Enfin !

Les médias sur le point de communiquer sérieusement sur les questions climatiques ?
ObsAnt

Ces derniers mois, on a vu différents « prestataires de contenus » s’engager à œuvrer pour une information scientifique destinée au grand public sur les questions climatiques.

Changement des pratiques des météorologues (*), présence médiatique et discours intensifiés des scientifiques, débats dans diverses rédactions tant du côté de la presse « écrite » que des médias télévisuels et web. Les choses semblent enfin bouger.

L’exemple de Radio France est significatif d’une démarche qu’il serait intéressant d’élargir au plus vite à l’ensemble des intervenants médias sur les questions climatiques.


EN TANT QUE MÉDIA :

  1. Nous nous tenons résolument du côté de la science, en sortant du champ du débat la crise climatique, son existence comme son origine humaine. Elle est un fait scientifique établi, pas une opinion parmi d’autres
  2. Nous fournirons une information de confiance sur les effets de la crise climatique en France et dans le monde, en nous fondant sur des données vérifiées et en utilisant un vocabulaire qui reflète la réalité de cette crise, sans la minorer.
  3. Nous éclairerons la transition écologique. Nous ferons vivre sur nos antennes un espace public contradictoire et civilisé sur les choix auxquels nous sommes confrontés. Nous contribuerons à faire connaître les innovations et les solutions, des comportements individuels les plus quotidiens aux changements économiques les plus structurants, veillant ainsi à ne pas nourrir un découragement climatique mais à donner à chacun les clés pour comprendre, débattre et agir. POUR CELA : 
  4. Les antennes de Radio France font de la crise climatique un axe éditorial majeur. Il se déclinera dans nos programmes et nos tranches d’information, au quotidien et dans des spéciales. Nous maintiendrons également un volume conséquent d’émissions et de chroniques dédiées. Un accès thématique facile à ces programmes sera disponible en permanence sur le site et l’application Radio France.
  5. Radio France lance le plus grand plan de formation de son histoire à destination de ses journalistes, ses producteurs et équipes de production, et ses animateurs, sur les questions climatiques et scientifiques. Nous changeons de philosophie : l’environnement et la science ne seront pas l’affaire des seuls journalistes spécialisés, ils constitueront le socle de connaissances indispensables mobilisables par toutes nos équipes éditoriales.
  6. Nous accélérons notre transition vers une publicité plus responsable en visant l’exclusion progressive des produits et services les plus polluants. Nous augmenterons de 15 % par an le volume de publicités consacrées aux produits, services et entreprises responsables, mesuré par un organisme extérieur. Nous élargissons notamment le nombre d’espaces publicitaires offerts aux organisations engagées dans la transition (+ 20 % d’espaces « transition en commun »).
  7. Nous faisons de notre sobriété numérique une priorité. La radio est un média par construction sobre, nous avons néanmoins conscience du défi que présentent les usages numériques. Une équipe dédiée à la sobriété énergétique optimise le code de nos produits et leurs utilisations. Nous nouerons un dialogue avec les acteurs du numérique pour réduire le bilan carbone lié au stockage et à la diffusion de nos contenus.


    EN TANT QU’ENTREPRISE :
  8. Nous adoptons un plan de sobriété énergétique immédiat (notamment : limitation des températures de chauffage et de climatisation suivant les recommandations officielles, extinction des éclairages non indispensables, etc.).
  9. Nous nous engageons à baisser de 40 % notre bilan carbone d’ici 2030.
  10. Nous serons transparents sur nos progrès en rendant régulièrement compte de l’avancement de nos objectifs.

https://www.radiofrance.com/presse/radio-france-engage-un-tournant-environnemental


Il est plus qu’urgent d’informer correctement et complètement. Il est plus qu’urgent que les décideuses et décideurs se forment aux questions climatiques. Message encore martelé récemment par Jean-Marc Jancovici dans « C à vous ».

https://www.youtube.com/watch?v=3UAOmMgl17s



Armes nucléaires & conséquences médicales

Proposition : Paul Blume

En 1982, dans le cadre d’immenses mobilisations citoyennes pour la préventions des conflits nucléaires, une association de médecins (https://ampgn-belgium.be/) publie une brochure compilant les connaissances physiques et surtout médicales des impacts potentiels de l’explosion d’une charge nucléaire sur Bruxelles.
Pour retrouver l’intégralité digitalisée de la brochure « Armes nucléaires : les médecins désarmés » :
https://obsant.eu/entrees/Brochure_Ampgn_1982_alg.pdf

A l’heure où Antonio Guterres, Secrétaire des Nations-Unies, rappelle les dangers de l’utilisation potentielle d’armes nucléaires pour l’Humanité, retrouvez ci-dessous, la partie « armes et conséquences médicales » de cette brochure éditée en 1982. Les connaissances ont évolué, mais les informations reprises sont toujours d’actualité.

Le texte a été rédigé par les Docteurs Anne Résibois et Alfred Joffroy à partir de la brochure « The Medical Consequences of Nuclear Weapons » éditée en Grande-Bretagne par « Medical Campaign against Nuclear Weapons » et « Medical Association for the Prevention of War »en octobre 1981. Il doit aussi beaucoup aux travaux du 2ème Congrès de l’ IPPNW (https://www.ippnw.eu/) tenu à Cambridge du 3 au 6 avril 1982.

LES ARMES NUCLÉAIRES ET LEURS CONSÉQUENCES MÉDICALES

La puissance explosive d’une bombe est généralement exprimée en quantités équivalentes de trinitrotoluène ou TNT. Une tonne de TNT qui explose libère 1 milliard de calories. Les explosions des armes nucléaires sont si puissantes qu’elles sont exprimées en milliers (ki­lo-) ou en millions (méga-) de tonnes de TNT. A la fin de la seconde guerre mondiale, la bombe la plus puissan­te était une bombe de 10 tonnes (0,01 kilotonne) de TNT. La quantité totale des explosifs utilisés pendant toute cette guerre est évaluée à environ 5 mégatonnes de TNT. La bombe atomique qui ravagea Hiroshima avait une puis­sance de 13 kilotonnes et celle de Nagasaki de 22 kilo­tonnes.

LA BOMBE ATOMIQUE

Elle est la bombe nucléaire-type, la première qui ait été inventée. On l’appelle aussi bombe A ou bombe à fission. Une quantité énorme d’énergie est libérée en une fraction de seconde par une fission en chaîne d’Uranium-235 ou de Plutonium-239. Quand de tels atomes sont bombardés par des neutrons, ils éclatent (fission) en libérant d’autres neutrons, des isotopes radioactifs instables et beaucoup d’énergie. Les neutrons libérés attaquent les atomes voisins et si au moins un des neu­trons provenant d’un événement de fission produit l’éclatement d’un autre atome,. la réaction en chaîne s’installe. Pour que ceci se produise il faut une masse critique de produit fissile ce qui limite les possibili­tés de ce type de bombes. Elles sont capables de donner naissance à des explosions de plusieurs dizaines de kilotonnes mais pas plus.

LA BOMBE A HYDROGÈNE

Dans la bombe H la libération d’énergie est assurée par un double processus de fission et de fusion nucléaires. Une bombe à fission y sert d' »allumette » pour four­nir les quelques millions de degrés nécessaires à l’amorce de la réaction. A cette température, des isoto­pes lourds de l’hydrogène, le tritium et le deutérium, fusionnent pour former un noyau d’hélium. La réaction dégage de grandes quantités d’énergie et des neutrons. Elle est équivalente à ce qui se produit à l’intérieur du soleil et la quantité d’énergie qu’elle est capable de fournir est quasi illimitée. La puissance explosive de la bombe est encore augmentée si on entoure les atomes qui fusionnent par une gangue d’uranium-238. Les atomes de l’enveloppe sont séparés les uns des autres par les neutrons provenant de la réaction de fusion. Ces neu­trons provoquent la fission de la couche externe d’ura­nium libérant une quantité considérable d’énergie et de radioactivité supplémentaire. On les appelle aussi, pour cette raison, des bombes à Fission-Fusion-Fission. Les bombes dont la puissance dépasse 100 kilotonnes sont des bombes à hydrogène.

LA BOMBE A NEUTRONS

La bombe à neutrons est une petite bombe à hydro­gène dépourvue de l’enveloppe supplémentaire d’uranium-238. C’est donc un engin à Fission-Fusion. Dans ces con­ditions, les neutrons nés de la fusion des isotopes de l’hydrogène sont libérés et le pouvoir ionisant est for­tement augmenté par rapport aux autres formes d’énergie libérées. On peut en faire des obus de faible puissance (!) qui seraient utilisés dans les opérations militaires sur le terrain. Leur but est de tuer l’ennemi par irra­diation tout en faisant peu de dégâts aux constructions. Un obus à neutrons d’une kilotonne émet autant de radia­tions qu’une bombe à fission-fusion-fission de 10 kilo­tonnes.

Depuis 35 ans les armes nucléaires n’ont cessé de se répandre et de se perfectionner. Cinq nations en possèdent officiellement et plusieurs autres sont sans doute en train d’en acquérir. De toute façon, l’arsenal des deux superpuissances l’emporte de loin sur tout le reste. Il totalise plus de 40.000 têtes nucléaires. Les plus puissantes des armes nucléaires existantes ont une puissance de 60 mégatonnes.

Outre les deux explosions ayant eu lieu en 1945 dans des régions fortement peuplées, plus d’un millier d’explosions expérimentales ont été réalisées. Nous pos­sédons par conséquent une bonne connaissance tant des effets immédiats des explosions que de leurs conséquen­ces à plus long terme.

Le texte qui suit décrit surtout les effets d’une bombe d’une mégatonne. Dans les tableaux sont comparés ceux des divers types d’armes nucléaires actuellement « sur le marché  » : les armes dites « tactiques  » (1 kilo­tonne), celles de puissance moyenne (75 kilotonnes) et celles dites « stratégiques  » (1 et 10 mégatonnes).

EFFETS DES ARMES

Tout corps suffisamment chaud émet des rayonnements lumineux visibles ou non. Au contact de l’explosion nucléaire l’air ambiant est porté à si haute température qu’il devient lumineux, formant la boule de feu visible pendant les secondes qui suivent la réaction en chaîne (figure 2). Immédiatement après sa formation, la boule de feu grandit en même temps qu’elle se refroidit et cesse d’émettre de la lumière. En son sein, la tempéra­ture atteint plusieurs milliers de degrés. Son diamètre dépend de la puissance de la bombe : la boule de feu d’une bombe d’l mégatonne a un rayon de 1.200 mètres au moment où elle est la plus brillante. Si elle ne tou­che pas le sol, l’explosion est dite aérienne ou en al­titude. Si elle l’atteint, comme c’est le cas après les explosions au sol ou à basse altitude, elle vaporise littéralement tout ce qu’elle touche. Les vents violents de succion qui la suivent aspirent les débris vaporisés dans le champignon en formation (figure 2). Ceci creuse un cratère qui peut avoir plusieurs centaines de mètres de diamètre.

FIGURE 2 : Explosion en altitude d’une bombe d’une méga­tonne au-dessus de Bruxelles. Après 15 secondes, la sur­pression au niveau de l’onde de choc, véritable mur d’air comprimé en déplacement, (flèche), est de 1 atmos­phère. Elle vaut 0,3 atmosphère après 30 secondes et 0,1 atmosphère après 75 secondes. A ce moment, le front de l’onde est situé à 21 km. du centre de la ville.

Une explosion nucléaire libère brutalement l’énergie sous trois formes différentes :

1. une onde de choc ou souffle qui représente 50 % de l’énergie totale,

2. un rayonnement de chaleur intense (35 % de l’énergie totale),

3. des radiations ionisantes (15 % de l’énergie totale).

Ces chiffres, vrais pour les bombes à fission et à fis­sion-fusion-fission, sont différents dans le cas des bombes à neutrons : l’énergie libérée sous forme de radiations ionisantes atteint 35 % du total.

C’est en cas d’explosion aérienne de la bombe que l’onde de choc et la chaleur sont propagées le plus loin. En cas d’explosion au sol ou à très basse altitude, par contre, les destructions et les retombées radioactives locales seront plus importantes. Les débris vaporisés du cratère montent dans le champignon, s’ionisent, et comme ils sont lourds, retombent très vite sur le sol alors qu’ils sont encore très radioactifs. Enfin, les explosions sous-marines créent des raz-de-marée et des nuages de gouttelettes radioactives.

L’ONDE DE CHOC

L’expansion rapide des gaz à partir du point de détonation crée une onde de choc qui se propage tout d’abord à vitesse supersonique (figure 2). Son pouvoir destructeur est dû à la surpression, à sa vitesse de propagation et aux vents violents qui la suivent. La surpression est la différence entre la pression de l’air dans l’onde de choc et la pression atmosphérique.

Au point de déflagration (hypocentre ou point zéro), la surpression est énorme : l’explosion au sol d’une bombe d’l mégatonne crée, dans un rayon de 660 mètres, une surpression de 40 atmosphères, soit 40 kg. au cm2. Au fur et à mesure de la propagation de l’onde de choc sa surpression diminue (tableau 1). Ainsi, après l’ex­plosion aérienne d’une bombe d’l mégatonne, la surpres­sion de l’onde de choc est supérieure à l’atmosphère dans un rayon de 4 km. Elle est comprise entre 1 et 0,5 atmosphère entre 4 et 7 km. et sera encore de 0,2 atmos­phère à 11 km. de distance et de 0,1 atmosphère à 21 km. du point d’impact.

FIGURE 3 : Effet de l’onde de choc résultant de l’ex­plosion en altitude d’une bombe d’une mégatonne au des­sus de Bruxelles.

Zone 1 : Surpression supérieure à une atmosphère. 98% de morts, 2% de blessés.

Zone 2 : Surpression comprise entre 0,4 et 1 atmosphère. 50% de morts, 40% de blessés, 10% indemnes.

Zone 3 : Surpression comprise entre 0,2 et 0,4 atmosphère. 5% de morts, 45% de blessés, 50% indemnes.

Zone 4 : Surpression comprise entre 0,1 et 0,2 atmosphère. 25% de blessés.

Ces chiffres ne tiennent compte que des victimes de l’onde de choc. Le report sur cette carte des données du tableau 4 permet de constater que la limite de la zone 3 correspond à la distance jusqu’à laquelle l’onde thermique brûle au 3e degré les surfaces de la peau qui y sont exposées.

En combinant les tableaux 1, 2 et 3 et une carte géographique il devient possible de prévoir les dégâts attendus après une explosion atomique sur une ville don­née ; la figure 3 montre les dégâts que causerait à Bruxelles l’onde de choc d’une bombe d’l mégatonne.

Les bâtiments

Les bâtiments ne résistent pas à de telles surpres­sions et le tableau 2 donne une idée de l’importance des dégâts en fonction du niveau de la surpression. A une atmosphère, quasi rien ne résiste. A 0,1 atmosphère, les dégâts restent considérables et par exemple toutes les vitres sont soufflées. De plus, le déplacement à grande vitesse de l’onde de choc crée des vents violents: 520 km./heure pour une surpression de 1 atmosphère, 250 km./heure pour 0,5 atmosphère. Un vent de 108 km./heure correspond à la définition météorologique de la tempête et chacun sait les dégâts que peut causer celle-ci.

Et les hommes ?

Le corps humain résiste bien aux surpressions sauf si elles sont très élevées. Brutalement exposés à 2,5 atmosphères, 50 % des gens meurent d’éclatement pulmo­naire, d’embolie gazeuse ou de perforation des viscères. Mais ceci ne se produira que très près du point zéro et par conséquent la majorité des décès et des trauma­tismes ne sera pas due à l’action directe de la surpres­sion. Le drame provient en fait de l’interaction des hommes qui sont projetés au hasard et des bâtiments qui s’écroulent autour d’eux. Dans les zones quasi entière­ment détruites il n’y aura guère de survivants. Dans les zones moins endommagées, morts et blessés seront nombreux, victimes de la projection de débris divers et de l’effondrement des maisons. Le tableau 3 résume les pertes prévisibles dans les différentes zones de surpression.

Les blessures sont les mêmes que celles causées en temps de paix par les accidents : fractures du crâne, de la colonne, des membres, écrasements thoraciques, ruptures d’organes abdominaux. Un grand nombre de victimes seraient sans doute por­teuses de plusieurs de ces lésions.

L’ONDE DE CHALEUR

La boule de feu d’une explosion nucléaire ressemble à un soleil de petite taille qui irradierait pendant un temps bref de l’énergie sous forme de rayons X, d’ultra-violets, de lumière visible et d’infra-rouges. Elle apparaît à un observateur situé à 80 km. comme plus aveuglante que le soleil de midi. Son intensité est tel­le qu’une bombe d’l mégatonne cause un aveuglement pas­sager, parfois plus durable, dans un rayon de 21 km. en plein jour et de 85 km. la nuit. Des brûlures réti­niennes produisant une cécité permanente peuvent se voir dans les 50 km. qui entourent le point zéro, mais elles sont moins probables parce qu’elles nécessitent que le regard soit dirigé par hasard dans la direction de la déflagration.

Des brûlures par flash

L’intense chaleur irradiée provoque des brûlures par rayonnement sur les régions de la peau qu’elle frap­pe (figure 4). Le degré de brûlure dépend de la pigmen­tation de la peau, de la longueur d’onde du rayonnement, de la durée de son émission. La distance de propagation de la chaleur est affectée par les conditions météorolo­giques et diminue en cas de mauvaise visibilité. Le ta­bleau 4 résume les degrés de brûlures observables par temps clair à la suite d’explosions aériennes de bombes de diverses puissances. Le nombre de gens brûlés par rayonnement dépendra bien sûr du nombre de personnes se trouvant à l’extérieur au moment de l’explosion puis­que seules sont atteintes les parties du corps directe­ment exposées.

Les brûlures du second degré détruisent partielle­ment la peau. Il se forme des cloques et les proba­bilités de surinfection sont grandes. Le troisième degré correspond à une destruction complète de la peau. Dans les deux cas la perte importante de liquides et de protéines au niveau des brûlures peut entraîner la mort si la surface touchée dépas­se 40 % de celle du corps. Le traitement des brûlés est basé sur la restitution correcte des liquides perdus et la prévention des infections. Non infec­tées, les brûlures du second degré guérissent en général spontanément ; la cicatrisation d’une brû­lure du troisième degré est difficile, très lente et nécessite des greffes cutanées.

Des incendies

Circonstance aggravante, la chaleur intense de l’onde thermique enflamme instantanément les matériaux combustibles comme les papiers, les’tissus, les plasti­ques, etc Joint à la destruction par l’onde de choc d’installations de chauffage, de conduites de gaz, de circuits électriques, ceci provoquera des incendies qui augmenteront considérablement le nombre des brûlés.

Les brûlures causées par les incendies sont souvent associées à des lésions pulmonaires et à des into­xications par les fumées toxiques. Ces troubles surajoutés sont la cause majeure des décès immé­diats dans les incendies au cours desquels les gens se retrouvent piégés dans les immeubles en flamme.

