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« Papa, c’est quoi cette histoire de fin du monde ? »

Entre effondrement du vivant et effondrement possible de notre société… le mot plane comme une ombre au-dessus de notre époque.

Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants sans les angoisser ? Avec quels mots ? Et aussi, pourquoi certains boomers ont-ils tant de mal à comprendre ?

Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle tissent une discussion à bâtons rompus entre générations avec pour horizon la préservation des liens.

Pablo Servigne et Gauthier Chapelle ont déjà coécrit L’Entraide, l’autre loi de la jungle (LLL, 2017 ; Babel 2019) et, avec Raphaël Stevens, Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018 ; Points, 2022). Pablo Servigne et Raphaël Stevens ont coécrit le best-seller Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015 ; Points, 2021).


Laurent Lievens

À l’heure où les constats scientifiques s’accumulent depuis un demi-siècle (!) pour attester de ce que d’aucuns nomment un écocide en cours, l’échec du développement durable est patent : il ne produit qu’un aménagement marginal du système. Cet ouvrage aborde la décroissance, un des courants les plus avancés sur la question de la mutation sociétale. Lire la suite

À l’heure où les constats scientifiques s’accumulent depuis un demi-siècle (!) pour attester de ce que d’aucuns nomment un écocide en cours, l’échec du développement durable est patent : ontologiquement arrimé au maintien de l’illimitisme et de la croissance économique, pétri d’une foi technoscientifique et néolibérale, il ne produit qu’un aménagement marginal du système, n’en déplaise aux pratiques foisonnantes de greenwashing. Cet ouvrage aborde la décroissance, l’un des courants de pensée, d’action et d’expérimentation les plus avancés sur les questions de la mutation sociétale. Théorisée dès les années 1970 dans le sillage d’une pensée écologiste naissante et d’une critique fondamentale du modèle économique dominant, cette approche réaffirme depuis les années 2000 l’urgence de sortir du modèle de développement ccidental. Cheminant notamment avec la pensée d’Edgar Morin et de l’École de Palo Alto, l’ouvrage questionne d’abord le sens et la portée de la décroissance initiale pour analyser ensuite les singularités du courant contemporain. Loin de ne signifier qu’une croissance négative, la néodécroissance est une matrice de projets de sociétés articulant les dimensions écologistes, sociétalistes et subjectivistes. Sa radicalité salutaire sur le plan de la pensée nous aide à décoloniser les imaginaires et à déjouer les fausses pistes secrétées par un système sociétal en bout de course. L’immersion au sein de milieux militants vient également nourrir le propos par le vécu et l’analyse des raisons de s’engager : lutter avec force contre la destruction du vivant, agir sur le monde, se réaliser comme sujet… et créer d’autres possibles, soutenables et souhaitables, poétiques et pragmatiques.


Chaque jour, nous transgressons les limites planétaires et détruisons nos conditions d’existence sur Terre. La pandémie, comme les catastrophes climatiques, sont autant de coups de semonce de la menace qui plane sur notre espèce. Pourtant, face au désespoir ambiant, nous avons le droit de rêver à un futur joyeux, et surtout les moyens de le concrétiser. Avec un nouveau plafond écologique et un vrai plancher social, nous pourrons apprendre à vivre sans tout détruire.

De nombreuses propositions sont déjà sur la table comme le Green New Deal, les Nouveaux Jours Heureux, le Pacte pour la Vie, etc. Mais toutes se heurtent aux limites actuelles de la politique, rarement convaincue par leur faisabilité. Ce plaidoyer défend une autre alternative, le Pacte social-écologique, qui place l’autonomie au centre, tout en réintégrant les limites de la Biosphère. Rassemblant Citoyens, État et Nature, il décrit comment mettre en place concrètement ce nouvel horizon, à tous les niveaux, afin de faire face aux multiples bouleversements de nos sociétés modernes. Mobilisons-nous, Citoyen, Citoyenne, pour participer à cette grande aventure, le plus important défi à relever pour l’humanité!


Cédric Chevalier est ingénieur de gestion et fonctionnaire de l’environnement détaché comme conseiller de gouvernement. Essayiste, il est l’auteur de nombreuses cartes blanches, analyses et d’un premier essai intitulé Déclarons l’État d’Urgence écologique, coécrit avec Thibault de La Motte, sorti début 2020 aux Éditions Luc Pire. Il a également contribué à l’ouvrage collectif À l’origine de la catastrophe, paru chez Les Liens qui Libèrent en 2020, sous la direction de Pablo Servigne et Raphaël Stevens.


Avant-Propos de Sarah Zamoun, activiste au sein de Rise for Climate

Préface d’Esmeralda de Belgique, journaliste, auteure et activiste pour l’environnement et les droits humains

Postface de Charlotte Luyck, philosophe, spécialiste de l’écophilosophie


Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.Dans cet essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les…

Sortie le 16/09/2022


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Enfin !

Les médias sur le point de communiquer sérieusement sur les questions climatiques ?
ObsAnt

Ces derniers mois, on a vu différents « prestataires de contenus » s’engager à œuvrer pour une information scientifique destinée au grand public sur les questions climatiques.

Changement des pratiques des météorologues (*), présence médiatique et discours intensifiés des scientifiques, débats dans diverses rédactions tant du côté de la presse « écrite » que des médias télévisuels et web. Les choses semblent enfin bouger.

L’exemple de Radio France est significatif d’une démarche qu’il serait intéressant d’élargir au plus vite à l’ensemble des intervenants médias sur les questions climatiques.


EN TANT QUE MÉDIA :

  1. Nous nous tenons résolument du côté de la science, en sortant du champ du débat la crise climatique, son existence comme son origine humaine. Elle est un fait scientifique établi, pas une opinion parmi d’autres
  2. Nous fournirons une information de confiance sur les effets de la crise climatique en France et dans le monde, en nous fondant sur des données vérifiées et en utilisant un vocabulaire qui reflète la réalité de cette crise, sans la minorer.
  3. Nous éclairerons la transition écologique. Nous ferons vivre sur nos antennes un espace public contradictoire et civilisé sur les choix auxquels nous sommes confrontés. Nous contribuerons à faire connaître les innovations et les solutions, des comportements individuels les plus quotidiens aux changements économiques les plus structurants, veillant ainsi à ne pas nourrir un découragement climatique mais à donner à chacun les clés pour comprendre, débattre et agir. POUR CELA : 
  4. Les antennes de Radio France font de la crise climatique un axe éditorial majeur. Il se déclinera dans nos programmes et nos tranches d’information, au quotidien et dans des spéciales. Nous maintiendrons également un volume conséquent d’émissions et de chroniques dédiées. Un accès thématique facile à ces programmes sera disponible en permanence sur le site et l’application Radio France.
  5. Radio France lance le plus grand plan de formation de son histoire à destination de ses journalistes, ses producteurs et équipes de production, et ses animateurs, sur les questions climatiques et scientifiques. Nous changeons de philosophie : l’environnement et la science ne seront pas l’affaire des seuls journalistes spécialisés, ils constitueront le socle de connaissances indispensables mobilisables par toutes nos équipes éditoriales.
  6. Nous accélérons notre transition vers une publicité plus responsable en visant l’exclusion progressive des produits et services les plus polluants. Nous augmenterons de 15 % par an le volume de publicités consacrées aux produits, services et entreprises responsables, mesuré par un organisme extérieur. Nous élargissons notamment le nombre d’espaces publicitaires offerts aux organisations engagées dans la transition (+ 20 % d’espaces « transition en commun »).
  7. Nous faisons de notre sobriété numérique une priorité. La radio est un média par construction sobre, nous avons néanmoins conscience du défi que présentent les usages numériques. Une équipe dédiée à la sobriété énergétique optimise le code de nos produits et leurs utilisations. Nous nouerons un dialogue avec les acteurs du numérique pour réduire le bilan carbone lié au stockage et à la diffusion de nos contenus.


    EN TANT QU’ENTREPRISE :
  8. Nous adoptons un plan de sobriété énergétique immédiat (notamment : limitation des températures de chauffage et de climatisation suivant les recommandations officielles, extinction des éclairages non indispensables, etc.).
  9. Nous nous engageons à baisser de 40 % notre bilan carbone d’ici 2030.
  10. Nous serons transparents sur nos progrès en rendant régulièrement compte de l’avancement de nos objectifs.

https://www.radiofrance.com/presse/radio-france-engage-un-tournant-environnemental


Il est plus qu’urgent d’informer correctement et complètement. Il est plus qu’urgent que les décideuses et décideurs se forment aux questions climatiques. Message encore martelé récemment par Jean-Marc Jancovici dans « C à vous ».

https://www.youtube.com/watch?v=3UAOmMgl17s



Armes nucléaires & conséquences médicales

Proposition : Paul Blume

En 1982, dans le cadre d’immenses mobilisations citoyennes pour la préventions des conflits nucléaires, une association de médecins (https://ampgn-belgium.be/) publie une brochure compilant les connaissances physiques et surtout médicales des impacts potentiels de l’explosion d’une charge nucléaire sur Bruxelles.
Pour retrouver l’intégralité digitalisée de la brochure « Armes nucléaires : les médecins désarmés » :
https://obsant.eu/entrees/Brochure_Ampgn_1982_alg.pdf

A l’heure où Antonio Guterres, Secrétaire des Nations-Unies, rappelle les dangers de l’utilisation potentielle d’armes nucléaires pour l’Humanité, retrouvez ci-dessous, la partie « armes et conséquences médicales » de cette brochure éditée en 1982. Les connaissances ont évolué, mais les informations reprises sont toujours d’actualité.

Le texte a été rédigé par les Docteurs Anne Résibois et Alfred Joffroy à partir de la brochure « The Medical Consequences of Nuclear Weapons » éditée en Grande-Bretagne par « Medical Campaign against Nuclear Weapons » et « Medical Association for the Prevention of War »en octobre 1981. Il doit aussi beaucoup aux travaux du 2ème Congrès de l’ IPPNW (https://www.ippnw.eu/) tenu à Cambridge du 3 au 6 avril 1982.

LES ARMES NUCLÉAIRES ET LEURS CONSÉQUENCES MÉDICALES

La puissance explosive d’une bombe est généralement exprimée en quantités équivalentes de trinitrotoluène ou TNT. Une tonne de TNT qui explose libère 1 milliard de calories. Les explosions des armes nucléaires sont si puissantes qu’elles sont exprimées en milliers (ki­lo-) ou en millions (méga-) de tonnes de TNT. A la fin de la seconde guerre mondiale, la bombe la plus puissan­te était une bombe de 10 tonnes (0,01 kilotonne) de TNT. La quantité totale des explosifs utilisés pendant toute cette guerre est évaluée à environ 5 mégatonnes de TNT. La bombe atomique qui ravagea Hiroshima avait une puis­sance de 13 kilotonnes et celle de Nagasaki de 22 kilo­tonnes.

LA BOMBE ATOMIQUE

Elle est la bombe nucléaire-type, la première qui ait été inventée. On l’appelle aussi bombe A ou bombe à fission. Une quantité énorme d’énergie est libérée en une fraction de seconde par une fission en chaîne d’Uranium-235 ou de Plutonium-239. Quand de tels atomes sont bombardés par des neutrons, ils éclatent (fission) en libérant d’autres neutrons, des isotopes radioactifs instables et beaucoup d’énergie. Les neutrons libérés attaquent les atomes voisins et si au moins un des neu­trons provenant d’un événement de fission produit l’éclatement d’un autre atome,. la réaction en chaîne s’installe. Pour que ceci se produise il faut une masse critique de produit fissile ce qui limite les possibili­tés de ce type de bombes. Elles sont capables de donner naissance à des explosions de plusieurs dizaines de kilotonnes mais pas plus.

LA BOMBE A HYDROGÈNE

Dans la bombe H la libération d’énergie est assurée par un double processus de fission et de fusion nucléaires. Une bombe à fission y sert d' »allumette » pour four­nir les quelques millions de degrés nécessaires à l’amorce de la réaction. A cette température, des isoto­pes lourds de l’hydrogène, le tritium et le deutérium, fusionnent pour former un noyau d’hélium. La réaction dégage de grandes quantités d’énergie et des neutrons. Elle est équivalente à ce qui se produit à l’intérieur du soleil et la quantité d’énergie qu’elle est capable de fournir est quasi illimitée. La puissance explosive de la bombe est encore augmentée si on entoure les atomes qui fusionnent par une gangue d’uranium-238. Les atomes de l’enveloppe sont séparés les uns des autres par les neutrons provenant de la réaction de fusion. Ces neu­trons provoquent la fission de la couche externe d’ura­nium libérant une quantité considérable d’énergie et de radioactivité supplémentaire. On les appelle aussi, pour cette raison, des bombes à Fission-Fusion-Fission. Les bombes dont la puissance dépasse 100 kilotonnes sont des bombes à hydrogène.

LA BOMBE A NEUTRONS

La bombe à neutrons est une petite bombe à hydro­gène dépourvue de l’enveloppe supplémentaire d’uranium-238. C’est donc un engin à Fission-Fusion. Dans ces con­ditions, les neutrons nés de la fusion des isotopes de l’hydrogène sont libérés et le pouvoir ionisant est for­tement augmenté par rapport aux autres formes d’énergie libérées. On peut en faire des obus de faible puissance (!) qui seraient utilisés dans les opérations militaires sur le terrain. Leur but est de tuer l’ennemi par irra­diation tout en faisant peu de dégâts aux constructions. Un obus à neutrons d’une kilotonne émet autant de radia­tions qu’une bombe à fission-fusion-fission de 10 kilo­tonnes.

Depuis 35 ans les armes nucléaires n’ont cessé de se répandre et de se perfectionner. Cinq nations en possèdent officiellement et plusieurs autres sont sans doute en train d’en acquérir. De toute façon, l’arsenal des deux superpuissances l’emporte de loin sur tout le reste. Il totalise plus de 40.000 têtes nucléaires. Les plus puissantes des armes nucléaires existantes ont une puissance de 60 mégatonnes.

Outre les deux explosions ayant eu lieu en 1945 dans des régions fortement peuplées, plus d’un millier d’explosions expérimentales ont été réalisées. Nous pos­sédons par conséquent une bonne connaissance tant des effets immédiats des explosions que de leurs conséquen­ces à plus long terme.

Le texte qui suit décrit surtout les effets d’une bombe d’une mégatonne. Dans les tableaux sont comparés ceux des divers types d’armes nucléaires actuellement « sur le marché  » : les armes dites « tactiques  » (1 kilo­tonne), celles de puissance moyenne (75 kilotonnes) et celles dites « stratégiques  » (1 et 10 mégatonnes).

EFFETS DES ARMES

Tout corps suffisamment chaud émet des rayonnements lumineux visibles ou non. Au contact de l’explosion nucléaire l’air ambiant est porté à si haute température qu’il devient lumineux, formant la boule de feu visible pendant les secondes qui suivent la réaction en chaîne (figure 2). Immédiatement après sa formation, la boule de feu grandit en même temps qu’elle se refroidit et cesse d’émettre de la lumière. En son sein, la tempéra­ture atteint plusieurs milliers de degrés. Son diamètre dépend de la puissance de la bombe : la boule de feu d’une bombe d’l mégatonne a un rayon de 1.200 mètres au moment où elle est la plus brillante. Si elle ne tou­che pas le sol, l’explosion est dite aérienne ou en al­titude. Si elle l’atteint, comme c’est le cas après les explosions au sol ou à basse altitude, elle vaporise littéralement tout ce qu’elle touche. Les vents violents de succion qui la suivent aspirent les débris vaporisés dans le champignon en formation (figure 2). Ceci creuse un cratère qui peut avoir plusieurs centaines de mètres de diamètre.

FIGURE 2 : Explosion en altitude d’une bombe d’une méga­tonne au-dessus de Bruxelles. Après 15 secondes, la sur­pression au niveau de l’onde de choc, véritable mur d’air comprimé en déplacement, (flèche), est de 1 atmos­phère. Elle vaut 0,3 atmosphère après 30 secondes et 0,1 atmosphère après 75 secondes. A ce moment, le front de l’onde est situé à 21 km. du centre de la ville.

Une explosion nucléaire libère brutalement l’énergie sous trois formes différentes :

1. une onde de choc ou souffle qui représente 50 % de l’énergie totale,

2. un rayonnement de chaleur intense (35 % de l’énergie totale),

3. des radiations ionisantes (15 % de l’énergie totale).

Ces chiffres, vrais pour les bombes à fission et à fis­sion-fusion-fission, sont différents dans le cas des bombes à neutrons : l’énergie libérée sous forme de radiations ionisantes atteint 35 % du total.

C’est en cas d’explosion aérienne de la bombe que l’onde de choc et la chaleur sont propagées le plus loin. En cas d’explosion au sol ou à très basse altitude, par contre, les destructions et les retombées radioactives locales seront plus importantes. Les débris vaporisés du cratère montent dans le champignon, s’ionisent, et comme ils sont lourds, retombent très vite sur le sol alors qu’ils sont encore très radioactifs. Enfin, les explosions sous-marines créent des raz-de-marée et des nuages de gouttelettes radioactives.

L’ONDE DE CHOC

L’expansion rapide des gaz à partir du point de détonation crée une onde de choc qui se propage tout d’abord à vitesse supersonique (figure 2). Son pouvoir destructeur est dû à la surpression, à sa vitesse de propagation et aux vents violents qui la suivent. La surpression est la différence entre la pression de l’air dans l’onde de choc et la pression atmosphérique.

Au point de déflagration (hypocentre ou point zéro), la surpression est énorme : l’explosion au sol d’une bombe d’l mégatonne crée, dans un rayon de 660 mètres, une surpression de 40 atmosphères, soit 40 kg. au cm2. Au fur et à mesure de la propagation de l’onde de choc sa surpression diminue (tableau 1). Ainsi, après l’ex­plosion aérienne d’une bombe d’l mégatonne, la surpres­sion de l’onde de choc est supérieure à l’atmosphère dans un rayon de 4 km. Elle est comprise entre 1 et 0,5 atmosphère entre 4 et 7 km. et sera encore de 0,2 atmos­phère à 11 km. de distance et de 0,1 atmosphère à 21 km. du point d’impact.

FIGURE 3 : Effet de l’onde de choc résultant de l’ex­plosion en altitude d’une bombe d’une mégatonne au des­sus de Bruxelles.

Zone 1 : Surpression supérieure à une atmosphère. 98% de morts, 2% de blessés.

Zone 2 : Surpression comprise entre 0,4 et 1 atmosphère. 50% de morts, 40% de blessés, 10% indemnes.

Zone 3 : Surpression comprise entre 0,2 et 0,4 atmosphère. 5% de morts, 45% de blessés, 50% indemnes.

Zone 4 : Surpression comprise entre 0,1 et 0,2 atmosphère. 25% de blessés.

Ces chiffres ne tiennent compte que des victimes de l’onde de choc. Le report sur cette carte des données du tableau 4 permet de constater que la limite de la zone 3 correspond à la distance jusqu’à laquelle l’onde thermique brûle au 3e degré les surfaces de la peau qui y sont exposées.

En combinant les tableaux 1, 2 et 3 et une carte géographique il devient possible de prévoir les dégâts attendus après une explosion atomique sur une ville don­née ; la figure 3 montre les dégâts que causerait à Bruxelles l’onde de choc d’une bombe d’l mégatonne.

Les bâtiments

Les bâtiments ne résistent pas à de telles surpres­sions et le tableau 2 donne une idée de l’importance des dégâts en fonction du niveau de la surpression. A une atmosphère, quasi rien ne résiste. A 0,1 atmosphère, les dégâts restent considérables et par exemple toutes les vitres sont soufflées. De plus, le déplacement à grande vitesse de l’onde de choc crée des vents violents: 520 km./heure pour une surpression de 1 atmosphère, 250 km./heure pour 0,5 atmosphère. Un vent de 108 km./heure correspond à la définition météorologique de la tempête et chacun sait les dégâts que peut causer celle-ci.

Et les hommes ?

Le corps humain résiste bien aux surpressions sauf si elles sont très élevées. Brutalement exposés à 2,5 atmosphères, 50 % des gens meurent d’éclatement pulmo­naire, d’embolie gazeuse ou de perforation des viscères. Mais ceci ne se produira que très près du point zéro et par conséquent la majorité des décès et des trauma­tismes ne sera pas due à l’action directe de la surpres­sion. Le drame provient en fait de l’interaction des hommes qui sont projetés au hasard et des bâtiments qui s’écroulent autour d’eux. Dans les zones quasi entière­ment détruites il n’y aura guère de survivants. Dans les zones moins endommagées, morts et blessés seront nombreux, victimes de la projection de débris divers et de l’effondrement des maisons. Le tableau 3 résume les pertes prévisibles dans les différentes zones de surpression.

Les blessures sont les mêmes que celles causées en temps de paix par les accidents : fractures du crâne, de la colonne, des membres, écrasements thoraciques, ruptures d’organes abdominaux. Un grand nombre de victimes seraient sans doute por­teuses de plusieurs de ces lésions.

L’ONDE DE CHALEUR

La boule de feu d’une explosion nucléaire ressemble à un soleil de petite taille qui irradierait pendant un temps bref de l’énergie sous forme de rayons X, d’ultra-violets, de lumière visible et d’infra-rouges. Elle apparaît à un observateur situé à 80 km. comme plus aveuglante que le soleil de midi. Son intensité est tel­le qu’une bombe d’l mégatonne cause un aveuglement pas­sager, parfois plus durable, dans un rayon de 21 km. en plein jour et de 85 km. la nuit. Des brûlures réti­niennes produisant une cécité permanente peuvent se voir dans les 50 km. qui entourent le point zéro, mais elles sont moins probables parce qu’elles nécessitent que le regard soit dirigé par hasard dans la direction de la déflagration.

Des brûlures par flash

L’intense chaleur irradiée provoque des brûlures par rayonnement sur les régions de la peau qu’elle frap­pe (figure 4). Le degré de brûlure dépend de la pigmen­tation de la peau, de la longueur d’onde du rayonnement, de la durée de son émission. La distance de propagation de la chaleur est affectée par les conditions météorolo­giques et diminue en cas de mauvaise visibilité. Le ta­bleau 4 résume les degrés de brûlures observables par temps clair à la suite d’explosions aériennes de bombes de diverses puissances. Le nombre de gens brûlés par rayonnement dépendra bien sûr du nombre de personnes se trouvant à l’extérieur au moment de l’explosion puis­que seules sont atteintes les parties du corps directe­ment exposées.

Les brûlures du second degré détruisent partielle­ment la peau. Il se forme des cloques et les proba­bilités de surinfection sont grandes. Le troisième degré correspond à une destruction complète de la peau. Dans les deux cas la perte importante de liquides et de protéines au niveau des brûlures peut entraîner la mort si la surface touchée dépas­se 40 % de celle du corps. Le traitement des brûlés est basé sur la restitution correcte des liquides perdus et la prévention des infections. Non infec­tées, les brûlures du second degré guérissent en général spontanément ; la cicatrisation d’une brû­lure du troisième degré est difficile, très lente et nécessite des greffes cutanées.

Des incendies

Circonstance aggravante, la chaleur intense de l’onde thermique enflamme instantanément les matériaux combustibles comme les papiers, les’tissus, les plasti­ques, etc Joint à la destruction par l’onde de choc d’installations de chauffage, de conduites de gaz, de circuits électriques, ceci provoquera des incendies qui augmenteront considérablement le nombre des brûlés.

Les brûlures causées par les incendies sont souvent associées à des lésions pulmonaires et à des into­xications par les fumées toxiques. Ces troubles surajoutés sont la cause majeure des décès immé­diats dans les incendies au cours desquels les gens se retrouvent piégés dans les immeubles en flamme.

L’explosion aérienne d’une bombe d’l mégatonne pro­voque des incendies dans un rayon de 13 km. par temps clair et de 8 km. par mauvais temps: le rayon de l’ag­glomération bruxelloise est de 9 km., tandis que ceux de Liège (y compris Seraing et Herstal), Charleroi, Na­mur et Mons sont respectivement de 6 km., 7 km., 2 km. et 4 km.

