptionnelle, alors que les jours les plus chauds de l’année sont à venir.
Alors que l’été n’a pas encore commencé, les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient dans le monde. Du Brésil aux Émirats arabes unis et à l’Iran, de l’ouest des États-Unis à la Sibérie, les températures sont déjà très élevées, menaçant la santé des populations, l’agriculture ou la production électrique.
... et comment la sécheresse peut déraciner des peuples et alimenter la guerre. A la fin du 16e siècle, des centaines de bandits à cheval ont pris d’assaut la campagne de l’Anatolie ottomane, pillant des villages, déstabilisant le sultan au pouvoir. 400 ans plus tard, dans l’ancien territoire ottoman de la Syrie, des manifestations ont dégénéré en une guerre civile sanglante en 2011. Ces épisodes sombres partagent des caractéristiques clés : les deux ont forcé des vagues de personnes à quitter leurs maisons. Tous deux ont eu des conséquences politiques dramatiques. Et les deux ont été alimentés par des conditions météorologiques extrêmes associées au changement climatique.
Près de 1000 espèces exotiques ont déjà migré dans les eaux plus chaudes de la mer Méditerranée, où elles remplacent désormais des espèces endémiques. Pendant ce temps, des conditions météorologiques extrêmes font des ravages dans les prairies sous-marines et les récifs coralliens fragiles, menaçant villes et régions côtières. A l’occasion de la Journée mondiale des océans, le WWF montre dans quelle mesure les changements climatiques ont déjà transformé quelques-uns des écosystèmes marins les plus importants de la mer Méditerranée.
Il y a 66 millions d'années, les trois quarts des espèces se sont éteintes à la suite de la chute d'un astéroïde. Cette dernière avait alors fait monter le taux de CO2 dans l'atmosphère et les températures.
La figure de la lutte contre le changement climatique, Greta Thunberg, ne compte pas se rendre à la grande conférence climat COP26 de Glasgow en novembre en raison des inégalités d'accès aux vaccins défavorables aux pays pauvres, a-t-elle déclaré vendredi à l'AFP. "De fait de la distribution extrêmement inéquitable des vaccins, je ne me rendrai pas à la conférence de la COP26 si la situation continue comme aujourd'hui", a dit la militante suédoise.
Mapped: How climate change affects extreme weather around the world
Une nouvelle étude a mis en évidence la présence de microplastiques dans des placentas humains. Les résultats suggèrent que ces microparticules pourraient nuire à la santé et au développement du fœtus. Selon les chercheurs, ces microplastiques ont probablement été ingérés ou inhalés par les femmes enceintes avant de s'infiltrer dans leur placenta.
Comment les partis d’extrême droite s’emparent-ils des questions environnementales ? le Zetkin Collective, un groupe de chercheurs, de militants et d’étudiants formé en 2018 en Suède, s’est plongé non seulement dans les archives historiques et intellectuelles du fascisme, mais aussi dans l’univers théorique de ses héritiers les plus récents, du Danemark au Brésil en passant par la Hongrie.
L’élévation des températures et la montée de l’extrême droite forment deux menaces chaque jour plus pressantes. Or leur combinaison est explosive. Devant l’abondance de preuves scientifiques, ils ont nié le réchauffement et se sont placés en défenseurs de l’industrie fossile. Dans son ensemble, l’extrême droite abhorre les éoliennes, s’oppose aux accords climatiques et nourrit de théories conspirationnistes sa détestation des mouvements écologistes.
La température moyenne en Belgique pourrait augmenter de 5 degrés à l’horizon 2100, selon le scénario le plus pessimiste envisagé dans le rapport climatique 2020 de l’Institut royal météorologique (IRM) publié jeudi.
Le forçage génétique est une forme extrême de biotechnologies. Elle permet de diffuser de façon hégémonique un caractère nouveau introduit par l’Humain dans un organisme vivant, à l’ensemble de sa descendance.
Des évacuations massives d'habitants, des centaines de morts, des routes submergées, des dégâts au coût astronomique: la Chine est frappée chaque année par des inondations dévastatrices. Le pays compte sur son réseau de barrages pour tenter de lutter contre les flots, mais des crues records ont encore englouti des milliers de maisons cette année.
Parmi les phénomènes extrêmes accompagnant le dérèglement climatique, la chaleur humide devient plus fréquente. Une étude publiée en mai 2020 a recensé à deux reprises 35 degrés Tw, le seuil de température humide mortelle pour l’homme. Cela n’aurait pas dû survenir avant la fin du XXIe siècle
Perturbation du vortex polaire, affaiblement du jet stream... Quels phénomènes climatiques expliquent des hivers glaciaux dans un monde plus chaud ?
Janvier 2020 a été le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré sur la planète, très légèrement devant 2016, a annoncé mardi le service européen Copernicus sur le changement climatique.
Plus de 250 scientifiques appellent lundi le gouvernement australien à poser des actes urgents en matière de lutte contre les changements climatiques. Une requête qui intervient après plusieurs mois de feux de brousse dévastateurs dont l'ampleur a été exacerbée par le réchauffement.