L’explosion aérienne d’une bombe d’l mégatonne pro­voque des incendies dans un rayon de 13 km. par temps clair et de 8 km. par mauvais temps: le rayon de l’ag­glomération bruxelloise est de 9 km., tandis que ceux de Liège (y compris Seraing et Herstal), Charleroi, Na­mur et Mons sont respectivement de 6 km., 7 km., 2 km. et 4 km.

En fait, chaleur intense et vents violents risquent de déclencher une tempête de feu semblable à celles observées à Hiroshima ou même à Hambourg et Dresde après les bombardements « conventionnels » de ces villes : l’as­phyxie et l’élévation de température y tuent tous les habitants, même ceux réfugiés dans les abris. Ce risque est considéré comme faible dans les villes occidentales vu la densité des habitants et le type de matériaux utilisé dans les constructions. Toutefois, la quantité de carburants (essence des voitures, mazout de chauffage, gaz de ville) ne permet pas d’écarter le risque.

LES RADIATIONS IONISANTES

Les réactions de fission produisent une grande quantité de radioactivité pendant la minute qui suit la détonation. C’est la radioactivité initiale. Elle représente environ un tiers de la radioactivité totale produite et est due surtout à une libération de neutrons

rapides et de rayons gamma (voir appendice 1). Après l’explosion d’une bombe très puissante, l’effet mortel du souffle et de la chaleur est tel qu’il l’emporte lar­gement sur celui des radiations ; c’est l’inverse dans le cas des petites bombes, surtout si elles sont du type « bombes à neutrons ».

Les retombées, plus tardives, sont affectées par quantité de facteurs et plus difficiles à quantifier vraiment. Toutes les bombes nucléaires donnent lieu à des retombées radioactives mais leur nocivité dépend de l’altitude à laquelle l’explosion se produit.

Lors des explosions en altitude, les produits de fission gazéifiés montent avec la boule de feu, prennent part à la formation du nuage radioactif et gagnent de très hautes altitudes. Ces particules se condensent en se refroidissant mais restent très légères. Elles sont donc dispersées par le vent, redescendent très lentement et peuvent mettre plusieurs mois à rejoindre le sol. A ce moment, leur taux de radioactivité est en général devenu très faible.

Par contre, si l’explosion a eu lieu suffisamment bas pour que la boule de feu touche le sol, de grandes quantités de terre et de débris vaporisés sont attirés dans le champignon et entrent en contact avec les quel­que 300 isotopes instables nés de la fission (appendice 2). Ils deviennent radioactifs et comme ils sont lourds, retombent en quelques jours sur terre, alors qu’ils sont encore en pleine activité. Ils contamineront ainsi une zone de plusieurs centaines de km2 avoisinant le lieu de l’explosion.

Les particules radioactives qui touchent le sol pendant les premières 24 heures sont les plus nocives; elles constituent les retombées précoces et sont respon­sables de 60 % de la radioactivité totale des retombées.

Calcul du risque lié aux retombées

Pour calculer les risques auxquels est soumise une population, il faut connaître la surface qui sera cou­verte par les retombées précoces, l’intensité de la radioactivité en chaque point de cette surface et la vitesse avec laquelle la radioactivité initiale diminue­ra. Ainsi, l’on pourra avoir une estimation grossière de la dose totale accumulée pendant un laps de temps donné. C’est cette dose cumulée qui est médicalement importante. On l’exprime en rads (voir annexe 1). Quant à l’intensité de la radioactivité elle-même, elle est exprimée en dose par unité de temps ou rads/heure.

L’intensité de la radioactivité initiale décroît vite. La règle est connue : elle diminue d’un facteur 10 chaque fois que le temps augmente d’un facteur 7. Cela veut dire qu’au bout d’une semaine elle vaut un dixième de ce qu’elle valait le premier jour, au bout de 7 semaines un centième et ainsi de suite. Si l’on connaît la radioactivité présente localement au début du processus, on pourra aisément calculer le taux total de rayonnement auquel sera soumise la population locale.

La surface atteinte est plus difficile à déterminer parce qu’elle dépend de pas mal de données changeantes: la vitesse des vents, leurs changements de direction, le relief, etc … Théoriquement, la surface est très allongée à partir du point d’impact. Elle a la forme d’un cigare dont le grand axe est dirigé dans le sens des vents dominants. La figure 5 montre d’une part le diagramme théorique des retombées précoces d’une bombe de 10 mégatonnes et d’autre part les doses de radioac­tivité cumulées qu’on a relevées pendant les 96 heures qui ont suivi l’explosion au sol d’une bombe de 15 méga­tonnes dans l’Archipel des Iles Marshall (Essai « Bravo  » de l’armée américaine en 1954). Ces doses étaient nette­ment supérieures à tout ce qu’on avait prévu.

Le tableau 5 montre quelles seraient les surfaces soumises à différentes doses de radiation cumulées au cours des deux semaines suivant l’explosion d’une bombe d’l mégatonne au sol. Dans la figure 6 ces chiffres ont été reportés sur une carte de Belgique.

Ajoutons que la Commission Internationale de Radio­protection estime à 5 rads par an (25 fois le taux de la radioactivité naturelle) la limite maximale d’irra­diation tolérable pour les travailleurs en contact avec les produits radioactifs.

Les risques liés à des attaques nucléaires multi­ples et relativement proches deviennent vraiment très difficiles à calculer. Les zones contaminées se recou­vrent, leurs taux de contamination s’additionnent et des conditions insupportables pour les habitants de ter­ritoires extrêmement étendus s’en suivraient sans aucun doute.

Enfin, la destruction d’une centrale nucléaire ou d’un dépôt de déchets radioactifs par une arme nucléaire aggrave infiniment l’impact des retombées de l’arme. Les isotopes de la cible détruite sont aspirés dans le nuage et viennent s’ajouter aux produits de fission.

Or leur durée de vie est beaucoup plus longue que celle des isotopes de la bombe et les régions touchées par .les retombées resteront contaminées beaucoup plus long­temps. La quantité totale d’isotopes étant plus grande, la zone touchée sera beaucoup plus étendue.

Il peut sembler exagérément dramatique d’envisager une telle possibilité mais elle n’est nullement exclue vu l’importance stratégique des sources d’énergie et le rôle des réacteurs nucléaires dans la fabrication des ogives des missiles (ils sont la principale source de plutonium-239). De plus, dans l’Europe surpeuplée, les centrales nucléaires peuvent être voisines d’instal­lations militaires. Le risque est donc certain.

PATHOLOGIE DES RADIATIONS

Les effets sur l’organisme

Les radiations provoquent de nombreuses lésions dans notre organisme ; elles touchent principalement le système nerveux et les cellules qui se reproduisent vite : par exemple, celles qui renouvellent la surface de l’intestin et celles qui fabriquent de nouveaux glo­bules blancs et rouges au sein de la moelle osseuse. Une irradiation totale, brutale ou étalée sur un certain nombre de jours, provoque la maladie des rayons qui sera bénigne, sévère ou mortelle selon la dose de rayons reçue. Une dose de 450 rads entraîne la mort de la moi­tié des jeunes adultes qui y sont exposés : on l’appelle dose létale 50 % ou DL 50.

La maladie des rayons

Il existe trois formes de la maladie des rayons: une forme neurologique toujours mortelle, une forme gastro-intestinale très grave et une forme médullaire (touchant la moelle osseuse) curable dans de bonnes con­ditions hospitalières (voir figure 7).

Forme neurologique. Une irradiation vraiment massive (5000 rads et plus) entraîne des convulsions, un coma et la mort en quelques heures. A dose plus basse (1.500 à 4.500 rads) une léthargie s’installe et évolue en quelques jours vers le coma et la mort. Il n’y a aucune thérapeutique connue.

Forme intestinale. Elle s’observe pour une irradiation comprise entre 400 et 1.500 rads et s’installe en une semaine. Liée à la destruction de l’épithélium qui re­couvre le tube digestif, elle se caractérise par une déshydratation intense due à une diarrhée profuse. Les risques de septicémie sont élevés puisqu’il n’existe plus de barrière valable entre le contenu de l’intestin et le reste de l’individu. La mort survient en général à moins qu’une thérapeutique d’urgence soit instaurée très vite.

Ces soins d’urgence sont basés sur la restitution des liquides perdus et l’emploi massif d’antibioti­ques pour lutter contre l’infection. Il va sans dire que la désorganisation du système sanitaire en cas de conflit nucléaire et le nombre de cas à traiter rendrait problématique l’instauration de telles mesures.

Ceux des patients qui survivraient à leurs lésions intestinales présenteraient une semaine plus tard la 3e forme de la maladie des rayons, liée à la destruction de la moelle osseuse.

Forme médullaire. La moelle osseuse est partiellement détruite par un taux de rayonnement supérieur à 150 rads (1). Une courte période de nausées et de vomissements est suivie d’une dizaine de jours asymptomatiques. Vers la fin de la deuxième semaine, les cellules sanguines sont suffisamment réduites en nombre pour être incapa­bles d’assumer leur rôle physiologique : des infections généralisées surviennent par manque de globules blancs et des hémorragies apparaissent un peu partout par insuffisance de plaquettes. Ou la mort survient au bout d’un mois environ ou le sujet atteint guérit lentement au fur et à mesure que les cellules mères restées vivan­tes repeuplent la moelle et le sang.

(1) Rappelons qu’après l’explosion au sol d’une bombe de 1 mégatonne

une dose de 150 rads est accumulée par tous ceux qui séjournent sans protection pendant 2 semaines dans un territoire voisin d’environ 5.000 km2.

A nouveau une thérapeutique existe mise en chambre stérile, transfusions, et utilisation massive des antibiotiques pour lutter contre les infections et, dans les cas les plus graves, greffe de moelle osseuse. Ceci bien sûr ne sera pas réalisable en situation de guerre.

Les conséquences tardives

L’irradiation du fœtus in utero. Irradiation immédiate et retombées affectent le développement du fœtus in utero. La plupart des mères japonaises encein­tes depuis moins de 15 semaines au moment de l’explosion des bombes et ayant reçu une dose de rayonnement supé­rieure à 200 rads ont mis au monde des enfants malformés. Les troubles du développement du cerveau ont été le plus souvent observés. Parmi ceux qui ont survécu, 44 % pré­sentaient une microcéphalie parfois accompagnée de débi­lité mentale et 16 % furent de profonds arriérés mentaux. Les mères dont la grossesse était plus avancée mirent au monde un nombre anormalement élevé d’enfants mort-nés ou qui moururent avant l’âge d’un an.

A plus long terme, les effets résultent des consé­quences tardives de l’irradiation primaire ou d’un séjour plus ou moins long dans une zone contaminée par les retombées. Les isotopes entrent dans le corps par la bouche, les poumons ou éventuellement la peau. Les aliments dans lesquels des produits radioactifs ont été incorporés – le lait par exemple – sont une source importante de contamination. Les données que nous possé­dons à ce sujet dérivent des études faites sur les survivants des bombardements japonais, sur les malades ayant reçu des doses importantes de rayons X à des fins diagnostiques ou thérapeutiques et sur les travailleurs exposés aux radiations.

Les cancers. Il est prouvé que les radiations augmentent le taux des cancers et des leucémies. L’inci­dence de toutes les leucémies augmente, sauf celle de la leucémie lymphoïde chronique. Au Japon, c’est 6 ans plus tard qu’il en apparut le plus.

La période de latence des cancers est plus longue, 20 à 25 ans. L’excès par rapport à la population normale est net pour les cancers du sein, du poumon, de la thy­roïde et des os.

Il n’est pas facile de chiffrer exactement les risques d’apparition d’une tumeur radio-induite et les avis des experts divergent. La conclusion de la Commis­sion Internationale de Radioprotection est résumée dans le tableau 6. Le risque global de décès par tumeur induite est d’environ 1/10.000 par rad reçu. Le risque d’apparition d’une tumeur maligne est deux à trois fois plus élevé. Pour calculer le nombre de rads reçus, il faut évidemment faire le total de l’irradiation subie pendant toute la durée de l’exposition.

Les anomalies génétiques. En général, une anomalie génétique ou mutation, ne se manifeste que chez les enfants dont les deux parents sont des porteurs sains de la même altération. Ceci n’apparaîtra que rarement, au hasard des rencontres. Pour que les conséquences néfastes des mutations se manifestent au Japon, il fau­dra sans doute attendre plusieurs générations. Le fait que rien n’ait été observé à ce jour est normal, et non pas rassurant. Tout ce que nous savons de l’action des rayons X sur l’animal ou les cellules humaines en cultu­re prouve qu’ils augmentent le taux de mutation propor­tionnellement à la dose reçue. Or tout ce qui augmente les mutations est considéré comme néfaste à la survie de l’espèce, ces mutations étant pour la plupart neutres ou défavorables.


Zaporijjia

Paul Blume

Tchernobyl 1986 – wikipedia

Zaporijjia est la plus grande centrale nucléaire d’Europe (*). Elle est au centre des combats entre Russes et Ukrainiens dans la région (*). Comme le fut la centrale de Tchernobyl au printemps passé (*)

Les risques que des activités militaires dans le périmètre proche de centrales nucléaires font peser sur la région sont énormes. Ce qui a amené le Secrétaire des Nations-Unies, Antonio Guterres, à tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme : « Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire » (*).

En 1986, l’ensemble de l’Europe a été polluée à des degrés divers par les émanations radioactives issues de l’accident de la centrale de Tchernobyl (*).

A Zaporijjia, aujourd’hui, qui serait impacté par un « accident  » ? Quelles seraient les conséquences sanitaires pour le continent ? Quelle ampleur pourrait prendre un tel scénario ?

Lors d’incidents industriels majeurs, et certainement nucléaires, vitesse et précision des interventions sont primordiales.

En 1986, ce sont les responsables de ce qui était l’URSS (*) qui étaient à la manœuvre pour gérer cette catastrophe civile.

Aujourd’hui à Zaporijjia, qui organiserait les secours en pleine zone de guerre ? Qui seraient les « liquidateurs » ? (*)

Cet été 2022 est vraiment très « chaud ». Dans tous les sens du terme.


Climat, fin de partie ?

Cédric Chevalier

Reprise de l’article « Dire la vérité aux gens sur les risques existentiels qui pèsent sur l’humanité » paru sur le blog de Paul Jorion.

Nous voudrions vous relayer cet article paru dans PNAS, une prestigieuse revue scientifique américaine, ce 1er août 2022 : https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2108146119

Sa liste de coauteurs ne laissera pas indifférents ceux qui suivent l’actualité climatique :
Luke Kemp, Joanna Depledge, Kristie L. Ebi, Goodwin Gibbins, Timothy A. Kohler, Johan Rockström, Marten Scheffer, Hans Joachim Schellnhuber, Will Steffen, Timothy M. Lenton.

Présentation de l’article :

Une gestion prudente des risques exige la prise en compte de scénarios allant du moins bon au pire. Or, dans le cas du changement climatique, ces futurs potentiels sont mal connus. Le changement climatique anthropique pourrait-il entraîner l’effondrement de la société mondiale, voire l’extinction de l’humanité ? À l’heure actuelle, il s’agit d’un sujet dangereusement sous-exploré.

Pourtant, il existe de nombreuses raisons de penser que le changement climatique pourrait entraîner une catastrophe mondiale. L’analyse des mécanismes à l’origine de ces conséquences extrêmes pourrait contribuer à galvaniser l’action, à améliorer la résilience et à informer les politiques, y compris les réponses d’urgence.

Nous exposons les connaissances actuelles sur la probabilité d’un changement climatique extrême, expliquons pourquoi il est vital de comprendre les cas les plus défavorables, exposons les raisons de s’inquiéter des résultats catastrophiques, définissons les termes clés et proposons un programme de recherche.

Le programme proposé couvre quatre questions principales :

1) Quel est le potentiel du changement climatique à provoquer des événements d’extinction massive ?
2) Quels sont les mécanismes qui pourraient entraîner une mortalité et une morbidité massives chez l’homme ?
3) Quelles sont les vulnérabilités des sociétés humaines aux cascades de risques déclenchées par le climat, comme les conflits, l’instabilité politique et les risques financiers systémiques ?
4) Comment ces multiples éléments de preuve – ainsi que d’autres dangers mondiaux – peuvent-ils être utilement synthétisés dans une « évaluation intégrée des catastrophes » ?

Il est temps pour la communauté scientifique de relever le défi d’une meilleure compréhension du changement climatique catastrophique.

Commentaires Cédric Chevalier

Il semble impératif de prendre conscience de la situation d’urgence écologique absolue, de la reconnaître publiquement et surtout de gouverner la société en conséquence. Cela nécessite d’inclure les risques existentiels parmi les scénarios pris en compte. Nous le martelons depuis notre carte blanche collective du 6 septembre 2018 et la pétition de 40.000 signatures qui a suivi, remise à la Chambre de la Belgique. Les scénarios « catastrophes » ne sont pas des « excentricités douteuses » auxquelles les décideurs et scientifiques sérieux ne devraient pas attacher d’importance mais, au contraire, le point de départ, la pierre de touche, à partir duquel on peut seulement paramétrer ses efforts politiques et scientifiques. Dans l’histoire de la Terre, il y a déjà eu des changements d’ampleur « catastrophique », et il peut encore s’en produire, au détriment de certaines espèces, dont la nôtre. Et il ne peut y avoir de politique que lorsque l’existence de la communauté humaine est préservée.

L’éventuelle faible probabilité (sous-estimée peut-être à tort) de certains de ces scénarios (probabilité qui augmente à mesure que dure l’inertie, étant donnée l’existence des effets de seuil), n’est jamais une excuse pour ne pas les traiter. A partir du moment où ces scénarios impliquent la perte d’un grand nombre de vies et d’autres éléments d’importance existentielle, même pour une probabilité infime, ils doivent être pris en compte. Quand le risque sur l’espèce humaine toute entière ne peut être écarté, on fait face à la catégorie la plus élevée des risques existentiels.

Cet article invite donc à se demander si une partie de la communauté scientifique, avec sa culture de prudence et de modération adoptée par crainte de perdre sa crédibilité, n’a pas produit une pensée, un langage, des travaux et une priorisation de la recherche qui nous ont rendu collectivement aveugles sur la réalité effective des risques existentiels.

« Pourquoi se concentrer sur un réchauffement inférieur et des analyses de risque simples ? L’une des raisons est le point de référence des objectifs internationaux : l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement bien en dessous de 2 °C, avec une aspiration à 1,5 °C. Une autre raison est la culture de la science climatique qui consiste à « pécher par excès de prudence », à ne pas être alarmiste, ce qui peut être aggravé par les processus de consensus du GIEC. Les évaluations complexes des risques, bien que plus réalistes, sont également plus difficiles à réaliser.
Cette prudence est compréhensible, mais elle n’est pas adaptée aux risques et aux dommages potentiels posés par le changement climatique. Nous savons que l’augmentation de la température a des « queues de distribution de probabilités épaisses » : des résultats extrêmes à faible probabilité et à fort impact. Les dommages causés par le changement climatique seront probablement non linéaires et entraîneront une queue de distribution de probabilité encore plus épaisse. Les enjeux sont trop importants pour s’abstenir d’examiner des scénarios à fort impact et à faible probabilité. »

Préférant se situer, par ethos scientifique, en deçà du risque probable, alors que l’éthique intellectuelle préconisait de se situer au-delà du risque probable, au niveau du risque maximal. La modération est au cœur de l’ethos scientifique, mais l’éthique des risques existentiels exige une forme d’exagération vertueuse, comme méthode de gouvernement. Le scientifique doit rester modéré, mais l’intellectuel qui sommeille en lui doit sans aucun doute hurler l’urgence, sans attendre d’en avoir toutes les preuves. Et surtout, le politique doit gouverner en ayant le scénario du pire à l’esprit, en permanence.