En fait, chaleur intense et vents violents risquent de déclencher une tempête de feu semblable à celles observées à Hiroshima ou même à Hambourg et Dresde après les bombardements « conventionnels » de ces villes : l’as­phyxie et l’élévation de température y tuent tous les habitants, même ceux réfugiés dans les abris. Ce risque est considéré comme faible dans les villes occidentales vu la densité des habitants et le type de matériaux utilisé dans les constructions. Toutefois, la quantité de carburants (essence des voitures, mazout de chauffage, gaz de ville) ne permet pas d’écarter le risque.

LES RADIATIONS IONISANTES

Les réactions de fission produisent une grande quantité de radioactivité pendant la minute qui suit la détonation. C’est la radioactivité initiale. Elle représente environ un tiers de la radioactivité totale produite et est due surtout à une libération de neutrons

rapides et de rayons gamma (voir appendice 1). Après l’explosion d’une bombe très puissante, l’effet mortel du souffle et de la chaleur est tel qu’il l’emporte lar­gement sur celui des radiations ; c’est l’inverse dans le cas des petites bombes, surtout si elles sont du type « bombes à neutrons ».

Les retombées, plus tardives, sont affectées par quantité de facteurs et plus difficiles à quantifier vraiment. Toutes les bombes nucléaires donnent lieu à des retombées radioactives mais leur nocivité dépend de l’altitude à laquelle l’explosion se produit.

Lors des explosions en altitude, les produits de fission gazéifiés montent avec la boule de feu, prennent part à la formation du nuage radioactif et gagnent de très hautes altitudes. Ces particules se condensent en se refroidissant mais restent très légères. Elles sont donc dispersées par le vent, redescendent très lentement et peuvent mettre plusieurs mois à rejoindre le sol. A ce moment, leur taux de radioactivité est en général devenu très faible.

Par contre, si l’explosion a eu lieu suffisamment bas pour que la boule de feu touche le sol, de grandes quantités de terre et de débris vaporisés sont attirés dans le champignon et entrent en contact avec les quel­que 300 isotopes instables nés de la fission (appendice 2). Ils deviennent radioactifs et comme ils sont lourds, retombent en quelques jours sur terre, alors qu’ils sont encore en pleine activité. Ils contamineront ainsi une zone de plusieurs centaines de km2 avoisinant le lieu de l’explosion.

Les particules radioactives qui touchent le sol pendant les premières 24 heures sont les plus nocives; elles constituent les retombées précoces et sont respon­sables de 60 % de la radioactivité totale des retombées.

Calcul du risque lié aux retombées

Pour calculer les risques auxquels est soumise une population, il faut connaître la surface qui sera cou­verte par les retombées précoces, l’intensité de la radioactivité en chaque point de cette surface et la vitesse avec laquelle la radioactivité initiale diminue­ra. Ainsi, l’on pourra avoir une estimation grossière de la dose totale accumulée pendant un laps de temps donné. C’est cette dose cumulée qui est médicalement importante. On l’exprime en rads (voir annexe 1). Quant à l’intensité de la radioactivité elle-même, elle est exprimée en dose par unité de temps ou rads/heure.

L’intensité de la radioactivité initiale décroît vite. La règle est connue : elle diminue d’un facteur 10 chaque fois que le temps augmente d’un facteur 7. Cela veut dire qu’au bout d’une semaine elle vaut un dixième de ce qu’elle valait le premier jour, au bout de 7 semaines un centième et ainsi de suite. Si l’on connaît la radioactivité présente localement au début du processus, on pourra aisément calculer le taux total de rayonnement auquel sera soumise la population locale.

La surface atteinte est plus difficile à déterminer parce qu’elle dépend de pas mal de données changeantes: la vitesse des vents, leurs changements de direction, le relief, etc … Théoriquement, la surface est très allongée à partir du point d’impact. Elle a la forme d’un cigare dont le grand axe est dirigé dans le sens des vents dominants. La figure 5 montre d’une part le diagramme théorique des retombées précoces d’une bombe de 10 mégatonnes et d’autre part les doses de radioac­tivité cumulées qu’on a relevées pendant les 96 heures qui ont suivi l’explosion au sol d’une bombe de 15 méga­tonnes dans l’Archipel des Iles Marshall (Essai « Bravo  » de l’armée américaine en 1954). Ces doses étaient nette­ment supérieures à tout ce qu’on avait prévu.

Le tableau 5 montre quelles seraient les surfaces soumises à différentes doses de radiation cumulées au cours des deux semaines suivant l’explosion d’une bombe d’l mégatonne au sol. Dans la figure 6 ces chiffres ont été reportés sur une carte de Belgique.

Ajoutons que la Commission Internationale de Radio­protection estime à 5 rads par an (25 fois le taux de la radioactivité naturelle) la limite maximale d’irra­diation tolérable pour les travailleurs en contact avec les produits radioactifs.

Les risques liés à des attaques nucléaires multi­ples et relativement proches deviennent vraiment très difficiles à calculer. Les zones contaminées se recou­vrent, leurs taux de contamination s’additionnent et des conditions insupportables pour les habitants de ter­ritoires extrêmement étendus s’en suivraient sans aucun doute.

Enfin, la destruction d’une centrale nucléaire ou d’un dépôt de déchets radioactifs par une arme nucléaire aggrave infiniment l’impact des retombées de l’arme. Les isotopes de la cible détruite sont aspirés dans le nuage et viennent s’ajouter aux produits de fission.

Or leur durée de vie est beaucoup plus longue que celle des isotopes de la bombe et les régions touchées par .les retombées resteront contaminées beaucoup plus long­temps. La quantité totale d’isotopes étant plus grande, la zone touchée sera beaucoup plus étendue.

Il peut sembler exagérément dramatique d’envisager une telle possibilité mais elle n’est nullement exclue vu l’importance stratégique des sources d’énergie et le rôle des réacteurs nucléaires dans la fabrication des ogives des missiles (ils sont la principale source de plutonium-239). De plus, dans l’Europe surpeuplée, les centrales nucléaires peuvent être voisines d’instal­lations militaires. Le risque est donc certain.

PATHOLOGIE DES RADIATIONS

Les effets sur l’organisme

Les radiations provoquent de nombreuses lésions dans notre organisme ; elles touchent principalement le système nerveux et les cellules qui se reproduisent vite : par exemple, celles qui renouvellent la surface de l’intestin et celles qui fabriquent de nouveaux glo­bules blancs et rouges au sein de la moelle osseuse. Une irradiation totale, brutale ou étalée sur un certain nombre de jours, provoque la maladie des rayons qui sera bénigne, sévère ou mortelle selon la dose de rayons reçue. Une dose de 450 rads entraîne la mort de la moi­tié des jeunes adultes qui y sont exposés : on l’appelle dose létale 50 % ou DL 50.

La maladie des rayons

Il existe trois formes de la maladie des rayons: une forme neurologique toujours mortelle, une forme gastro-intestinale très grave et une forme médullaire (touchant la moelle osseuse) curable dans de bonnes con­ditions hospitalières (voir figure 7).

Forme neurologique. Une irradiation vraiment massive (5000 rads et plus) entraîne des convulsions, un coma et la mort en quelques heures. A dose plus basse (1.500 à 4.500 rads) une léthargie s’installe et évolue en quelques jours vers le coma et la mort. Il n’y a aucune thérapeutique connue.

Forme intestinale. Elle s’observe pour une irradiation comprise entre 400 et 1.500 rads et s’installe en une semaine. Liée à la destruction de l’épithélium qui re­couvre le tube digestif, elle se caractérise par une déshydratation intense due à une diarrhée profuse. Les risques de septicémie sont élevés puisqu’il n’existe plus de barrière valable entre le contenu de l’intestin et le reste de l’individu. La mort survient en général à moins qu’une thérapeutique d’urgence soit instaurée très vite.

Ces soins d’urgence sont basés sur la restitution des liquides perdus et l’emploi massif d’antibioti­ques pour lutter contre l’infection. Il va sans dire que la désorganisation du système sanitaire en cas de conflit nucléaire et le nombre de cas à traiter rendrait problématique l’instauration de telles mesures.

Ceux des patients qui survivraient à leurs lésions intestinales présenteraient une semaine plus tard la 3e forme de la maladie des rayons, liée à la destruction de la moelle osseuse.

Forme médullaire. La moelle osseuse est partiellement détruite par un taux de rayonnement supérieur à 150 rads (1). Une courte période de nausées et de vomissements est suivie d’une dizaine de jours asymptomatiques. Vers la fin de la deuxième semaine, les cellules sanguines sont suffisamment réduites en nombre pour être incapa­bles d’assumer leur rôle physiologique : des infections généralisées surviennent par manque de globules blancs et des hémorragies apparaissent un peu partout par insuffisance de plaquettes. Ou la mort survient au bout d’un mois environ ou le sujet atteint guérit lentement au fur et à mesure que les cellules mères restées vivan­tes repeuplent la moelle et le sang.

(1) Rappelons qu’après l’explosion au sol d’une bombe de 1 mégatonne

une dose de 150 rads est accumulée par tous ceux qui séjournent sans protection pendant 2 semaines dans un territoire voisin d’environ 5.000 km2.

A nouveau une thérapeutique existe mise en chambre stérile, transfusions, et utilisation massive des antibiotiques pour lutter contre les infections et, dans les cas les plus graves, greffe de moelle osseuse. Ceci bien sûr ne sera pas réalisable en situation de guerre.

Les conséquences tardives

L’irradiation du fœtus in utero. Irradiation immédiate et retombées affectent le développement du fœtus in utero. La plupart des mères japonaises encein­tes depuis moins de 15 semaines au moment de l’explosion des bombes et ayant reçu une dose de rayonnement supé­rieure à 200 rads ont mis au monde des enfants malformés. Les troubles du développement du cerveau ont été le plus souvent observés. Parmi ceux qui ont survécu, 44 % pré­sentaient une microcéphalie parfois accompagnée de débi­lité mentale et 16 % furent de profonds arriérés mentaux. Les mères dont la grossesse était plus avancée mirent au monde un nombre anormalement élevé d’enfants mort-nés ou qui moururent avant l’âge d’un an.

A plus long terme, les effets résultent des consé­quences tardives de l’irradiation primaire ou d’un séjour plus ou moins long dans une zone contaminée par les retombées. Les isotopes entrent dans le corps par la bouche, les poumons ou éventuellement la peau. Les aliments dans lesquels des produits radioactifs ont été incorporés – le lait par exemple – sont une source importante de contamination. Les données que nous possé­dons à ce sujet dérivent des études faites sur les survivants des bombardements japonais, sur les malades ayant reçu des doses importantes de rayons X à des fins diagnostiques ou thérapeutiques et sur les travailleurs exposés aux radiations.

Les cancers. Il est prouvé que les radiations augmentent le taux des cancers et des leucémies. L’inci­dence de toutes les leucémies augmente, sauf celle de la leucémie lymphoïde chronique. Au Japon, c’est 6 ans plus tard qu’il en apparut le plus.

La période de latence des cancers est plus longue, 20 à 25 ans. L’excès par rapport à la population normale est net pour les cancers du sein, du poumon, de la thy­roïde et des os.

Il n’est pas facile de chiffrer exactement les risques d’apparition d’une tumeur radio-induite et les avis des experts divergent. La conclusion de la Commis­sion Internationale de Radioprotection est résumée dans le tableau 6. Le risque global de décès par tumeur induite est d’environ 1/10.000 par rad reçu. Le risque d’apparition d’une tumeur maligne est deux à trois fois plus élevé. Pour calculer le nombre de rads reçus, il faut évidemment faire le total de l’irradiation subie pendant toute la durée de l’exposition.

Les anomalies génétiques. En général, une anomalie génétique ou mutation, ne se manifeste que chez les enfants dont les deux parents sont des porteurs sains de la même altération. Ceci n’apparaîtra que rarement, au hasard des rencontres. Pour que les conséquences néfastes des mutations se manifestent au Japon, il fau­dra sans doute attendre plusieurs générations. Le fait que rien n’ait été observé à ce jour est normal, et non pas rassurant. Tout ce que nous savons de l’action des rayons X sur l’animal ou les cellules humaines en cultu­re prouve qu’ils augmentent le taux de mutation propor­tionnellement à la dose reçue. Or tout ce qui augmente les mutations est considéré comme néfaste à la survie de l’espèce, ces mutations étant pour la plupart neutres ou défavorables.


Zaporijjia

Paul Blume

Tchernobyl 1986 – wikipedia

Zaporijjia est la plus grande centrale nucléaire d’Europe (*). Elle est au centre des combats entre Russes et Ukrainiens dans la région (*). Comme le fut la centrale de Tchernobyl au printemps passé (*)

Les risques que des activités militaires dans le périmètre proche de centrales nucléaires font peser sur la région sont énormes. Ce qui a amené le Secrétaire des Nations-Unies, Antonio Guterres, à tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme : « Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire » (*).

En 1986, l’ensemble de l’Europe a été polluée à des degrés divers par les émanations radioactives issues de l’accident de la centrale de Tchernobyl (*).

A Zaporijjia, aujourd’hui, qui serait impacté par un « accident  » ? Quelles seraient les conséquences sanitaires pour le continent ? Quelle ampleur pourrait prendre un tel scénario ?

Lors d’incidents industriels majeurs, et certainement nucléaires, vitesse et précision des interventions sont primordiales.

En 1986, ce sont les responsables de ce qui était l’URSS (*) qui étaient à la manœuvre pour gérer cette catastrophe civile.

Aujourd’hui à Zaporijjia, qui organiserait les secours en pleine zone de guerre ? Qui seraient les « liquidateurs » ? (*)

Cet été 2022 est vraiment très « chaud ». Dans tous les sens du terme.


Climat, fin de partie ?

Cédric Chevalier

Reprise de l’article « Dire la vérité aux gens sur les risques existentiels qui pèsent sur l’humanité » paru sur le blog de Paul Jorion.

Nous voudrions vous relayer cet article paru dans PNAS, une prestigieuse revue scientifique américaine, ce 1er août 2022 : https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2108146119

Sa liste de coauteurs ne laissera pas indifférents ceux qui suivent l’actualité climatique :
Luke Kemp, Joanna Depledge, Kristie L. Ebi, Goodwin Gibbins, Timothy A. Kohler, Johan Rockström, Marten Scheffer, Hans Joachim Schellnhuber, Will Steffen, Timothy M. Lenton.

Présentation de l’article :

Une gestion prudente des risques exige la prise en compte de scénarios allant du moins bon au pire. Or, dans le cas du changement climatique, ces futurs potentiels sont mal connus. Le changement climatique anthropique pourrait-il entraîner l’effondrement de la société mondiale, voire l’extinction de l’humanité ? À l’heure actuelle, il s’agit d’un sujet dangereusement sous-exploré.

Pourtant, il existe de nombreuses raisons de penser que le changement climatique pourrait entraîner une catastrophe mondiale. L’analyse des mécanismes à l’origine de ces conséquences extrêmes pourrait contribuer à galvaniser l’action, à améliorer la résilience et à informer les politiques, y compris les réponses d’urgence.

Nous exposons les connaissances actuelles sur la probabilité d’un changement climatique extrême, expliquons pourquoi il est vital de comprendre les cas les plus défavorables, exposons les raisons de s’inquiéter des résultats catastrophiques, définissons les termes clés et proposons un programme de recherche.

Le programme proposé couvre quatre questions principales :

1) Quel est le potentiel du changement climatique à provoquer des événements d’extinction massive ?
2) Quels sont les mécanismes qui pourraient entraîner une mortalité et une morbidité massives chez l’homme ?
3) Quelles sont les vulnérabilités des sociétés humaines aux cascades de risques déclenchées par le climat, comme les conflits, l’instabilité politique et les risques financiers systémiques ?
4) Comment ces multiples éléments de preuve – ainsi que d’autres dangers mondiaux – peuvent-ils être utilement synthétisés dans une « évaluation intégrée des catastrophes » ?

Il est temps pour la communauté scientifique de relever le défi d’une meilleure compréhension du changement climatique catastrophique.

Commentaires Cédric Chevalier

Il semble impératif de prendre conscience de la situation d’urgence écologique absolue, de la reconnaître publiquement et surtout de gouverner la société en conséquence. Cela nécessite d’inclure les risques existentiels parmi les scénarios pris en compte. Nous le martelons depuis notre carte blanche collective du 6 septembre 2018 et la pétition de 40.000 signatures qui a suivi, remise à la Chambre de la Belgique. Les scénarios « catastrophes » ne sont pas des « excentricités douteuses » auxquelles les décideurs et scientifiques sérieux ne devraient pas attacher d’importance mais, au contraire, le point de départ, la pierre de touche, à partir duquel on peut seulement paramétrer ses efforts politiques et scientifiques. Dans l’histoire de la Terre, il y a déjà eu des changements d’ampleur « catastrophique », et il peut encore s’en produire, au détriment de certaines espèces, dont la nôtre. Et il ne peut y avoir de politique que lorsque l’existence de la communauté humaine est préservée.

L’éventuelle faible probabilité (sous-estimée peut-être à tort) de certains de ces scénarios (probabilité qui augmente à mesure que dure l’inertie, étant donnée l’existence des effets de seuil), n’est jamais une excuse pour ne pas les traiter. A partir du moment où ces scénarios impliquent la perte d’un grand nombre de vies et d’autres éléments d’importance existentielle, même pour une probabilité infime, ils doivent être pris en compte. Quand le risque sur l’espèce humaine toute entière ne peut être écarté, on fait face à la catégorie la plus élevée des risques existentiels.

Cet article invite donc à se demander si une partie de la communauté scientifique, avec sa culture de prudence et de modération adoptée par crainte de perdre sa crédibilité, n’a pas produit une pensée, un langage, des travaux et une priorisation de la recherche qui nous ont rendu collectivement aveugles sur la réalité effective des risques existentiels.

« Pourquoi se concentrer sur un réchauffement inférieur et des analyses de risque simples ? L’une des raisons est le point de référence des objectifs internationaux : l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement bien en dessous de 2 °C, avec une aspiration à 1,5 °C. Une autre raison est la culture de la science climatique qui consiste à « pécher par excès de prudence », à ne pas être alarmiste, ce qui peut être aggravé par les processus de consensus du GIEC. Les évaluations complexes des risques, bien que plus réalistes, sont également plus difficiles à réaliser.
Cette prudence est compréhensible, mais elle n’est pas adaptée aux risques et aux dommages potentiels posés par le changement climatique. Nous savons que l’augmentation de la température a des « queues de distribution de probabilités épaisses » : des résultats extrêmes à faible probabilité et à fort impact. Les dommages causés par le changement climatique seront probablement non linéaires et entraîneront une queue de distribution de probabilité encore plus épaisse. Les enjeux sont trop importants pour s’abstenir d’examiner des scénarios à fort impact et à faible probabilité. »

Préférant se situer, par ethos scientifique, en deçà du risque probable, alors que l’éthique intellectuelle préconisait de se situer au-delà du risque probable, au niveau du risque maximal. La modération est au cœur de l’ethos scientifique, mais l’éthique des risques existentiels exige une forme d’exagération vertueuse, comme méthode de gouvernement. Le scientifique doit rester modéré, mais l’intellectuel qui sommeille en lui doit sans aucun doute hurler l’urgence, sans attendre d’en avoir toutes les preuves. Et surtout, le politique doit gouverner en ayant le scénario du pire à l’esprit, en permanence.

C’était le message, malheureusement mal compris, du philosophe Hans Jonas dans son ouvrage majeur, « Le Principe Responsabilité », de considérer que la femme ou l’homme d’État devait gouverner selon une « heuristique de la peur », en considérant les plus grands risques existentiels. Avec pour maxime « d’agir de telle façon que nos actions soient compatibles avec la permanence d’une vie authentique sur la Terre ». Le philosophe Jean-Pierre Dupuy a complété cette réflexion par le « catastrophisme éclairé », nous invitant à considérer que « le pire est certain », à un iota près, ce qui justement permet d’agir collectivement pour l’éviter.

Ce Principe Responsabilité, contrairement aux critiques, n’a jamais été un principe irréaliste et paralysant, mais au contraire, un principe raisonnable et d’action. On peut même penser qu’il est le fondement de la relation de responsabilité qui existe entre un parent et un enfant, et entre un politicien et les citoyens.

On comprend que s’il avait été mis effectivement en œuvre, jamais l’humanité n’aurait libéré dans la biosphère autant de substances polluantes, en ce compris les gaz à effet de serre, à partir du moment où l’impact catastrophique potentiel fut jugé plausible. C’était il y a environ 50 ans déjà selon certaines archives déclassifiées de la présidence américaine de Jimmy Carter, notamment, où les mots « the Possibility of Catastrophic Climate Change » figurent.

C’est en partie ce qui autorise le philosophe Stephen Gardiner de parler d’une « perfect moral storm », et de corruption morale, lorsqu’on ne tire pas les conséquences de ce que l’on sait, car on ne veut pas le croire, en s’abritant derrière la « complexité du problème » :

« En conclusion, la présence du problème de la corruption morale révèle un autre sens dans lequel le changement climatique peut être une tempête morale parfaite. C’est que sa complexité peut s’avérer parfaitement commode pour nous, la génération actuelle, et en fait pour chaque génération qui nous succède. D’une part, elle fournit à chaque génération la justification qui lui permet de donner l’impression de prendre le problème au sérieux – en négociant des accords mondiaux timides et sans substance, par exemple, puis en les présentant comme de grandes réalisations – alors qu’en réalité, elle ne fait qu’exploiter sa position temporelle. Par ailleurs, tout cela peut se produire sans que la génération qui exploite n’ait à reconnaître que c’est elle qui le fait. En évitant un comportement trop ouvertement égoïste, une génération antérieure peut profiter de l’avenir en évitant de devoir l’admettre – que ce soit aux autres ou, ce qui est peut-être plus important, à elle-même. »

La critique adressée aux scientifiques du climat s’étend donc à l’entièreté des forces qui œuvrent pour défendre l’habitabilité de notre biosphère pour tous les êtres vivants. La modération et le refus d’évoquer publiquement les scénarios du pire dans le chef des activistes, des associations, des syndicats, des entreprises, des pouvoirs publics, des partis et des mandataires politiques est contraire au respect du Principe Responsabilité. A force de ne pas vouloir évoquer le pire, de ne pas vouloir « faire peur », il est impossible pour la population de comprendre l’enjeu existentiel, et on ne peut pas s’étonner ensuite que l’inertie demeure.

N’y a-t-il pas une forme de faillite morale, pour certains, à refuser de parler ouvertement, publiquement, de manière concrète, de la possibilité de ces scénarios catastrophiques ?

L’article fait cette analogie historique :

« Connaître les pires cas peut inciter à l’action, comme l’idée de « l’hiver nucléaire » en 1983 a galvanisé l’inquiétude du public et les efforts de désarmement nucléaire. L’exploration des risques graves et des scénarios de températures plus élevées pourrait cimenter un réengagement en faveur de la barrière de sécurité de 1,5 °C à 2 °C comme l’option « la moins rébarbative » ».


Cette vague de chaleur anéantit l’idée que de petits changements permettent de lutter contre les phénomènes météorologiques extrêmes.

George Monbiot

Article original : This heatwave has eviscerated the idea that small changes can tackle extreme weather

Traduction : JM avec deepl

Les chaleurs excessives vont devenir la norme, même au Royaume-Uni. Les systèmes doivent changer de toute urgence – et le silence doit être brisé.

Peut-on en parler maintenant ? Je veux dire le sujet que la plupart des médias et la majorité de la classe politique évitent depuis si longtemps. Vous savez, le seul sujet qui compte en définitive – la survie de la vie sur Terre. Tout le monde sait, même s’ils évitent soigneusement le sujet, qu’à côté de lui, tous les sujets qui remplissent les premières pages et obsèdent les experts sont des broutilles. Même les rédacteurs du Times qui publient encore des articles niant la science du climat le savent. Même les candidats à la direction du parti Tory, qui ignorent ou minimisent le problème, le savent. Jamais un silence n’a été aussi fort ou aussi assourdissant.

Ce n’est pas un silence passif. Face à une crise existentielle, c’est un silence actif, un engagement farouche vers la distraction et l’insignifiant. C’est un silence régulièrement alimenté par des futilités et des divertissements, des ragots et du spectacle. Parlez de tout, mais pas de ça. Mais tandis que ceux qui dominent les moyens de communication évitent frénétiquement le sujet, la planète parle, dans un rugissement qu’il devient impossible d’ignorer. Ces jours de colère atmosphérique, ces chocs thermiques et ces feux de forêt ignorent les cris de colère et font brutalement irruption dans nos bulles de silence.