Les modèles du Met Office suggèrent qu’un nouveau record de chaleur est probable dans les 5 prochaines années. Prises individuellement, les années allant de 2020 à 2024 devraient évoluer dans une fourchette comprise entre +1,06°C et +1,62°C au-dessus de la période préindustrielle. Il y aurait donc largement de quoi faire tomber le record de 2016.
l’Australie est un continent spécifique, avec une faune et une flore remarquables et endémiques (n’existant que sur ce territoire). Les images effroyables de koalas, kangourous et autres animaux emblématiques morts ou blessés ont fait le tour du monde. Des chiffres d’apparence colossale ont été cités pour caractériser cette terrible situation et repris par presque tous les médias : on annonce 500 millions puis, désormais, un milliard d’animaux morts dans ces incendies.
Des milliers de dromadaires qui ont semé le chaos dans des villages reculés en Australie ont dû être abattus. La sécheresse et la chaleur qui règnent actuellement sur l'île-continent poussent ces bêtes à entrer dans les communautés locales à la recherche d'eau. Elles provoquent cependant d'importants dégâts. Les autorités aborigènes de terres situées en plein coeur de l'Australie ont piloté cette opération de régulation de troupeaux, menée à l'aide d'hélicoptères.
conférence d'Aurélien Barrau à la Madeleine
Découvrez avec votre classe tout ce qu'il faut savoir sur le climat.
2020 sera l'année du climat mais aussi de la biodiversité. En octobre, les États du monde entier devront se fixer de nouveaux objectifs en matière de protection de la nature à la COP15 sur la biodiversité qui se tiendra en Chine. Un mois plus tard, ils se retrouveront au Royaume-Uni pour la COP26 sur le climat qui doit acter la relève de l'ambition conformément à l'Accord de Paris. Quelques rendez-vous cruciaux précéderont ces deux échéances.
Jean-Marc Jancovici était invité dans l'émission de Guillaume Erner sur France Culture le jeudi 7 novembre 2019 sur le thème : Transition énergétique : avons-nous encore le temps ?
Les changements se manifestent plus vite et plus fort, tant dans les océans que dans les zones glaciaires. Notre capacité à nous adapter et à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre aux cours des prochaines décennies sera cruciale, avertit le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Les canicules se sont réchauffées de 4 °C depuis le début du XXe siècle. On assiste à un décrochage entre, d’un côté, la température moyenne de l’atmosphère, qui a augmenté de 1,5 °C en 100 ans, et celle des événements extrêmes, dont l’augmentation est beaucoup plus forte et plus imprévisible. La seconde est que le réchauffement climatique rend ce type de canicule cinq fois plus fréquent qu’il y a 60 ou 100 ans.
Les pluies violentes sont déjà plus fréquentes et elles vont encore être plus intenses à l’avenir. Les villes européennes trouvent des moyens pour se protéger.
Le changement climatique provoque des phénomènes extrêmes qui, selon certains scientifiques, pourraient rendre la vie impossible dans de nombreuses grandes villes du monde.
Violent rainstorms are already more frequent, and they will only get worse. Europe’s metropolises are working on ways to protect themselves.
Face à des évènements de pluie extrême, la question du lien avec le changement climatique revient systématiquement. Ces évènements sont-ils devenus plus probables avec le réchauffement global ? La réponse est loin d’être évidente mais de nouvelles connaissances nous permettent aujourd’hui d’apporter quelques éléments.
Certaines régions du globe vont devenir de telles fournaises qu’elles seront invivables et inhabitables d’ici à 2070. C’est l’une des plus redoutables conséquences du réchauffement climatique, préviennent les scientifiques du prestigieux Institut de technologie du Massachusetts (MIT) aux États-Unis.
Depuis quelques décennies de rhétorique électorale, on connaît bien la pente glissante qui, de l’extrême-gauche, fait insensiblement passer l’électorat populaire du côté de l’extrême-droite, bouclant ainsi la boucle. La « menace des extrêmes », tous réunis dans le même sac, sert ainsi de slogan pour dénoncer la stupidité politique des masses qui, ne comprenant rien à rien, se livrent au premier « populiste » ou « démagogue » venu… de la gauche ou de la droite – toutes deux également extrêmes.
De straalstroom, een meanderende band met zeer hoge windsnelheden hoog in de atmosfeer, heeft aanzienlijke invloed op ons weer. Mogelijk verandert het gedrag van de straalstroom in het veranderende klimaat. De kans op langdurige periodes van hitte, droogte, kou of neerslag zou daardoor in sommige delen van de wereld groter kunnen worden. Klimaatonderzoekers menen dat hier aanwijzingen voor zijn, maar de wetenschappelijke discussie woedt nog volop.
Quand il s’agit de sauver la vie marine, les volontaires de l’ONG Sea Shepherd feraient presque passer ceux de Greenpeace pour d’aimables boy-scouts en tenue de plage. Rencontre avec trois de leurs membres, des Belges au cœur bien accroché.