C’était le message, malheureusement mal compris, du philosophe Hans Jonas dans son ouvrage majeur, « Le Principe Responsabilité », de considérer que la femme ou l’homme d’État devait gouverner selon une « heuristique de la peur », en considérant les plus grands risques existentiels. Avec pour maxime « d’agir de telle façon que nos actions soient compatibles avec la permanence d’une vie authentique sur la Terre ». Le philosophe Jean-Pierre Dupuy a complété cette réflexion par le « catastrophisme éclairé », nous invitant à considérer que « le pire est certain », à un iota près, ce qui justement permet d’agir collectivement pour l’éviter.

Ce Principe Responsabilité, contrairement aux critiques, n’a jamais été un principe irréaliste et paralysant, mais au contraire, un principe raisonnable et d’action. On peut même penser qu’il est le fondement de la relation de responsabilité qui existe entre un parent et un enfant, et entre un politicien et les citoyens.

On comprend que s’il avait été mis effectivement en œuvre, jamais l’humanité n’aurait libéré dans la biosphère autant de substances polluantes, en ce compris les gaz à effet de serre, à partir du moment où l’impact catastrophique potentiel fut jugé plausible. C’était il y a environ 50 ans déjà selon certaines archives déclassifiées de la présidence américaine de Jimmy Carter, notamment, où les mots « the Possibility of Catastrophic Climate Change » figurent.

C’est en partie ce qui autorise le philosophe Stephen Gardiner de parler d’une « perfect moral storm », et de corruption morale, lorsqu’on ne tire pas les conséquences de ce que l’on sait, car on ne veut pas le croire, en s’abritant derrière la « complexité du problème » :

« En conclusion, la présence du problème de la corruption morale révèle un autre sens dans lequel le changement climatique peut être une tempête morale parfaite. C’est que sa complexité peut s’avérer parfaitement commode pour nous, la génération actuelle, et en fait pour chaque génération qui nous succède. D’une part, elle fournit à chaque génération la justification qui lui permet de donner l’impression de prendre le problème au sérieux – en négociant des accords mondiaux timides et sans substance, par exemple, puis en les présentant comme de grandes réalisations – alors qu’en réalité, elle ne fait qu’exploiter sa position temporelle. Par ailleurs, tout cela peut se produire sans que la génération qui exploite n’ait à reconnaître que c’est elle qui le fait. En évitant un comportement trop ouvertement égoïste, une génération antérieure peut profiter de l’avenir en évitant de devoir l’admettre – que ce soit aux autres ou, ce qui est peut-être plus important, à elle-même. »

La critique adressée aux scientifiques du climat s’étend donc à l’entièreté des forces qui œuvrent pour défendre l’habitabilité de notre biosphère pour tous les êtres vivants. La modération et le refus d’évoquer publiquement les scénarios du pire dans le chef des activistes, des associations, des syndicats, des entreprises, des pouvoirs publics, des partis et des mandataires politiques est contraire au respect du Principe Responsabilité. A force de ne pas vouloir évoquer le pire, de ne pas vouloir « faire peur », il est impossible pour la population de comprendre l’enjeu existentiel, et on ne peut pas s’étonner ensuite que l’inertie demeure.

N’y a-t-il pas une forme de faillite morale, pour certains, à refuser de parler ouvertement, publiquement, de manière concrète, de la possibilité de ces scénarios catastrophiques ?

L’article fait cette analogie historique :

« Connaître les pires cas peut inciter à l’action, comme l’idée de « l’hiver nucléaire » en 1983 a galvanisé l’inquiétude du public et les efforts de désarmement nucléaire. L’exploration des risques graves et des scénarios de températures plus élevées pourrait cimenter un réengagement en faveur de la barrière de sécurité de 1,5 °C à 2 °C comme l’option « la moins rébarbative » ».


Cette vague de chaleur anéantit l’idée que de petits changements permettent de lutter contre les phénomènes météorologiques extrêmes.

George Monbiot

Article original : This heatwave has eviscerated the idea that small changes can tackle extreme weather

Traduction : JM avec deepl

Les chaleurs excessives vont devenir la norme, même au Royaume-Uni. Les systèmes doivent changer de toute urgence – et le silence doit être brisé.

Peut-on en parler maintenant ? Je veux dire le sujet que la plupart des médias et la majorité de la classe politique évitent depuis si longtemps. Vous savez, le seul sujet qui compte en définitive – la survie de la vie sur Terre. Tout le monde sait, même s’ils évitent soigneusement le sujet, qu’à côté de lui, tous les sujets qui remplissent les premières pages et obsèdent les experts sont des broutilles. Même les rédacteurs du Times qui publient encore des articles niant la science du climat le savent. Même les candidats à la direction du parti Tory, qui ignorent ou minimisent le problème, le savent. Jamais un silence n’a été aussi fort ou aussi assourdissant.

Ce n’est pas un silence passif. Face à une crise existentielle, c’est un silence actif, un engagement farouche vers la distraction et l’insignifiant. C’est un silence régulièrement alimenté par des futilités et des divertissements, des ragots et du spectacle. Parlez de tout, mais pas de ça. Mais tandis que ceux qui dominent les moyens de communication évitent frénétiquement le sujet, la planète parle, dans un rugissement qu’il devient impossible d’ignorer. Ces jours de colère atmosphérique, ces chocs thermiques et ces feux de forêt ignorent les cris de colère et font brutalement irruption dans nos bulles de silence.

Et nous n’avons encore rien vu. La chaleur dangereuse que l’Angleterre subit en ce moment est déjà en train de devenir normale dans le sud de l’Europe, et serait à comptabiliser parmi les jours les plus frais pendant les périodes de chaleur de certaines régions du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie du Sud, là où la chaleur devient une menace régulière pour la vie. Il ne faudra pas attendre longtemps, à moins que des mesures immédiates et complètes ne soient prises, pour que ces jours de chaleur deviennent la norme, même dans notre zone climatique autrefois tempérée.

La même chose vaut pour tous les méfaits que les humains s’infligent les uns aux autres : ce qui ne peut être discuté ne peut pas être affronté. Notre incapacité à empêcher un réchauffement planétaire catastrophique résulte avant tout de la conspiration du silence qui domine la vie publique, la même conspiration du silence qui, à un moment ou à un autre, a accompagné toutes sortes de violences et d’exploitations.

Nous ne méritons pas cela. La presse milliardaire et les politiciens qu’elle soutient se méritent peut-être l’un l’autre, mais aucun de nous ne mérite l’un ou l’autre groupe. Ils construisent entre eux un monde dans lequel nous n’avons pas choisi de vivre, dans lequel nous ne pourrons peut-être pas vivre. Sur cette question, comme sur tant d’autres, le peuple a tendance à avoir une longueur d’avance sur ceux qui prétendent le représenter. Mais ces politiciens et ces barons des médias déploient tous les stratagèmes et toutes les ruses imaginables pour empêcher les prises de mesures décisives.

Ils le font au nom de l’industrie des combustibles fossiles, de l’élevage, de la finance, des entreprises de construction, des constructeurs automobiles et des compagnies aériennes, mais aussi au nom de quelque chose de plus grand que tous ces intérêts : le maintien du pouvoir. Ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui le font en étouffant les contestations, quelle que soit la forme qu’elles prennent. La demande de décarbonation de nos économies n’est pas seulement une menace pour les industries à forte intensité de carbone ; c’est une menace pour l’ordre mondial qui permet aux hommes puissants de nous dominer. Céder du terrain aux défenseurs du climat, c’est céder du pouvoir.

Au cours des dernières années, j’ai commencé à réaliser que les mouvements environnementaux traditionnels ont fait une terrible erreur. La stratégie de changement poursuivie par la plupart des groupes verts bien établis est totalement inadéquate. Bien qu’elle soit rarement exprimée ouvertement, elle régit leur action. Cela donne quelque chose comme ceci: il y a trop peu de temps et la tâche est trop vaste pour essayer de changer le système, les gens ne sont pas prêts à le faire, nous ne voulons pas effrayer nos membres ou provoquer un conflit avec le gouvernement… La seule approche réaliste est donc l’incrémentalisme, les petits pas. Nous ferons campagne, question par question, secteur par secteur, pour des améliorations progressives. Après des années de persévérance, les petites demandes s’ajouteront les unes aux autres pour donner naissance au monde que nous souhaitons.

Mais pendant qu’ils jouaient à la patience, le pouvoir jouait au poker. La vague de droite radicale a tout balayé devant elle, écrasant les structures administratives de l’état, détruisant les protections publiques, s’emparant des tribunaux, du système électoral et de l’infrastructure de gouvernement, supprimant le droit de protester et le droit de vivre. Alors que nous nous persuadions que nous n’avions pas le temps pour changer de système, ils nous ont prouvé exactement le contraire en changeant tout.

Le problème n’a jamais été que le changement de système est une exigence trop forte ou prend trop de temps. Le problème est que l’incrémentalisme est une demande trop faible. Pas seulement trop limitée pour conduire la transformation, pas seulement trop limitée pour arrêter le déferlement de changements radicaux venant de l’autre camp, mais aussi trop limitée pour briser la conspiration du silence. Seule une exigence de changement de système, confrontant directement le pouvoir qui nous conduit à la destruction planétaire, a le potentiel de répondre à l’ampleur du problème et d’inspirer et de mobiliser les millions de personnes nécessaires pour déclencher une action efficace.

Pendant tout ce temps, les écologistes ont raconté aux gens que nous étions confrontés à une crise existentielle sans précédent, tout en leur demandant de recycler leurs capsules de bouteilles et de changer leurs pailles. Les groupes verts ont traité leurs membres comme des idiots et je soupçonne que, quelque part au fond d’eux-mêmes, les membres le savent. Leur timidité, leur réticence à dire ce qu’ils veulent vraiment, leur conviction erronée que les gens ne sont pas prêts à entendre quelque chose de plus stimulant que ces conneries micro-consuméristes portent une part importante dans la responsabilité de l’échec global.

Il n’y a jamais eu de temps pour l’incrémentalisme. Loin d’être un raccourci vers le changement auquel nous aspirons, c’est un marais dans lequel s’enfoncent les ambitions. Le changement de système, comme l’a prouvé la droite, est, et a toujours été, le seul moyen rapide et efficace de transformation.

Certains d’entre nous savent ce qu’ils veulent : une sobriété privée, un domaine public amélioré, une économie du doughnut, une démocratie participative et une civilisation écologique. Aucune de ces demandes n’est plus importante que celles que la presse milliardaire a poursuivies et largement concrétisées : la révolution néolibérale qui a balayé la gouvernance efficace, la taxation efficace des riches, les restrictions efficaces du pouvoir des entreprises et des oligarques et, de plus en plus, la véritable démocratie .

Alors brisons notre propre silence. Cessons de nous mentir à nous-mêmes et aux autres en prétendant que les petites mesures apportent un changement majeur. Abandonnons frilosité et gestes symboliques. Cessons d’apporter des seaux d’eau quand seuls les camions de pompiers font l’affaire. Construisons notre campagne pour un changement systémique vers le seuil critique de 25% d’acceptation publique, au-delà duquel, selon une série d’études scientifiques, se produit le basculement social .

Je me sens plus lucide que jamais sur ce à quoi ressemble une action politique efficace. Mais une question majeure demeure. Puisque nous avons attendu si longtemps, pouvons-nous atteindre le point de basculement social avant d’atteindre le point de basculement environnemental ?

George Monbiot est chroniqueur au Guardian.

Pour d’autres références voir : https://obsant.eu/listing/?aut=George%20Monbiot


choisir entre la peste de Vladimir et le choléra de Poutine

Cédric Chevalier

Selon certains experts en stratégie militaire et politique, nous allons devoir (continuer à) choisir entre la peste de Vladimir et le choléra de Poutine : Quels sont les prochains objectifs de Poutine ? « Les contre-attaques de l’Ukraine dans le Sud placent les Russes devant un dilemme » – La Libre


On a donc laissé grandir une bête monstrueuse depuis 20 ans et on n’arrive plus à la maîtriser. Tous les scénarios sont (déjà) perdants pour les démocrates, partout dans le monde et pour longtemps. La démocratie elle-même est menacée. La marge de manœuvre semble se résumer à devoir évaluer le sacrifice d’un bien existentiel (la démocratie et la liberté d’autodétermination ukrainienne) pour en sauver un autre (au mieux la vie de plusieurs millions de citoyens membres de l’Union européenne, au pire la vie humaine sur Terre en cas de guerre nucléaire mondiale, les scorpions survivront).

En sachant qu’aucune des deux parties (Ukraine, Union européenne et États-Unis) n’est disposée, et c’est compréhensible, à sacrifier son bien existentiel plutôt que celui de l’autre. En sachant qu’aucun sacrifice des démocrates ne garantit la disparition structurelle de la menace. On ne négocie pas avec un tigre avait fameusement dit Winston Churchill en parlant d’Hitler. Que donner à manger à un fauve dont la faim est insatiable ?

Poutine, dirigeant de facto d’une puissance nucléaire, a envahi le premier l’Ukraine avec ses armées, sanctuarisant de facto son « territoire de manœuvre ». Comment ? Via la menace explicite de réponse nucléaire à toute attaque « extérieure » à l’encontre de ses forces, qui dépasserait un seuil arbitraire qu’il déterminera lui seul. Premier sur place, premier à profiter de la protection de son parapluie nucléaire. D’emblée, l’OTAN exclut l’intervention au sol et même l’exclusion aérienne sur le territoire ukrainien.

L’ambiguïté plane en faveur de Poutine : livrer des armes, est-ce dépasser le seuil ? Quel type d’arme ? Quel calibre ? Combien ? Quel est le seuil pour que Poutine puisse estimer que les intérêts vitaux de la Russie sont menacés et qu’il peut faire joujou avec un missile nucléaire (arme qu’il n’a pas encore eu le plaisir sadique de tester sur des êtres humains) ?On aurait aimé que l’OTAN ne joue pas au poker avec Poutine avec ses cartes déposées sur la table sous ses yeux.Que se serait-il passé si l’OTAN avait installé ses troupes préventivement en Ukraine ? N’aurait-on pas inversé le sens du doute ?Pourquoi l’OTAN n’a-t-il pas laissé planer davantage de doute sur ses intentions militaires et même nucléaires, afin de faire aussi douter Poutine ?

Une réponse était : minimiser le risque d’escalade nucléaire. On comprend, c’est légitime. Mais voilà que Poutine était donc rassuré, tant qu’il en restait aux moyens plus ou moins conventionnels sur le territoire ukrainien, il pouvait y aller en matière de crimes de guerre, sans risquer d’intervention militaire directe de l’OTAN, bien qu’il doive tolérer un afflux (modéré) d’armes modernes. Ainsi, en théorie des jeux, la perte maximale pour Poutine était bornée, tandis que la perte maximale pour l’Ukraine et les alliés restait non plafonnée (puisque même livrer des armes prêtait à ambiguïté explicite pour Poutine).

Certains, comme Jacques Attali, ont tout de suite posé la bonne question : que ferons-nous si Poutine menace d’utiliser l’arme atomique si nous continuons à livrer des armes ? Et cette question est une déclinaison de la question fondamentale : jusqu’à quel point doit-on céder à la menace de destruction pour préserver son existence versus sa liberté ? 

Imaginons à l’extrême que Poutine nous menace comme suit : « donnez-moi les clefs de l’Union européenne sinon je vous atomise ». Que ferons-nous ? Les armes nucléaires ont fondamentalement changé l’éthique du cri « la liberté ou la mort ! ». Car désormais, ce n’est pas seulement la mort du révolutionnaire sur les barricades, c’est aussi et surtout la destruction potentielle d’une proportion élevée de la population humaine sur Terre / d’un continent / d’un pays / d’une grande ville (choisissez en fonction du nombre de missiles qui sont envoyés lorsque le dirigeant fou appuie sur le bouton rouge). 

On se demande alors si la réalité même de ces arsenaux nucléaires est compatible avec la perpétuation de la possibilité de l’existence humaine sur Terre et de la liberté humaine elle-même. On sent que les armes nucléaires sont fondamentalement tyranniques voire totalitaires. Et c’est là le paradoxe, si des démocraties ne disposaient pas de l’arme nucléaire (USA, France, Royaume-Uni), qu’est-ce qui empêcheraient les dictatures qui en disposent de nous soumettre entièrement à leurs désirs pathologiques, de nous envahir sans craindre une riposte nucléaire asymétrique ?

Une partie de moi, même anti arme nucléaire par principe, a déjà contemplé la possible nécessité de l’arme nucléaire pour protéger les démocraties, tout en doutant du bien fondé de ce calcul, in fine. J’ai aussi évalué le cas de figure des États décroissants qui voudraient sanctuariser leur territoire (et leur expérience sociétale) contre la puissance extérieure indexée sur les énergies fossiles et fissiles (« Si tu veux la décroissance, prépare la guerre », par Cédric Chevalier | Blog de Paul Jorion).

Mais il faut aller plus loin dans l’analyse. Car c’est le tueur derrière l’arme qu’il faut examiner. La conjonction du pire est atteinte quand se combine les moyens techniques de la destruction de l’humanité avec la présence au pouvoir suprême d’individus psychopathes prêts à employer ces moyens techniques, a fortiori dans une dictature.On savait que des dictatures amenaient au pouvoir de tels psychopathes (Poutine), on a redécouvert que les démocraties aussi (Trump). Disons que Caligula, Néron, Genghis Khan, et même Hitler ne pouvaient pas atomiser la planète, même s’ils pouvaient massacrer des millions de gens.

Aujourd’hui, une longue histoire de lâchetés accumulées dont l’histoire, face aux guerres et crimes précédents de Vladimir Poutine, nous présente la (première) facture. Les scénarios du pire ne sont pas bornés supérieurement sauf par l’extinction de l’humanité par holocauste atomique. Les scénarios du mieux sont déjà bornés par le plancher des atrocités commises jusqu’à présent non seulement en Ukraine, mais aussi en Tchétchénie, en Géorgie, en Syrie et partout où la main criminelle du tyran Poutine a ôté la vie.