Et nous n’avons encore rien vu. La chaleur dangereuse que l’Angleterre subit en ce moment est déjà en train de devenir normale dans le sud de l’Europe, et serait à comptabiliser parmi les jours les plus frais pendant les périodes de chaleur de certaines régions du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie du Sud, là où la chaleur devient une menace régulière pour la vie. Il ne faudra pas attendre longtemps, à moins que des mesures immédiates et complètes ne soient prises, pour que ces jours de chaleur deviennent la norme, même dans notre zone climatique autrefois tempérée.

La même chose vaut pour tous les méfaits que les humains s’infligent les uns aux autres : ce qui ne peut être discuté ne peut pas être affronté. Notre incapacité à empêcher un réchauffement planétaire catastrophique résulte avant tout de la conspiration du silence qui domine la vie publique, la même conspiration du silence qui, à un moment ou à un autre, a accompagné toutes sortes de violences et d’exploitations.

Nous ne méritons pas cela. La presse milliardaire et les politiciens qu’elle soutient se méritent peut-être l’un l’autre, mais aucun de nous ne mérite l’un ou l’autre groupe. Ils construisent entre eux un monde dans lequel nous n’avons pas choisi de vivre, dans lequel nous ne pourrons peut-être pas vivre. Sur cette question, comme sur tant d’autres, le peuple a tendance à avoir une longueur d’avance sur ceux qui prétendent le représenter. Mais ces politiciens et ces barons des médias déploient tous les stratagèmes et toutes les ruses imaginables pour empêcher les prises de mesures décisives.

Ils le font au nom de l’industrie des combustibles fossiles, de l’élevage, de la finance, des entreprises de construction, des constructeurs automobiles et des compagnies aériennes, mais aussi au nom de quelque chose de plus grand que tous ces intérêts : le maintien du pouvoir. Ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui le font en étouffant les contestations, quelle que soit la forme qu’elles prennent. La demande de décarbonation de nos économies n’est pas seulement une menace pour les industries à forte intensité de carbone ; c’est une menace pour l’ordre mondial qui permet aux hommes puissants de nous dominer. Céder du terrain aux défenseurs du climat, c’est céder du pouvoir.

Au cours des dernières années, j’ai commencé à réaliser que les mouvements environnementaux traditionnels ont fait une terrible erreur. La stratégie de changement poursuivie par la plupart des groupes verts bien établis est totalement inadéquate. Bien qu’elle soit rarement exprimée ouvertement, elle régit leur action. Cela donne quelque chose comme ceci: il y a trop peu de temps et la tâche est trop vaste pour essayer de changer le système, les gens ne sont pas prêts à le faire, nous ne voulons pas effrayer nos membres ou provoquer un conflit avec le gouvernement… La seule approche réaliste est donc l’incrémentalisme, les petits pas. Nous ferons campagne, question par question, secteur par secteur, pour des améliorations progressives. Après des années de persévérance, les petites demandes s’ajouteront les unes aux autres pour donner naissance au monde que nous souhaitons.

Mais pendant qu’ils jouaient à la patience, le pouvoir jouait au poker. La vague de droite radicale a tout balayé devant elle, écrasant les structures administratives de l’état, détruisant les protections publiques, s’emparant des tribunaux, du système électoral et de l’infrastructure de gouvernement, supprimant le droit de protester et le droit de vivre. Alors que nous nous persuadions que nous n’avions pas le temps pour changer de système, ils nous ont prouvé exactement le contraire en changeant tout.

Le problème n’a jamais été que le changement de système est une exigence trop forte ou prend trop de temps. Le problème est que l’incrémentalisme est une demande trop faible. Pas seulement trop limitée pour conduire la transformation, pas seulement trop limitée pour arrêter le déferlement de changements radicaux venant de l’autre camp, mais aussi trop limitée pour briser la conspiration du silence. Seule une exigence de changement de système, confrontant directement le pouvoir qui nous conduit à la destruction planétaire, a le potentiel de répondre à l’ampleur du problème et d’inspirer et de mobiliser les millions de personnes nécessaires pour déclencher une action efficace.

Pendant tout ce temps, les écologistes ont raconté aux gens que nous étions confrontés à une crise existentielle sans précédent, tout en leur demandant de recycler leurs capsules de bouteilles et de changer leurs pailles. Les groupes verts ont traité leurs membres comme des idiots et je soupçonne que, quelque part au fond d’eux-mêmes, les membres le savent. Leur timidité, leur réticence à dire ce qu’ils veulent vraiment, leur conviction erronée que les gens ne sont pas prêts à entendre quelque chose de plus stimulant que ces conneries micro-consuméristes portent une part importante dans la responsabilité de l’échec global.

Il n’y a jamais eu de temps pour l’incrémentalisme. Loin d’être un raccourci vers le changement auquel nous aspirons, c’est un marais dans lequel s’enfoncent les ambitions. Le changement de système, comme l’a prouvé la droite, est, et a toujours été, le seul moyen rapide et efficace de transformation.

Certains d’entre nous savent ce qu’ils veulent : une sobriété privée, un domaine public amélioré, une économie du doughnut, une démocratie participative et une civilisation écologique. Aucune de ces demandes n’est plus importante que celles que la presse milliardaire a poursuivies et largement concrétisées : la révolution néolibérale qui a balayé la gouvernance efficace, la taxation efficace des riches, les restrictions efficaces du pouvoir des entreprises et des oligarques et, de plus en plus, la véritable démocratie .

Alors brisons notre propre silence. Cessons de nous mentir à nous-mêmes et aux autres en prétendant que les petites mesures apportent un changement majeur. Abandonnons frilosité et gestes symboliques. Cessons d’apporter des seaux d’eau quand seuls les camions de pompiers font l’affaire. Construisons notre campagne pour un changement systémique vers le seuil critique de 25% d’acceptation publique, au-delà duquel, selon une série d’études scientifiques, se produit le basculement social .

Je me sens plus lucide que jamais sur ce à quoi ressemble une action politique efficace. Mais une question majeure demeure. Puisque nous avons attendu si longtemps, pouvons-nous atteindre le point de basculement social avant d’atteindre le point de basculement environnemental ?

George Monbiot est chroniqueur au Guardian.

Pour d’autres références voir : https://obsant.eu/listing/?aut=George%20Monbiot


choisir entre la peste de Vladimir et le choléra de Poutine

Cédric Chevalier

Selon certains experts en stratégie militaire et politique, nous allons devoir (continuer à) choisir entre la peste de Vladimir et le choléra de Poutine : Quels sont les prochains objectifs de Poutine ? « Les contre-attaques de l’Ukraine dans le Sud placent les Russes devant un dilemme » – La Libre


On a donc laissé grandir une bête monstrueuse depuis 20 ans et on n’arrive plus à la maîtriser. Tous les scénarios sont (déjà) perdants pour les démocrates, partout dans le monde et pour longtemps. La démocratie elle-même est menacée. La marge de manœuvre semble se résumer à devoir évaluer le sacrifice d’un bien existentiel (la démocratie et la liberté d’autodétermination ukrainienne) pour en sauver un autre (au mieux la vie de plusieurs millions de citoyens membres de l’Union européenne, au pire la vie humaine sur Terre en cas de guerre nucléaire mondiale, les scorpions survivront).

En sachant qu’aucune des deux parties (Ukraine, Union européenne et États-Unis) n’est disposée, et c’est compréhensible, à sacrifier son bien existentiel plutôt que celui de l’autre. En sachant qu’aucun sacrifice des démocrates ne garantit la disparition structurelle de la menace. On ne négocie pas avec un tigre avait fameusement dit Winston Churchill en parlant d’Hitler. Que donner à manger à un fauve dont la faim est insatiable ?

Poutine, dirigeant de facto d’une puissance nucléaire, a envahi le premier l’Ukraine avec ses armées, sanctuarisant de facto son « territoire de manœuvre ». Comment ? Via la menace explicite de réponse nucléaire à toute attaque « extérieure » à l’encontre de ses forces, qui dépasserait un seuil arbitraire qu’il déterminera lui seul. Premier sur place, premier à profiter de la protection de son parapluie nucléaire. D’emblée, l’OTAN exclut l’intervention au sol et même l’exclusion aérienne sur le territoire ukrainien.

L’ambiguïté plane en faveur de Poutine : livrer des armes, est-ce dépasser le seuil ? Quel type d’arme ? Quel calibre ? Combien ? Quel est le seuil pour que Poutine puisse estimer que les intérêts vitaux de la Russie sont menacés et qu’il peut faire joujou avec un missile nucléaire (arme qu’il n’a pas encore eu le plaisir sadique de tester sur des êtres humains) ?On aurait aimé que l’OTAN ne joue pas au poker avec Poutine avec ses cartes déposées sur la table sous ses yeux.Que se serait-il passé si l’OTAN avait installé ses troupes préventivement en Ukraine ? N’aurait-on pas inversé le sens du doute ?Pourquoi l’OTAN n’a-t-il pas laissé planer davantage de doute sur ses intentions militaires et même nucléaires, afin de faire aussi douter Poutine ?

Une réponse était : minimiser le risque d’escalade nucléaire. On comprend, c’est légitime. Mais voilà que Poutine était donc rassuré, tant qu’il en restait aux moyens plus ou moins conventionnels sur le territoire ukrainien, il pouvait y aller en matière de crimes de guerre, sans risquer d’intervention militaire directe de l’OTAN, bien qu’il doive tolérer un afflux (modéré) d’armes modernes. Ainsi, en théorie des jeux, la perte maximale pour Poutine était bornée, tandis que la perte maximale pour l’Ukraine et les alliés restait non plafonnée (puisque même livrer des armes prêtait à ambiguïté explicite pour Poutine).

Certains, comme Jacques Attali, ont tout de suite posé la bonne question : que ferons-nous si Poutine menace d’utiliser l’arme atomique si nous continuons à livrer des armes ? Et cette question est une déclinaison de la question fondamentale : jusqu’à quel point doit-on céder à la menace de destruction pour préserver son existence versus sa liberté ? 

Imaginons à l’extrême que Poutine nous menace comme suit : « donnez-moi les clefs de l’Union européenne sinon je vous atomise ». Que ferons-nous ? Les armes nucléaires ont fondamentalement changé l’éthique du cri « la liberté ou la mort ! ». Car désormais, ce n’est pas seulement la mort du révolutionnaire sur les barricades, c’est aussi et surtout la destruction potentielle d’une proportion élevée de la population humaine sur Terre / d’un continent / d’un pays / d’une grande ville (choisissez en fonction du nombre de missiles qui sont envoyés lorsque le dirigeant fou appuie sur le bouton rouge). 

On se demande alors si la réalité même de ces arsenaux nucléaires est compatible avec la perpétuation de la possibilité de l’existence humaine sur Terre et de la liberté humaine elle-même. On sent que les armes nucléaires sont fondamentalement tyranniques voire totalitaires. Et c’est là le paradoxe, si des démocraties ne disposaient pas de l’arme nucléaire (USA, France, Royaume-Uni), qu’est-ce qui empêcheraient les dictatures qui en disposent de nous soumettre entièrement à leurs désirs pathologiques, de nous envahir sans craindre une riposte nucléaire asymétrique ?

Une partie de moi, même anti arme nucléaire par principe, a déjà contemplé la possible nécessité de l’arme nucléaire pour protéger les démocraties, tout en doutant du bien fondé de ce calcul, in fine. J’ai aussi évalué le cas de figure des États décroissants qui voudraient sanctuariser leur territoire (et leur expérience sociétale) contre la puissance extérieure indexée sur les énergies fossiles et fissiles (« Si tu veux la décroissance, prépare la guerre », par Cédric Chevalier | Blog de Paul Jorion).

Mais il faut aller plus loin dans l’analyse. Car c’est le tueur derrière l’arme qu’il faut examiner. La conjonction du pire est atteinte quand se combine les moyens techniques de la destruction de l’humanité avec la présence au pouvoir suprême d’individus psychopathes prêts à employer ces moyens techniques, a fortiori dans une dictature.On savait que des dictatures amenaient au pouvoir de tels psychopathes (Poutine), on a redécouvert que les démocraties aussi (Trump). Disons que Caligula, Néron, Genghis Khan, et même Hitler ne pouvaient pas atomiser la planète, même s’ils pouvaient massacrer des millions de gens.

Aujourd’hui, une longue histoire de lâchetés accumulées dont l’histoire, face aux guerres et crimes précédents de Vladimir Poutine, nous présente la (première) facture. Les scénarios du pire ne sont pas bornés supérieurement sauf par l’extinction de l’humanité par holocauste atomique. Les scénarios du mieux sont déjà bornés par le plancher des atrocités commises jusqu’à présent non seulement en Ukraine, mais aussi en Tchétchénie, en Géorgie, en Syrie et partout où la main criminelle du tyran Poutine a ôté la vie.

Et on sent que le plancher ne peut que monter encore. Toute ressemblance avec les années 30, la lâcheté calculatrice des démocraties et l’appétit criminel follement audacieux des dictatures, est forcément un point Godwin. Il faut couper son cerveau en deux et ne pas voir d’analogies. L’histoire ne se répète pas dit-on…

Au passage, étant doté d’un esprit plutôt porté à l’analogie et à la reliance, j’ai toujours été critiqué par ceux (qui m’ont toujours semblé les plus nombreux) pour qui la moindre différence interdit la comparaison à titre d’enseignement. L’être humain de chaque époque, son contexte, les événements, telle ou telle instance, seraient toujours « fondamentalement différents » de toute autre instance analogue. Je n’en crois rien, je crois à la puissance des analogies phénoménales au sein d’un même réel, je crois en particulier à la continuation d’un phénomène régulier que les anciens appelaient « nature humaine ». Je crois que les mêmes causes produisent les mêmes effets, que toute la palette des comportements humains s’est déjà produite et se reproduira encore, et qu’il n’y a aucune irréversibilité vers un mieux dans l’histoire humaine.

Tout au plus, pouvons-nous nous associer entre personnes de bonne volonté pour lutter ensemble en faveur « d’âges d’or » durant lesquels, bon an mal an, le mal est minimisé dans une société humaine par des institutions et des citoyens vertueux.Et donc l’histoire de l’empire romain et la lecture de Shakespeare sont quasiment suffisantes pour nous enseigner cette « nature humaine » et en tirer les conséquences utiles, modulo les nouveautés de notre époque : science, technologie, etc. C’est toujours le même cerveau avec ses mêmes parties neurologiques qui est à la manœuvre. Et ses affects sont remarquablement stables dans le temps.

Donc depuis la cour de récréation de l’orphelinat jusqu’à déclencher une guerre (mondiale ?), on a laissé dévier le cerveau du caïd Poutine, alors qu’il souffre manifestement de graves troubles psychologiques qui le rendent incroyablement dangereux pour la société, à toutes les échelles de taille de groupe.

Il y a ainsi toujours dans l’histoire longue une question qui n’a pas été tranchée définitivement : est-ce que l’individu, la liberté et la démocratie gagnent tendanciellement, ou bien ce sont les salauds psychopathes et sociopathes qui écrivent l’histoire en lettres de sang, parce que l’immense majorité les laisse faire, encore et encore, retombant sans cesse dans une naïveté confondante sur la « nature humaine » et le « mal » ?

Cette question se condense en effet presque entièrement dans une autre : « comment les sociétés humaines peuvent-elles parvenir à maîtriser structurellement en leur sein le risque d’émergence endémique de la tyrannie sanguinaire d’un seul, relayé par sa clique ? »

Comment contrôler les cerveaux déviants à tendance destructrice ? L’arme absolue étant le cerveau humain.
Ces questions sont posées depuis les premiers philosophes grecs jusqu’à nos jours, en passant par la question de la servitude volontaire (le Contr’Un de La Boétie) et de l’autonomie et de la paix perpétuelle (Kant).

Face à la capacité innée au mal de l’être humain, documentée depuis des millénaires, les sociétés ont tenté de mettre en place des institutions afin d’éviter l’autodestruction. L’autorité parentale, tribale, villageoise, l’éducation, la loi, la justice, la répartition du pouvoir dans des fonctions de chef, la séparation de la religion et de l’État, la séparation des pouvoirs, la presse, la démocratie, la concertation sociale, la communication non violente, la thérapie psychologique, la diffusion de valeurs pacifiques, la Société des Nations, l’Union européenne, les Nations Unies, la réconciliation des peuples après une guerre civile ou un génocide, les tribunaux pénaux internationaux, le commerce et la diplomatie internationales, etc.

Mais après plusieurs millénaires de réflexion sur la tyrannie d’un seul dans un groupe, nous n’avons pas encore réussi à déployer ces instruments de maîtrise de la violence humaine à l’échelle de nombreux pays, et encore moins de la planète.
Nous risquons l’extinction de l’espèce par holocauste nucléaire ou écocide (ce qui est sensiblement la même chose : bousiller l’hospitabilité de la planète à notre égard).

Certaines des plus vieilles démocraties sont menacées de renouer avec la violence d’un seul, comme les États-Unis, tandis que d’autres n’ont toujours pas atteint la case démocratie (Russie, Chine) et se totalitarisent progressivement. Enfin, le continent le plus démocratique du monde est gangrené par des leaders autoritaires et d’extrême droite, certains déguisés en démocrates. 

Il y a je crois un continuum entre ce petit caïd de cour de récréation et celui qui appuiera sur le bouton nucléaire qui déclenchera la première et la dernière guerre atomique mondiale. Une propension à l’agressivité se transformant en violence chez le petit d’homme (j’insiste sur l’homme plus que sur la femme, statistiquement c’est établi), qui nécessite un contrôle social par la culture et l’institution, pour ne pas provoquer l’autodestruction de la société.

Cela reste encore un grand mystère pour moi que l’immense majorité sur Terre confie encore aujourd’hui, tel un troupeau docile, sa propre destinée, à autant de psychopathes et de sociopathes habités par une pulsion de mort, en démocratie comme en dictature.
La somme des maux qu’ils ont infligés à la majorité motivationnellement innocente (mais civiquement irresponsable) est infinie. J’espère que nous parviendrons à les arrêter, et à nous arrêter nous-mêmes si nous glissons sur cette pente.


Activistes climatiques : les citoyens ne doivent pas nous aimer !

Miser davantage sur le sabotage


Traduction (corp de l’article) – « deepl » + Josette – de « Klimaaktivist: Bürger müssen uns nicht mögen » paru le 16 juin 2022 dans ZDFheute.


Le mouvement climatique est frustré. L’activiste Tadzio Müller réfléchit à des actions radicales et au sabotage. Il s’agira moins de se faire aimer de la société.

Le mouvement climatique veut reprendre de l’élan cet été. Deviendra-t-il plus radical ?

Après deux ans de pandémie de COVID-19, le mouvement climatique en Allemagne a perdu de son élan. Outre les grèves scolaires de Fridays for Future, il existe également des groupes plus radicaux comme « Ende Gelände » (en français : jusqu’ici et pas plus loin) et « Aufstand der letzten Generation » (en français : la révolte de la dernière génération). Ces derniers sont connus pour leurs blocages d’autoroutes. En tant que cofondateur d’Ende Gelände, Tadzio Müller est un représentant de ce courant plus radical.


ZDFheute : La protection du climat n’avance que lentement, même sous le nouveau gouvernement fédéral. A quel point est-ce frustrant pour le mouvement climatique ?


Tadzio Müller : C’est extrêmement frustrant. Si l’on regarde les 30 dernières années de politique climatique, on ne peut qu’être frustré. Tous les gouvernements ne veulent que faire avancer la croissance économique. Nous occultons le fait que notre quotidien sape les fondements de la vie de tous les êtres humains. C’est un gâchis éthique.

« Nos actions au sein de Ende Gelände n’ont pas contribué à ce qu’il y ait une sortie du charbon avant 2038. Même les grandes manifestations de Fridays for Future n’ont pas encore conduit à une plus grande protection du climat. »

– Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Et comme on n’a pu secouer personne, le mouvement climatique réfléchit-il maintenant à de nouvelles formes d’action ?

Müller : Ende Gelände a élargi le consensus d’action pour cette année. Cette année, des formes d’action sont également possibles dans lesquelles les infrastructures des énergies fossiles sont mises hors service à l’issue de l’action. En même temps, les rumeurs au sein de Fridays for Future sont nombreuses en faveur du recours à des formes d’action plus radicales.

Le Dr. Tadzio Müller est politologue et activiste depuis des décennies. Il est cofondateur de l’organisation anti-charbon Ende Gelände, dont le groupe berlinois est classé à l’extrême gauche par l’Office régional de protection de la Constitution. Jusqu’en 2021, il a travaillé comme conseiller climatique à la fondation Rosa Luxemburg. Dans la newsletter « Friedliche Sabotage » (sabotage pacifique), il élabore des stratégies pour le mouvement climatique. Dans une interview très remarquée avec le « Spiegel », il a mis en garde en 2021 contre l’émergence d’une « RAF verte » (Ndt: Rote Armee Fraktion / Fraction Armée Rouge verte).

ZDFheute : Cela signifie qu’à la base, il y a une envie de devenir plus radical. Faut-il de la violence et des actes de sabotage pour réveiller la société ? 

Müller : J’ai trébuché sur la notion de violence. Il ne peut pas y avoir de violence contre les choses. Le groupe « Letzte Generation » est déjà un groupe de ce genre, qui choisit bien sûr l’escalade, mais pas une escalade violente. Il y a un certain fétichisme dans le débat qui fait que lorsqu’on entend escalade et radicalisation, on pense toujours immédiatement à la violence. La mise hors service de pelleteuses à charbon ou d’engins de construction pour un gazoduc n’est pas de la violence, mais de la légitime défense dans le cadre d’une urgence climatique justifiable.

« Se focaliser sur la question de savoir s’il est violent de dévisser une vis sur une pelleteuse est un acte naïf de refoulement. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Et où fixez-vous alors la limite ? 


Müller : La mise en danger de vies humaines doit être absolument exclue.


ZDFheute : On dirait que Fridays for Future a perdu de son influence dans le mouvement face à des groupes plus radicaux comme Letzte Generation.


Müller : Fridays for Future est l’hégémon du mouvement. Mais un mouvement social ne se compose pas d’un seul acteur, il a plusieurs ailes. Il y avait Martin Luther King, il y avait bien sûr aussi Malcolm X et les Black Panthers.


ZDFheute : Mais ils se battent tout de même pour le même groupe de supporters ?  

Müller : Le groupe Letzte Generation a la plus grande résonance médiatique. Il est petit, capable d’agir et a fait quelque chose de nouveau. La nouveauté est toujours excitante. Le problème de Fridays for Future est que l’impact des manifestations et des grèves scolaires individuelles est désormais faible. L’organisation a connu une croissance incroyable depuis 2019. Il est tout à fait compréhensible que l’on ait besoin de se recentrer quelque peu pour développer de nouvelles idées.

Le mouvement climatique a été démobilisé pendant deux ans par le COVID-19. Le mouvement social a besoin de la rue, de la masse, de l’opinion publique. C’est ce qui nous fait vivre, c’est notre base de pouvoir. Chez Fridays for Future et Ende Gelände, des discussions sont en cours sur des actions plus efficaces. C’est pourquoi je pense que l’été sera chaud.

ZDFheute : Et que va dire la société en général de ces actions plus radicales ?

« Il n’y a pas qu’en Allemagne que de plus en plus d’actions du mouvement climatique ne visent pas à être appréciées de la société. Jusqu’à présent, cela ne nous a pas valu des fleurs. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


Müller : Nous verrons des actions qui ont moins pour objectif de convaincre de l’importance de la protection du climat. Mais plutôt des actions qui augmentent les coûts de la normalité destructrice du climat. Il y aura des actions qui iront au-delà du répertoire existant. Je ne peux pas encore dire à quoi elles ressembleront, car elles doivent toujours être planifiées de manière cachée en raison de l’aspect transgression de la loi.


ZDFheute : Attendez-vous beaucoup de compréhension de la part d’un gouvernement fédéral auquel participent les Verts ?

Müller : En Allemagne, la lutte pour le climat est d’abord une lutte contre l’industrie automobile. Tout gouvernement est d’abord un gouvernement automobile, quels que soient les partis qui le composent. Bien sûr, il est plus facile de faire pression sur les Verts en tant que mouvement climatique que sur ce bloc fossile qu’est le SPD.