Et on sent que le plancher ne peut que monter encore. Toute ressemblance avec les années 30, la lâcheté calculatrice des démocraties et l’appétit criminel follement audacieux des dictatures, est forcément un point Godwin. Il faut couper son cerveau en deux et ne pas voir d’analogies. L’histoire ne se répète pas dit-on…

Au passage, étant doté d’un esprit plutôt porté à l’analogie et à la reliance, j’ai toujours été critiqué par ceux (qui m’ont toujours semblé les plus nombreux) pour qui la moindre différence interdit la comparaison à titre d’enseignement. L’être humain de chaque époque, son contexte, les événements, telle ou telle instance, seraient toujours « fondamentalement différents » de toute autre instance analogue. Je n’en crois rien, je crois à la puissance des analogies phénoménales au sein d’un même réel, je crois en particulier à la continuation d’un phénomène régulier que les anciens appelaient « nature humaine ». Je crois que les mêmes causes produisent les mêmes effets, que toute la palette des comportements humains s’est déjà produite et se reproduira encore, et qu’il n’y a aucune irréversibilité vers un mieux dans l’histoire humaine.

Tout au plus, pouvons-nous nous associer entre personnes de bonne volonté pour lutter ensemble en faveur « d’âges d’or » durant lesquels, bon an mal an, le mal est minimisé dans une société humaine par des institutions et des citoyens vertueux.Et donc l’histoire de l’empire romain et la lecture de Shakespeare sont quasiment suffisantes pour nous enseigner cette « nature humaine » et en tirer les conséquences utiles, modulo les nouveautés de notre époque : science, technologie, etc. C’est toujours le même cerveau avec ses mêmes parties neurologiques qui est à la manœuvre. Et ses affects sont remarquablement stables dans le temps.

Donc depuis la cour de récréation de l’orphelinat jusqu’à déclencher une guerre (mondiale ?), on a laissé dévier le cerveau du caïd Poutine, alors qu’il souffre manifestement de graves troubles psychologiques qui le rendent incroyablement dangereux pour la société, à toutes les échelles de taille de groupe.

Il y a ainsi toujours dans l’histoire longue une question qui n’a pas été tranchée définitivement : est-ce que l’individu, la liberté et la démocratie gagnent tendanciellement, ou bien ce sont les salauds psychopathes et sociopathes qui écrivent l’histoire en lettres de sang, parce que l’immense majorité les laisse faire, encore et encore, retombant sans cesse dans une naïveté confondante sur la « nature humaine » et le « mal » ?

Cette question se condense en effet presque entièrement dans une autre : « comment les sociétés humaines peuvent-elles parvenir à maîtriser structurellement en leur sein le risque d’émergence endémique de la tyrannie sanguinaire d’un seul, relayé par sa clique ? »

Comment contrôler les cerveaux déviants à tendance destructrice ? L’arme absolue étant le cerveau humain.
Ces questions sont posées depuis les premiers philosophes grecs jusqu’à nos jours, en passant par la question de la servitude volontaire (le Contr’Un de La Boétie) et de l’autonomie et de la paix perpétuelle (Kant).

Face à la capacité innée au mal de l’être humain, documentée depuis des millénaires, les sociétés ont tenté de mettre en place des institutions afin d’éviter l’autodestruction. L’autorité parentale, tribale, villageoise, l’éducation, la loi, la justice, la répartition du pouvoir dans des fonctions de chef, la séparation de la religion et de l’État, la séparation des pouvoirs, la presse, la démocratie, la concertation sociale, la communication non violente, la thérapie psychologique, la diffusion de valeurs pacifiques, la Société des Nations, l’Union européenne, les Nations Unies, la réconciliation des peuples après une guerre civile ou un génocide, les tribunaux pénaux internationaux, le commerce et la diplomatie internationales, etc.

Mais après plusieurs millénaires de réflexion sur la tyrannie d’un seul dans un groupe, nous n’avons pas encore réussi à déployer ces instruments de maîtrise de la violence humaine à l’échelle de nombreux pays, et encore moins de la planète.
Nous risquons l’extinction de l’espèce par holocauste nucléaire ou écocide (ce qui est sensiblement la même chose : bousiller l’hospitabilité de la planète à notre égard).

Certaines des plus vieilles démocraties sont menacées de renouer avec la violence d’un seul, comme les États-Unis, tandis que d’autres n’ont toujours pas atteint la case démocratie (Russie, Chine) et se totalitarisent progressivement. Enfin, le continent le plus démocratique du monde est gangrené par des leaders autoritaires et d’extrême droite, certains déguisés en démocrates. 

Il y a je crois un continuum entre ce petit caïd de cour de récréation et celui qui appuiera sur le bouton nucléaire qui déclenchera la première et la dernière guerre atomique mondiale. Une propension à l’agressivité se transformant en violence chez le petit d’homme (j’insiste sur l’homme plus que sur la femme, statistiquement c’est établi), qui nécessite un contrôle social par la culture et l’institution, pour ne pas provoquer l’autodestruction de la société.

Cela reste encore un grand mystère pour moi que l’immense majorité sur Terre confie encore aujourd’hui, tel un troupeau docile, sa propre destinée, à autant de psychopathes et de sociopathes habités par une pulsion de mort, en démocratie comme en dictature.
La somme des maux qu’ils ont infligés à la majorité motivationnellement innocente (mais civiquement irresponsable) est infinie. J’espère que nous parviendrons à les arrêter, et à nous arrêter nous-mêmes si nous glissons sur cette pente.


Activistes climatiques : les citoyens ne doivent pas nous aimer !

Miser davantage sur le sabotage


Traduction (corp de l’article) – « deepl » + Josette – de « Klimaaktivist: Bürger müssen uns nicht mögen » paru le 16 juin 2022 dans ZDFheute.


Le mouvement climatique est frustré. L’activiste Tadzio Müller réfléchit à des actions radicales et au sabotage. Il s’agira moins de se faire aimer de la société.

Le mouvement climatique veut reprendre de l’élan cet été. Deviendra-t-il plus radical ?

Après deux ans de pandémie de COVID-19, le mouvement climatique en Allemagne a perdu de son élan. Outre les grèves scolaires de Fridays for Future, il existe également des groupes plus radicaux comme « Ende Gelände » (en français : jusqu’ici et pas plus loin) et « Aufstand der letzten Generation » (en français : la révolte de la dernière génération). Ces derniers sont connus pour leurs blocages d’autoroutes. En tant que cofondateur d’Ende Gelände, Tadzio Müller est un représentant de ce courant plus radical.


ZDFheute : La protection du climat n’avance que lentement, même sous le nouveau gouvernement fédéral. A quel point est-ce frustrant pour le mouvement climatique ?


Tadzio Müller : C’est extrêmement frustrant. Si l’on regarde les 30 dernières années de politique climatique, on ne peut qu’être frustré. Tous les gouvernements ne veulent que faire avancer la croissance économique. Nous occultons le fait que notre quotidien sape les fondements de la vie de tous les êtres humains. C’est un gâchis éthique.

« Nos actions au sein de Ende Gelände n’ont pas contribué à ce qu’il y ait une sortie du charbon avant 2038. Même les grandes manifestations de Fridays for Future n’ont pas encore conduit à une plus grande protection du climat. »

– Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Et comme on n’a pu secouer personne, le mouvement climatique réfléchit-il maintenant à de nouvelles formes d’action ?

Müller : Ende Gelände a élargi le consensus d’action pour cette année. Cette année, des formes d’action sont également possibles dans lesquelles les infrastructures des énergies fossiles sont mises hors service à l’issue de l’action. En même temps, les rumeurs au sein de Fridays for Future sont nombreuses en faveur du recours à des formes d’action plus radicales.

Le Dr. Tadzio Müller est politologue et activiste depuis des décennies. Il est cofondateur de l’organisation anti-charbon Ende Gelände, dont le groupe berlinois est classé à l’extrême gauche par l’Office régional de protection de la Constitution. Jusqu’en 2021, il a travaillé comme conseiller climatique à la fondation Rosa Luxemburg. Dans la newsletter « Friedliche Sabotage » (sabotage pacifique), il élabore des stratégies pour le mouvement climatique. Dans une interview très remarquée avec le « Spiegel », il a mis en garde en 2021 contre l’émergence d’une « RAF verte » (Ndt: Rote Armee Fraktion / Fraction Armée Rouge verte).

ZDFheute : Cela signifie qu’à la base, il y a une envie de devenir plus radical. Faut-il de la violence et des actes de sabotage pour réveiller la société ? 

Müller : J’ai trébuché sur la notion de violence. Il ne peut pas y avoir de violence contre les choses. Le groupe « Letzte Generation » est déjà un groupe de ce genre, qui choisit bien sûr l’escalade, mais pas une escalade violente. Il y a un certain fétichisme dans le débat qui fait que lorsqu’on entend escalade et radicalisation, on pense toujours immédiatement à la violence. La mise hors service de pelleteuses à charbon ou d’engins de construction pour un gazoduc n’est pas de la violence, mais de la légitime défense dans le cadre d’une urgence climatique justifiable.

« Se focaliser sur la question de savoir s’il est violent de dévisser une vis sur une pelleteuse est un acte naïf de refoulement. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Et où fixez-vous alors la limite ? 


Müller : La mise en danger de vies humaines doit être absolument exclue.


ZDFheute : On dirait que Fridays for Future a perdu de son influence dans le mouvement face à des groupes plus radicaux comme Letzte Generation.


Müller : Fridays for Future est l’hégémon du mouvement. Mais un mouvement social ne se compose pas d’un seul acteur, il a plusieurs ailes. Il y avait Martin Luther King, il y avait bien sûr aussi Malcolm X et les Black Panthers.


ZDFheute : Mais ils se battent tout de même pour le même groupe de supporters ?  

Müller : Le groupe Letzte Generation a la plus grande résonance médiatique. Il est petit, capable d’agir et a fait quelque chose de nouveau. La nouveauté est toujours excitante. Le problème de Fridays for Future est que l’impact des manifestations et des grèves scolaires individuelles est désormais faible. L’organisation a connu une croissance incroyable depuis 2019. Il est tout à fait compréhensible que l’on ait besoin de se recentrer quelque peu pour développer de nouvelles idées.

Le mouvement climatique a été démobilisé pendant deux ans par le COVID-19. Le mouvement social a besoin de la rue, de la masse, de l’opinion publique. C’est ce qui nous fait vivre, c’est notre base de pouvoir. Chez Fridays for Future et Ende Gelände, des discussions sont en cours sur des actions plus efficaces. C’est pourquoi je pense que l’été sera chaud.

ZDFheute : Et que va dire la société en général de ces actions plus radicales ?

« Il n’y a pas qu’en Allemagne que de plus en plus d’actions du mouvement climatique ne visent pas à être appréciées de la société. Jusqu’à présent, cela ne nous a pas valu des fleurs. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


Müller : Nous verrons des actions qui ont moins pour objectif de convaincre de l’importance de la protection du climat. Mais plutôt des actions qui augmentent les coûts de la normalité destructrice du climat. Il y aura des actions qui iront au-delà du répertoire existant. Je ne peux pas encore dire à quoi elles ressembleront, car elles doivent toujours être planifiées de manière cachée en raison de l’aspect transgression de la loi.


ZDFheute : Attendez-vous beaucoup de compréhension de la part d’un gouvernement fédéral auquel participent les Verts ?

Müller : En Allemagne, la lutte pour le climat est d’abord une lutte contre l’industrie automobile. Tout gouvernement est d’abord un gouvernement automobile, quels que soient les partis qui le composent. Bien sûr, il est plus facile de faire pression sur les Verts en tant que mouvement climatique que sur ce bloc fossile qu’est le SPD.

ZDFheute : Revenons aux manifestations de 1987 contre la piste ouest de l’aéroport de Francfort. Elles sont allées si loin que deux policiers ont été abattus.


Müller : Venir maintenant avec cette histoire de piste de décollage ouest est absurde. Regardez à quel point le mouvement climatique est incroyablement pacifique face à la méga-crise mondiale. Il n’y a même pas eu de jets de pierres lors de grandes manifestations. Qu’il puisse y avoir des tirs sur des policiers dans quelques mois est absurde.


ZDFheute : Et qu’est-ce que cela signifie pour vous qu’Ende Gelände est surveillé par l’Office fédéral de protection de la Constitution à Berlin ?

Müller : L’Office fédéral de protection de la Constitution est une institution bien plus douteuse qu’Ende Gelände. Ne la considérons pas comme une source objective.

« On veut délégitimer le mouvement climatique en l’accusant d’être extrémiste. Est extrémiste la politique qui construit des centrales à gaz en situation d’urgence climatique. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Que devrait-il se passer pour que vous puissiez dire à l’automne que l’été a été un succès pour le mouvement de protection du climat ?


Müller : Le mouvement doit montrer qu’il est capable d’agir. Il doit y avoir une légitimation des formes d’action radicales. Nous devons être perçus comme un facteur de pouvoir contre lequel certaines politiques ne peuvent pas être imposées.


Les questions ont été posées par Nils Metzger.


Bilan de santé

Pol Troshô

été 2022

Chère consœur,

Cher confrère,

Comme convenu, voici le bilan de santé de :

L’Humanité

Age : évalué à quelque 2,5 millions d’années (*).

Taille : en progression constante, la taille culmine actuellement à près de 8 milliards (*).

Poids : 287 millions de tonnes (*) – Excédent de poids : 18,5 millions de tonnes (*).

Historique des pathologies : guerres militaires et économiques (*), pandémies, épidémies & troubles sanitaires (*), Fièvres (*), Intempéries (*), Famines (*), Pauvreté (*), …

Pathologies majeures : perte de biodiversité (*), risques de Collaps (*), pollutions (*), perte de qualité de l’Eau (*), perte de Fertilité des sols (*), pression climatique exponentielle (*), dépérissement des Mers et Océans (*), état des Forêts (*), état de l’Amazonie (*), …

Dépendances pathogènes : dépendance aux énergies fossiles (*), aux plastiques (*), au pesticides (*), à la croissance (*), …

Thérapies fortement conseillées : décroissance (*), sobriété (*), un socle de subsistance (*), utiliser les Low-Tech (*), l’Agriculture biologique et la permaculture (*), …

Thérapies déconseillées (n’ont pas démontré leur efficacité – risques de perte de temps) : éco-socialisme (*), éco-féminisme (*), anti-capitalisme (*), écologie décoloniale (*), croissance verte (*), …

Expertises conseillées : ONU (*), GIEC (*), … Ressources complémentaires (*)

Recevez, chère consœur, cher confrère, l’expression de mes sentiments distingués.

Les (*) sont proposés par l’Observatoire


« Votre voyage est-il vraiment nécessaire ? »

OA - Liste
par Philippe DEFEYT, économiste

« Is your journey really necessary ? ».

Cette incitation à la responsabilité personnelle a figuré sur diverses versions d’une affichette collée dans les stations du métro londonien et les gares ferroviaires britanniques lors de la seconde guerre mondiale.


Quatre traits essentiels caractérisent une économie de guerre :

  1. Une part (beaucoup plus) importante des ressources nationales consacrée aux dépenses militaires.
  2. Une planification autoritaire de nombreuses activités.
  3. Un rationnement de certains produits.
  4. La recherche de l’autonomie là où c’est possible et d’un soutien extérieur là où c’est nécessaire.

L’expérience du Royaume-Uni en 1940-45 a montré toute l’importance du soutien populaire pour transformer en profondeur l’économie ; celle-ci a connu une croissance exceptionnelle (+21% entre 1938 et 1941!).

Tous les leviers possibles ont été activés pour porter ce gigantesque effort de guerre : du transfert massif de main-d’œuvre et équipements vers la production hautement stratégique de chasseurs de combat jusqu’à la promotion de potagers de quartier (les fameux Victory gardens), de la fin d’activités comme la production de jouets à l’augmentation de 50% des surfaces cultivées, du recyclage massif jusqu’à des rationnements là où c’était incontournable (matières grasses, thé, lard, œufs…), des changements massifs des consommations alimentaires (beaucoup moins de viande et beaucoup plus de pommes de terre) aux petites économies quotidiennes…

Au total, selon l’historienne Lizzie Collingham, « la Grande-Bretagne termina la guerre avec une population mieux nourrie et en meilleure santé que dans les années 1930 et avec des inégalités nutritionnelles réduites. »

Il semble que « le système de rationnement resta populaire jusqu’à la fin de la guerre, 77 % des Britanniques s’en déclarant satisfaits en 1944 » ; Jean-Baptiste Fressoz considère que c’est « parce qu’il était perçu comme juste (même si les riches avaient accès aux restaurants de luxe qui échappaient au rationnement). »

Le secteur des transports n’a pas échappé aux contraintes d’une économie de guerre. Les orientations prises montrent l’étendue de la palette de mesures possibles : augmentation du volume du fret transporté, suppression de certains trajets (par exemple les traditionnels trains de vacances vers les côtes), priorité aux transports de ressources essentielles, rationnement puis arrêt des livraisons de carburants pour les voitures individuelles (un ménage sur dix était motorisé), unité de management des compagnies ferroviaires, retrait de voitures-restaurant pour décourager certains déplacements mais aussi le maintien de services de transport de personnes, certes bondés mais sans rationnement (sauf au tout début de la guerre) ; c’est ici que l’appel à la responsabilité évoqué en début de chronique prend tout son sens.

Nous sommes en guerre aussi, mais notre société n’est pas prête à l’assumer et donc à faire les efforts nécessaires. Cette guerre c’est celle de la transition écologique et et du défi climatique en particulier ; elle est, en outre, pour un temps, compliquée par la guerre militaire en Ukraine et ses conséquences.

La comparaison avec l’expérience de la seconde guerre mondiale est riche d’enseignements, même s’il faut éviter des lectures par trop orientées.

Trois conditions apparaissent comme essentielles pour réussir « un effort de guerre » :
• le sens de l’urgence et de la nécessité d’agir est la base de la dynamique sociétale ;
• des leaders inspirés sont indispensables, qui doivent travailler ensemble (sans nier pour autant des divergences de vues) ;
• on ne peut en sortir sans une bonne dose de planification et d’orientations et priorités fortes, claires, évidentes.

Une fois ces conditions rencontrées, tous les moyens sont bons à mobiliser, petites ou grandes mesures, coercitives et incitatives. On notera encore, dernier enseignement, que cette période sombre a été traversée grâce à des mesures équitables, vécues comme telles ; elle a de ce fait pavé le chemin vers un état-providence renouvelé.

A la lecture de ces enseignement on peut dire, à l’instar de François Gemenne, que « c’est mort » . Certainement, mais qu’elle soit offensive (économies d’énergies carbonées) ou défensive (lutte contre les retombées du réchauffement), cette guerre doit de toute manière être menée et gagnée.

Est-ce vraiment si difficile de planifier les programmes publics pour donner la priorité aux investissements énergétiques (offensifs comme défensifs) ; tous les investissements publics (ronds-points, maisons communales, nouvelles maisons de repos…) sont-ils indispensables à court-moyen terme, surtout quand il y a pénuries de capacités de production ? Est-ce vraiment si difficile d’orienter les productions agricoles ? Est-ce vraiment si difficile de recentrer les budgets sociaux sur une allocation logement-énergie ? Est-ce vraiment si difficile d’activer des mesures quick-win comme la limitation des vitesses sur routes et autoroutes ? Est-ce vraiment si difficile de mobiliser de manière forte toutes les ressources organiques possibles pour faire du bio-gaz ? Est-ce vraiment si difficile d’engager les wallons à économiser l’eau dès à présent ? Est-ce vraiment si difficile de limiter les déchets ? Est-ce vraiment si difficile de simplifier radicalement procédures, démarches… pour permettre à chacun de se concentrer sur l’essentiel ? Est-ce vraiment si difficile de consommer moins de viande ou de renoncer à certains déplacements accessoires ?