ZDFheute : Revenons aux manifestations de 1987 contre la piste ouest de l’aéroport de Francfort. Elles sont allées si loin que deux policiers ont été abattus.


Müller : Venir maintenant avec cette histoire de piste de décollage ouest est absurde. Regardez à quel point le mouvement climatique est incroyablement pacifique face à la méga-crise mondiale. Il n’y a même pas eu de jets de pierres lors de grandes manifestations. Qu’il puisse y avoir des tirs sur des policiers dans quelques mois est absurde.


ZDFheute : Et qu’est-ce que cela signifie pour vous qu’Ende Gelände est surveillé par l’Office fédéral de protection de la Constitution à Berlin ?

Müller : L’Office fédéral de protection de la Constitution est une institution bien plus douteuse qu’Ende Gelände. Ne la considérons pas comme une source objective.

« On veut délégitimer le mouvement climatique en l’accusant d’être extrémiste. Est extrémiste la politique qui construit des centrales à gaz en situation d’urgence climatique. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Que devrait-il se passer pour que vous puissiez dire à l’automne que l’été a été un succès pour le mouvement de protection du climat ?


Müller : Le mouvement doit montrer qu’il est capable d’agir. Il doit y avoir une légitimation des formes d’action radicales. Nous devons être perçus comme un facteur de pouvoir contre lequel certaines politiques ne peuvent pas être imposées.


Les questions ont été posées par Nils Metzger.


Bilan de santé

Pol Troshô

été 2022

Chère consœur,

Cher confrère,

Comme convenu, voici le bilan de santé de :

L’Humanité

Age : évalué à quelque 2,5 millions d’années (*).

Taille : en progression constante, la taille culmine actuellement à près de 8 milliards (*).

Poids : 287 millions de tonnes (*) – Excédent de poids : 18,5 millions de tonnes (*).

Historique des pathologies : guerres militaires et économiques (*), pandémies, épidémies & troubles sanitaires (*), Fièvres (*), Intempéries (*), Famines (*), Pauvreté (*), …

Pathologies majeures : perte de biodiversité (*), risques de Collaps (*), pollutions (*), perte de qualité de l’Eau (*), perte de Fertilité des sols (*), pression climatique exponentielle (*), dépérissement des Mers et Océans (*), état des Forêts (*), état de l’Amazonie (*), …

Dépendances pathogènes : dépendance aux énergies fossiles (*), aux plastiques (*), au pesticides (*), à la croissance (*), …

Thérapies fortement conseillées : décroissance (*), sobriété (*), un socle de subsistance (*), utiliser les Low-Tech (*), l’Agriculture biologique et la permaculture (*), …

Thérapies déconseillées (n’ont pas démontré leur efficacité – risques de perte de temps) : éco-socialisme (*), éco-féminisme (*), anti-capitalisme (*), écologie décoloniale (*), croissance verte (*), …

Expertises conseillées : ONU (*), GIEC (*), … Ressources complémentaires (*)

Recevez, chère consœur, cher confrère, l’expression de mes sentiments distingués.

Les (*) sont proposés par l’Observatoire


« Votre voyage est-il vraiment nécessaire ? »

OA - Liste
par Philippe DEFEYT, économiste

« Is your journey really necessary ? ».

Cette incitation à la responsabilité personnelle a figuré sur diverses versions d’une affichette collée dans les stations du métro londonien et les gares ferroviaires britanniques lors de la seconde guerre mondiale.


Quatre traits essentiels caractérisent une économie de guerre :

  1. Une part (beaucoup plus) importante des ressources nationales consacrée aux dépenses militaires.
  2. Une planification autoritaire de nombreuses activités.
  3. Un rationnement de certains produits.
  4. La recherche de l’autonomie là où c’est possible et d’un soutien extérieur là où c’est nécessaire.

L’expérience du Royaume-Uni en 1940-45 a montré toute l’importance du soutien populaire pour transformer en profondeur l’économie ; celle-ci a connu une croissance exceptionnelle (+21% entre 1938 et 1941!).

Tous les leviers possibles ont été activés pour porter ce gigantesque effort de guerre : du transfert massif de main-d’œuvre et équipements vers la production hautement stratégique de chasseurs de combat jusqu’à la promotion de potagers de quartier (les fameux Victory gardens), de la fin d’activités comme la production de jouets à l’augmentation de 50% des surfaces cultivées, du recyclage massif jusqu’à des rationnements là où c’était incontournable (matières grasses, thé, lard, œufs…), des changements massifs des consommations alimentaires (beaucoup moins de viande et beaucoup plus de pommes de terre) aux petites économies quotidiennes…

Au total, selon l’historienne Lizzie Collingham, « la Grande-Bretagne termina la guerre avec une population mieux nourrie et en meilleure santé que dans les années 1930 et avec des inégalités nutritionnelles réduites. »

Il semble que « le système de rationnement resta populaire jusqu’à la fin de la guerre, 77 % des Britanniques s’en déclarant satisfaits en 1944 » ; Jean-Baptiste Fressoz considère que c’est « parce qu’il était perçu comme juste (même si les riches avaient accès aux restaurants de luxe qui échappaient au rationnement). »

Le secteur des transports n’a pas échappé aux contraintes d’une économie de guerre. Les orientations prises montrent l’étendue de la palette de mesures possibles : augmentation du volume du fret transporté, suppression de certains trajets (par exemple les traditionnels trains de vacances vers les côtes), priorité aux transports de ressources essentielles, rationnement puis arrêt des livraisons de carburants pour les voitures individuelles (un ménage sur dix était motorisé), unité de management des compagnies ferroviaires, retrait de voitures-restaurant pour décourager certains déplacements mais aussi le maintien de services de transport de personnes, certes bondés mais sans rationnement (sauf au tout début de la guerre) ; c’est ici que l’appel à la responsabilité évoqué en début de chronique prend tout son sens.

Nous sommes en guerre aussi, mais notre société n’est pas prête à l’assumer et donc à faire les efforts nécessaires. Cette guerre c’est celle de la transition écologique et et du défi climatique en particulier ; elle est, en outre, pour un temps, compliquée par la guerre militaire en Ukraine et ses conséquences.

La comparaison avec l’expérience de la seconde guerre mondiale est riche d’enseignements, même s’il faut éviter des lectures par trop orientées.

Trois conditions apparaissent comme essentielles pour réussir « un effort de guerre » :
• le sens de l’urgence et de la nécessité d’agir est la base de la dynamique sociétale ;
• des leaders inspirés sont indispensables, qui doivent travailler ensemble (sans nier pour autant des divergences de vues) ;
• on ne peut en sortir sans une bonne dose de planification et d’orientations et priorités fortes, claires, évidentes.

Une fois ces conditions rencontrées, tous les moyens sont bons à mobiliser, petites ou grandes mesures, coercitives et incitatives. On notera encore, dernier enseignement, que cette période sombre a été traversée grâce à des mesures équitables, vécues comme telles ; elle a de ce fait pavé le chemin vers un état-providence renouvelé.

A la lecture de ces enseignement on peut dire, à l’instar de François Gemenne, que « c’est mort » . Certainement, mais qu’elle soit offensive (économies d’énergies carbonées) ou défensive (lutte contre les retombées du réchauffement), cette guerre doit de toute manière être menée et gagnée.

Est-ce vraiment si difficile de planifier les programmes publics pour donner la priorité aux investissements énergétiques (offensifs comme défensifs) ; tous les investissements publics (ronds-points, maisons communales, nouvelles maisons de repos…) sont-ils indispensables à court-moyen terme, surtout quand il y a pénuries de capacités de production ? Est-ce vraiment si difficile d’orienter les productions agricoles ? Est-ce vraiment si difficile de recentrer les budgets sociaux sur une allocation logement-énergie ? Est-ce vraiment si difficile d’activer des mesures quick-win comme la limitation des vitesses sur routes et autoroutes ? Est-ce vraiment si difficile de mobiliser de manière forte toutes les ressources organiques possibles pour faire du bio-gaz ? Est-ce vraiment si difficile d’engager les wallons à économiser l’eau dès à présent ? Est-ce vraiment si difficile de limiter les déchets ? Est-ce vraiment si difficile de simplifier radicalement procédures, démarches… pour permettre à chacun de se concentrer sur l’essentiel ? Est-ce vraiment si difficile de consommer moins de viande ou de renoncer à certains déplacements accessoires ?

Il semble que oui, malheureusement.