Il semble que oui, malheureusement.


Cet article est paru précédemment dans l’Echo

Ondanks de ruk naar rechts tijdens de Europese verkiezingen lijken de fundamenten van het Europees klimaatbeleid overeind te zullen blijven. De tijd van nieuwe, hoge doelstellingen is voorlopig wel voorbij. En het zal nog gaan spannen om enkele symbooldossiers zoals de natuurherstelwet en het verbod op benzinewagens.
La lutte contre le réchauffement climatique est-elle encore une priorité pour l’Union européenne ? Si le Pacte vert, le fameux Green deal, a été une des grandes réalisations européennes de ces 5 dernières années, l’écologie a été quasi inexistante lors de la campagne pour les européennes. De nombreux citoyens européens et une partie des partis politiques donnent désormais la priorité à la lutte contre la pauvreté ou l’immigration. Inquiets, des scientifiques demandent un nouvel agenda ambitieux pour protéger l’environnement.
We willen geen doemdenkers zijn, maar het klimaat is ontregeld, ecosystemen zijn vernietigd en veel mensen hebben geen toegang tot voldoende voedsel en energie, schrijft Moritz Tenthoff, die in Colombia werkt voor Broederlijk Delen. Hij wijst op twee recente lichtpuntjes uit Latijns-Amerika.
Cet outil de financiarisation avait été présenté comme un moyen de protéger l’environnement et de parer au changement climatique. Mais “The Guardian” a pu constater qu’au Zimbabwe les crédits carbone ont surtout enrichi des spéculateurs, au large détriment des populations locales.
Milieuorganisaties vrezen dat de aandacht voor de klimaatcrisis in Europa helemaal is weggeëbd. Een gelekte nota van de Europese Raad toont vooral de militaire ambities aan. ‘Maar je kunt een bosbrand of overstroming niet neerschieten en bombarderen.’
Decarbonization efforts and sustainability transformations represent highly contested socio-political projects. Yet, they often encounter various forms of depoliticization. This article illuminates how a grand socio-ecological challenge like the energy transition gets depoliticized by an unusual suspect, namely Germany's Green Party. Based on a qualitative content analysis of Green Party programs, party conventions, and additional documents published between 1980 and 2021, this article traces how the Green Party has depoliticized the energy transition over time, emphasizing a shift from radical societal change to ecological modernization. The changing stance of the German Greens on the country's energy transition reflects more profound changes of a future society the party collectively envisions through their energy and climate change agenda. These changes result from a struggle between moderates advocating incremental political reforms and radicals aiming for more fundamental and systemic societal change.
Een gelekte nota toont de prioriteiten van de EU-lidstaten voor de nieuwe Europese Commissie na de komende Europese verkiezingen. De Bond Beter Leefmilieu is formeel: “De EU-regeringsleiders willen elke inzet voor de biodiversiteit- en klimaatcrisis overboord gooien”.
Une note du Conseil Européen ayant fait l’objet d’une fuite, donne un aperçu des priorités stratégiques que les États membres souhaitent proposer à la nouvelle Commission européenne. Qu’en ressort-il ? Les chefs de gouvernement veulent carrément mettre de côté le Green Deal européen ! Canopea et Natagora demandent au Gouvernement belge, qui préside le Conseil, de remettre le climat, la nature et la santé au cœur des priorités européennes. C’est la seule façon de garantir un avenir serein sur le long terme aux citoyen·nes d’Europe et d’ailleurs.
En cultivant des algues et fruits de mer, Bren Smith redonne vie à l'océan. Et avec GreenWave, organisation à but non lucratif, il essaime cette agriculture océanique régénératrice. Dans son livre, Le Fermier des océans*, ce Terre-Neuvien canadien raconte de façon sa rédemption écologique. Bren Smith est en effet passé du statut de pêcheur destructeur des écosystèmes à la fin des années 80 à celui d'agriculteur océanique régénérateur.
Environmental pledges are being shredded to please agribusiness and appease extremists. It’s a terrible mistake, says environmental writer Arthur Neslen
Actievoerders van Greenpeace België projecteren maandag 25 en dinsdag 26 maart getuigenissen van gewone Belgen aan de hoofdkwartieren van politieke partijen en op publieke plaatsen in Brussel. In de video’s vertellen mensen over de uitdagingen waarmee ze in hun dagelijks leven worstelen door het gebrek aan doortastend en inclusief klimaat- en natuurbeleid in ons land. De actie trapt de ‘Ik verdien meer’-campagne af, waarmee de Belgische milieu- en natuurbeweging politici wil aansporen om van klimaat- en natuurbeleid dat niemand achterlaat een topprioriteit te maken in de volgende legislatuur.
Le transporteur néerlandais partenaire d’Air France a été rappelé à l’ordre par un tribunal d’Amsterdam ce mercredi 20 mars pour ses communications «vagues et générales» au sujet de la durabilité de ses vols.
Dénonçant les ravages des «flottes de pêche industrielle», l‘organisation de défense de l’environnement appelle à la mise en place d’une zone protégée autour de l’archipel du Pacifique, dans le respect du traité sur les océans de 2023.
“100% plantaardig!”, “CO2-neutraal geproduceerd”, “Gecertificeerd voor duurzaamheid”… Klinkt goed, toch? Maar let op: wat bedrijven op hun verpakkingen en in hun marketinguitingen claimen, is niet altijd wat het lijkt. Greenwashing, oftewel het misleidend presenteren van producten of diensten als duurzaam, is helaas een wijdverspreid probleem.
Xavier Deleu et Marianne Kerfriden montrent les ravages causés par la sylviculture intensive et dénoncent les pratiques du géant suédois de l’ameublement, responsable de l’abattement de 1 % des forêts chaque année.
Selon un rapport publié par Reclaim Finance, la généralisation en cours de la publication des plans de transition climat pourrait mener à des pratiques de greenwashing. Pour l’éviter, l’ONG propose une liste de critères permettant d’identifier les plans de transition sérieux et fiables, et appelle à une normalisation plus stricte.
Des militants de l’organisation écologiste ont notamment déboulonné le logo du groupe agroalimentaire Avril en Ille-et-Vilaine, dont le conseil d’administration est dirigé par le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau.
Dans la commune de Libin, la demande d'exploitation d'un puits par la société Greencap, spécialisée dans la culture de...
Une quinzaine de réseaux d'entreprises européennes lancent le mouvement Business for a Better Tomorrow. Une coalition d'acteurs qui entend notamment soutenir le Green Deal, à l'heure où il cristallise les oppositions, et porter une vision sociale, solidaire et durable de l'économie.
L’entreprise régénérative est le nouveau terme à la mode. Et si le concept semble intéressant sur le papier, le manque de définition scientifique ou méthodologie d'évaluation fiable pose question. Autrement dit, l'entreprise régénérative risque bien de devenir un énième prétexte au greenwashing si aucun cadre réglementaire ne vient le définir.
Les agriculteurs européens sont très en colère, plus particulièrement en France et en Allemagne mais aussi en Pologne ou en Roumanie. Si les raisons de leur colère sont variables, elles concernent pêle-mêle l’augmentation des coûts des carburants agricoles et les normes environnementales que voudrait imposer Bruxelles. Le volet agricole du Green Deal est une cible diffuse. Susceptible de remettre en cause l’agriculture intensive européenne, il est progressivement détricoté par des dirigeants politiques qui n’ont pas osé le porter devant leurs électeurs.
Quel est le point commun entre le casse du siècle de Marco Mouly et la compensation des émissions d'un vol en avion ? Le carbone. Mais pour le reste, les sulfureux quotas carbone et crédits carbone, souvent confondus, sont des mécanismes différents.
Les confusions sont nombreuses autour de la notion de produits biosourcés. Ceux-ci ont un rôle à jouer dans la transition écologique, mais pas à n’importe quelle condition.
Le passage à la voiture électrique est une avancée pour la planète. Mais selon Greenpeace, les économies de CO2 générées par la voiture électrique seraient en réalité totalement annulées en raison du succès toujours plus prégnant des SUV qui entraînent des surcroîts de consommation et donc de rejets.
Hoe krijgt de Green Deal waarmee de Europese Commissie de economie wil verduurzamen in de praktijk gestalte? Journalist Hans Wetzels trok voor MO* op onderzoek uit. In deze laatste aflevering: Griekenland, waar de energietransitie een verdienmodel dreigt te worden voor fossiele megabedrijven.
Les ventes importantes de SUV thermiques de Hyundai-Kia, Volkswagen et Toyota annulent complètement les gains climatiques provenant des véhicules électriques de ces mêmes constructeurs, selon un rapport de Greenpeace publié mercredi, à la veille de l'ouverture de la COP28.
La flambée des ventes de ces monstres d’acier Hyundai-Kia, Volkswagen et Toyota annihile les gains climatiques provenant des véhicules électriques de ces mêmes entreprises, dénonce l’organisation environnementale ce mercredi 29 novembre.
Cruisemaatschappijen investeren steeds vaker in schepen op vloeibaar aardgas. Ze profileren die move als een ‘klimaatvriendelijke’ actie. Maar onderzoek toont aan dat dit niet de hele waarheid is, stelt de ngo Opportunity Green. Die dient klacht in wegens “greenwashing”.
Livre - enfants : Poko, enfant de Gourga, petit village du Burkina Fasso aux confins du Sahara, aime plus que tout écouter son papa Yacouba, raconter ses histoires de sagesses africaines. Celle qu’elle nous raconte est une histoire vraie : celle de Yacouba qui, las de voir, les ruisseaux se tarir, les récoltes s’assécher, les habitants abandonner son village frappé par les vents du désert, décida de prendre les choses en main et de planter des arbres qui résisteront au sable. Il prit conseil auprès des ses aïeux, mais aussi de tous les autres peuples qui lui apprirent tous les secrets de la pluie et, c’est elle, Poko qui aujourd’hui est devenue une véritable gardienne de la forêt. Le savez-vous ? Sawadogo, dans sa langue signifie « ceux qui font les nuages » ! Une ode à la nature somptueusement illustrée par Magali Attiogbé !
Human activity has caused species groups to go extinct 35 times faster than they have over the past 500 years
Jakarta a décidé de classer la construction de nouvelles centrales thermiques au charbon dans les activités économiques vertes, sous prétexte qu’elles serviraient à transformer des minéraux stratégiques pour la transition énergétique. Le magazine “Tempo” s’en indigne, et avertit : après le greenwashing, voici le “transition washing”.
En 2019, l’univers numérique est constitué de 34 milliards d’équipements pour 4,1 milliards d’utilisateurs, soit 8 équipements par utilisateur. Ce taux d’équipement cache de très fortes disparités selon la zone géographique observée. En 2019, la masse de cet univers numérique atteint 223 millions de tonnes, soit l’équivalent de 179 millions de voitures de 1,3 tonnes (5 fois le parc automobile français).
Greenpeace appelle Coop et Migros à cesser les publicités pour des produits nocifs pour le climat et l'environnement. Selon l'ONG, les détaillants et leurs filiales sont responsables de 16% du total des émissions de gaz à effet de serre en Suisse indirectement liées à la publicité.
Lancet study finds 'green growth' policies fall far short of what's needed to prevent dangerous change…
Greenpeace accuse les gaziers et pétroliers européens de ne "rien faire" pour la transition énergétique et de "ne pas respecter du tout leurs engagements climatiques", appelant les gouvernements à les contraindre à arrêter leur production d'énergie fossile pour sauver le climat.
Des bananes « neutres en carbone » du Costa Rica vendues en Belgique, voilà la promesse que fait Chiquita, le géant de la banane, aux consommateurs belges. Limit a enquêté sur l’envers de cette nouvelle étiquette verte. Plantation de bananes Chiquita au Costa Rica. Crédit : historiek.net Le CO2 n’est pas le seul gaz à effet de …
Un vote décisif avait lieu ce mercredi 12 juillet au Parlement européen. Les eurodéputés devaient se prononcer sur la restauration de la nature, une loi très critiquée par la droite et l'extrême-droite qui ont bien failli réussir à la faire enterrer. Finalement, c'est à une courte majorité que les députés européens ont adopté le texte, sauvant au passage le Green Deal. Place désormais aux négociations en trilogue.
Fini la neutralité carbone ! Plusieurs entreprises à l'instar d'Easyjet, Gucci ou encore Nestlé renoncent à cette allégation. Alors que les recours se multiplient à leur encontre pour greenwashing et pratique commerciale trompeuse, les entreprises se détournent peu à peu de la très critique compensation carbone, seul moyen d'atteindre aujourd'hui la neutralité.
Ondanks grote politieke ambities en inspanningen op vlak van bosuitbreiding, blijft het dweilen met de kraan open, zeggen Bos+ en Greenpeace in een nieuw rapport. Er wordt nog steeds veel ontbossing vergund, er is onvoldoende compensatieplicht en bovendien scoort jonge bosaanplant minder goed op het vlak van CO2-opslag en biodiversiteit.
Greenpeace Gent organiseert in Gent een minimanifestatie om een ambitieuze Europese natuurherstelwet te eisen. Met een miniatuurversie van een betoging wijzen de leden van Greenpeace Gent erop dat we veerkrachtige natuur nodig hebben om de klimaatdoelstellingen te halen en het verlies aan biodiversiteit te stoppen. Dezelfde actie zal deze week ook plaatsvinden in andere steden zoals Namen, Brussel en Leuven.
Les manifestants ont bravé un interdit municipal pour demander la fermeture du site, jugé polluant et dangereux, et faisant déjà l’objet d’une enquête des autorités néerlandaises.
Des militants du mouvement écologiste Greenpeace ont pénétré samedi sur le site du géant sidérurgique Tata Steel à IJmuiden, aux Pays-Bas. Le maire de la ville avait pourtant pris une ordonnance d'urgence pour en interdire l'accès.
Avions « verts », carburants « soutenables » : autant de voies sur lesquelles travaille le secteur aérien afin de préserver sa croissance. Mais la technologie a ses limites et le trafic doit décroître si on veut réussir la transition climatique, prévient Maxence Cordiez, spécialiste de l’énergie au CEA (France).
Nous savons tous, désormais, ce qu’est le greenwashing. Pas une banque ou multinationale qui ne « market » quelques vagues projets « éco-responsables » à grands renforts de publicités vert pomme. La bonne conscience vend moins que la destruction du vivant mais elle vend quand même et aussi. Dans cet excellent article, Mathias Rollot, s’intéresse aux nouvelles pratiques « biodiversifiée » du monde de l’architecture. Il s’intéresse tout particulièrement à une agence avant-garde du béton vert qui vient de publier un livre autopromotionnel :Accueillir le vivant.
Le paquet nature du Green Deal, qui doit permettre d'atteindre la neutralité carbone au sein de l'Union européenne, verra-t-il le jour ? Il est permis d'en douter tant les attaques à son encontre se multiplient. Un vote crucial devait avoir lieu le 15 juin en commission Environnement du Parlement mais il a été reporté, mettant la loi sur la renaturation de la nature en sursis. Ce texte est pourtant indispensable car il doit traduire les engagements pris par l'UE dans le cadre de la COP15 Biodiversité.
En pratique, la Commission suisse pour la loyauté n’inflige pas de sanction et n’impose pas de rectificatif à l’instance mondiale du football, mais son jugement est un camouflet pour la communication environnementale de la FIFA.
The UK’s advertising watchdog has banned a group of big oil and gas company advertisements for being misleading as part of crackdown on “greenwashing”, or making something appear more sustainable than it really is.
Solenne Marry, dr en urbanisme à l'Ademe, nous livre une vision très holistique des low tech appliquées à l'architecture, une approche de sobriété et résilience
Greenpeace heeft vanochtend actie gevoerd bij de federale ministerraad, om duidelijk te maken dat het klimaat en de natuur geen pauze verdragen. De actievoerders schilderden de boodschap ‘fast forward for nature’ op de grond voor de Wetstraat 16. Ze wijzen erop dat we veerkrachtige natuur nodig hebben om de klimaatdoelstellingen te halen en het verlies aan biodiversiteit te stoppen. Greenpeace roept premier Alexander De Croo op om vaart te maken met het beleid voor de biodiversiteit, en de Europese voorstellen voor een natuurherstelwet te steunen.
L’avion est le mode de transport le plus polluant, le moins égalitaire et pourtant le moins taxé !
Face aux enjeux climatiques, les initiatives citoyennes en faveur de l'environnement se développent. Mais attention au greenwashing !
De VS verkoopt wapens aan minstens 48 autoritaire regimes. Het rommelt echter binnen de leidende elites in Washington DC. Meer en meer stemmen roepen op de waanzin van het huidige buitenlandse beleid van de VS te stoppen. De oorlog in Oekraïne moet ook omwille van het klimaat zo snel mogelijk onderhandeld stoppen. De Franse energiegigant Total verbergt zijn klimaatvernietigende activiteiten achter kleine vitrine-investeringen in hernieuwbare energie.
Activisten van Greenpeace België hebben vanochtend het gebouw van de Europese Raad in Brussel beklommen, terwijl de EU-ministers van handel vergaderden over het handelsakkoord met de Mercosur-landen. De actievoerders hingen er een spandoek met de slogan ‘Stop EU-Mercosur’. Een landbouwvoertuig simuleerde het sproeien van pesticiden om te protesteren tegen de verwachte toename van de export van giftige pesticiden als het handelsakkoord wordt goedgekeurd.
In een gezamenlijke reactie verwerpen Bond Beter Leefmilieu, Greenpeace, WWF, Velt, de Klimaatcoalitie, Natuurpunt, PAN Europe, Canopea, Natagora en Bral de negatieve politieke positionering rond het Europese klimaat-, natuur-, en milieubeleid. De problemen gaan niet weg door de kop in het zand te steken. Het is aan onze overheden om krachtig beleid te voeren dat onze leefomgeving en gezondheid beschermt. De pauzeknop indrukken is schuldig verzuim. Hoe langer we wachten, hoe moeilijker en duurder de oplossingen.
Fini les fausses allégations de neutralité carbone ? Le Parlement européen veut en tout cas l'encadrer en interdisant aux entreprises qui se basent uniquement sur la compensation de leurs émissions de CO2 et non sur une réduction directe, d'utiliser le terme de "net zero" ou "neutralité carbone". Une avancée de taille alors que les crédits carbones sont de plus en plus décriés.
En amont de l’Assemblée générale de TotalEnergies, alors que citoyens et scientifiques dénoncent les investissements fossiles de l’entreprise et appellent ses actionnaires à voter contre sa prétendue « stratégie climat », BLOOM publie une enquête inédite « Le joker ENR » qui révèle l’instrumentalisation faite par TotalEnergies de ses investissements dans les énergies renouvelables pour masquer ses investissements fossiles et « verdir » ses plateformes pétrolières.
Le Tribunal judiciaire de Paris a jugé recevable le recours de Greenpeace France, des Amis de la Terre France et de Notre Affaire à Tous déposé contre TotalEnergies pour pratiques commerciales trompeuses sur ses allégations de neutralité carbone. Les débats contradictoires sur le fond peuvent désormais commencer devant la juridiction.
Greenpeace France, Notre affaire à tous et Les amis de la terre accusent le géant pétrolier d’ « induire les consommateurs en erreur » avec des publicités présentant sa stratégie pour atteindre la « neutralité carbone d’ici 2050 ».
“De vrijheid van meningsuiting en protest is nochtans zuurstof voor een gezonde democratie en die moeten we dringend beschermen.” Dat is de centrale stelling van onderstaande opinie. Greenpeace nam het initiatief en nodigde o.a. de Grootouders voor het Klimaat uit om de tekst mee te ondertekenen. Co-voorzitter Bernard Hubeau deed dat, naast anderen die je onderaan de brief vindt. De opinie is ook online verschenen bij Knack.be.
Naar aanleiding van de theatervoorstelling “Antigone in de Amazone” van Milo Rau, schreven de Landloze Arbeidersbeweging MST en enkele experts en activisten een open brief die de praktijk van greenwashing door het Braziliaanse bedrijf Agropalma aanklaagt.
Stop Ecocide, Greenpeace, Canopea ou encore Rise for Climate et Youth for Climate, entre autres, organisent la première marche pour la biodiversité le 21 mai à Bruxelles, annonce Greenpeace dans un communiqué mercredi. Les organisations ont décidé de mener cette action à l'occasion de la journée internationale de la biodiversité.
Une vingtaine d'activistes de Greenpeace Belgique ont occupé samedi matin le terminal gazier de Fluxys à Zeebrugge pour réclamer l'abandon de nouvelles infrastructures gazières et la planification d'une sortie européenne du gaz d'ici 2035.
De komenden maanden voeren ministers van de EU-lidstaten en de europarlementsleden cruciale onderhandelingen over de ‘Natuurherstelwet’. Het gaat om het belangrijkste wetgevende initiatief voor bescherming van de Europese natuur in de laatste 30 jaar.
Numérique. Basée sur une ACV multricritères, la méthode PEF recommandée par la Commission Européenne limite les risques de greenwashing.
Greenpeace-kantoren in 8 EU-lidstaten dienen op 18 april 2023 beroep in tegen de Europese Commissie bij het Europees Hof van Justitie. Ze verzetten zich tegen de opname van fossiel gas en kernenergie in de EU-lijst van duurzame investeringen die sinds 2022 van kracht is. Ook andere organisaties sluiten zich hier bij aan.
Het aantal vluchten met privéjets is vorig jaar in Europa met 64% gestegen. Dat blijkt uit onderzoek in opdracht van Greenpeace. De totale CO2-uitstoot van de vluchten is meer dan verdubbeld.
Le greenhushing dans la mode pourrait devenir de plus en plus courant. Mais qu'est-ce que ce phénomème et est-ce une mauvaise chose ?
Het aantal privéjetvluchten in Europa is vorig jaar met 64 procent gestegen, blijkt uit onderzoek in opdracht van Greenpeace. De totale CO2-uitstoot van de vluchten is meer dan verdubbeld.
L’initiative GreeenFacts est un projet à but non-lucratif avec un comité scientifique indépendant et une politique d’impartialité. Notre mission est de rendre accessible pour les non-spécialistes les rapports scientifiques complexes sur la santé et l’environnement. GreenFacts publie des résumés clairs et fidèles de rapports scientifiques portant sur des sujets de santé et d’environnement.
Prise en compte insuffisante du scope 3, trop large recours à la compensation carbone : un rapport publié par deux ONG n'est pas tendre avec les engagements climatiques de 24 grandes entreprises. Malgré leurs engagements publics, les géants du cloud, Microsoft, Google et, surtout, Amazon, font tous du greenwashing.
La Commission européenne a publié une proposition de directive pour limiter la prolifération du greenwashing. Avec ce texte, les entreprises devront justifier leurs allégations environnementales par des arguments scientifiques reconnus. Cependant, l'affirmation de neutralité carbone reste acceptée avec peu de garde-fous malgré l'inefficacité de la compensation carbone et les controverses autour des crédits carbone.
Une alliance regroupant les six plus grands producteurs de sables bitumineux a mené une campagne publicitaire trompeuse pour influencer la réglementation fédérale et manipuler le soutien du public envers l’exploitation des sables bitumineux, allègue Greenpeace Canada dans une nouvelle plainte déposée auprès du Bureau de la concurrence.
Vast releases of gas, along with future ‘methane bombs’, represent huge threat – but curbing emissions would rapidly reduce global heating
Dans son livre captivant Fin du monde et petits fours. Les ultra-riches face à la crise climatique, Édouard Morena, chercheur en science politique, révèle l’intoxication du monde écologiste par les grandes fortunes.
Dans une publicité, le groupe assurait « protéger le futur » de la planète, alors que les voyages en avion sont responsables de fortes émissions de CO2.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Mathieu Jahnich qui est chercheur et consultant. Il aide les entreprises et les organisations à répondre aux attentes sociétales et à relever les défis de la transition écologique et solidaire grâce à une communication plus responsable. Nous creusons les questions liées au Greenwashing, la responsabilité sociétale des entreprises, les lois etc. à la sauce "LIMIT". En 2ème partie nous allons tester en mode accéléré la Fresque de la Publicité !
LE LIVRE ANTI-GREENWASHING pour ne plus être un.e pigeon·ne à la merci du marketing Ce livre raconte l'histoire de votre prochain Noël en famille. Vous la connaissez déjà : les trajets interminables, les courses pour le repas, le déballage des cadeaux... Mais cette année, votre conscience écologique a franchi un cap, et vous souhaitez faire votre part. Sauf que vouloir sauver la planète, c'est une chose ; faire des choix au quotidien pour réduire notre impact sur le vivant, c'en est une autre ! Sac plastique ou sac papier ? Steak de boeuf ou pavé végétal ? Wifi ou 4G ? Difficile d'y voir clair dans un monde complexe, surtout à l'heure du greenwashing généralisé. À travers un voyage en 14 dilemmes, Écolo, mon cul ! décortique les implications environnementales de votre caddie de supermarché, et invite à réfléchir avec les auteurs aux évolutions collectives qui pourraient transformer notre impasse actuelle en un nouveau départ.
Depuis ses débuts, elle fait l'objet de violentes attaques de la part de ceux qui n'en veulent pas comme de ceux qui en demandent davantage. Des progrès ont été faits, d'autres plus importants encore seraient à faire.
Vierentwintig grote multinationals die claimen dat ze klimaatleiders zijn omdat ze actief inzetten op netto nul-uitstoot blijken in werkelijkheid amper te doen wat ze beloven. Dat concludeert de non-profit Carbon Market Watch.
CUNNAMULLA, Australia — Carol Godfrey gazed out her helicopter cockpit at the miles of mulgas glowing green and gold in the dawn light. For decades, the bushy trees had been little more than a last resort for farmers needing to feed their cattle in the arid Outback. But recently, the humble mulgas have become a hot commodity. It’s not the hardwoods themselves that are valuable, however. It’s what they store: carbon.
Le greenwashing a désormais plusieurs visages : de l’étiquette trompeuse à l’inversion de culpabilité, les connaissez-vous tous ?
Pour réaliser sa transition écologique, il subsiste encore de nombreux obstacles. La psychologue Kin Kendall nous explique quels sont les freins et comment les surmonter ?
Trois associations de protection de l’environnement ont déposé plainte contre le géant français du pétrole pour dénoncer son greenwashing, apprend-on ce jeudi. TotalEnergies se targue de vouloir atteindre la neutralité carbone.
Een voormalige stortplaats in Bulawayo maakte plaats voor een moestuin met aquacultuur en bracht zo inspiratie voor de bredere gemeenschap. Het is een voorbeeld van een geslaagd Green Cities-project waarmee de FAO de levenskwaliteit in kwetsbare steden wil verbeteren en stadslandbouw stimuleren.
A comprehensive new study led by Professor Gwen Robbins Schug at UNC Greensboro traces the impact of rapid climate change events on humans over the past 5,000 years and offers lessons for today's policymakers. The meta-analysis of approximately a decade's worth of bioarchaeology data was published today as a Proceedings of the National Academy of Sciences perspective article by a team of 25 authors representing 21 universities.
Investigation into Verra carbon standard finds most are ‘phantom credits’ and may worsen global heating
Carbon offsets can help achieve emissions goals, some experts argue, while others say they are actively dangerous
Lors de la COP26 sur le climat, en 2021, une alliance inédite d’acteurs financiers promettait de faire sa révolution pour le climat. Un peu plus d’un an plus tard, ils continuent d’investir des sommes folles dans les projets de gaz, pétrole et charbon.
Des activistes ont détourné plus de 400 panneaux publicitaires et abribus en Angleterre, aux Pays-Bas, en Espagne, en Italie, au Portugal, en Belgique et en France lors du Salon de l’Auto à Bruxelles en janvier, afin de dénoncer le lobbying contre la politique climatique et la publicité mensongère des multinationales Toyota et BMW.
Bonne année ! bonne santé ! Merci de dingue ! vous êtes bientôt 30.000 sur cette chaîne en seulement 1 an d’existence et sur des sujets pas forcément sympa j’avoue que ça va fait grave chaud au coeur ! Voici TOP 10 du GREENWASHING Awards 2023 ! (car si j'avais mis 2022 ça aurait été un peu trop hasbeen) Merci à Timothée Parrique d'avoir accepté devenir conclure cette vidéo. Chercheur et économiste les plus engagés en faveur de la décroissance a présenté son livre "Ralentir ou périr. L'économie de la décroissance " (2022)
L’usage de la notion de « neutralité carbone » est désormais plus strictement encadrée par la loi. En cas d’abus, les entreprises risquent une amende de 100 000 euros.
Depuis le 1er janvier 2023, il n'est plus possible pour les annonceurs de mettre en avant la neutralité carbone d'un produit ou d'un service sans prouver que la démarche est bien sincère. Si les conditions à remplir sont nombreuses, les ONG regrettent toutefois que des produits très impactants pour la planète comme l'essence, les vols en avion ou la viande bovine continuent de pouvoir être vantés comme "neutres en carbone", semant le doute dans l'esprit des consommateurs.
Chaque être humain, entreprise, collectivité, … a un impact au quotidien sur l’environnement. Chacun émet notamment des gaz à effet de serre (l’équivalent CO2), qui contribuent au réchauffement climatique de la Planète. Connaître le bilan de ses émissions de carbone peut donc permettre à chacun de mieux évaluer son impact environnemental pour, éventuellement, l’améliorer.
Ce dimanche, un avion a été pour la première fois ravitaillé en biokérosène à Brussels Airport. D’ici 2026, le biokérosène devrait représenter 5% du kérosène utilisé par la flotte aérienne de la compagnie belge. Cette compagnie n’est pas la seule compagnie à y travailler, Air France intègre aussi depuis peu du biokérosène dans son carburant. Plus de 50 compagnies dans le monde, l’ont déjà testé, soit 450.000 vols selon l’IATA.
Van enorme overstromingen in Pakistan en extreme droogte in Europa, tot doorbraken op het vlak van milieubescherming en plastic: de wereld beleefde opnieuw een goed gevuld klimaatjaar in 2022. De impact van de Russische invasie in Oekraïne liet zich op zowat alle domeinen voelen.
Nous réalisons – même tardivement – que les enjeux climatiques sont des enjeux de guerre et de paix. Mais en avons-nous tiré toutes les conséquences  ? A l’heure où une génération se mobilise pour tenter de sauver le monde, d’autres se mobilisent pour le détruire. Le scandale est là. Alors, après le flop de la COP 25 à Madrid, et dans la perspective de Glasgow 2021, il va falloir pointer les méfaits de l’empreinte carbone des militaires et les risques encourus si les activités destructives ne sont pas intégrées dans les négociations à venir. 
Carl Safina démonte deux arguments récurrents du discours dominant qui a infusé le monde de la conversation, un discours imposé au fil des années par de puissantes ONG, des fondations de milliardaires, des industriels majeurs et des scientifiques influents, un discours évidemment repris en chœur par les médias, ces chiens de garde du système
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
Augmentation du prix de l’électricité, écologie… la question de la sobriété énergétique a fait son entrée à l’hôpital. Entre "quick wins", réduction du matériel à usage unique, jusqu’à un changement de l'approche des soins, de nouveaux usages s’installent dans le quotidien des blouses blanches.
La positive attitude. À Montréal (Canada), où se tient la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité, un terme fait florès : « nature positive » (c’est en anglais). Tour d’horizon d’un concept-parapluie qui abrite le meilleur comme le pire.
Vandaag 8 december verstoorde een klimaatactivist van Extinction Rebellion de speech van Alexander de Croo tijdens de inhuldiging van een nieuwe ethanolfabriek in de haven van Gent. De activist stond op uit het publiek, onderbrak de premier en riep “This is not the future, this is a lock-in for decades of fossil fuel consumption to come. We need to Just Stop Coal to save our children.” Hiermee gaf hij aan dat de oplossing voor de klimaatcrisis niet ligt in technologisch oplossingen die veel te weinig en veel te laat effect hebben, en in tegendeel ervoor zorgen dat we vast blijven hangen aan het gebruik van fossiele brandstoffen. Hij werd door het veiligheidspersoneel overmeesterd en buitengewerkt.
Community displacement has emerged as an unintended cost of climate resilience efforts. Here’s how cities can boost both livability and equity.
Greenpeace voerde op maandagochtend 21 november actie aan het partijbureau van de N-VA. De milieuorganisatie toont met een groot spandoek dat de partij de fossiele energiebedrijven een hand boven het hoofd houdt. Greenpeace vindt het onbegrijpelijk dat N-VA de Belgische uitstap uit het omstreden Energiehandvestverdrag (ECT) blokkeert.
Pas d’investissements nouveaux dans les énergies fossiles, pas de «compensation» à tout va, pas de déforestation : un rapport de l’ONU dévoile des recommandations pour éviter la fausse «neutralité carbone» des acteurs non étatiques.
Jérôme Guilet, astrophysicien français, a participé à une action des Scientifiques en rébellion pour protester contre le greenwashing du secteur automobile. Ceci lui a valu six jours de détention en Allemagne.
La 27e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique commence à Charm-el-Cheikh, en Egypte. Elle est sponsorisée massivement par des multinationales (qui mettent la planète à sac) et organisée par la dictature du général Sissi (qui emprisonne les activistes). La crédibilité de cette COP est nulle.
Materials put into domestic compost are failing to disintegrate after six months – the only solution is to use less. Most plastics marketed as “home compostable” don’t actually work, with as much as 60% failing to disintegrate after six months, according to research.
Cinq plaintes ont été déposées conjointement mercredi 2 novembre à l'encontre de la Fifa en France, au Royaume-Uni, en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas pour contester les revendications de neutralité carbone relatives à l’organisation de la Coupe du monde Qatar 2022. Les faibles réductions d'émissions de gaz à effet de serre mises en place et les mécanismes de compensation carbone sont pointés du doigt.
Methane emissions in the UK could be cut by more than 40% by 2030 with a raft of inexpensive policies, according to an environmental thinktank. The government has pledged to cut emissions of methane, a greenhouse gas that has more than 80 times the global heating power of CO2, by at least 30% by 2030. The move was trumpeted by Boris Johnson when he was prime minister after the UK joined more than 100 other countries to make the pledge at Cop26 in Glasgow.
Depuis que le Qatar s'est vu attribuer la Coupe du monde de football, en 2010, il n'a cessé d'exprimer de hautes ambitions sur la question climatique, jusqu'à promettre d'en faire "le premier Mondial neutre en carbone". S'il a multiplié les initiatives vertes pour montrer sa bonne foi, les défenseurs de l'environnement ne cessent de dénoncer un "greenwashing".
Scientists warn world ‘is heading in wrong direction’ amid rise in nitrous oxide, carbon dioxide and methane.Atmospheric levels of all three greenhouse gases have reached record highs, according to a study by the World Meteorological Organization, which scientists say means the world is “heading in the wrong direction”.
Grave menace pour les océans, la biodiversité et le climat, l’ouverture de mines au fond de l’océan pourrait débuter dans quelques mois. Alors, que fait-on ? Ensemble, nous pouvons faire pression sur la France car elle joue un rôle important dans les négociations internationales. Mais sa position n’est pas claire : E. Macron a changé d’avis d’une année à l’autre. Début novembre se tient l’assemblée de l’Autorité internationale des fonds marins. La France doit être ferme et demander un moratoire sur l’exploitation des fonds marins. Le fera-t-elle ? Suivez notre décryptage et découvrez pourquoi et comment vous pouvez agir.
WMO records biggest increase in methane concentrations since start of measurements
Les taux de recyclage du plastique sont en déclin aux États-Unis, tandis que la production est en hausse, selon un rapport publié lundi par Greenpeace USA, qui a qualifié de "fiction" l'existence d'une économie circulaire du plastique vantée par l'industrie.
Les taux de recyclage du plastique sont en déclin aux Etats-Unis, tandis que la production est en hausse, selon un rapport publié lundi par Greenpeace. L'ONG qualifie de "fiction" l'existence d'une économie circulaire du plastique vantée par l'industrie.
Si beaucoup de marques et d'entreprises se vantent de mettre en place des stratégies "écofriendly", d'autres au contraire vont aller bien plus loin dans leur démarche, sans en faire trop étalage, voire en la passant totalement sous silence. Une tendance connue sous le nom de "greenhushing", qui nage à contre-courant du greenwashing.
Recette pour pousser la transition durable des activités polluantes ou nouvelle façade verte que se donnent des entreprises pour paraître plus écologiques? Les émissions d'obligations liées au développement durable séduisent, mais suscitent aussi de nombreux doutes.
Trois militants de l’association Résistance à l’agression publicitaire ont déployé une banderole et une affiche parodique au Mondial de l’auto, à Paris. But : dénoncer le greenwashing de cette industrie polluante.
Salon de l’Auto-destruction. Comment continuer à vendre du rêve automobile alors que la voiture individuelle est toujours plus critiquée, qu’elle soit thermique ou électrique ? Petit florilège des initiatives les plus fantaisistes imaginées par les exposant·es du Mondial de l’automobile, qui a ouvert ses portes à Paris lundi 17 octobre.
Devant le dérèglement climatique, le monde de la publicité a une crise de conscience. Mais ceux qui tentent de le faire changer de l’intérieur peinent à peser face à la puissance économique des entreprises.
L’Agence de la transition écologique a publié début octobre un guide de la communication responsable. L’occasion de faire le tri entre communication sérieuse et greenwashing.
Né dans les années 1980, le mot « greenwashing » est de plus en plus utilisé pour pointer du doigt des entreprises qui veulent masquer les incohérences de leurs pratiques avec leur discours en faveur de la protection de l’environnement. Comment le définir précisément ? Comment le débusquer ? On vous explique tout.
Governments may say they’re doing all they can to halt the climate crisis. Don’t fall for it – then we might still have time to turn things around ‘Stop setting things on fire’: nine great ideas to save the planet Greta Thunberg Greta Thunberg Sat 8 Oct 2022 09.00 BST Maybe it is the name that is the problem. Climate change. It doesn’t sound that bad. The word “change” resonates quite pleasantly in our restless world. No matter how fortunate we are, there is always room for the appealing possibility of improvement. Then there is the “climate” part. Again, it does not sound so bad. If you live in many of the high-emitting nations of the global north, the idea of a “changing climate” could well be interpreted as the very opposite of scary and dangerous. A changing world. A warming planet. What’s not to like?