Cet article est paru précédemment dans l’Echo

Le spécialiste français du combustible nucléaire Orano a fini le 1er semestre avec une perte de 133 millions d'euros, plombé par ses difficultés à mener ses activités minières au Niger, en raison d'un contexte politique "très dégradé" depuis l'arrivée du régime militaire au pouvoir, il y a un an jour pour jour. "Ces résultats sont marqués par un événement non récurrent et assez impactant qui est le contexte politique très dégradé au Niger", a résumé le directeur financier du groupe David Claverie.
L'Allemagne, qui mise sur l'hydrogène pour décarboner son économie, se prépare à devoir importer de 50 à 70% des quantités nécessaires, a indiqué mercredi le gouvernement sous la pression des acteurs de l'économie pour mettre en oeuvre cet objectif ambitieux.Pour la première économie européenne qui a renoncé au nucléaire en 2023 et qui veut se sevrer du charbon d'ici 2030 à 2038, l'hydrogène et ses dérivés sont la clé de la décarbonation de l'industrie et de la production d'énergie.
Le recours mondial au charbon a progressé de 2,6% en 2023 à un niveau record, selon des données de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publiées mercredi au lendemain d'un nouveau record de chaleur planétaire attribué notamment à la combustion d'énergies fossiles comme le charbon. La hausse de la consommation de charbon, surtout en Chine et en Inde, est d'abord due à la production d'électricité en forte expansion, relève le rapport.
Les centres de données basés en Irlande, pôle d'attraction européen de ces installations très énergivores, consomment désormais plus d'un cinquième de l'électricité du pays, dépassant celle utilisée par l'ensemble des maisons en ville, selon des chiffres officiels publiés mardi. D'après l'agence nationale irlandaise des statistiques, les centres de données ont utilisé 21% du total de la consommation électrique mesurée en 2023 dans le pays, contre 5% en 2015 et 18% en 2022.
La Commission européenne a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête approfondie pour vérifier si le soutien public de la Belgique à la prolongation du nucléaire est conforme aux règles de l'UE en matière d'aides d'Etat.L'an dernier, l'Etat belge a conclu un accord avec le groupe français Engie, l'exploitant de ses centrales, pour prolonger de dix ans la durée de vie des réacteurs Doel 4 et Tihange 3, situés respectivement près d'Anvers (nord) et de Liège (est).
La Hongrie, accusant l'Ukraine voisine d'entraver le transit par son territoire du pétrole russe destiné notamment à Budapest, a demandé lundi à l'UE d'intervenir, aux côtés de la Slovaquie également concernée.Ce pays d'Europe centrale enclavé, sans accès à la mer, bénéficie d'une exemption à l'embargo pétrolier européen décrété après le lancement de l'offensive par Moscou et continue à recevoir du brut russe via l'oléduc Droujba, qui approvisionne aussi la République tchèque et la Slovaquie.
Appelé "Venezuela saoudite" du temps de son économie florissante grâce aux revenus pétroliers aujourd'hui en berne, le Venezuela n'est plus que l'ombre de lui-même avec une industrie en crise et en proie aux sanctions américaines. Mais il dispose toujours des plus grandes réserves mondiales de brut.- L'âge d'or
De l’Europe aux Etats-Unis, le changement climatique menace aussi les activités des compagnies pétrolières.
La quantité d'électricité d'origine renouvelable produite à l'échelle mondiale devrait dépasser en 2025 pour la première fois celle issue du charbon, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui observe aussi un bond de la demande électrique dans le monde.
L'Azerbaïdjan, qui présidera en novembre la 29e conférence des Nations unies sur le climat, a appelé vendredi les producteurs d'énergies fossiles à abonder un nouveau "concept" de fonds que Bakou entend créer pour financer la transition énergétique et l'adaptation au changement climatique dans les pays en développement.
Par un arrêt rendu le 18 juin 2024, la nouvelle chambre de la cour d’appel de Paris dédiée aux contentieux émergents sur le devoir de vigilance et la responsabilité écologique s’est prononcée sur la recevabilité du procès climatique contre TotalEnergies. Pour mémoire, TotalEnergies est la première société en France à avoir été mise en cause sur le double fondement de la réparation du préjudice écologique (article 1252 du code civil) et de l’insuffisance de son plan de vigilance
a Cour des comptes européenne a reproché mercredi (17 juillet) à la Commission européenne d’avoir fixé des objectifs irréalisables en matière de production et d’importation d’hydrogène pour 2030, tout en saluant le travail règlementaire de l’exécutif via l’adoption rapide de règles du marché.
Les assurances à qui les bouleversements du climat coûtent de plus en plus cher doivent cesser d’assurer les projets liés aux énergies fossiles qui alimentent ces mêmes crises, écrit Morgane Nusbaumer Ammann, du Collectif BreakFree Suisse
Une alerte de niveau 1 a été signalée par EDF à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la suite d'un défaut sur un capteur décelé avec plusieurs mois de retard à la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), a-t-on appris jeudi. Dans un communiqué publié sur son site internet, EDF a annoncé avoir "déclaré un événement significatif sûreté au niveau 1 de l'échelle INES" à l'ASN vendredi.En cause, la "détection tardive" d'un défaut sur un capteur de surveillance des paramètres de fonctionnement de la turbine d'une unité de production de la centrale.
La centrale de Saint-Avold (Moselle) fonctionnera de nouveau au charbon l'hiver prochain en attendant que l'Etat se positionne sur une solution de conversion à la biomasse ou au gaz, ont indiqué jeudi les dirigeants de GazelEnergie, son propriétaire.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, candidate à un second mandat, défend la technologie des carburants de synthèse pour atteindre l'objectif de neutralité climatique des automobiles en 2035, un moyen de prolonger l'utilisation des moteurs thermiques, selon un document publié jeudi.Une concession confirmée par Ursula von der LeyenL'Union européenne a validé au printemps 2023 l'obligation imposée aux automobiles neuves de ne plus émettre de CO2, mesure centrale du plan climat des Vingt-Sept.
L'Union européenne n'est pas en mesure d'atteindre ses objectifs en matière de production et d'importation d'hydrogène en 2030, a estimé mercredi la Cour des comptes européenne, qui dresse un bilan critique du déploiement de cette stratégie présentée comme un levier majeur de la décarbonation industrielle.
Si les ventes de voitures neuves ont progressé de 4,3 % en juin dans l'Union européenne, les immatriculations de véhicules équipés d'une batterie électrique affichent quant à elles un recul, selon les chiffres publiés jeudi par les constructeurs.
Centrales énergétiques bombardées par les Russes d’un côté, perspectives inquiétantes d’une nouvelle présidence Trump de l’autre. La situation se complique pour Kyiv.
La Turquie va mener des missions d'exploration de gaz naturel et de pétrole dans les eaux de la Somalie, en déployant "fin septembre ou début octobre" son navire de recherche Oruç Reis, a annoncé jeudi soir le ministre turc de l'Energie."Nous envoyons notre navire Oruç Reis dans cette région autour de fin septembre ou début octobre", a affirmé le ministre Alparslan Bayraktar.
Lithium ontginnen in Europa is mogelijk en kan ons helpen in de transitie naar groene energie. Maar het ontginningsproces zelf roept meer vragen op, zo ook bij een nieuw lithiumproject in de Tsjechische regio Ústí nad Labem. Hoewel het bedrijf benadrukt dat er geen gevaar is, hebben de activisten die tegen de ontginning protesteren hun twijfels. Is Europa klaar voor lithiumontginning?
Feux de forêt, ouragans et autres catastrophes naturelles: le risque climatique occupe une place de plus en plus importante dans la fixation des prix sur les marchés pétroliers, à l'heure où le monde peine encore à se défaire des énergies fossiles. L'un des derniers phénomènes climatiques extrêmes en date, l'ouragan Béryl a tiré la sonnette d'alarme sur les marchés en dopant les prix du brut à l'approche de son passage par le Texas début juillet.
Dans le cadre d’un projet baptisé Regace, un programme de recherche européen entend déployer sur le continent les premiers systèmes de suivi agrivoltaïque enrichi en CO2 pour équiper des serres. Quels sont les avantages et les défis à relever pour ces systèmes sur lesquels mise l’Europe ?
Les négociations sur le futur chiffrage de l'aide financière climatique que les pays riches doivent à ceux en développement, principal objectif de la COP29, n'ont pas produit "les progrès nécessaires", déplore mercredi le président azerbaïdjanais du sommet."Nous appelons toutes les parties à accélérer et à dépasser leurs positions de négociations initiales", écrit Moukhtar Babaïev dans sa première lettre officielle aux quelque 200 nations qu'il doit conduire à un accord au terme de la 29e Conférence climatique des Nations unies à Bakou (du 11 au 22 novembre).
Plusieurs villes d'Ukraine ont annoncé mercredi avoir battu des records de chaleur, des températures plus dures à supporter depuis les attaques russes dévastatrices contre le réseau énergétique qui ont entraîné des restrictions d'électricité.Un station météorologique d'Etat couvrant la région de Kiev a indiqué que la température avait atteint mardi +36 C°, dépassant le record pour un 16 juillet établi en 1931.
Plus de 250 projets basés sur l’hydrogène produit à partir de sources d’énergie renouvelables ont déjà vu le jour en Europe. Mais un audit de la Cour des comptes européenne estime que la stratégie industrielle mise en œuvre jusqu’à présent doit être entièrement repensée.
De Europese doelstellingen voor groene waterstof voor 2030 zijn té ambitieus, zowel wat betreft de voorziene productie als wat betreft de vraag ernaar. Dat zegt de Europese Rekenkamer in een nieuw rapport. De EU moet alles best herbekijken en een soort van reality check uitvoeren, zegt de Rekenkamer. Die denkoefening is onder meer belangrijk voor de toekomst van belangrijke industriële sectoren, zoals staal, chemie en kunstmest.
Les trois pays baltes ont annoncé mardi avoir notifié à la Russie et à son allié le Bélarus, leur décision de se séparer, dès février 2025, du réseau électrique datant encore de l'ère soviétique. L'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, qui pendant des décennies avaient été gouvernées par l'Union soviétique, et qui font désormais partie de l'UE et de l'Otan, ont ainsi franchi une étape importante vers l'indépendance énergétique vis-à-vis de Moscou.
En France, les façades maritimes pourraient permettre à plusieurs villes d'exploiter la thalassothermie. L'une d'elles vient de se lancer
La Bolivie a découvert un mégagisement de gaz naturel de 1,7 trillion de pieds cubes (TCF), "ce qui constitue la découverte la plus importante depuis 2005" pour ce pays, a annoncé lundi son président, Luis Arce."Grâce à l'investissement de près 50 millions de dollars de notre gouvernement, nous avons découvert un mégagisement" dans le nord du département de La Paz, a déclaré M. Arce lors d'un événement public.
Flanquée de 13 grues, la "tour à cyclones" en béton domine d'une centaine de mètres la campagne du Poitou, élément-clé d'une cimenterie ultramoderne en construction à Airvault (Deux-Sèvres), censée produire un ciment moins carboné sur fond de réchauffement climatique.Quelque 500 ouvriers s'affairent sur ce chantier "pharaonique" du géant allemand Heidelberg Materials qui investit environ 350 millions d'euros pour réduire de moitié, d'ici 2030, les émissions de CO2 du site.
Un drone ukrainien a entraîné dans la nuit de vendredi à samedi l'incendie d'un dépôt pétrolier dans la région de Rostov (Sud) à plusieurs centaines de kilomètres de la ligne de front."Après l'attaque d'un drone, un incendie s'est déclaré dans une raffinerie de pétrole dans le district de Tsimlyansky. Selon les données préliminaires, il n'y a pas de morts et de blessés", a déclaré sur Telegram le gouverneur local, Vassili Goloubev.
Les dépenses publiques annuelles nécessaires pour que la France tienne ses objectifs climatiques devront plus que tripler à l'horizon 2030, jusqu'à 103 milliards d'euros par an, sauf réformes susceptibles d'en transférer une part vers les entreprises et les ménages, selon un institut de recherche.
Le géant pétrolier français TotalEnergies n'a pas encore démarré la production dans son projet contesté d'oléoduc en Afrique de l'Est mais les fragiles écosystèmes en Ouganda en souffrent déjà, avec des effets "dévastateurs" sur l'environnement, dénonce vendredi une activiste d'une ONG ougandaise. La région du lac Albert abrite des ressources pétrolières estimées à plus d'un milliard de barils que le géant pétrolier veut exploiter en partenariat notamment avec le groupe pétrolier chinois CNOOC à travers les projets Tilenga et EACOP (East African Crude Oil Pipeline).
Energy Dome, une start-up italienne, propose un dôme géant rempli de CO2 pour le stockage efficace des excédents d’énergie renouvelable.
Verso Energy a annoncé vendredi un projet d'implantation à Épinal d'une unité de production de carburants de synthèse verts pour l'aviation, avec un investissement d'un milliard d'euros d'ici à 2030, en plus de trois autres dossiers ailleurs en France.Ce projet, pour lequel une promesse d'achat d'un terrain a été signée fin juin, doit pouvoir créer "250 emplois directs et indirects", a annoncé le directeur général de l'entreprise française, Antoine Huard, lors d'un point de presse.
On s'invective à grand coup de modèles et de rapports pour démontrer qu'un mix 100% renouvelable est envisageable, ou au contraire pour souligner notre dépendance à l'énergie nucléaire.En se concentrant sur ces questions quantitatives, nous avons perdu de vue une interrogation préalable : pouvons-nous substituer les énergies décarbonées aux énergies fossiles pour nos usages actuels ? Ces types d'énergie ont-ils les mêmes propriétés, les mêmes qualités ? En d'autres mots, la transition énergétique est-elle possible ? Vincent Mignerot est essayiste et chercheur indépendant. Il vient de publier une nouvelle version de son livre L'énergie du déni en janvier 2023 dans lequel il soutient que notre capacité à effectuer une transition énergétique n'a jamais été démontrée scientifiquement. Il interroge donc sa faisabilité en soulignant freins et illusions sur lesquels cette dernière repose.
Le formateur fédéral Bart De Wever (N-VA) a informé Engie qu'il voulait parier "au maximum" sur l'énergie nucléaire, rapportent L'Echo et De Tijd jeudi. L'intention est que Doel 4 et Tihange 3 restent ouvertes plus longtemps que la prolongation de 10 ans convenue précédemment.
Sur terre et surtout en mer, les éoliennes ne cessent de gagner en taille et en puissance, pour fournir plus d'électricité décarbonée nécessaire face au réchauffement climatique. Une course au gigantisme qui a cependant ses limites, expliquent des représentants de cette industrie.- Eoliennes plus puissantes -
La France, en contentieux avec la Commission européenne pour son retard sur les énergies renouvelables, a envoyé à Bruxelles une stratégie climatique actualisée qui ne rehausse pas l'ambition sur l'éolien et le solaire autant qu'exigé, invoquant l'origine majoritairement décarbonée de son énergie, grâce au nucléaire.La France persisteLa France mène depuis plusieurs années un bras de fer avec Bruxelles faute d'avoir atteint les objectifs fixés en 2009 de compter 23% d'énergies renouvelables dans sa consommation finale d'énergie en 2020.
"On est dans la dernière ligne droite": à Flamanville, EDF est près de lancer la première réaction nucléaire en chaîne dans son réacteur de nouvelle génération EPR, une étape symbolique avant l'arrivée des premiers mégawatts dans le bocage normand cet été.Après 17 ans d'un chantier difficile et coûteux, émaillé de nombreux déboires et retards, EDF met les dernières touches au démarrage effectif du 57e réacteur du parc nucléaire français, une première depuis près d'un quart de siècle au pays de l'atome.
En proie à des coupures d'électricité à la suite de frappes russes contre ses infrastructures énergétiques, l'Ukraine dépend en partie de ses voisins d'Europe centrale pour continuer à s'éclairer. Ces dernières semaines, ce pays en guerre a connu des restrictions et des interruptions d'alimentation en courant en raison d'attaques russes encore plus intenses.Selon l'analyste Maciej Bukowski, cité par le Center for European Policy analysis, siégeant aux États-Unis, cela "érode les capacités défensives de l'Ukraine et menace directement sa sécurité".
Le "minage" du Bitcoin, soit le processus de création de cette cryptomonnaie, consomme davantage d'électricité que l'ensemble de la Belgique, a illustré mercredi la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) lors de la présentation de son dernier rapport.
L'essor de l'économie numérique a des répercussions de "plus en plus graves" sur l'environnement, entre la consommation d'eau et d'électricité des centres de données et l'épuisement des matières premières, avertit mercredi l'ONU.
Selon les auteurs de ces travaux, il faut tenir compte de ces résultats dès à présent pour éviter que la transition énergétique ne fasse émerger un autre problème de santé publique potentiellement très important.
Conçu pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, qui poursuit ses opérations de démarrage, a connu de multiples retards et surcoûts, après les déboires des premiers EPR en Chine et Finlande.Voici les dates-clés de cette technologie principalement française, qui doit commencer à produire de l'électricité cet été en Normandie.- 1992: naissance en France -
Les conséquences du nucléaire et des énergies renouvelables sur l’environnement et la santé ne sont pas toujours maîtrisées, alerte l’Autorité environnementale dans son rapport annuel. Relance du nucléaire, déploiement des énergies renouvelables… Les installations liées à la production électrique ne sont pas neutres pour l’environnement. Tel est l’un des messages délivrés par le rapport annuel 2023 de l’Autorité environnementale (AE) et la synthèse annuelle 2023 de ses antennes régionales (missions (...)
Les véhicules à hydrogène retardent la transition énergétique et ne devraient pas être promus par Toyota pendant les Jeux olympiques de Paris, affirment une centaine de scientifiques dans une lettre ouverte publiée mardi.Cinq cents Toyota Mirai, la seule berline du marché équipée d'une pile à combustible, doivent intégrer la flotte officielle de l'événement, avant d'être reconverties en taxi à l'issue des Jeux. Une dizaine de bus doivent aussi transporter les athlètes.
Le groupe énergétique Generadora Metropolitana a inauguré lundi dans le désert de l'Atacama (nord) la plus grande centrale solaire du pays, avec une capacité installée de 480 mégawatts (MW), pouvant alimenter près d'un demi-million de foyers en électricité.
Galiche Buwa a vécu guerres civiles, famines et catastrophes naturelles, mais cette Sud-Soudanaise, veuve et mère de quatre enfants, avait jusqu'à présent toujours réussi à s'en sortir grâce à sa petite épicerie. Mais aujourd'hui, la situation est de plus en plus difficile. Le Soudan du Sud, pays le plus jeune de la planète, a perdu depuis février une de ses principales sources de revenus après qu'un oléoduc lui permettant d'exporter son pétrole a été endommagé au Soudan en guerre.
L'Autriche a annoncé mardi la mise en place d'une commission pour se sevrer du gaz russe, qui représente toujours 90% de ses importations plus de deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine.Cette instance sera "chargée d'examiner le contrat de livraison entre Gazprom et le groupe autrichien OMV", prolongé il y a six ans jusqu'en 2040, et d'analyser "les possibilités et les risques" en cas de rétractation, a déclaré à la presse la ministre écologiste de l'Environnement Leonore Gewessler.
Le Canada dispose actuellement de 7 projets d'infrastructures pour exporter du gaz naturel liquéfié (GNL). Une contradiction avec les objectifs climatiques du pays qui présente de nombreux autres risques selon une note d'Ember publiée ce 9 juillet.Une demande mondiale « incertaine »La consommation mondiale de gaz pourrait atteindre un pic d'ici la fin de la décennie, selon le scénario tendanciel « STEPS » de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) basé sur les politiques annoncées à ce jour.
Microsoft s'est engagé mardi à un achat record de crédits carbone auprès de 1PointFive, une filiale d'Occidental Petroleum, alors que les géants des technologies peinent à concilier leurs investissements massifs dans l'intelligence artificielle (IA) avec leurs objectifs environnementaux.L'accord porte sur 500.000 tonnes de crédits d'élimination du dioxyde de carbone (CDR) sur une période de six ans, d'après un communiqué de 1PointFive.
La crise énergétique actuelle est un puissant révélateur de la fragilité de notre modèle de société (économique, écologique et social) et impose d’accélérer la transition énergétique. Pour y répondre, les regards se tournent vers l’hydrogène comme un vecteur d’énergie propre, car sa combustion n’émet pas de CO2, ce qui constituerait une excellente alternative pour décarboner nos modes de vie.
Ce sont des chiffres surprenants qui ne devraient pas nous surprendre. L'air que nous respirons, en France comme en Chine, est moins pollué que celui qui noircissait les poumons de nos parents. La déforestation mondiale recule. Jamais le nombre d'enfants morts en bas âge n'a été aussi bas. L'extrême pauvreté s'effondre sur la planète.Notre empreinte carbone individuelle, dans les pays riches, se réduit, depuis des années voire des décennies. Le monde a commencé à dire adieu aux voitures à essence, et pourrait le dire bientôt au charbon.
Les émissions carbone de Google ont grimpé de 48% en cinq ans à cause de l'explosion de l'intelligence artificielle (IA), a indiqué mardi le géant américain, soulignant l'un des problèmes majeurs du développement fulgurant de cette technologie: sa voracité énergétique. Pourquoi l'IA consomme-t-elle de l'énergie? Les modèles de langage sur lesquels sont basés les IA génératives exigent d'énormes capacités de calcul pour s’entrainer sur des milliards de données, ce qui nécessite des serveurs puissants.
Volte-face au Royaume-Uni. La victoire écrasante du parti travailliste lors des législatives, avec 410 sièges remportés sur les 650 que compte la Chambre des communes, signe le retour sur la table d’une politique climatique audacieuse en matière de neutralité carbone et de désengagement du pays dans les projets pétro-gaziers.
Dans le Grand Est, les acteurs du marché de l’hydrogène vert se livrent à une intense concurrence pour être les premiers à émerger. Mais la filière tout juste naissante a du mal à décoller. Ce reportage est réalisé dans le cadre de la résidence de journalistes « médias alternatifs et défis environnementaux », créée par les chercheuses Audrey Alvès et Carole Bisenius-Penin, membres du Centre de recherche sur les médiations (Crem) de l’université de Lorraine, en partenariat avec Reporterre. Moselle, reportage (...)
Elles doivent sortir dans de terre dans les semaines et mois qui viennent. Cinq nouvelles éoliennes seront bientôt installées sur la commune de Sprimont. Elles prendront place à proximité immédiate de la E25. Une coopérative de citoyens espère bien racheter un quart des parts du projet.
Engie a entamé, ce vendredi 5 juillet 2024, la construction d'un des plus grands parcs de batteries d'Europe sur son site de Vilvorde (Brabant flamand).
L’argent est, dit-on, le nerf de la guerre. L’exemple birman est là pour le rappeler. La junte au pouvoir manque de devises étrangères et peine de plus en plus à importer des produits pétroliers indispensables au fonctionnement de ses avions de chasse et de ses usines d’armement.
Dans son édition du 22 juin, The Economist consacre une série d’articles à la montée en régime de l’énergie solaire. L’occasion de revenir sur le rôle crucial de cette énergie amenée à devenir, d’ici quelques décennies, la première source d’énergie primaire utilisée dans le monde (actuellement 1%, avec un peu plus de 5% de l’électricité mondiale produite).
L’intelligence artificielle est très gourmande en énergie et en matières premières. Sans remettre en cause le secteur, ses promoteurs s’en remettent à une version améliorée de l’IA, supposément plus « verte » et plus « sobre ». IA ne rime pas avec climat. Le boom actuel du secteur de l’intelligence artificielle (IA) met notamment en péril les plans « net zéro » des grandes entreprises technologiques. Un récent graphique tiré du bilan trimestriel de Microsoft montre qu’à mesure que ses investissements dans l’IA (...)
Le climat et la transition énergétique ont occupé une place mineure dans la brève campagne de ces législatives anticipées. Lors des deux grands débats télévisés qui ont précédé le premier tour, moins de 10 % du temps parole leur a été consacré, à travers des alternatives simplistes de type : pour ou contre la voiture électrique, ou pour ou contre le nucléaire. Nous avons indiqué avant le premier tour combien cet état de fait est dommageable. En analysant à présent le contenu des programmes principaux, le Shift Project obéit à sa vocation : pousser constamment le débat démocratique à la cohérence.
EDF a déclaré trois "événements significatifs de sûreté" sur des équipements du réacteur EPR de Flamanville, depuis sa mise en service début mai, des anomalies liées au non respect de règles d'exploitation mais sans conséquence sur "les personnes et l'environnement", a-t-on appris auprès de l'ASN, le gendarme de la sûreté nucléaire.
En amont du second tour des élections législatives, qui se tiendra dimanche 7 juillet, Novethic a synthétisé les principales propositions des trois partis majoritaires – Rassemblement national, Nouveau front populaire et Ensemble pour la République – sur les sujets liés aux conditions de travail, au financement de l’économie et à l’environnement.
L’extrême droite s’appuie sur des lignes de fracture au sein du capitalisme français. Elle s’assure le soutien de secteurs délaissés par le régime actuel, mais à l’influence croissante. C’est dans cette dynamique de compétition entre bourgeoisies que la montée de l’extrême droite s’inscrit.
Le patrimoine des Français est principalement constitué de leur logement, construit essentiellement par des travailleurs immigrés, rappelle l’historien Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Gerardo Salluco s'apprête à passer sa deuxième nuit dans une longue file de bus qui attendent l'ouverture d'une station-service vide de carburant gardée par deux soldats. Une scène devenue habituelle, reflet d'une Bolivie en crise, en manque depuis un an de carburant et de devises.L'époque du "miracle économique", avec la nationalisation de l'industrie gazière en 2006 par le gouvernement du président socialiste Evo Morales (2006-2019) générant subsides pour l'État, est terminée.
Le réacteur expérimental international de fusion nucléaire Iter, qui vise à révolutionner la production d'énergie, va subir un retard d'au moins huit ans et sa facture s'alourdira de "milliards d'euros", a indiqué mercredi Pietro Barabaschi, son directeur général.
La consommation finale d'énergie a atteint en Belgique l'an dernier 36,4 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit une diminution de 1,2% en un an, indique mercredi le SPF Economie. Il s'agit du niveau le plus bas depuis 1995. Cette tendance à la baisse de la consommation finale d'énergie s'affirme depuis 2022, à la suite de la crise des prix de l'énergie déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine.
Google a confirmé mardi dans un rapport que l’explosion des besoins en intelligence artificielle, et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone.
La dernière centrale à charbon d'Outre-mer située en Guadeloupe va être convertie au 100% biomasse d'ici à 2025, a annoncé mercredi Albioma, producteur d'énergie renouvelable.La centrale du Moule va ainsi réduire de 87% ses émissions de gaz à effet de serre "par rapport à son fonctionnement actuel", indique Albioma dans un communiqué.
Huit personnes ont été blessées dans un raid de drones ukrainiens sur le site d'une sous-station de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie, a affirmé mercredi le groupe russe Rosatom, qui dénonce une multiplication des attaques."Les forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque contre la sous-station de Radouga, où le personnel de la centrale nucléaire de Zaporijjia effectuait des travaux visant à optimiser le système d'alimentation électrique de la ville d'Energodar", a déclaré Rosatom sur Telegram.
Google stoot 48 procent meer CO2 uit dan 5 jaar geleden. Dat komt onder meer door het fors toegenomen energieverbruik van datacentra die gebruikt worden voor artificiële intelligentie. Ondanks die tegenvaller houdt het technologiebedrijf vast aan zijn klimaatambities.
Numerous prominent petroleum geologists have been warning for years about the resources limitations of oil both in the U.S. and globally.  It’s now looking like the wolf is nearing the door.
La part du charbon dans le mix énergétique augmente aux Philippines et en Indonésie, deux archipels d'Asie du Sud-Est qui peinent à développer les énergies renouvelables, selon un nouveau rapport publié lundi.En 2023, la part de l'électricité produite à partir du charbon en Indonésie a légèrement augmenté pour atteindre un nouveau record de 61,8%, selon Ember, un groupe de réflexion sur le climat et l'énergie, dont le siège se trouve à Londres.
Le géant pétrolier britannique Shell a annoncé mardi suspendre la construction d'une immense usine de biocarburants au Pays-Bas, qui doit produire du "carburant durable d'aviation" (CDA) et du "diesel renouvelable" à partir de déchets.Shell "va suspendre temporairement les travaux de construction" sur ce site situé à Rotterdam qui doit produire à terme 820.000 tonnes de biocarburants par an, et se trouve présenté comme l'un des plus importants projets de ce type en Europe.
L'énergéticien français Engie a annoncé mardi avoir conclu de nouveaux contrats de vente directe d'électricité éolienne à Google, en Belgique cette fois.Avec ces cinq nouveaux contrats d'achat d'électricité (dits "cPPA" pour Corporate Power Purchase Agreement), Engie fournira 118 mégawatts (MW) de capacité (soit environ 3,7 TWh d'énergie), pour alimenter les infrastructures de Google en Belgique.
En plein Euro de football, le Shift Project présente ce 2 juillet un rapport intermédiaire sur « la décarbonation et la résiliation du rugby et du football professionnel et amateur ». 
On croyait avoir tout vu durant le mois de Mai, car durant le mois de mai, fais ce qu'il te plait. Nos dirigeants se sont serrés les coudes pour être encore plus drôle en juin. Le monde a vraiment besoin de vacances, mais on ne sait pas où car entre sécheresses et inondations.
Le sujet a enflammé la campagne des législatives: à partir de lundi, la facture moyenne de gaz augmente de 11,7% pour des millions de Français, principalement à cause de la revalorisation des coûts d'entretien du réseau gazier.La hausse est annoncée depuis des mois mais sa mise en oeuvre vient percuter le calendrier politique, à quelques jours de l'issue d'un scrutin législatif décisif, largement marqué par la question du pouvoir d'achat.
Bien que faisant l'objet d'une moins forte attention que le lithium ou le nickel, le graphite est « également un élément essentiel des batteries électriques de type lithium-ions », rappelle Raphaël Danino-Perraud (1) qui consacre à ce matériau critique de la transition énergétique une note publiée le 20 juin par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri. Le graphite naturel fait d'ailleurs partie de la première liste de criticité de l’Union européenne depuis 2011 (contre 2020 pour le lithium).
EDF, qui devait mettre au point pour 2030 environ un premier modèle de petit reacteur nucléaire (SMR) baptisé Nuward, a décidé de revoir ses plans pour travailler à un autre design, a-t-on appris auprès du groupe, confirmant une information de L'Informé.Ce projet en était à la phase d'"avant-projet détaillé", mais le groupe a décidé de renoncer à ce design devant "les enseignements des travaux d'ingénierie et les échanges avec les acteurs de marché".
Au moins une fois par jour, ventilateurs, climatiseurs et frigidaires cessent de fonctionner en Egypte, au gré des coupures d'électricité, exaspérant la population qui étouffe sous des températures caniculaires.Les ascenseurs s'arrêtent, les télévisions et les réseaux wifi s'éteignent le temps de ces coupures, qui jusque-là duraient une heure ou deux mais qui, depuis quelques jours, dépassent les trois heures. Depuis un an, les pénuries d'énergie et de devises étrangères qui frappent l'Egypte ont conduit le gouvernement à instaurer ces délestages planifiés.
Uiterlijk vandaag moet België zijn finale energie- en klimaatplan indienen bij de Europese Commissie. Maar Vlaanderen wil pas praten over een nieuw klimaatplan wanneer de Vlaamse regering gevormd is, en dat kan nog wel even duren. Daardoor mist ons land nog maar eens een Europese klimaatdeadline.
Un dépôt pétrolier était en feu vendredi matin dans la région russe de Tambov, à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière avec l'Ukraine, suite à l'attaque d'un drone ukrainien, a indiqué le gouverneur régional, Maxime Egorov."A 04H35 (01H35 GMT) dans le district municipal de Mitchourinskiï de la région de Tambov, un vol de drone vers un dépôt de pétrole a été enregistré", a-t-il d'abord indiqué dans un communiqué publié sur Telegram.
Le mot « climat » n’apparaît ni dans les 22 propositions de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2022, ni dans le programme de Jordan Bardella pour les législatives.En revanche, le terme « Empreinte carbone » a été introduit dans celui de Jordan Bardella Dans le débat public, il est abondamment utilisé par les candidats du RN pour rejeter toute contrainte, réglementaire ou budgétaire, introduite au nom de l’action climatique, et justifier une « écologie du bon sens » basée sur la systématisation de la préférence nationale.
Pales recyclables, béton décarboné... les concepteurs d'éoliennes multiplient les innovations pour verdir leurs engins, enjeu environnemental mais aussi objet politique pour les critiques de cette énergie."Je veux arrêter les énergies renouvelables, parce que les énergies renouvelables ce n'est pas propre, et d'ailleurs ce n'est pas renouvelable", déclarait le 5 juin sur BFMTV Marine Le Pen qui veut bloquer le déploiement de l'éolien, terrestre et marin, pour miser largement sur le nucléaire.
La Russie a menacé vendredi les Occidentaux de "confrontation directe", à cause de "l'intensification" des vols de drones militaires américains en mer Noire, au large de l'Ukraine, quelques jours après de premières menaces visant Washington à la suite d'une frappe en Crimée annexée.
L'administration de Joe Biden a annoncé vendredi son intention de maintenir la protection d'une immense zone en Alaska que l'administration de Donald Trump avait tenté de retirer afin de permettre son exploitation minière, gazière et pétrolière.Le gouvernement du démocrate a dans le même temps rendu définitive une décision bloquant la construction d'une route en Alaska, nommée route Ambler, qui aurait permis de mener à des zones riches en minéraux, notamment en cuivre."Ces merveilles naturelles exigent notre protection", a déclaré Joe Biden sur X.
Le Kazakhstan, plus gros producteur mondial d'uranium, a annoncé jeudi la tenue d'un rare référendum cet automne sur la construction de la première centrale nucléaire d'Asie centrale, région où l'Ouzbékistan et le Kirghizstan ont des projets similaires."Le développement économique est impossible sans un approvisionnement énergétique stable, c'est pourquoi j'ai demandé d'étudier la question de la construction d'une centrale nucléaire. Le référendum aura lieu cet automne", a déclaré le président Kassym-Jomart Tokaïev à l'occasion de la "journée des journalistes".
Le militant climatique Wouter Mouton a fait l’objet d’une arrestation administrative jeudi après-midi, à la suite d’une action menée dans une station-service à Bruges, a indiqué la police locale. L’activiste de 46 ans avait bénéficié mercredi d’une suspension du prononcé après s’être collé la main sur un tableau de Jan Van Eyck.
Les Etats-Unis ont dénoncé jeudi l'"escalade nucléaire" de l'Iran et annoncé en réponse des sanctions visant à toucher le secteur pétrolier iranien, à la veille de l'élection présidentielle.Les Iraniens votent vendredi pour remplacer le président défunt Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d'hélicoptère en mai."Au cours du mois dernier, l'Iran a annoncé des mesures visant à étendre son programme nucléaire d'une manière qui n'a aucun objectif pacifique crédible", a affirmé le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, dans un communiqué.
Les pays Balkans risquent d'endommager de façon irréversibles leurs milliers de kilomètres de rivières encore intacts, met en garde une ONG, pointant du doigt la multiplication des projets de barrages hydroélectriques et le non-respect des normes européennes."Les Balkans possèdent parmi les rivières les plus propres et sauvages d'Europe, des réserves cruciales pour la biodiversité du continent", souligne le rapport publié mercredi par l'ONG ClientEarth.
Une fuite de pétrole d'ampleur encore indéterminée a contaminé le fleuve Napo, l'un des principaux affluents de l'Amazone dans le nord-est de l'Equateur, affectant les communautés locales, a indiqué jeudi la compagnie pétrolière nationale Petroecuador.La rupture de conduites de pétrole est à l'origine de cet incident dans le bloc 16, situé dans la province amazonienne d'Orellana, selon Petroecuador.
Les associations mettent la pression sur la Chine, alors que la plupart des acteurs occidentaux se sont engagés à ne pas financer le projet.
Les plans de transition de cinq grands producteurs d'électricité européens, dont Engie, prévoient des investissements importants dans les énergies renouvelables mais pas de se couper suffisamment rapidement des énergies fossiles, déplore mercredi la coalition d'associations Beyond Fossil Fuels.
Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Voilà un concept intéressant pour celles et ceux qui souhaitent bénéficier d’électricité issue de panneaux photovoltaïques mais qui ne savent pas en installer chez eux. La Ville d’Aubange vient de créer une communauté d’énergie renouvelable visant à partager son électricité directement avec des citoyens aubangeois. C’est la première communauté d’énergie reconnue par la Cwape, la commission wallonne pour l’énergie. L’ASBL " Communauté d’énergie renouvelable Soleil d’Aubange ", CERSA, est née dans le cadre du projet LEADER " Gaume Energies " et d’une démarche de transition énergétique menée par le Groupe d’Action Locale (GAL) Parc naturel de Gaume, en partenariat avec la Ville d’Aubange et l’ASBL Energie Commune. La communauté d’énergie a la possibilité de mener diverses activités liées au domaine de l’énergie.
Un collectif réunissant plus de 430 multinationales, dont 87 groupes nippons comme Sony, Panasonic et Rakuten, ont exhorté mardi le Japon à tripler ses capacités d'énergies renouvelables installées d'ici à 2035, alors que Tokyo doit bientôt réviser ses objectifs énergétiques.
Le 9 juin dernier, les élections européennes ont vu l’extrême droite atteindre un score historique et l’effritement des groupes centristes et écologistes. En ligne de mire, un prochain Parlement européen qui sera moins pro-climat, ce qui crée un double risque de détricotage du « Pacte vert » adopté lors de la précédente mandature et de non atteinte des objectifs climatiques de 2030.
Derichebourg, spécialiste des services à l'environnement et notamment du recyclage des métaux, a inauguré mardi une nouvelle ligne de recyclage de câbles cuivre à Escautpont (Nord) avec une capacité de traiter 20.000 tonnes de câbles par an. Cette plateforme de recyclage, qui a bénéficié d'un investissement de 18 millions d'euros et qui emploie 18 personnes, produit du cuivre sous forme de grenaille pour l'industrie à partir de câbles électriques.
Zeebrugge, une des plaques tournantes européennes pour le commerce mondial de GNL russe, devrait selon toute logique être touchée par la nouvelle salve de sanctions européennes, formellement adoptées lundi à l'encontre de la Russie.
À quelques jours du premier tour des élections législatives, France Renouvelables (association porte-parole des énergies renouvelables électriques en France) publie ce 24 juin les résultats d'une enquête(1) sur le rapport des Français à ces filières.
Les autorités nigériennes ont confirmé lundi soir le "retour dans le domaine public de l'Etat" de l'important gisement d'uranium d'Imouraren dont le permis d'exploitation a été retiré la semaine passée à la compagnie française Orano (ex-Areva). Selon un communiqué du gouvernement, "le périmètre d'Imouraren fait désormais son retour dans le domaine public de l'Etat".
L'Ukraine prévoit des coupures de courant partielles pendant toute la journée de lundi à travers le pays, a annoncé dimanche l'opérateur Ukrenergo, expliquant que le réseau électrique connaissait de graves difficultés après des attaques russes "massives"."Le 24 juin, toutes les compagnies régionales de distribution d'électricité mettront en place des coupures de courant prévues" tout au long de la journée, a indiqué l'opérateur sur Telegram.
Kyiv a dénoncé une nouvelle attaque « massive » russe dans la nuit de vendredi à samedi contre des infrastructures énergétiques dans l’ouest et le sud du pays.
Des pannes d'électricité de grande envergue ont frappé vendredi l'ouest des Balkans, touchés par une vague de chaleur qui met le réseau électrique à rude épreuve. Avec des températures dans la capitale du Monténégro, Podgorica, qui ont atteint 38 degrés vendredi après-midi, le principal fournisseur d'électricité du pays a déclaré que l'électricité était coupée dans la majeure partie de la nation adriatique. Le ministre monténégrin de l'Énergie et des Mines, Sasa Mujovic, a affirmé aux médias locaux que la panne de courant était liée à la vague de chaleur en cours.
Nazariï Guitchka grimpe sur le toit de la maternité de Kiev qu'il dirige pour observer des ouvriers qui y fixent des panneaux solaires, une installation devenue primordiale en Ukraine, dont l'infrastructure a été ravagée par les bombardements russes.
En Belgique, une bonne partie des subventions au gaz naturel fossile et au pétrole nuisent à l’environnement et à la santé et constituent une distorsion de concurrence, juge la Commission européenne. Elle recommande d’y sabrer afin de réduire la charge fiscale sur le travail.
L'Équateur a subi mercredi après-midi une panne générale d'électricité à "l'échelle nationale" en raison de la défaillance du réseau qui a provoqué des scènes de "chaos", le gouvernement blâmant le manque d'investissements passé dans des installations vétustes.La panne a commencé à 15H17 (20H17 GMT) et l'electricité est revenue progressivement pour être "rétablie à 95% (3.500 MW)" au niveau national trois heures plus tard, a affirmé le ministre de l'Énergie, Roberto Luque.
De plus en plus inquiets des impacts dévastateurs du changement climatique qu'ils voient arriver à leur porte, 80% des habitants de la planète veulent des engagements climatiques plus forts de leurs gouvernements, selon un sondage mondial publié jeudi.
Le Haut conseil pour le climat salue les progrès de la France dans la réduction des émissions de CO2 mais prône un "changement d'échelle dans l'adaptation" au changement climatique et s'inquiète du retard de certains textes importants, encore accru par la dissolution, dans son rapport annuel publié jeudi.
L'agronome Jean-François Soussana, spécialiste de la santé des sols et du changement climatique qui a participé pendant plus de 20 ans aux rapports du Giec, prend la tête du Haut conseil pour le climat (HCC), l'organisme indépendant chargé d'évaluer l'action climatique de la France, selon un décret publié jeudi au Journal officiel.
Une centrale électrique ukrainienne a été endommagée lors d'une attaque russe massive dans la nuit de mercredi à jeudi, la dernière en date visant des installations énergétiques ukrainiennes, a annoncé son opérateur privé DTEK."Encore une nuit difficile pour l'industrie énergétique ukrainienne. Les Russes ont attaqué l'une des centrales thermiques de DTEK", a déclaré jeudi la société dans un communiqué, faisant état de "sérieux dégâts" et de trois employés blessés.
Plusieurs régions du Koweït devraient faire face à des coupures de courant jeudi en raison de la chaleur qui fait exploser la consommation d'électricité, ont annoncé les autorités de ce riche Etat pétrolier du Golfe.
Les ambassadeurs des 27 Etats membres de l'UE ont approuvé jeudi un nouveau paquet "substantiel" de sanctions contre la Russie, en guerre contre l'Ukraine, a annoncé la présidence belge du Conseil de l'Union européenne."Ce paquet prévoit de nouvelles mesures ciblées et renforce l'impact des sanctions existantes en resserrant les mailles du filet", a indiqué la présidence belge sur le réseau social X.
Plusieurs régions du Koweït ont subi jeudi des coupures de courant imposées en raison de la chaleur qui fait exploser la consommation d'électricité dans ce riche Etat pétrolier du Golfe. Un rationnement d'une à deux heures par jour a été mis en place dans certaines localités, pour le deuxième jour, en raison de "l'incapacité des centrales électriques à répondre à la hausse de la demande", dans un contexte de "hausse des températures par rapport aux mêmes périodes des années précédentes", a indiqué le ministère koweïtien de l'Electricité dans un communiqué.
Het wereldwijde gebruik van fossiele brandstoffen bereikte in 2023 een nieuw record. Dat blijkt uit een rapport van het Energy Institute, de Britse beroepsorganisatie voor werknemers in de energie-industrie. Ook de uitstoot van de energie-industrie was nog nooit zo hoog.
Les Etats-Unis vont désormais privilégier l'Ukraine dans la livraison de missiles destinés à la défense antiaérienne, ce pays subissant des frappes russes "massives" sur ses installations énergétiques qui provoquent des pénuries d'électricité croissantes.Face à cette situation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi à monter des panneaux solaires et des unités de stockage d'énergie "dans chaque école et dans chaque hôpital, dès que possible". "Les administrations militaires régionales ont été chargées de superviser ces mesures au niveau local", a-t-il ajouté.
L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a mis en demeure jeudi Orano de remettre en état le barrage qui approvisionne en eau les installations de refroidissement de son usine de recyclage de combustibles usés de La Hague (Manche).Selon la mise en demeure du gendarme de la sûreté nucléaire, le spécialiste du combustible nucléaire doit "restaurer l'état des installations du barrage des Moulinets, qui assure l'approvisionnement en eau" du site d'Orano Recyclage.
Des infrastructures énergétiques, dont une centrale, ont été endommagées en Ukraine par une importante attaque russe nocturne qui a fait sept blessés parmi leurs employés, ont annoncé jeudi les autorités de ce pays, dont le réseau électrique peine à résister aux frappes ciblées des Russes.Il s'agit de la septième attaque "massive" contre des centrales électriques ukrainiennes au cours des trois derniers mois, selon l'opérateur DTEK, ce qui a contraint à imposer de fréquentes coupures d'électricité.
La demande mondiale en énergies fossiles, et plus particulièrement en pétrole et en charbon, a atteint un niveau sans précédent en 2023, propulsant les émissions de CO2 du secteur énergétique vers un nouveau record, ressort-il d'un rapport publié jeudi par l'Energy Institute. Si la production d'énergie renouvelable a connu une forte croissance, elle est largement neutralisée par la hausse de la demande énergétique en provenance des pays du Sud.
Les giga-usines de fabrication de batteries électriques asiatiques se multiplient en Hongrie. Viktor Orbán accueille à bras ouverts ces industries polluantes, quitte à sacrifier environnement et travailleurs étrangers. Vous lisez le second épisode de notre série « L’écologie selon l’extrême droite ». Le premier est ici. Budapest (Hongrie), correspondance Viktor Orbán déroule le tapis rouge aux entreprises asiatiques de production de batteries pour véhicules électriques. Au cours des cinq dernières (...)
Les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 2% en Suède en 2023, a indiqué mercredi l'Agence de protection de l'environnement, au moment où les experts craignent que la politique du gouvernement n'entraine un rebond à court terme.En mars, une agence chargée de l'évaluation de la politique climatique a estimé que la politique gouvernementale en matière de climat allait provoquer une augmentation des émissions de gaz en 2024 et que les objectifs annoncés pour 2030 ne seraient pas tenus.
L'Etat devrait imposer l'arrêt "dès que possible" des importations de GNL russe et prendre une "action spécifique" au capital de TotalEnergies pour y avoir un "droit de regard", estime dans un rapport publié mercredi une commission d'enquête sénatoriale, au nom notamment de la "souveraineté" du pays.
TotalEnergies va être soumis à son premier procès climatique face à des associations, dont l'Affaire du siècle.
Des ONG, associations et chercheurs demandent à l’AMF de sanctionner le greenwashing des fonds durables investis dans des actifs fossiles.
Le Premier ministre Li Qiang a terminé sa tournée de quatre jours en Australie mardi, en visitant une raffinerie de lithium contrôlée par la Chine à Perth (ouest), signe de l'intérêt de son pays pour les riches minerais australiens indispensables aux véhicules électriques.
Comment faire pour produire de l’électricité verte et belge mais avoir la certitude qu’elle va être consommée localement ? C’est en tout cas la volonté de ce partenariat entre le fournisseur Bolt et l’entreprise Walvert qui vient de lancer en avril une production de biogaz à Mettet.
Le Premier ministre Li Qiang a terminé sa tournée de quatre jours en Australie mardi, en visitant une raffinerie de lithium contrôlée par la Chine à Perth (ouest), signe de l'intérêt de son pays pour les riches minerais australiens indispensables aux véhicules électriques.
La demande d'électricité a atteint un niveau record dans le nord de l'Inde, en proie à une vague de chaleur exceptionnelle depuis un mois, a annoncé mardi le gouvernement.Le nord de l'Inde, régulièrement exposé à des températures dépassant les 45 degrés celsius "connaît une forte demande en raison d'une vague de chaleur" depuis le 17 mai, a indiqué le ministère indien de l'Énergie dans un communiqué.
L'opérateur français GRTgaz et la société énergétique norvégienne Equinor ont signé lundi un accord pour le développement d'un projet de transport et de stockage géologique de CO2 entre Dunkerque et le large de la Norvège."Ce projet vise à décarboner dès 2029 la zone industrialo-portuaire de Dunkerque et son territoire qui représente en France 20% des émissions de CO2 de l'industrie, soit plus de 16 millions de tonnes", ont-ils annoncé dans un communiqué.
Het aantal mensen dat geen toegang heeft tot energie is voor het eerst in een decennium opnieuw toegenomen. Meer dan 685 miljoen mensen moeten het zonder stroomvoorziening stellen. 2,1 miljard mensen zijn ook afhankelijk van vervuilende kookbrandstoffen.
Les derniers prévisions de l'Agence internationale de l'énergie révèlent qu'il y aura d'ici 2030 un excédent "majeur" de production.
L'Ukraine a annoncé lundi que les coupures de courant allaient empirer jusqu'à la fin du mois de juillet, après une série de frappes russes sur ses infrastructures énergétiques.Moscou a lancé une campagne de bombardement ces derniers mois, visant les principaux centres de production et de distribution d'électricité ukrainiens et détruisant, selon le président Volodymyr Zelensky, la moitié de la capacité énergétique du pays.
Après l’annonce de l’union de la gauche en vue des élections législatives du 30 juin et 7 juillet prochains, ses représentant·es ont détaillé leur «programme de rupture». Une partie conséquente est consacrée aux enjeux environnementaux. Passage en revue des propositions.
La Norvège a assuré dimanche qu'elle allait fournir 1,1 milliard de couronnes (103 millions de dollars) à l'Ukraine pour l'aider à réparer ses infrastructures énergétiques et assurer l'approvisionnement du pays en électricité avant l'hiver prochain."La Russie mène des attaques massives et systématiques pour paralyser le réseau électrique mais les Ukrainiens travaillent jour et nuit pour maintenir l'approvisionnement essentiel de la population en électricité", a salué le Premier ministre Jonas Gahr Store, cité dans un communiqué.
La Serbie pourrait exploiter son important gisement de lithium dès 2028, a dit son président dans une interview au Financial Times dimanche, ce qui pourrait selon lui être "une véritable révolution" pour le pays et la région."Si nous tenons toutes nos promesses, la mine pourrait ouvrir en 2028", a dit Aleksandar Vucic, ajoutant que le gisement de Jadar, exploité par Rio Tinto, pourrait produire jusqu'à 58.000 tonnes de lithium par an, "assez pour 17 % de la production de véhicules électriques en Europe, soit environ 1,1 million de voitures".
L'annonce par les distributeurs ghanéens d'électricité de perturbations accrues du réseau électrique pour une durée de trois semaines irrite une population déjà soumise à des coupures fréquentes et dont les affaires sont déjà éprouvées par l'économie fragile du pays.
Les besoins énergétiques des géants du numérique se sont amplifiés depuis plusieurs mois avec la montée de l’IA. Le bilan carbone du secteur s’est aggravé et cette situation risque de saturer les réseaux électriques d’un pays qui abrite le tiers des centres de données de la planète.
L'Iran continue d'accroître ses capacités nucléaires, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), une semaine après que le conseil des gouverneurs de l'agence a adopté une résolution critiquant le manque de coopération de Téhéran.
Le Centre de recherche sur l'énergie et l'air (CREA) a dénoncé ce 13 juin le niveau élevé des importations britanniques de carburants d'aviation (jet fuel) produits à partir de pétrole russe. Et des « violations présumées du prix plafond du pétrole brut russe par huit pétroliers couverts par des assurances britanniques ».
Le Venezuela se rapproche d'une production d'un million de barils de pétrole brut par jour (bj), niveau inégalé depuis plus de cinq ans en raison des sanctions américaines et de l'effondrement de son appareil d'extraction miné par la corruption et la mauvaise gestion.
Pour nourrir les immenses besoins de ChatGPT et autres outils d’intelligence artificielle, le secteur de la tech multiplie les centres de données. Ces usines du numérique sont de plus en plus nombreuses, de plus en plus puissantes et de plus en plus voraces en énergie. Un boom mondial dans lequel la France compte prendre sa part.
Concevoir des objets utiles, sobres, faciles à réparer: depuis peu, des écoles d'ingénieurs initient leurs étudiants aux "low-techs", des pratiques visant à faire mieux avec moins, à rebours de l'image de haute technicité associée au métier.Derrière cet anglicisme, construit en opposition aux "high-techs", se cache un mouvement né dans les années 1970 qui questionne le "tout technologie", avec en toile de fond l'épuisement des ressources naturelles.
La société française McPhy inaugure jeudi à Belfort la plus grosse usine produisant des électrolyseurs en France: ces machines qui fabriquent de l'hydrogène à partir d'eau et d'électricité sont stratégiques pour engager la décarbonation de l'industrie lourde et d'une partie des transports.
Le 6 juin dernier, le ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie du Québec, M. Pierre Fitzgibbon, déposait le projet de loi 69 visant à assurer « la gouvernance responsable des ressources énergétiques et modifiant diverses dispositions législatives ».
Le contexte politique renforce encore l'inquiétude des salariés et élus syndicaux de la centrale à charbon Emile-Huchet de Saint-Avold (Moselle), dont l'avenir est en suspens, a indiqué à l'AFP Thomas About, délégué CFDT, à l'issue d'une réunion à Bercy. Rencontres tripartites qui seront maintenues "Le rendez-vous a été très compliqué", en raison notamment du contexte politique, avec l'organisation d'élections législatives anticipées, explique M. About.
La société McPhy a inauguré jeudi à Belfort la première usine française produisant des électrolyseurs en France, un défi industriel pour engager la décarbonation de l'industrie et des transports lourds, à condition que le prix de l'électricité permette la rentabilité de l'hydrogène bas carbone.
Tabac, aliments ultra-transformés, combustibles fossiles et alcool, promus par des lobbys industriels, sont responsables de 2,7 millions de décès par an en Europe, a alerté mercredi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui appelle à une meilleure régulation.Ces "quatre industries tuent chaque jour au moins 7.000 personnes" à travers la région, qui compte 53 pays et s'étend jusqu'à l'Asie centrale, a indiqué le directeur régional Hans Kluge, cité dans un communiqué.
Dans le petit pays d’Afrique centrale, 75 % des ménages rwandais ont désormais accès à l’énergie, contre 6 % il y a quinze ans.
Le monde va-t-il produire plus de pétrole qu'il n'en réclame? l'Agence internationale de l'énergie s'attend à un "excédent majeur" sur les marchés pétroliers d'ici 2030, sous l'effet cumulé d'une hausse de la production et de la transition vers les énergies propres qui modère la demande. La demande mondiale devrait se stabiliser à 106 millions de barils par jour vers la fin de la décennie, tandis que la capacité d'approvisionnement globale pourrait atteindre 114 millions de barils, estime mercredi l'AIE dans son rapport annuel sur le pétrole.
Inauguration d'une giga-usine à Belfort jeudi, après une autre à Bordeaux fin mai: une filière industrielle naissante de l'hydrogène vert prend forme en France malgré des ratés au démarrage et dans un contexte d'incertitude sur les choix énergétiques du pays après la dissolution surprise de l'Assemblée nationale.
En plus de la recharge rapide, le prix serait également attractif pour une voiture électrique.
Le groupe énergétique suédois Vattenfall a annoncé mercredi avoir présélectionné deux entreprises, une américaine et une britannique, pour la construction de petits réacteurs modulaires (SMR, "Small modular reactors") à la centrale nucléaire de Ringhals, dans le sud-ouest de la Suède. 3 à 5 SMR dans la zone définie Sur six fournisseurs potentiels, le groupe détenu par l'État a retenu la société britannique Rolls-Royce SMR et l'américaine GE Hitachi Nuclear Energy.
Le spécialiste français de l'uranium Orano fait un pas vers l'exploitation prochaine de l'important gisement d'uranium d'Imouraren au Niger, avec le lancement récent de travaux préparatoires, dans ce pays où un régime miliaire hostile à la France a pris le pouvoir en juillet 2023.La filiale d'Orano, "Imouraren SA a franchi un nouveau jalon dans la mise en exploitation du gisement d'Imouraren" avec "le lancement des travaux préparatoires" intervenu "récemment", a annoncé mercredi un porte-parole du groupe à l'AFP.
Une "guerre de l'énergie" : alors que les frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes se sont intensifiées, les alliés de Kiev s'activent pour aider le pays à les réparer avant l'hiver prochain.Depuis que les troupes russes ont lancé une offensive en mai sur la région de Kharkiv (Est) pour accroître la pression sur l'armée ukrainienne, une pluie de missiles s'abat sur ces infrastructures stratégiques.