Alors que le business as usual devient criminel au sens premier du terme, de plus en plus de jeunes diplômés d'écoles prestigieuses sortent des clous en clamant l'urgence à transformer un système socio-économique écocidaire - AgroParisTech, HEC, Polytechnique... : les discours d'une partie de ces jeunes renonçants ont été très médiatisés au début de l'été 2022. En s'appuyant sur les recherches récentes en sciences sociales et sur les témoignages d'anciens élèves de grandes écoles de tout âge (les alumni), Jean-Philippe Decka décortique la prise de conscience, les doutes et les freins rencontrés par cette élite sur le chemin du renoncement consistant à tourner le dos à une carrière prestigieuse ultra rémunératrice et aux nombreux privilèges qui l'accompagnent. Pour autant, qui bifurque seul s'expose à une marginalisation et un épuisement dans la lutte. C'est pourquoi l'auteur affirme la nécessité de s'unir : faire système collectivement en marge du système dominant pour éviter le greenwashing et con
Greenwashing, ce recueil de 24 textes, entre synthèse scientifique, intervention politique et critique culturelle, éclaire « les impasses de pratiques, de technologies ou de politiques publiques, p...
Les golfs sont dans le viseur des écologistes. Et certains frappent fort. Des militants du collectif Kirikou, groupe proche d’Extinction Rébellion, s’en sont pris à deux golfs de l’agglomération toulousaine dans la nuit de mercredi à jeudi, pour protester contre leur grande consommation d’eau dans un contexte de grande sécheresse. Greens abîmés, trous bouchés avec du ciment, pancartes sur le parcours : les activistes ont usé de divers moyens pour faire entendre leur colère. Les militants du collectif Kirikou ont revendiqué leur geste, dénonçant dans un communiqué «l’arrosage des greens, parcours et départs de golfs est autorisé par dérogation en raison du coût d’entretien de ces terrains très luxueux.» «Cet acte de sabotage revendiqué résonne comme un passage à l’action directe dans un contexte de blablas incessants des politiques qui n’osent jamais prendre les décisions nécessaires», ajoutent-ils.
Vandaag stelde de federale regering het princiepsakkoord met Engie over de verlenging van Doel 4 en Tihange 3 voor. Milieuorganisaties Greenpeace en Bond Beter Leefmilieu en Canopea (IEW) reageren: “Al in maart waarschuwden we dat de burger 3 maal zou betalen voor deze rampzalige beslissing. Dit akkoord bevestigt dit: de Belgische staat neemt hiermee een enorm financieel risico.”
Nombre de grandes entreprises clament haut et fort s’être engagées à atteindre la neutralité carbone dans les décennies à venir. Ces discours, analyse le “New York Times”, sont de dangereux mensonges qui peuvent nous faire perdre un temps précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Une équipe internationale, dirigée par Greenpeace Allemagne, étudie la radioactivité autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl après l'occupation du site par les forces russes en mars 2022, indique lundi l'ONG de défense de l'environnement.
À minuit, la date limite pour que les États membres de l'UE bloquent les projets de la Commission européenne visant à considérer comme verts certains investissements dans le gaz naturel et l'énergie nucléaire est passée.
Greenhouse gas has undergone rapid acceleration and scientists say it may be due to atmospheric changes
La seule position valable pour Emmanuel Macron, dans le prolongement du One Ocean Summit de Brest, est de défendre ce moratoire sur l’exploitation des grands fonds devant l’autorité régulatrice, l’Autorité Internationale des Fonds Marins (AIFM). Tout autre positionnement ne serait qu’hypocrisie et jeu de manches”.
The EPA ruling means it may now be mathematically impossible through available avenues for the US to achieve its greenhouse gas emissions goal
Le soleil est un astre qui anime les humains depuis fort longtemps au travers d’histoires, de mythes, de religions, de discussions autour de la machine à café et de rêves de sociétés futuristes alimentées uniquement par son énergie infinie et sans conséquence. Toute la question est de connaître les éventuelles limites physiques à cette énergie primaire bas-carbone qui laverait nos sociétés plus vert que vert et disponible en senteur : dogmatisme, greenwashing ou sobriété. En effet, comme pour tout produit, il faut bien lire les petites lignes car, tôt ou tard, quelqu’un doit toujours payer l’addition.
Le greenwashing c’est quoi ? Exemples, analyse et guide anti greenwashing !
Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, et pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, les 195 pays signataires de l’Accord de Paris se sont fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Nous n’allons pas revenir ici sur l’aberration qui consiste à « lutter contre le changement climatique », ce qui revient à s’attaquer aux symptômes et non à la racine du mal – la société industrielle et l’extraction démentielle de matières premières et d’énergie qui sous-tend son existence. Le concept de neutralité carbone a été d’une aide précieuse pour détourner le mouvement écologiste – historiquement décroissant, en faveur de la paysannerie et s’opposant aux industriels autant qu’à l’État – afin de limiter le cadre des débats au changement climatique, à la question énergétique et à la décarbonation de l’économie.
In Europa is het klimaatbeleid vertaald in een beleid dat de naam Green deal meegekregen heeft. Is deze Green Deal echter ook sociaal rechtvaardig? Reset.Vlaanderen en denktank Minerva schreven een artikel op hun website. De 11 maart-beweging beoordeelt deze reactie, en geeft haar eigen visie over sociaal rechtvaardige transitie.
Vegetated areas above the treeline in the Alps have increased by 77% since 1984, the study says. While retreating glaciers have symbolised the speed of global heating in the Alpine region, researchers described the increases in plant biomass as an “absolutely massive” change.
The SEC today took a step to clamp down on greenwashing, proposing two major rule changes — one for investment product names and another for ESG disclosures made by advisers and investment companies.
Climate-changing pollution reaches record levels, driving unprecedented heating
Het hof van beroep in Brussel heeft vandaag bevestigd dat de Vlaamse overheid wel degelijk dwangsommen moet betalen wegens het niet respecteren van de Europese regelgeving inzake luchtvervuiling. Dit is het voorlopige eindpunt van een rechtszaak die Greenpeace bijna vijf jaar geleden is gestart. Met het geld van de dwangsommen zal Greenpeace een fonds oprichten om lokale projecten voor een betere luchtkwaliteit en een gezonde leefomgeving te ondersteunen.
Le gouvernement flamand devra payer 850.000 euros à l'organisation environnementale Greenpeace, car le plan de qualité de l'air, établi après un jugement du tribunal de première instance de Bruxelles, ne répond pas aux exigences de la décision de justice, annonce l'organisation environnementale mardi.
Une consultante de Shell a démissionné avec fracas lundi, accusant le géant pétrolier britannique de causer des "dégâts extrêmes" à l'environnement en connaissance de cause, tandis qu'HSBC a suspendu un dirigeant qui minimisait l'impact du changement climatique.
Le géant de l’énergie envisage de construire un méga pipeline en Ouganda et en Tanzanie. Les défenseurs de la cause climatique, environnementale et sociale, appellent le gouvernement belge à exprimer son opposition à un tel projet.
Réduire notre dépendance à l’État et au système industriel est la condition de notre survie et de notre bien-être futur. Avant de poursuivre, quelques mots sur l’effondrement, une notion souvent mal comprise. La confusion règne, elle est même savamment cultivée par des opportunistes proches des sphères du pouvoir qui ont compris comment exploiter la peur de l’effondrement au profit de leur classe sociale. Devenues hégémoniques avec le succès de la collapsologie, la version hollywoodienne de l’effondrement et les caricatures grotesques du survivalisme qui l’accompagnent systématiquement sont bien éloignées des faits. L’effondrement à venir de l’État-nation, ce n’est pas la fin du monde ni l’apocalypse sur Terre, mais une opportunité rare qu’il nous faut saisir.
Les profondes modifications du cycle de l’eau douce, et de l’eau verte en particulier, pourraient affecter les végétaux et libérer du carbone dans l’atmosphère.
La Commission européenne veille au grain. Elle se préoccupe de la qualité des fonds durables proposés sur le marché. C'est pour cela qu'elle a mis en place un éventail de mesures, directives et réglementations pour encadrer l'offre de fonds qualifiés de "verts" ou "durables".
La guerre en Ukraine accélère la transition énergétique. Certains parlent désormais de «double urgence», autrement dit d'urgence climatique et de sécurité énergétique. Le risque de Greenflation est-il réel?
Countries should move from coal to renewable energy without shifting to gas as a “transition” fuel to save money, as high gas prices and market volatility have made the fossil fuel an expensive option, analysis has found. Natural gas has long been touted as a “transition” fuel for economies dependent on coal for their power needs, as it has lower carbon dioxide emissions than coal but requires similar centralised infrastructure, and gas-fired power stations take only a couple of years to build. Earlier this year, before Russia invaded Ukraine, the European Commission angered green campaigners by including gas as a “bridge” to clean energy in its guidebook for green investment.
Na jaren van afbouw kiest de federale regering met haar Spoorvisie 2040 voor een radicale heropwaardering van het spoorvervoer. Milieu- en mobiliteitsverenigingen Bond Beter Leefmilieu, Greenpeace, Integrato, Netwerk Duurzame Mobiliteit & TreinTramBus hebben hier jarenlang voor geijverd en reageren tevreden op de beslissing. Wel wijzen ze erop dat de nodige budgettaire middelen vrijgemaakt moeten worden om deze ambities waar te maken.
En février 2022, la revue Plos Climate, spécialisée dans les questions relatives au changement climatique, a fait paraître en accès libre un article au titre évocateur : Rapid global phaseout of animal agriculture has the potential to stabilize greenhouse gas levels for 30 years and offset 68 percent of CO2 emissions this century (L’arrêt rapide de l’élevage à l’échelle mondiale pourrait stabiliser les niveaux de gaz à effet de serre pendant 30 ans et compenser 68 % des émissions de CO2 de ce siècle).
Metals will play a central role in successfully building Europe’s clean technology value chains and meeting the EU’s 2050 climate-neutrality goal. In the wake of supply disruptions from the COVID-19 pandemic and Russia's invasion of Ukraine, Europe’s lack of resilience for its growing metals needs has become a strategic concern. This study evaluates how Europe can fulfil its goal of “achieving resource security” and “reducing strategic dependencies” for its energy transition metals, through a demand, supply, and sustainability assessment of the EU Green Deal and its resource needs . It concludes that Europe has a window of opportunity to lay the foundation for a higher level of strate- gic autonomy and sustainability for its strategic metals through optimised recycling, domestic value chain investment, and more active global sourcing. But firm action is needed soon to avoid bottlenecks for several materials that risk being in global short supply at the end of this decade.
La bataille pour refroidir la planète semble paradoxalement provoquer une surchauffe de l'économie. C'est l'essence même de la « greenflation » : le coup de fouet supplémentaire donné aux prix lorsque l'inflation classique par les coûts - que nous connaissons maintenant que le monde se remet de la pandémie grâce à des mesures de relance budgétaire/monétaire massives et à un important excédent d'épargne - est dopée par les coûts de la transition écologique.
Ignorance, autocensure ou dépendance à la publicité : en France, les journalistes parlent très peu des questions climatiques ou de celles liées à l’effondrement du vivant. D’où cette question : pourquoi les médias français méprisent-ils autant la question écologique ?
Le greenwashing est souvent vu comme une manière de donner l'illusion de responsabilité écologique. Qu'elle concerne des biens ou des services, cette illusion ne serait qu'un argument marketing en plus. Et si le greenwashing relevait en réalité d'une dynamique plus profonde de l'histoire des sociétés industrielles ?
En récupérant un discours environnementaliste vidé de sa substance, le greenwashing est l’outil principal du maintient du status quo, déguisé derrière un monde écologisé grâce aux énergies décarbonées, aux smart cities, à l’économie circulaire ou à la capture du carbone.
Sept militants, dont le directeur général de Greenpeace France Jean-François Julliard, sont parvenus à s’introduire sur le site et à déployer une banderole proclamant «Nucléaire: Macron irresponsable» près du réacteur en construction. D’autres ont bloqué l’accès des voitures au chantier.
Guillaume Pitron consacre son dernier livre L’enfer numérique : voyage au bout d’un like (Les liens qui libèrent, 2021) à déconstruire le mythe de la pseudo-immatérialité du numérique. Data centers polluants, câbles sous-marins tentaculaires, métaux rares extraits au mépris des normes environnementales…
croissance verte, économie circulaire, énergies décarbonées, dématérialisation, politiques publiques, nucléaire, transition, véhicule propre, ville durable… ce manuel d’autodéfense intellectuelle permet d’appréhender le greenwashing dans toute son ampleur. Trente-cinq scientifiques et spécialistes de ces questions révèlent les fausses promesses, les illusions rassurantes et les formes d’enfumage qui nous enferment dans des trajectoires insoutenables. Un outil essentiel pour ouvrir la voie aux bifurcations nécessaires.
La volonté du gouvernement fédéral de prolonger de 10 ans deux réacteurs nucléaires est "une occasion manquée de réécrire notre avenir énergétique", ont réagi vendredi soir Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et Bond Beter Leefmilieu. Ces ONG estiment que la Belgique a "besoin de toute urgence d'un nouveau pacte énergétique national."
Inflation is a disease that disproportionately afflicts the poor. Even before Vladimir Putin unleashed his brutal war on Ukraine, whose byproducts include soaring energy and food prices, inflation was already over 7.5% in the US and above 5% in Europe and the UK. Calls for its taming are, therefore, fully justified – and the interest rate rise in the US, with the same expected in the UK, comes as no surprise. That said, we know from history that the cure for inflation tends to devastate the poor even more. The new wrinkle we face today is that the supposed solutions threaten not only to deal another cruel blow to the disadvantaged but, ominously, to snuff out the desperately needed green transition.
La finance est un levier central de la transition écologique, mais nombre de ses acteurs se livrent encore à du greenwashing sans substance. Pour nous aider à y voir clair, l’ONU a mis en place la certification SBTi.
Le pouvoir d’achat est l’une des principales préoccupations des Français, un sujet que la guerre en Ukraine pourrait rendre encore plus sensible lors des prochains mois. Les prix de l’énergie (carburants, gaz et électricité) ont augmenté en France de 18 % en 2021. Dans la zone euro, ils ont bondi de 26 % sur un an – ce qui a contribué à près de la moitié de l’inflation observée dans la zone (2,5 points de pourcentage sur un taux d’inflation annuel de 5,1 %, selon Eurostat1). Comment expliquer de telles hausses ? Surtout, sont-elles amenées à durer et avec quelles conséquences ?
De klimaatimpact van reclames voor auto’s en vliegtuigreizen in de Europese Unie is vergelijkbaar met de totale uitstoot van België, stelt een studie door Greenpeace en het New Weather Institute. De organisaties pleiten voor een Europees verbod zoals dat bestaat voor tabaksreclame.
C'est désormais un risque réputationnel et juridique. Les allégations de "neutralité carbone" qui foisonnent dans les publicités et engagements des entreprises pourraient bien se retourner contre elles. Cibles de collectifs citoyens luttant contre le greenwashing et bientôt de la loi, ces mentions provoquent l'effet inverse, décrédibilisant l'ensemble des démarches, parfois sincères, des entreprises.
Le gouvernement indien a dévoilé la première phase d'une initiative destinée à faire de l'Inde, troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, une "plateforme" de production d'hydrogène vert. L'Inde, en plein essor et en passe de devenir le pays le plus peuplé du monde au cours de cette décennie, ambitionne de devenir un acteur majeur dans ce secteur et lance dans sa "Green Hydrogen Mission" (Mission hydrogène vert).
Greenpeace kaapte op donderdag 17 februari in Brussel een reclamebord van tien meter breed en drie meter hoog om een verbod op fossiele reclame te eisen. Tijdens de actie plakten de activisten beelden van klimaatrampen en de slogan ‘Deze reclame schaadt het klimaat’ over een advertentie voor een vervuilende auto. Een petitie voor een Europees verbod op fossiele reclame verzamelde intussen al meer dan 170.000 handtekeningen.
Accusations of greenwashing against major oil companies that claim to be in transition to clean energy are well-founded, according to the most comprehensive study to date.
De Duitse regering verrast met de aanstelling van een opvallende nieuwe staatssecretaris voor Klimaat. Dat wordt de Amerikaanse Jennifer Morgan, huidig directeur van Greenpeace International.
L'Allemagne a choisi de confier un poste d'"ambassadrice pour le climat" à une militante emblématique, la dirigeante de Greenpeace International Jennifer Morgan, dont la nomination se veut "un signal important" des ambitions climatiques du gouvernement d'Olaf Scholz.
Water vapor is Earth’s most abundant greenhouse gas. It’s responsible for about half of Earth’s greenhouse effect — the process that occurs when gases in Earth’s atmosphere trap the Sun’s heat. Greenhouse gases keep our planet livable. Without them, Earth’s surface temperature would be about 59 degrees Fahrenheit (33 degrees Celsius) colder. Water vapor is also a key part of Earth’s water cycle: the path that all water follows as it moves around Earth’s atmosphere, land, and ocean as liquid water, solid ice, and gaseous water vapor.
L’INR, est un think and do tank créé en 2018. Il émane de la fusion du club du Club Green IT, en association loi 1901 à but non lucratif. L’objectif étant d’ouvrir notre démarche au plus grand nombre et sur des thématiques plus larges que l’impact environnemental du numérique. le Club Green IT est devenu l’Institut du Numérique Responsable (INR).
Malgré les objections, la Commission considère que ces énergies "de transition" servent les objectifs climatiques européens.
Greenwashing pour les uns, retour à la raison pour les autres. C’est peu de le dire, la version finale de la proposition de la Commission européenne sur la taxonomie est loin de faire l’unanimité.
Toen Georgia Whitaker deze kerstvakantie in de zetel kroop voor een gezellig avondje met de film Don’t Look Up, verwachtte ze een dure, middelmatige komedie met een sterrencast – een beetje als Love Actually. Maar na afloop voelde ze zich verrassend opgelucht. In deze blog legt ze uit waarom.
Depuis la guerre civile yéménite, le navire FSO Safer est laissé sans maintenance. Problème : il contient plus d’un million de barils de pétrole. Une potentielle fuite causerait d’innombrables ravages sur un pays déjà au bord du gouffre, alerte Greenpeace ce jeudi.
Plusieurs associations de défense de l'environnement ont annoncé mercredi aller en justice contre les autorités flamandes, l'agence flamande de gestion des déchets Ovam ainsi que Lantis, la société de droit public qui gère le chantier Oosterweel, pour la pollution au PFOS autour du site de l'entreprise 3M à Zwijndrecht. Il s'agit du Bond Beter Leefmilieu, de Greenpeace, BioForum (fédération de l'agriculture bio) et Velt.
Approval of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) Working Group II report on Impacts, Adaptation and Vulnerability in a virtual session (14-25 Feb). Press conference (virtual) at 10:00 a.m. CET (Berlin) on Monday, 28 February 2022 – 04.00 EDT (New York), 09:00 GMT (London), 12:00 EAT (Nairobi), 16:00 ICT (Bangkok) Information about media registration is available here. The deadline for registration is Friday, 18 February 2022.