La Russie a détrôné les États-Unis, comme deuxième fournisseur de gaz de l’Europe, au mois de mai. Mais cela ne devrait être que temporaire.
Dans cette seconde partie, on essaie de comprendre ce que la thermodynamique peut dire ou ne pas dire de la transition énergétique.
Dans cette première partie, on discute d'un concept fondamental de thermodynamique : l'entropie.
Le Sénégal est entré dans le cercle des pays producteurs d'hydrocarbures avec l'annonce mardi par la compagnie australienne Woodside Energy du début de l'extraction de pétrole du champ de Sangomar au large des côtes africaines."Woodside a procédé à la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, menant à bien la livraison du premier projet pétrolier offshore du pays", a indiqué dans un communiqué la compagnie qui opère le champ avec la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen).
Pour être dans la cible d’une stabilisation du réchauffement à 1,5°C, il faut amorcer très rapidement le désinvestissement des énergies fossiles. Que nous dit l’étude annuelle de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la question ? Côté pile, les investissements bas carbone maintiennent le rythme en 2023 et 2024. C’est la bonne nouvelle. Côté face, le redressement des investissements dans les énergies fossiles, amorcé en 2022, s’est poursuivi en 2023 et 2024. Les compagnies pétrogazières réinvestissent encore la majorité de leurs rentes dans le pétrole et le gaz.
L'exploitation d'un champ de pétrole et de gaz au large des côtes africaines a débuté pour le Sénégal qui espère atteindre une production de 100 000 barils par jour. Un chiffre modeste comparé aux géants mondiaux et africains, mais qui devrait générer des milliards de dollars de revenus et accélérer le développement de l'économie du pays.
Le groupe danois Orsted met en garde le gouvernement allemand quant à ses ambitieux projets en matière d’éolien offshore. Selon le leader mondial du secteur, multiplier les fermes éoliennes trop rapprochées pourrait se révéler contre-productif, explique le “Handelsblatt”.
Cigeo, le projet français d'enfouissement des déchets les plus radioactifs du parc nucléaire, devrait connaître vers le début de 2025 une nouvelle étape, avec la publication de son évaluation de sûreté, a-t-on appris mardi auprès de l'Andra, l'agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.Le projet, qui vise à enfouir à 500 m sous terre, dans la Meuse, les déchets les plus actifs et de longue durée, fait l'objet d'une demande d'autorisation de création auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), dont la réponse est attendue vers 2028 estime l'Andra.
La Bulgarie a commencé lundi à utiliser du combustible du géant américain Westinghouse dans son unique centrale nucléaire de Kozlodoui (nord), une nouvelle étape dans la réduction de sa dépendance à l'énergie russe. Ce site de conception soviétique, qui fournit plus d'un tiers de l'électricité consommée dans ce pays des Balkans, fonctionnait jusqu'à présent grâce à du combustible russe. Il dispose de deux unités d'une capacité de 1.000 mégawatts chacune.
Le gouvernement néo-zélandais a déclaré dimanche son intention de revenir sur une interdiction des nouvelles explorations pétrolières et gazières décidée en 2018, ce qui a provoqué l'indignation de l'opposition et de groupes de défense de l'environnement."Le gaz naturel nous est crucial pour nous éclairer et pour faire marcher notre économie, en particulier durant les pics de consommation", s'est justifié le ministre néozélandais de l'Energie et des Ressources naturelles Shane Jones, dans un communiqué.
Le président colombien Gustavo Petro a annoncé samedi la prochaine suspension des exportations de charbon de son pays vers Israël tant que la guerre dans la bande de Gaza se poursuivra."Nous suspendrons les exportations de charbon à Israël jusqu'à ce qu'il arrête le génocide", a écrit sur le réseau social X ce dirigeant de gauche.
Au milieu d'un ciel sans nuages, le soleil rayonne sur Boundiali: cette petite ville du nord de la Côte d'Ivoire accueille la première centrale solaire photovoltaïque, symbole de la transition énergétique amorcée par le pays, sans délaisser pour autant les énergies fossiles.A la frontière avec le Burkina Faso et le Mali, deux pays sahéliens, le climat du nord ivoirien est chaud et sec environ huit mois par an, contrairement au sud humide et plus nuageux.
Le futur président de la 29e conférence climatique des Nations unies en Azerbaïdjan a déclaré vendredi à l'AFP que son pays continuerait à augmenter sa production de gaz, "une énergie de transition", pour répondre à la demande internationale, "en parallèle" de ses investissements dans les énergies renouvelables.
TotalEnergies va s'approvisionner en hydrogène propre auprès du groupe américain de gaz industriels Air Products, qui s'est engagé à lui en fournir 70.000 tonnes par an à partir de 2030 et pendant 15 ans pour décarboner ses raffineries de pétrole en Europe.
Une raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie a été attaquée dans la nuit de mercredi à jeudi par un drone ukrainien qui a déclenché un incendie, ont indiqué les autorités locales.L'attaque s'est produite à Novochakhtinsk, dans la région de Rostov abritant le QG de l'opération russe en Ukraine, a précisé le gouverneur régional Vassili Goloubev sur Telegram, en soulignant que "selon de premières informations, il n'y a de victimes ni de blessés"."Un incendie s'est déclaré dans la raffinerie de Novochakhtinsk à la suite d'une attaque de drone", a-t-il précisé.
Le soleil toujours au plus haut: les investissements dans l'électricité solaire pourraient surpasser en 2024 ceux consacrés à toutes les autres sources de production électrique, a indiqué jeudi l'Agence internationale de l'Energie (AIE) dans un rapport annuel.Les investissements "dans la technologie solaire photovoltaïque devraient dépasser 500 milliards de dollars en 2024, surpassant toutes les autres sources de production (électrique) réunies", estime l'AIE dans son opus consacré aux investissements dans l'énergie.
Dans la maison d'Aniqa Bano, le frigo fait office de placard pour livres et ustensiles de cuisine. C'est désormais sa seule utilité dans cette région montagneuse du nord du Pakistan où les coupures d'électricité durent 18 heures par jour.Le Gilgit-Baltistan est un paradis pour touristes qui vagabondent entre cerisaies fleuries, lacs azurés et glaciers majestueux, à l'ombre de certains des plus hauts sommets de la planète.
Au terme des douze mois les plus chauds jamais mesurés, Antonio Guterres réclame d’interdire la publicité pour le pétrole, le gaz et le charbon
L'experte en énergie Tatiana Mitrova décode, pour La Libre, l'absence d'avancées du projet Power of Siberia 2, un gazoduc géant qui doit relier la Russie à la Chine.
Table ronde lors du Festival "Les Traversées du savoir", 1er et 2 juin 2024 - Avec : - Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, ancienne coprésidente du groupe 1 du GIEC, directrice de recherche au CEA, - Harry Bernas, physicien spécialiste du nucléaire, - Vincent Mignerot, essayiste. Animation du débat : Olivier Vilain, journaliste.
Zondag 9 juni staan verkiezingen voor de deur. Wat de kiezers ook willen, in de cenakels van de macht blijven machtige lobbygroepen meer dan ooit op hun wenken bediend worden, terwijl gewone mensen voor de kosten en de miserie opdraaien. Zo dreigt ook gebeuren met kernenergie. Het kan nochtans anders, volgens de 11 maart beweging
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Mercredi 5 juin, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, António Guterres s’est exprimé au sujet de la gravité de la crise climatique et, dans ce cadre, il a fait une proposition singulière : interdire les publicités pour les compagnies du secteur des énergies fossiles.
Devant la montée en puissance du programme nucléaire iranien, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté mercredi à Vienne une résolution rappelant formellement à l'ordre Téhéran.L'Iran, qui a promis de riposter, a jugé cette initiative "précipitée et déraisonnable", mettant en garde contre "un effet destructeur" sur le processus diplomatique.
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Les autorités finlandaises ont demandé mercredi à l'Union européenne d'acquérir un navire d'intervention pour répondre aux déversements d'hydrocarbures dans la mer Baltique, craignant des fuites provenant de pétroliers russes.Le pays nordique a souligné que le risque de marées noires avait augmenté dans ces eaux "car les sanctions internationales ont contraint la Russie à transporter son pétrole avec des navires plus anciens et une couverture d'assurance plus faible".
Le marché automobile allemand a vu ses ventes rechuter en mai, plombées de nouveau par l'électrique qui n'en finit pas de s'effondrer depuis la fin des prix subventionnés, selon les chiffres publiés mercredi. Une chute de 30,6% des ventes de modèles 100% électriques Au total, 236 425 voitures ont été immatriculées en Allemagne, soit 4,3% de moins qu'en mai 2023, a indiqué dans un communiqué l'Agence fédérale pour l'automobile (KBA).
Le gouvernement donne son feu vert à EDF pour engager les travaux préparatoires des deux futurs réacteurs de nouvelle génération EPR2 prévus sur la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), selon un décret du 3 juin paru mercredi au Journal officiel.
L'objectif de tripler les capacités renouvelables dans le monde d'ici à 2030 est « ambitieux mais réalisable – mais seulement si les gouvernements transforment rapidement leurs promesses en plans d’action », a insisté Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, à l'occasion de la publication ce 4 juin d'un rapport dédié à cet objectif.
Les humains représentent le même "danger" pour la planète que "la météorite qui a exterminé les dinosaures", a lancé mercredi le secrétaire général de l'ONU au terme des douze mois les plus chauds jamais mesurés, réclamant de bannir la publicité pour le pétrole, le gaz et le charbon, principales causes du réchauffement."Dans le cas du climat, nous ne sommes pas les dinosaures. Nous sommes la météorite. Nous ne sommes pas seulement en danger, nous sommes le danger", a déclaré Antonio Guterres lors d'un long discours à New York pour la Journée mondiale de l'environnement.
L'impossible transition ? Un débat avec : - Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement, auteur de « Sans transition » (Éditions du Seuil) - François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, enseignant à HEC Paris - Animé par Sébastien Billard, journaliste au Nouvel Obs Ce grand rendez-vous organisé par le Nouvel Obs et l'Académie du climat donne la parole à des philosophes, des économistes, des activistes et de nombreux.ses artistes convié·e·s pour réfléchir ensemble à un futur désirable. Et si nous essayions, tous ensemble, durant l’espace d’un week-end, de mettre un peu de côté les difficultés que nous avons à transitionner vers une civilisation écologique, enfin respectueuse de l’humain et du vivant ? Et si nous nous efforcions plutôt d’ouvrir le champ, immense et vivifiant, des possibles ? Car il est clair que notre futur n’est que celui que nous aurons la force d’imaginer avant
Les Etats doivent encore renforcer leurs plans en faveur des énergies renouvelables, et ils le peuvent, pour atteindre d'ici 2030 l'objectif mondial de triplement nécessaire pour endiguer le réchauffement de la planète, souligne mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Berlin a annoncé mardi avoir obtenu le feu vert de la Commission européenne pour une enveloppe de 1,75 milliard d'euros promise en compensation de la fermeture anticipée des centrales au charbon dans une région d'Allemagne de l'Est.
Sur le montant de nos impôts, le calcul de nos retraites, l’organisation de notre système éducatif ou de santé, l’Europe n’est pas décisionnaire. En matière de climat, cependant, elle pèse lourd.
En décembre 2023, les pays réunis à la COP28 s’étaient donné l’objectif de multiplier par trois la production d’électricité à partir de sources renouvelables d’ici à 2030. L’analyse des politiques de transition énergétique de près de 150 pays par l’Agence internationale de l’énergie montre que cette ambition ne sera pas réalisée, à moins de consentir à plus d’efforts encore.
Réduire les rejets de CO2 ne suffira pas pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° voire 2°C: il faudra en éliminer quatre fois plus qu'aujourd'hui d'ici à 2050, grâce aux forêts mais aussi grâce à des technologies de pointe encore balbutiantes, selon un rapport de référence publié mardi.
En l’état, les engagements des pays ne remplissent qu’à 70 % l’objectif qui vise à tripler les capacités d’énergie renouvelable dans le monde, un seuil fixé lors de la COP 28 de Dubaï, révèle un rapport de l’AIE ce mardi 4 juin.
C'est le sujet de conversation depuis des mois: la pluie. Si elle met notre moral à zéro, elle fait par contre le bonheur de certains: les producteurs d'hydroélectricité. Les centrales hydroélectriques sur les cours d'eau et les turbines des barrages fonctionnent en effet à plein régime. Nous nous sommes rendus du côté des barrages de Butgenbach et de La Gileppe.
L'humanité a fait de grands progrès dans la lutte contre le réchauffement de la planète, mais reste sur une trajectoire "désastreusement élevée" de hausse des températures, a déclaré le chef de l'ONU Climat en ouverture lundi à Bonn (Allemagne) de négociations préalables à la COP29.
Pour réduire les rejets de gaz réchauffant l'atmosphère, les gens et les entreprises doivent passer à l'électrique dans leurs déplacements, leurs maisons ou les usines, mais seuls 13 Etats ont des politiques publiques pour les y inciter dans quatre secteurs prioritaires, alerte le réseau de recherche REN21 jeudi.A rebours des espoirs générés par les plans de soutien pris après les crises du Covid et de l'énergie, l'année 2023 a vu "un ralentissement de la tendance en terme de politiques adoptées et une dilution des ambitions dans certains pays", observe REN21 dans un rapport.
Les températures extrêmes qui sévissent en Inde ont des conséquences graves sur la santé publique surtout dans les mégapoles du pays, ont averti jeudi des experts.Les vagues de chaleur constituent "la plus grande menace pour le bien-être de l'Inde aujourd'hui", explique à l'AFP Aarti Khosla, directrice de l'Institut de recherche Climate Trends.Les récents pics dans la région de la capitale sont, selon elle, "la preuve que la question qui se pose aujourd'hui est celle de la survie".
Hydrogène de France (HDF Energy) a inauguré jeudi à Blanquefort (Gironde), près de Bordeaux, la première usine au monde de piles à combustible de forte puissance, dont la production en série doit commencer en 2026.Le site, implanté sur celui d'une ancienne usine Ford, s'étend sur 7.000 mètres carrés - 5.000 autres peuvent être bâtis - et inclut neuf lignes d'assemblage. Sa construction a pris 14 mois et a coûté 20 millions d'euros.
La dépollution du carburant des navires accélère-t-elle le réchauffement climatique? Au coeur d'une controverse scientifique depuis un an, cette question a trouvé un nouvel écho jeudi, avec la publication d'une étude pointant le rôle de cette nouvelle réglementation sur les températures record de 2023.
We willen geen doemdenkers zijn, maar het klimaat is ontregeld, ecosystemen zijn vernietigd en veel mensen hebben geen toegang tot voldoende voedsel en energie, schrijft Moritz Tenthoff, die in Colombia werkt voor Broederlijk Delen. Hij wijst op twee recente lichtpuntjes uit Latijns-Amerika.
"Mon principal congélateur est endommagé, mes produits se gâtent tous les jours et mes pertes sont énormes depuis les coupures de courant", se lamente Afiwa Nadou, responsable d'une boutique de produits surgelés au marché du quartier de Bè, à Lomé, la capitale togolaise.Les Togolais font face depuis plusieurs semaines à des coupures intempestives de courant et la situation s'est empirée début mai avec certains quartiers de la capitale parfois privés d'électricité toute la journée.
Les actionnaires d'ExxonMobil vont avoir l'occasion lors de leur assemblée générale mercredi de montrer ce qu'ils pensent de la manière forte avec laquelle le géant américain du gaz et du pétrole a réagi aux récentes contestations liées au changement climatique. Des poursuites contre l'ONG Follow This et Arjuna Capital Le groupe, qui n'affiche aucun remord à investir dans l'industrie pétrolière malgré l'impact sur le climat, a en effet adopté une posture plus combattive que les années précédentes pour cette édition, qui va se dérouler en distanciel.
Le Koweït a annoncé mercredi l'augmentation de sa capacité de raffinage à 1,8 million de barils par jour avec le démarrage officiel de la raffinerie d'Al-Zor, l'une des plus grandes au Moyen-Orient. Située à 90 kilomètres de la capitale du riche émirat du Golfe, la nouvelle raffinerie pouvant traiter 615.000 barils de brut par jour a été officiellement inaugurée mercredi, quelques mois après avoir atteint sa pleine capacité.
Le géant pétrolier américain ConocoPhillips a annoncé mercredi vouloir racheter son concurrent Marathon Oil, valorisé à 22,5 milliards de dollars dont 5,4 milliards de dette nette, au moment où le secteur fait face à des pressions sur la sortie des énergies fossiles face au changement climatique.
L'industrie pétrolière et gazière américaine poursuit sa consolidation avec une nouvelle fusion d'envergure: le géant ConocoPhillips a dévoilé mercredi une offre pour s'emparer de Marathon Oil, valorisé 22,5 milliards de dollars dette comprise, qui doit le renforcer dans les hydrocarbures de schiste.Tandis que la pression s'intensifie à travers le monde pour un abandon des énergies fossiles, les grands groupes américains se sont lancés depuis 2023 dans une vague d'opérations allant à contre-courant de la transition énergétique.
Les actionnaires d'ExxonMobil ont reconduit mercredi lors de leur assemblée générale la totalité du conseil d'administration du géant américain du gaz et du pétrole, après des contestations liées au changement climatique.Le groupe, qui n'affiche aucun remord à investir dans l'industrie pétrolière malgré l'impact sur le climat, a en effet adopté une posture plus combative que les années précédentes pour cette édition qui s'est déroulée en distanciel.
La nouvelle présidente de Petrobras, Magda Chambriard, a déclaré lundi que le géant brésilien du pétrole devait "accélérer" l'exploration de nouvelles réserves, y compris près de l'embouchure de l'Amazone, un projet décrié par les défenseurs de l'environnement. "Nous devons faire attention aux réserves et il est hors de question d'importer (du pétrole), c'est pourquoi il est nécessaire d'explorer de nouvelles frontières (...). Ces efforts doivent être accélérés", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.
Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine ont diminué en mars pour la première fois depuis la réouverture de son économie après la pandémie de Covid-19, suggérant qu'un pic a pu être atteint, selon une étude. - 3% en mars 2024 par rapport à l'an dernier La baisse enregistrée en mars découle d'une augmentation des capacités en énergies renouvelables, qui ont couvert la quasi-totalité de la croissance de la demande d'électricité sur cette période, et aussi d'un effondrement de la construction.
TE H2, co-entreprise des groupes TotalEnergies et Eren, et l'électricien autrichien Verbund ont annoncé mardi la signature d'un protocole d'accord avec la Tunisie en vue d'édifier un grand complexe de production et exportation d'hydrogène vert dans le sud du pays.Baptisé "H2 Notos", ce projet, qui en est à son tout début, vise à produire de l'hydrogène par électrolyse, à base d'électricité solaire et éolienne, pour l'exporter par pipeline vers l'Europe.
La Suède a dévoilé mardi un nouveau plan d'aide pour "garantir l'approvisionnement énergétique" de l'Ukraine afin de lui permettre de résister aux forces russes qui continuent de progresser dans le pays."L'accès à l'énergie est essentiel pour que la société, l'économie et les entreprises ukrainiennes continuent à fonctionner", a constaté lors d'une conférence de presse Johan Forssell, ministre du Commerce extérieur et de l'aide internationale.
Accélérer la rénovation énergétique des logements: le comité stratégique de filière de la construction a présenté mardi des pistes visant à "massifier" les rénovations d'ampleur, lesquelles peinent à décoller en France et demeurent en-deçà des objectifs.La rénovation énergétique des logements est cruciale pour atteindre les objectifs climatiques de la France, l'usage des bâtiments représentant près d'un cinquième des émissions de gaz à effet de serre du pays.
Les géants pétroliers TotalEnergies et Petrobras ont décidé de lancer l'extension de deux champs pétroliers au Brésil, a annoncé lundi dans un communiqué TotalEnergies, en "forte croissance" dans ce pays d'Amérique latine.
Les coûts de réparation d'une voiture électrique suite à une collision sont en moyenne plus élevés que ceux d'un véhicule à moteur thermique, selon un rapport publié ce 27 mai par l'association Sécurité et réparations automobiles (SRA).
Les Etats-Unis et l’Europe préparent leurs élections: Bruxelles va accueillir de nouveaux représentants au niveau continental et, en novembre, Washington choisira son prochain président. Des deux côtés, les paramètres économiques et surtout énergétiques diffèrent. Les Américains peuvent compter sur leur pétrole et leur gaz de schiste pour alimenter leur économie. Depuis la crise de 2008, le pays n’a cessé d’augmenter ses extractions au point de passer devant l’Arabie saoudite et la Russie. Cette manne permet de soutenir l’industrie locale ainsi que de rester militairement et économiquement la plus grande puissance mondiale. Cette dominance énergétique lui permet aussi de se confronter frontalement à la Chine et de peser face aux pays du Sud global.
Sur les 201 personnes interpellées vendredi lors d'une action de militants pour le climat devant les locaux du gestionnaire d'actifs Amundi, 188 ont été relâchées tandis que 13 étaient encore en garde à vue samedi, a indiqué le parquet de Paris.Vendredi matin, plusieurs dizaines de personnes avaient perturbé l'assemblée générale d'Amundi, à qui ils reprochent d'être l'un des principaux actionnaires de TotalEnergies. Le géant pétrolier tenait, le même jour, sa propre assemblée générale dans le quartier d'affaires de La Défense, sous haute sécurité policière.
Cinq personnes ont été interpellées, selon une source policière, après une action de Greenpeace en marge de l'assemblée générale de TotalÉnergies. Dans le courant de l'après-midi, 103 personnes ont également été interpellées durant l'AG du gestionnaire d'actif français d'Amundi, un des premiers actionnaires de TotalEnergies. Dès 9h00, cinq heures avant le début prévu de l'AG, des militants de Greenpeace ont déployé sur un bâtiment à quelques centaines de mètres du siège du groupe, une gigantesque banderole "Wanted", montrant le PDG Patrick Pouyanné que "la société civile recherche".
En 2023, 27,2% de la demande totale d’électricité était couverte, en Belgique, par les énergies renouvelables (vent et soleil), selon de nouveaux chiffres révélés vendredi par la Commission de Régulation de l’Électricité et du Gaz (CREG). En juin 2023, 34,7% de la demande totale était notamment couverte par les énergies renouvelables, soit le chiffre mensuel le plus élevé jamais enregistré. "Pour la première fois, plus d’un tiers de la consommation mensuelle d’électricité était fournie par des sources renouvelables", a indiqué le régulateur fédéral. Le vent et le soleil s’avèrent très complémentaires.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce vendredi 24 mai pour protester contre l’action climatique délétère du champion des hydrocarbures, qui tenait sa grand-messe annuelle. 173 personnes ont été interpellées.
Plus de 300 scientifiques, dont des experts de l'ONU, qualifient de "climaticide" la stratégie de TotalEnergies, dans une tribune publiée dans Le Monde, alors que la quatrième major mondiale du pétrole tient son assemblée générale vendredi.
Plus d'un millier de salariés issus d'entreprises comme Alstom, Orange ou encore Ubisoft, appellent Amundi, premier gestionnaire d'actifs européen, à "rendre l'épargne salariale plus transparente", dénonçant "des investissements néfastes pour le climat réalisés" avec leur argent.
Le préambule de l'Accord de Paris de 2015 souligne les « impératifs d'une transition juste pour la population active »(1).
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a redit vendredi qu'il était "nécessaire" de mettre en production "de nouveaux champs" pétroliers, lors de l'assemblée générale des actionnaires au siège du groupe à La Défense, à rebours de la pression des ONG."La question n'est pas tant de savoir quand la demande de pétrole commencera à baisser que quand elle baissera de plus de 4% par an", a estimé M. Pouyanné. "A ce stade, la demande de pétrole continue de croître comme la population mondiale", a-t-il dit.
TotalEnergies a fêté ses 100 ans lors d’une assemblée générale remplie d’actionnaires toujours fidèles à la multinationale et à sa rente fossile. Les écologistes, tenus à distance par la police, ont manifesté leur opposition. Quartier d’affaires de La Défense (Île-de-France), reportage « Hahahaha ! » Ce rire, gras, est celui de Jean-Benoît, 76 ans. Il vient d’éconduire des militantes et militants distribuant des tracts à une centaine de mètres de l’assemblée générale des 100 ans du groupe pétrogazier (...)
Le géant des hydrocarbures TotalEnergies a annoncé jeudi avoir atteint cette semaine une capacité totale de 2 gigawatts (GW) dans la production d'électricité renouvelable, de quoi alimenter 1,8 million de personnes.
L'Australie a annoncé jeudi repousser la fermeture de sa plus grande centrale électrique au charbon, expliquant qu'elle avait encore besoin de cette installation très polluante pendant qu'elle s'efforce d'augmenter les énergies renouvelables. 2 ans de sursis L'imposante centrale électrique d'Eraring (2 880 MW de puissance), dans l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, devait fermer en 2025, mais le gouvernement de l'État lui a accordé une bouée de sauvetage de deux ans, dans un contexte de pénurie d'énergie imminente.
La France tient le rythme prévu pour décarboner son économie, mais les forêts et les sols de son territoire n'absorbent pas autant de CO2 que prévu, empêchant de peu le pays de tenir ses objectifs climatiques et de rattraper le retard accumulé dans la précédente décennie.
Plus de trois cents scientifiques, mobilisés par le collectif Scientifiques en rébellion, parmi lesquels l’économiste Céline Guivarch ou l’épidémiologiste Kévin Jean, dénoncent, dans une tribune au « Monde », la stratégie « climaticide » de TotalEnergies.
Nationalisation, sanctions... Plusieurs pistes sont étudiées par des ONG pour que la multinationale française sorte des énergies fossiles et la mettre ainsi « hors d’état de nuire ». Comment désarmer les entreprises qui nourrissent la crise climatique ? À l’heure où laisser les énergies fossiles « dans le sol » apparaît de plus en plus impératif, la major TotalEnergies — à l’image d’autres grandes multinationales pétrogazières — a décidé de prendre la tangente. Plusieurs voix s’élèvent donc pour reprendre le (...)
19% des actionnaires ont voté en faveur d'une résolution demandant à la major d'être mieux alignée avec l'Accord de Paris.
Le géant TotalEnergies a annoncé mardi le lancement d'un projet pétrolier situé au large des côtes angolaises, dont la production devrait débuter en 2028 avec l'objectif d'atteindre "un plateau de 70.000 barils de pétrole par jour".Dans un communiqué, le géant pétrolier indique que son PDG Patrick Pouyanné a rencontré lundi à Luanda le président de la République d'Angola, João Lourenço, ainsi que les PDG des entreprises partenaires ANPG et Sonango.
Trois ONG et huit personnes issues du monde entier ont déposé plainte mardi à Paris contre le géant pétrolier français TotalEnergies, ses dirigeants et actionnaires, accusés d'homicide involontaire ou d'atteintes à la biodiversité.Les plaignants, menés par les ONG Bloom, Alliance Santé Planétaire et Nuestro Futuro, veulent mettre en cause pénalement le groupe pétrolier et ses plus hauts représentants "pour leur contribution au changement climatique et son impact fatal sur les vies humaines et non humaines", d'après un communiqué transmis à l'AFP.
Des ONG et victimes du changement climatique ont porté plainte à Paris, le 21 mai, contre TotalEnergies et ses actionnaires. Le procès, qui aurait lieu au pénal, serait une première dans l’histoire contre une multinationale et son cercle rapproché. TotalEnergies pourrait se retrouver sur le banc des accusés. Mais cette fois au pénal, et — c’est une première — en compagnie de ses actionnaires. Mardi 21 mai, huit victimes du changement climatique et trois organisations non gouvernementales (Bloom, (...)
La secrétaire américaine au Trésor a déclaré mardi que l'offre surabondante émanant de l'industrie chinoise constitue une "menace pour le développement d'énergies propres" dans le monde, un sujet qui sera discuté en priorité lors du G7 Finances cette semaine.
Le géant TotalEnergies a annoncé mardi le lancement d'un projet pétrolier situé au large des côtes angolaises, dont la production devrait débuter en 2028 avec l'objectif d'atteindre "un plateau de 70.000 barils de pétrole par jour".Dans un communiqué, le géant pétrolier indique que son PDG Patrick Pouyanné a rencontré lundi à Luanda le président de la République d'Angola, João Lourenço, ainsi que les PDG des entreprises partenaires ANPG et Sonango.