Parmi les quelques avancées de la COP26 fin 2021, on trouve l’engagement, signé par plus de 140 pays, de faire cesser la déforestation tropicale d’ici à 2030. La déforestation constitue en effet une cause majeure d’émissions de gaz à effet de serre, et la conservation des puits de carbone forestier semble incontournable pour l’atteinte de la neutralité carbone.
Oil companies love to tell the world about the super cool technologies that have that will allow us to keep burning fossil fuels without cooking the climate. But those technologies are largely bullshit.
Indispensables au développement des voitures électriques, panneaux solaires, éoliennes... les métaux voient leurs prix s'envoler, atteignant des records. Celui du lithium a ainsi explosé de plus de 400 %. Ce phénomène de "greenflation" pourrait même freiner les politiques de transition énergétique. Mais la Banque centrale européenne prévient : le coût du changement climatique sera encore plus élevé.
Les pénuries et l'inflation verte, ou "greenflation", mettront fin à l'ère de l'idéalisme en matière de politique énergétique.
Na - weer eens - een uitgebleven definitieve beslissing van de federale regering over de kernuitstap, benadrukken Greenpeace, Bond Beter Leefmilieu en Inter-Environnement Wallonie dat de kernuitstap volledig uitvoeren de enige mogelijke weg vooruit is. "Over nucleaire veiligheid valt niet te onderhandelen", klinkt het. Een verlenging houdt in: jarenlage juridische procedures, een nog zwaardere nucleaire erfenis, en bewuste afleiding van échte klimaatactie.
Twee derde van de Europese militaire missies zouden erop gericht zijn om de olie- en gasvoorraden te verzekeren. Dat stelt een rapport van milieubeweging Greenpeace, dat de uitgaven van Spanje, Italië en Duitsland onderzocht.
In het vlijmscherpe essay ‘Consumeren als konijnen’ veegt Soumaya Majdoub (VUB) de hardnekkige mythe van de aardbol dat overbevolking de motor van de klimaatverstoring is. Green Growth en geboortebeperking zijn slechts schijnoplossingen, gestoeld op verkeerde veronderstellingen en bangmakerij.
Lancé par l’Institut Veblen et la Heinrich-Böll-Stiftung, le projet « European Green Deal Watch » explore les chances du « Pacte vert européen » de tenir ses promesses, à savoir mettre l’Europe sur la voie vers la neutralité carbone et une société plus soutenable.
The fundamental assumption underlying these beliefs is that economic growth can be “decoupled” from resource and ecological demands and impacts. That is, it is claimed that the rate of production and consumption can continue to increase while the resources needed to do this can be reduced to sustainable levels, along with the environmental damage it causes. It is disturbing that this tech-fix faith persists despite the mountain of evidence that it is wrong.
Les gouvernements et les partis écologistes fustigent le réchauffement climatique. Mais les solutions proposées reposent souvent sur le progrès technologique. Ce qui pose d'autres problèmes. Il semble indispensable de sortir de l'expertise scientifique pour aborder les questions écologiques de manière globale.
De internationale klimaattop in Glasgow is op zijn einde gelopen. Vlaamse Klimaatbewegingen: Greenpeace, Oxfam, Climaxi en WWF geven hun reactie. De organisaties erkennen dat het akkoord positieve punten bevat en een belangrijk signaal geeft, maar ook dat het verre van perfect is, de 1,5°C-doelstelling aan een zijden draadje hangt en belangrijke zaken weer op de lange baan geschoven worden. Wel klinkt de roep om een betere, klimaatrechtvaardige wereld steeds luider, en de rol die jongeren, inheemse leiders en activisten hierin spelen, wordt duidelijker.
De nombreuses ONG ont exprimé leur déception à l'issue de la COP26 de Glasgow, samedi soir, jugeant l'accord décevant même s'il laisse une étroite fenêtre pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, comme le prévoit l'accord de Paris.
La COP26 se termine à Glasgow. Greenpeace est déçue du fragile et faible accord final qui n’offre aucune réponse à une crise climatique déjà menaçante. La Belgique a réussi à se soustraire à sa responsabilité de gros pollueur malgré quelques belles promesses. En raison du blocage flamand, notre pays a une fois de plus fait piètre figure sur la scène internationale.
One policy unites the left, from Joe Biden to John McDonnell. Trouble is, it’s foggy, technocratic and top-down
Depuis le début officiel de la COP26, qui a lieu du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, Action Solidarité Tiers Monde (ASTM) dénonce l’accès inégal des représentant·e·s des pays du Sud à la 26e édition de la conférence et présente ses positions en vue de ce rendez-vous crucial dans la lutte contre le changement climatique. L’ASTM est sur place pour suivre de près les négociations et soutenir les voix du Sud global et des mouvements sociaux.
Lecture : Pour qui ne connaîtrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.
De mooie beloftes over netto-nul-uitstoot die overheden en grote bedrijven in het kader van de klimaattop maken, dienen slechts als afleidingsmanoeuvre, schrijven Maureen Santos en Linda Schneider van de Heinrich-Böll-Stiftung. ‘Deze schijnbaar ambitieuze doelstellingen komen neer op de zoveelste ronde van “greenwashing” omdat netto nul niet echt nul is.’
Les fonctionnaires technique et délégué de la Région wallonne ont donné leur feu vert à la construction d’une centrale biomasse au creux de la sablière de Mont-Saint-Guibert. C’est l’entreprise Green Belgian Environmental Solutions (GBES, une filiale de Veolia) qui pilote ce projet dont l’objectif est de couvrir 100% des besoins en énergie de l’UCLouvain (chauffage et électricité), avec une énergie considérée comme verte et renouvelable.
Greenpeace Allemagne et un militant pour le climat ont intenté une action en justice, devant un tribunal de Braunschweig, contre Volkswagen, alléguant que le constructeur automobile ne protège pas le climat. L'organisation environnementale soutient par ailleurs un procès identique intenté par un agriculteur biologique devant un autre tribunal régional allemand, indique-t-elle mardi.
Le Climate Action Tracker (CAT), un consortium de scientifiques sur le climat, tire la sonnette d’alarme dans sa mise à jour mondiale annuelle publiée ce mardi. Il pointe le déficit de crédibilité de la COP26 à Glasgow alors que l’action réelle des Etats ne reflète pas les promesses de réduction des émissions, à moyen ou long terme. Les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le réchauffement du climat ne font ni assez fort, ni assez vite pour limiter la hausse du thermomètre de la planète, selon le CAT.
Le premier “brouillon” de la décision finale de la COP26 ne mentionne pas les énergies fossiles et leur responsabilité évidente dans le réchauffement. Un “oubli flagrant” dénonce Greenpeace tandis que le pétrole, le charbon et le gaz ont pléthore de “négociateurs” infiltrés à Glasgow, selon Global Witness.
À Glasgow, des entreprises profitent de l’évènement mondial qu’est la COP26 pour couvrir de vert leurs activités nuisibles aux écosystèmes et au climat. Un écoblanchiment (greenwashing) sans vergogne qui ne fait pas illusion.
Low greenhouse gas technologies require more metals than their fossil fuel-based counterparts. This column estimates supply elasticities and pins down the price impact of the energy transition on the metals markets. The results show that prices for copper, nickel, cobalt, and lithium could reach historical peaks for an unprecedented, sustained period in a net zero emissions scenario. The total value of production could rise more than four-fold for the period 2021-2040, rivaling the total value of crude oil production.
Pourquoi les Solutions fondées sur la Nature ne résoudront pas la crise climatique – elles ne feront qu'enrichir davantage les riches. Ces prétendues "solutions" sont, dans leur grande majorité, des promesses vides qui conduiront à des violations massives des droits des autochtones, et ne permettront pas de résoudre la crise climatique. Par Fiore Longo.
L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace estime quant à elle que la réduction des émissions de 40 % est "absolument insuffisante". L'objectif européen est de 55 % et les climatologues nous invitent à être encore plus ambitieux", souligne Mathieu Soete, directeur de campagne de Greenpeace.
Le panel abordait la question du crédit carbone que Greta Thunberg considère comme "un laissez-passer" pour polluer.
Sur Twitter ce jeudi, la jeune activiste a vivement critiqué l'événement : "La COP26 a été désignée comme la COP la plus excluante de tous les temps. Ce n'est plus une conférence sur le climat. C'est un festival de greenwashing du Nord. Une célébration de deux semaines de business comme d'habitude et de bla-bla-bla".
La fondation responsable des normes comptables internationales IFRS Foundation travaille sur de nouvelles normes de reporting des mesures durables. Le but est notamment de lutter contre le greenwashing, qui consiste à se donner une fausse image écologique. Une nouvelle instance a été créée en interne à cet effet, qui démarrera ses travaux début 2022, a annoncé la fondation mercredi à la conférence sur le climat (COP26) qui se tient à Glasgow, en Ecosse.
Protection des forêts, neutralité carbone des entreprises... Au rythme des tambours, plusieurs centaines de défenseurs de l'environnement ont dénoncé mercredi dans les rues de Glasgow ce qu'il considèrent comme un "greenwashing" à l'oeuvre à la COP26.
La bourgeoisie dilue son immense responsabilité dans une culpabilisation de masse
Insectes, poissons, mammifères : partout sur terre le constat est le même, la faune et la flore disparaissent à un rythme effrayant. D’où cette question : l’Homme est-il en train de massacrer la planète et ses habitants ?
L’Union européenne entame la COP26, organisée jusqu'au 12 novembre à Glasgow, avec de hautes ambitions climatiques, déroulées ces derniers mois : green deal, paquet législatif contraignant, contributions nationales de réduction des émissions des gaz à effet de serre en hausse, etc.
Les services immobiliers montrent les plus gros écarts entre leurs actes et leurs déclarations en matière climatique et sont donc les champions du "greenwashing" en Belgique, selon une étude réalisée par la société Inoopa et publiée par l'Echo. Il s'agit d'un procédé de communication destiné à donner une image trompeuse de sa responsabilité écologique.
Zondag gaat de beslissende VN-klimaattop COP26 in Glasgow van start. Een delegatie van Greenpeace zal ter plaatse de onderhandelingen volgen. In dit persbericht stellen we u kort onze eisen voor. We wijzen ook met de vinger naar de Belgische regeringen die nog steeds uitblinken in nalatigheid op het vlak van klimaat. Links naar uitgebreide briefings over de klimaattop en de positie van Greenpeace vindt u onderaan dit bericht.
Fresh emissions targets from Saudi Arabia and Australia – two of the world’s largest fossil-fuel producers – are due to arrive just in time for global climate talks in Glasgow. These would commit the two countries to reducing domestic emissions to net zero by around mid-century – though both are expected to continue exporting fossil fuels for decades to come.
L'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde, vise la neutralité carbone d'ici 2060, a annoncé samedi le prince héritier Mohammed ben Salmane, quelques jours avant le début de la COP 26 en Ecosse. "J'annonce aujourd'hui l'objectif zéro émission de l'Arabie saoudite d'ici 2060 grâce à une stratégie d'économie circulaire du carbone", a déclaré Mohammed ben Salmane dans une déclaration enregistrée au forum "Saudi Green Initiative" à Ryad.
Kim Le Quang, co-fondateur de Rise for Climate, un collectif citoyen bénévole et engagé né il y a environ trois ans, était ce jeudi matin l’Invité de La Première pour faire le point sur ce dossier. Il a répondu aux questions de Sophie Brems. À quelques jours du début de la COP26 à Glasgow, vous voulez faire entendre votre voix auprès des chefs d’États européens ?
Les pêcheurs ne sont pas les seuls responsables des dégâts faits aux océans. Dans « L’imposture océanique », la journaliste Catherine Le Gall révèle le rôle de fondations philanthropiques et des ONG promarché défendant l’« économie bleue », autre nom de l’appropriation capitaliste des océans.
Le Green Office de l’ULiège essaie de stimuler les étudiants pour qu’ils agissent en faveur d’une société plus durable, en leur proposant des défis tout au long de l’année. Les communautés universitaires se mobilisent progressivement autour des enjeux climatiques.
L’ONG Marine Stewardship Council (MSC) appelle les Etats pêchant les poissons pélagiques dans l’Atlantique Nord-Est à s’entendre, dès 2022, sur des quotas globaux. En effet, la somme des différents quotas de pêche de 2021 dépassent aujourd’hui les seuils de soutenabilité de 4,8 millions de tonnes pour le hareng, le maquereau et le merlan bleu. Avec des conséquences désastreuses pour les écosystèmes et la biodiversité.
Le « capital naturel » est une nouvelle façon de concevoir la nature où celle-ci est considérée comme un ensemble de services rendus aux êtres humains, tout le reste étant inutile et ne méritant pas d’être préservé. Cette approche considère qu’il faut mettre un prix sur la nature pour la sauver. Elle promeut par ailleurs la création de marchés financiers où les entreprises destructrices de l’environnement peuvent s’échanger des permis de détruire.
Een nooit gezien Europees plan, “Fit for 55”, moet de uitstoot van broeikasgassen écht terugdringen. Het begin van een krachtig klimaatbeleid én van een sociaal klimaatbeleid, stelt MO*journalist John Vandaele vast. En voor het eerst komen er nu ook structurele inkomsten voor zo’n sociaal klimaatbeleid: een klimaatbonus van zo’n 160 euro per Belgisch gezin. ‘Zonder die klimaatmarsen van de jongeren hadden we de European Green Deal er nooit op enkele maanden door gekregen.’
In het kader van de Europese Green Deal wil België zijn klimaatdoelstellingen voor transport bijstellen. Dit najaar buigt de ministerraad zich over een wet die het percentage biobrandstoffen in diesel en benzine zal vastleggen. Ngo’s luiden de alarmbel, want een toename van biobrandstoffen zou onder meer leiden tot landroof, een hogere CO2-uitstoot en schendingen tegen de mensenrechten.
Ce n'est un secret pour personne : le greenwashing des grandes entreprises est devenu monnaie courante. Financité vient de mettre à jour des pratiques similaires, cette fois au niveau des fonds d'investissement qui se disent "socialement responsables".
Si, dans un délai d’un an, l’initiative citoyenne européenne lancée par Greenpeace atteint le million de signatures dans au moins sept pays membres, elle pourra être présentée en audition publique au Parlement.
Automne 2021 : pour les activistes – acharnés – du climat dont je suis, c’est une rentrée pleine de signaux contradictoires qui voit la montée de l’anxiété climatique d’un côté, la paralysie géopolitique de l’autre et en contrepoint la réponse politique européenne, faible et forte à la fois.
Une équipe de chercheurs de l'université de Lancaster, au Royaume-Uni, et de Small World Consulting Ltd, une société de conseil en développement durable, a estimé que l'informatique mondiale - comportant les téléphones, ordinateurs, télévisions et autres centres de données - génère entre 2,1 et 3,9 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), contre 2,5 % pour l'aviation civile. Les chercheurs estiment qu'au regard de la façon dont le monde est de plus en plus connecté, ces émissions continueront d'augmenter de manière significative si aucune mesure n'est prise.
The world’s coral reef cover has halved since the 1950s, ravaged by global heating, overfishing, pollution and habitat destruction, according to an analysis of thousands of reef surveys. From the 1,430-mile (2,300km) Great Barrier Reef in Australia to the Saya de Malha Bank in the Indian Ocean, coral reefs and the diversity of fish species they support are in steep decline, a trend that is projected to continue as the planet continues to heat in the 21st century.
La crise climatique est une réalité et les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient aussi en Belgique. Chaque dixième de degré compte et nous devons tout faire pour limiter les dégâts. Après un an et demi, le mouvement climatique est de retour avec une énorme marche pour le climat à Bruxelles. Plus de 80 organisations de tout le pays y participent dont Greenpeace, le CNCD-11.11.11, Oxfam, syndicats, mouvements de jeunesse et citoyens, ...
"Mes parents Irving et Dorothy Stowe, Jim et Marie Bohlen, Bob Hunter, Ben Metcalfe, étaient des visionnaires. Ils étaient habités par l'idée assez folle qu'un individu seul ou un petit groupe d'individus peut changer le monde", raconte Robert Stowe à l'AFP.
Les feux de forêt qui touchent la Russie ont ravagé, depuis le début de l’année, l’équivalent de la moitié de la superficie de l’Allemagne, selon une estimation de Greenpeace. L’organisation de protection de l’environnement a calculé que 17,6 millions d’hectares de forêts et de steppes étaient partis en fumée, battant ainsi le record de 2012 lorsque 16 millions d’hectares avaient brûlé.
Twenty livestock companies are responsible for more greenhouse gas emissions than either Germany, Britain or France – and are receiving billions of dollars in financial backing to do so, according to a new report by environmental campaigners. Raising livestock contributes significantly to carbon emissions, with animal agriculture accounting for 14.5% of the world’s greenhouse gas emissions.
Wild relatives of some of the world’s most important crops, including potatoes, avocados and vanilla, are threatened with extinction, according to a study. Vanilla, an orchid native to South and Central America, is facing the highest risk of extinction, with all eight wild species found in the region listed as endangered or critically endangered on the International Union for the Conservation of Nature’s (IUCN) red list of threatened plants and animals.
Près d’un tiers des espèces d’arbres dans le monde sont menacées d’extinction, tandis que des centaines sont sur le point d’être anéanties, indique un rapport historique publié le 1er septembre par le Botanic Gardens Conservation International (BGCI).
Europe’s 25 largest banks are still failing to present comprehensive plans that address both the climate crisis and biodiversity loss, putting their sustainability pledges in doubt, campaigners have warned.
For the first time on record, precipitation on Saturday at the summit of Greenland — roughly two miles above sea level — fell as rain and not snow.
Le projet de « taxonomie » européenne pourrait s’avérer être un bon instrument pour atteindre la neutralité carbone mais il cache des enjeux économiques et politiques de taille qui servent avant tout les industries. Rétrospective 2021 - Publié initialement le 12 avril 2021
nous sommes victimes d’un discours complaisant d’un secteur financier en mal de sympathie depuis la crise de 2008, qui tente de redorer (reverdir) sa réputation et qui – quand bien même cela est structurellement impossible – nous donne à entendre ce que nous voulons : une finance verte compatible avec la trajectoire 2° de l’Accord de Paris....
La chose (Coordination Hétéroclite pour l’Obturation des Systèmes Electriques) est une nouvelle initiative de mobilisation critique de la transition énergétique et plus généralement de l’ordre électrique
Global greenhouse gas emissions must peak in the next four years, coal and gas-fired power plants must close in the next decade and lifestyle and behavioural changes will be needed to avoid climate breakdown, according to the leaked draft of a report from the world’s leading authority on climate science.
The climate crisis is accelerating at unprecedented pace, according to a new United Nations state-of-the-science report. It is "a code red for humanity," said UN Secretary-General António Guterres — and given that the report concludes the entirety of the warming is due to human greenhouse gas emissions, avoiding the worst of its consequences is up to us.