Une raffinerie de pétrole située dans la région russe de Krasnodar (sud) a dû suspendre ses activités dimanche après une attaque de six drones, ont indiqué la direction et les autorités locales.Pendant la nuit, "six drones sont tombés sur le territoire de la raffinerie à Slaviansk-sur-Kouban", a écrit sur Telegram Roman Siniagovski, un responsable régional.Il s'agit de l'une des plus grandes raffineries du sud de la Russie, qui fait partie du groupe "Slaviansk EKO".
L’humanité n’a jamais brûlé autant de pétrole, de gaz, de charbon et de bois. Pour l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz, notre salut ne viendra pas de l’innovation, mais de notre capacité à modéliser une vraie décroissance.
L'administration du président Joe Biden a annoncé jeudi vouloir mettre fin à de nouvelles concessions de charbon dans la région américaine qui en produit le plus, s'attirant les foudres du secteur minier et les louages des écologistes.L'annonce s'inscrit dans la politique énergétique du démocrate qui pousse pour que les Etats-Unis se détournent du charbon, fort émetteur de CO2.La production du charbon sur le sol américain a déjà diminué de plus de 25% depuis 2017, du fait de sa compétition avec les prix moins élevés du gaz naturel et des énergies renouvelables.
Le géant pétrolier TotalEnergies encourage ses actionnaires à voter lors de l'assemblée générale, "afin de soutenir" la stratégie du groupe "face à une campagne" de "certains activistes" opposés au renouvellement du mandat du PDG Patrick Pouyanné.Dans un message publié cette semaine sur le site du groupe, signé par le "service relations actionnaires individuels", le groupe se dit visé par une "campagne" visant à empêcher le renouvellement de M. Pouyanné et de l'administrateur référent Jacques Aschenbroich.
Les cours du pétrole ont fini en hausse vendredi, après une journée en dents de scie, poussés notamment par la crainte que les incendies au Canada ne menacent la production des mines de sables bitumineux de l'Alberta.Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a gagné 0,85% à 83,98 dollars.Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, a grimpé de 1,04% à 80,06 dollars.De violents incendies de forêts dans l'ouest du Canada menacent la ville pétrolière de Fort McMurray.
La popularité des véhicules électriques augmente, ceux-ci étant présentés comme un des moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de limiter le réchauffement climatique. Cependant, l'offre de minéraux et de métaux essentiels à la fabrication de batteries ne pourra pas suivre ce bond de la demande, prévient l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son deuxième rapport annuel à ce sujet, publié vendredi.
L'équivalent de 511 milliards de barils de pétrole auraient été découverts en Antarctique par la Russie, soit près du double des réserves connues de l'Arabie saoudite. Le Continent blanc est supposé intouchable, mais la crainte est forte que la trouvaille ne se transforme en bombe climatique et géopolitique.
La Maison Blanche et des élus démocrates ont vivement critiqué jeudi une nouvelle loi en Floride, promulguée la veille par son gouverneur républicain Ron DeSantis, qui retire les références au changement climatique des textes officiels de l'Etat.Cette législation est une "honte", a commenté la porte-parole de l'exécutif fédéral, Karine Jean-Pierre."Le changement climatique est un fait indiscutable", a réagi de son côté Frederica Wilson, une élue démocrate qui représente la Floride à la Chambre des représentants du Congrès.
Les groupes français Eiffage et Entech ont annoncé jeudi la création d'une coentreprise dédiée à la production de systèmes de stockage électrique, sujet majeur de la transition énergétique et condition essentielle à l'essor des énergies renouvelables.La coentreprise vise la construction et l'exploitation d'unités de stockage par batteries raccordées au réseau à haute tension, dans le cadre de grands projets, en France. Ce marché cible est estimé à plus d'un milliard d'euros, ont indique les deux groupes dans un communiqué.
Le Congrès américain dénonce les pratiques de déni climatique de l'industrie du pétrole. Une trentaine de procès sont déjà en cours.
In Brazilië komen openbare en gemeenschappelijke gronden steeds meer in handen van grote internationale bedrijven. Dat gebeurt via grootschalige privatisering van grond voor hernieuwbare energieprojecten, maar dan met slecht toezicht en een gebrek aan transparantie, stelt onderzoek in Nature.
Les traités d’investissement tel le Traité sur la charte de l’énergie (TCE) s’opposent à l’ambition climatique des États. Peut-on résoudre cette anomalie et redonner cohérence au droit international ?
En France, si l’abandon du charbon et, dans une moindre mesure, celui du pétrole font (relativement) consensus, le gaz naturel jouit d’une complaisance certaine. Est-ce parce qu’il a été identifié comme un « allié de la transition énergétique » par les grands groupes d’hydrocarbures, comme le reprennent en chœur les médias et les politiques français ?
This essay takes up and extends an analysis of the ambitions of the energy transition presented during the conference entitled “L’erreur fondamentale de la transition”, held in Lausanne in December 2022, at the annual Switzerland ShiftersDay. The intervention questioned the conceptualization of energy transition, given possible inaccuracies, or errors in the categorization of reality. It is not certain that the energy contained in the wind, solar radiation, or atoms is equivalent to hydrocarbon energy for human societalneeds. Although all energies are theoretically convertible into one another, the assumption that any type of energy can always be replaced by another is likely to prove false. An energy transition based on the substitution of energies would then be inconceivable.
Emmanuel Macron est attendu mercredi après-midi à Fécamp pour inaugurer le troisième parc français d'éoliennes en mer censé démontrer que l'exécutif a mis l'accélérateur sur les énergies renouvelables.Le chef de l'Etat doit profiter de cette visite pour dévoiler le lauréat d'un des appels d'offres en cours, portant sur un parc d'éolien flottant d'une puissance de 250 mégawatts au sud de la Bretagne, une technologie encore en développement pour installer des sites plus au large.
Lorsque Kristal Lee et son mari ont acheté leur maison en Caroline du Nord il y a deux ans, ils pensaient s'y installer "pour toujours". Mais un projet de mine de lithium à proximité leur fait passer des nuits blanches."Nous n'avons pas vraiment l'option de déménager en ce moment, en particulier à cause de la situation économique et de l'inflation", confie Kristal Lee, 41 ans, à l'AFP.
Le Qatar prévoit de conclure cette année de nouveaux contrats de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) à long terme pour répondre à la forte demande mondiale, a affirmé mercredi le ministre de l'Energie de l'émirat du Golfe. QatarEnergy a signé des contrats portant sur 25 millions de tonnes de GNL l'année dernière, et va en "en signer d'autres cette année", a déclaré Saad al-Kaabi, qui dirige également le géant public des hydrocarbures.
Les patrons de TotalEnergies, ExxonMobil et QatarEnergy réunis au Forum économique du Qatar ont assuré mercredi que le monde aura besoin de gaz liquéfié (GNL) pour "très longtemps", écartant de fait le risque de surcapacité. "Je ne suis pas inquiet, je pense qu'il y a une place, une place claire pour le gaz dans la transition" énergétique, a déclaré Patrick Pouyanné, au côté du PDG du géant américain du pétrole, Darren Woods, et du ministre de l'Energie du Qatar, Saad al-Kaabi, également PDG du géant public des hydrocarbures QatarEnergy.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu mercredi légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2024, sous l'effet d'un repli constaté au premier trimestre dans les pays de l'OCDE et notamment en Europe.La demande mondiale de pétrole devrait ainsi croître de 1,1 million de barils par jour (mb/j) en 2024, soit 140.000 barils par jour de moins que prévu par l'AIE dans son précédent rapport mensuel. La demande totale cette année devrait dépasser les 103 mb/j, estime l'agence basée à Paris.
La forêt française pourra-t-elle encore à l'avenir jouer son rôle de régulateur du climat ? Rien n'est moins sûr, alerte une étude estimant que la baisse amorcée de son rôle crucial dans le stockage du carbone "devrait se poursuivre dans les prochaines décennies".
Le Qatar prévoit de conclure cette année de nouveaux contrats de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) à long terme pour répondre à la forte demande mondiale, a affirmé mercredi le ministre de l'Energie de l'émirat du Golfe. QatarEnergy a signé des contrats portant sur 25 millions de tonnes de GNL l'année dernière, et va en "en signer d'autres cette année", a déclaré Saad al-Kaabi, qui dirige également le géant public des hydrocarbures.
Le gouvernement australien a dévoilé mardi un budget tourné vers le développement des énergies renouvelables pour le prochain exercice 2024/2025 du pays, jusqu'ici très dépendant de son industrie minière."Ce budget investit dans nos ambitions de superpuissance en matière d'énergie renouvelable", a déclaré le ministre des Finances (travailliste) Jim Chalmers, en présentant une série d'investissements dans les panneaux solaires, les minéraux essentiels et les technologies de réduction des émissions.
La coentreprise créée par le géant de l'automobile Stellantis et la start-up chinoise Leapmotor va livrer ses premières voitures électriques au marché européen en septembre, ont indiqué ses dirigeants mardi.Prenant les devants face à l'offensive des constructeurs de véhicules électriques chinois en Europe, le groupe italo-franco-américain avait acquis l'an dernier 20% du constructeur chinois Leapmotor et fondé une co-entreprise destinée à produire des véhicules électriques d'entrée de gamme pour l'international.
La demande mondiale d'or noir ne devrait pas faiblir en dépit des incertitudes géopolitiques, indique mardi l'Opep dans son rapport mensuel sur le pétrole, qui maintient ses prévisions de croissance de la demande communiquées en avril.Le monde devrait ainsi consommer 104,5 millions de barils de pétrole par jour (mb/j) en moyenne en 2024, puis 106,3 mb/j en 2025 après 102,2 mb/j en 2023, selon les projections mensuelles de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Le fabricant de batteries ProLogium, qui compte ouvrir sa giga usine à Dunkerque en 2027, va également ouvrir un centre de recherche à Paris-Saclay et s'associer avec Schneider Electric et Arkema, a annoncé le groupe taïwanais mardi.Les autorisations d'ouverture de l'usine de Dunkerque (Nord) sont attendues fin 2024 et les travaux de construction devraient commencer d'ici le début de l'année 2025, a indiqué Calvin Hsieh, vice-président de ProLogium et dirigeant de l'usine, lors d'une conférence de presse à Paris.
Sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), un sommet « de haut niveau » se tient à Paris ce 14 mai pour évaluer les voies de l’accélération de la modernisation des systèmes de cuisson rudimentaires.
Les Etats-Unis ont assuré mardi que leur décision d'interdire les importations d'uranium russe était un pas en avant tant pour leur sécurité que pour leurs objectifs climatiques, alors que l'industrie nucléaire russe reste l'une des principales sources de revenus de Moscou.Le président américain Joe Biden a signé lundi une loi, largement votée par le Congrès, qui vise à interdire l'importation de tout uranium russe aux Etats-Unis à compter du 12 août.
Une croissance des ventes en berne, la perspective d’une vague populiste anti-véhicules à batterie aux élections européennes… L’électrification automobile entre dans une période de flou, ce qui pose de gros problèmes industriels aux constructeurs.
Promesses de financement par centaines de millions de dollars, annonces d'investissements dans les énergies ou dans des usines de tables de cuisson... Les engagements se sont multipliés mardi lors d'un sommet destiné à doter les ménages africains de systèmes de cuisson non dangereux. 2,2 milliards d'euros Au total, 2,2 milliards de dollars ont été promis lors de cette réunion organisée à Paris par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et coprésidée par les dirigeants tanzanien, norvégien et de la Banque africaine de développement (BAD).
C'est un équipement du quotidien aux impacts immenses: 2,3 milliards d'humains cuisinent encore en brûlant du bois, du charbon ou d'autres combustibles dans des systèmes rudimentaires et polluants, un enjeu sanitaire, social et climatique majeur qui sera au coeur d'un rendez-vous sans précédent organisé mardi à Paris.
Les géants bancaires mondiaux, américains et japonais en tête, ont prêté ou arrangé l'an dernier plus de 700 milliards de dollars au profit des énergies fossiles, affirme lundi un consortium d'ONG, un montant néanmoins en repli, notamment chez les banques françaises."Les banques doivent de toute urgence cesser de financer l'expansion pétro-gazière et privilégier des financements aux énergies soutenables pour la production d'électricité", a commenté Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, citée dans un communiqué.
Plus fossile à dire qu’à faire. Malgré certains efforts, le financement des banques aux producteurs d’énergie fossile est toujours bien trop important à l’échelle mondiale pour limiter le réchauffement climatique, révèle un rapport de huit ONG.
Les géants bancaires du monde financent encore massivement le charbon, le pétrole et le gaz, dévoile un rapport du consortium d’ONG Reclaim Finance ce lundi 13 mai. Chez les banques françaises les montants sont néanmoins en repli.
EDF a annoncé lundi pour la première fois "la signature de prêts bancaires verts" dédiés au financement de la maintenance et de l'extension de la durée de la vie de son parc nucléaire existant, pour un montant d'"environ 5,8 milliards d'euros".Ces prêts dont le remboursement sera étalé sur une durée de trois à cinq ans "ont été conclus avec de grandes banques internationales dont BNP Paribas, Bank of America, Crédit Agricole CIB, ING, Natixis CIB, Société Générale, Wells Fargo", a détaillé EDF dans un communiqué.
À l’approche des élections européennes du 9 juin 2024, force est de constater qu’autonomie stratégique, résilience et compétitivité industrielle, réforme des institutions, décarbonation et protection de l’environnement sont de moins en moins évoqués et pensés de façon articulée, et de plus en plus pris en compte dans les discours et politiques comme mutuellement exclusifs et incompatibles.
Les géants bancaires mondiaux, américains et japonais en tête, ont prêté l'an dernier plus de 700 milliards de dollars au profit des énergies fossiles, affirme lundi un consortium d'ONG, un montant néanmoins en repli, notamment chez les banques françaises."Les banques doivent de toute urgence cesser de financer l'expansion pétro-gazière et privilégier des financements aux énergies soutenables pour la production d'électricité", a commenté Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, citée dans un communiqué.
La chute est particulièrement notable pour BNP Paribas, assignée en justice début 2023 sur son devoir de vigilance.
Des énergéticiens espagnol et italien, un géant néerlandais de la bière, un négoce agricole français et un industriel allemand prévoient de construire en commun leur première usine d'engrais bas carbone, en France, pour échapper à la dépendance russe et réduire la pollution de CO2 de l'agriculture.
Une attaque de drone ukrainien a provoqué dans la nuit de samedi à dimanche un incendie sur le site de la raffinerie de Volgograd, dans le sud de la Russie, a déploré le gouverneur de la région éponyme, Andreï Botcharov."Dans la nuit du 12 mai, les forces de défense aérienne et de guerre électronique ont repoussé une attaque de drone sur le territoire de la région de Volgograd", a-t-il d'abord indiqué sur Telegram."Les conséquences de la chute d'un drone suivi d'une détonation ont provoqué un incendie sur le site de la raffinerie de pétrole de Volgograd", a-t-il ajouté.
Le projet de production de gaz naturel en mer entre Mauritanie et Sénégal a franchi une étape importante avec l'arrivée, après des mois de voyage, d'une unité flottante indispensable à la mise en exploitation, retardée de plusieurs mois, indique un communiqué reçu dimanche de l'un des partenaires du projet.
Plusieurs régions du Mexique, dont la capitale Mexico et ses neuf millions d'habitants, ont subi des coupures d'électricité par intermittence en raison de l'envolée de la consommation en raison de la canicule, a indiqué le gouvernement jeudi. Jusqu'à 48°C... Des coupures ont été signalées à Mexico, dans l'État de Mexico voisin et ceux du Michoacán (ouest), du Tamaulipas (nord-ouest) et Campeche (sud-est). La Commission nationale de l'eau a fait état de températures "maximales de 48 degrés et plus dans les régions de San Luis Potosi (nord-est) et Tamaulipas".
L'Australie, l'une des plus importantes puissances minières du monde, a annoncé jeudi prévoir de recourir au gaz naturel au-delà de 2050, affirmant que sa dépendance à cette énergie fossile ne l'empêchera pas d'atteindre zéro émission nette dans les 30 prochaines années.La ministre en charge de ce secteur, Madeleine King, a déclaré que le gaz "restera une importante source d'énergie" en Australie, ce qui a suscité la colère de défenseurs de l'environnement y voyant une "catastrophe" pour le climat.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Donald Trump, le candidat de la droite américaine à la présidentielle, a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser les politiques environnementales du président Joe Biden s'il était élu en novembre, affirme jeudi le Washington Post.Le magnat républicain leur a par la même occasion suggéré de lever pas moins d'un milliard de dollars pour financer sa campagne, indique le quotidien, s'appuyant sur des sources anonymes pour relater cette rencontre qui s'est tenue en avril dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.
L'ancien président américain Donald Trump, futur candidat à l'élection présidentielle de novembre, a appelé les hauts dirigeants des entreprises pétrolières à financer sa campagne par des dons, rapporte jeudi le quotidien The Washington Post.
L'équipe de campagne de Joe Biden a vivement dénoncé jeudi des informations selon lesquelles son rival Donald Trump a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser plusieurs politiques favorables à l'environnement s'il était élu en novembre. Des révélations du Washington Post C'est le Washington Post qui a fait état de cet engagement du candidat de la droite américaine à la présidentielle de novembre à des responsables du secteur du pétrole.
L'Ukraine a mis en garde mercredi contre de possibles coupures de courant en fin de journée, l'opérateur national prédisant une situation "particulièrement difficile" après une nouvelle attaque russe "massive" qui a visé le réseau énergétique et fait six blessés."L'ennemi ne renonce pas à ses plans visant à priver les Ukrainiens de lumière. Une nouvelle attaque massive contre notre industrie énergétique!", a écrit sur Telegram le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko.
Christine, tel est le prénom choisi pour la turbine du nouveau réacteur nucléaire français, l'EPR de Flamanville 3, selon une tradition à EDF qui remonte aux débuts de la construction des centrales au pays de l'atome, à partir des années 1970.Dans la salle des machines, sous une hauteur de cathédrale, la turbine de 70 mètres de long ne pourra démarrer qu'après la "première réaction nucléaire", une étape qui peut prendre plusieurs semaines après le chargement du combustible dans le coeur du réacteur et que doit annoncer EDF très prochainement.
Le monde a franchi pour la première fois en 2023 le seuil de 30% de production électrique d'origine renouvelable, selon le centre de recherche sur l'énergie Ember.Mondialement, les énergies renouvelables sont passées d'une part de 19% de la production électrique mondiale en 2000, à plus de 30% en 2023, sous l'effet de l'essor surtout du solaire mais aussi de l'éolien.Ce taux aurait pu être plus important encore si la production hydro-électrique n'avait été à son plus bas depuis cinq ans, du fait de sécheresses en Chine notamment.
Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks, qui décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.
Avec 12 ans de retard, le chargement d'uranium a débuté mercredi dans les cuves de l'EPR de Flamanville, nouvelle étape cruciale du démarrage progressif du plus puissant réacteur nucléaire français, qu'EDF entend voir produire de l'électricité à partir de l'été.A l'heure où le gouvernement veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce chargement est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui veut tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.
L'épilogue d'un long feuilleton: le gendarme du nucléaire français a donné mardi son feu vert à la mise en service du réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville en Normandie, une étape clé pour le lancement progressif de la production d'électricité prévu au cours de l'été, douze ans après le calendrier prévu. A l'heure où la France veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce feu vert est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui entendent tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a appelé mardi l'Iran à appliquer des "mesures très concrètes et tangibles" afin de répondre aux inquiétudes de la communauté internationale sur l'avancement de son programme nucléaire.
Le projet de forage pétrolier en Seine-et-Marne, contre lequel la mairie de Paris a engagé une procédure en référé, "respecte la loi", a estimé mardi le ministre de l'Industrie Roland Lescure, interpellé lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Une concession exploitable jusqu'en 2034 La députée de Paris Sandrine Rousseau (EELV) a demandé au gouvernement d'"arrêter immédiatement" ce projet, dénonçant une autorisation de l'exécutif "irresponsable".
"Il ne faut pas dévier du cap" de la transition écologique, mettent en garde de grands patrons français, appelant la France et l'Europe à réaffirmer "une volonté politique qui soutienne indiscutablement" cette démarche, dans une tribune publiée mardi par Le Figaro.
Le projet de forage pétrolier en Seine-et-Marne, contre lequel la mairie de Paris a engagé une procédure en référé, "respecte la loi", a estimé mardi le ministre de l'Industrie Roland Lescure, tandis que son homologue à la Santé Frédéric Valletoux a fait part de ses "réserves".La députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau a demandé au gouvernement d'"arrêter immédiatement" ce projet, dénonçant une autorisation de l'exécutif "irresponsable" lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Encouragé par des avancées technologiques majeures et des investissements privés colossaux, le secteur de la fusion nucléaire a changé de braquet aux Etats-Unis, et se voit produire de l'électricité à grande échelle dans les dix ans."Il ne s'agit plus seulement de science, mais de livrer un produit", résume Dennis Whyte, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), pour caractériser ce qu'il considère comme un "tournant" dans la fusion nucléaire.
"Pas d'avenir": en Bulgarie, la colère gronde contre le Pacte vert européen et la fin programmée du charbon. La Pologne, autre terre de houille, s'est elle fait une raison, mettant résolument le cap sur les renouvelables.Le village bulgare de Beli Bryag, au coeur de la région minière, symbolise les ambitions perdues du pays des Balkans, le plus pauvre de l'Union européenne.En 2009, il avait été décidé d'en faire table rase pour pouvoir agrandir une mine en plein air.
L'Indonésie, « géant minier » et 4e pays le plus peuplé du monde(1), dispose à elle seule de 42% des réserves mondiales de nickel et a compté en 2023 pour environ la moitié de l'extraction mondiale de ce métal stratégique dans le contexte des transitions énergétiques (contre 5% en 2015).
Le gouvernement français s’est accordé avec l’industrie automobile pour viser 800 000 ventes de voitures électriques dès 2027, dans le cadre d’un contrat de filière publié dimanche 5 mai.
Cet objectif revient à quasi multiplier par trois les ventes en quatre ans et atteindre 45 % de parts de marché.
Brits premier Rishi Sunak wil olie- en gasexploratie toelaten op locaties die eigenlijk al waren toegewezen aan offshore windenergieprojecten. ‘Een politiek spel met het klimaat’, zeggen critici in de Britse krant The Guardian.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec le retour d'Aurélien Bigo. Chercheur sur la transition énergétique des transports, Aurélien a réalisé une thèse "Les transports face au défi de la transition énergétique. Après avoir soutenu la thèse fin 2020 et contribué à la construction des scénarios de prospectives Transition(s) 2050 de l’ADEME, il est désormais chercheur associé à la Chaire Energie et Prospérité, avec pour objectif de produire et diffuser de la connaissance utile à la transition énergétique des transports.
Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger contre le groupe après le dépôt d’une plainte de survivants et de familles de victimes de l'attaque de Palma.
Plusieurs centaines de militants de l’organisation écologiste Extinction Rebellion défilent samedi après-midi dans la rue Belliard à Bruxelles, bloquant la circulation. Les activistes réclament la fin des subventions aux combustibles fossiles et la mise en œuvre d’un plan d’urgence national pour une transition vers une économie florissante, sans énergies fossiles, qui protégerait les plus vulnérables et l’écosystème, ont-ils indiqué.
La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.
Dès l’indépendance des anciennes colonies européennes, les grandes entreprises extractivistes ont mis en œuvre des mécanismes pour y préserver leurs intérêts économiques. Depuis quelques décennies, ce processus touche aussi les pays européens qui tentent de réaliser leur transition énergétique.
Une bande dessinée de 2021 sur la transition énergétique, "Le Monde sans fin", a atteint le chiffre rare d'un million d'exemplaires vendus en France, a annoncé vendredi l'éditeur Dargaud.Cette BD du dessinateur Christophe Blain et de l'ingénieur Jean-Marc Jancovici a été un best-seller inattendu après sa publication en octobre 2021."Initialement imprimé à 60.000 exemplaires, l'album a fait l'objet de 24 réimpressions dépassant le million d'exemplaires imprimés et vendus, auxquelles viennent s'ajouter vingt versions étrangères", a expliqué l'éditeur.
Il y a peu, le gouvernement de Joe Biden a annoncé des limites très strictes concernant les émissions de CO2 des centrales à charbon.
[Enquête 2/2] Les secteurs aérien et maritime usent de l’argument de l’hydrogène « vert » pour justifier leurs ambitions de croissance. Au risque d’une « cannibalisation » de l’électricité disponible. « D’ici 2030, tous nos avions et hélicoptères seront capables de voler avec 100 % de carburants durables », promet Airbus sur son site. L’avionneur européen annonce même la mise en service du premier avion commercial carburant à l’hydrogène dès 2035. Un volontarisme enthousiaste qui s’inscrit dans la droite ligne de (...)
Les banques dans le monde ont prêté 470 milliards de dollars (439 milliards d'euros) aux entreprises exploitant le charbon entre 2021 et 2023, affirme jeudi l'ONG Urgewald, qui critique une manne financière accordée malgré l'urgence climatique. 75 banques ont augmenté leur soutien Sur 638 banques examinées, seulement près de 140 ont réduit considérablement leur soutien à l'industrie charbonnière depuis 2016 contre 75 qui l'ont accru, le reste de l'échantillon demeurant stable, selon l'étude de l'ONG allemande publiée avec plus d'une dizaine d'organisations partenaires.
Une grande partie du Kenya a été plongée dans l'obscurité jeudi en raison d'une "perturbation de l'approvisionnement en électricité", a annoncé le principal fournisseur du pays, l'énergéticien ajoutant qu'il s'efforçait de rétablir le service. Cette panne survient au moment où le pays d'Afrique de l'Est fait face à des pluies torrentielles qui ont causé des inondations, faisant au moins 188 morts et 165 000 déplacés.
Panneaux solaires, géothermie, bassin nordique... A Bordeaux, trois piscines publiques sur cinq sont actuellement en cours de rénovation, un chantier d'envergure pour moderniser des bâtiments vétustes qui sont de véritables gouffres énergétiques pour les collectivités. Dans "le top 10 des bâtiments les plus énergivores de la ville, trois sont des piscines", explique Laurent Guillemin, adjoint au maire de Bordeaux chargé de la sobriété dans la gestion des ressources naturelles. Une situation que l'on retrouve dans d'autres villes, ailleurs en France.
L'Ukraine a affirmé mercredi avoir mené une attaque nocturne avec un drone contre une importante raffinerie russe dans la région de Riazan, située dans l'ouest de la Russie, à près de 500 kilomètres de la frontière ukrainienne.Cette nouvelle attaque a eu lieu sur fond de tensions avec Washington qui a critiqué ces derniers mois, selon des médias, les frappes de Kiev contre des installations énergétiques situées sur le sol russe et lui a demandé d'y mettre fin.
Le géant du numérique Microsoft a annoncé mercredi avoir signé un accord avec le fournisseur d'énergie renouvelable canadien Brookfield Asset Management, qui en ferait le plus important accord d'entreprise de fourniture d'énergie verte, selon le groupe. 10,5 GW de capacités renouvelables Cet accord qualifié de "première" prévoit, selon Brookfield, le développement d'un champ d'éoliennes et de panneaux solaires de 10,5 gigawatts (GW) afin d'alimenter les centres de données du groupe numérique, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2030.
La fin d'une saga : le nouvel oléoduc Trans Mountain, qui relie le centre du Canada à la côte ouest, entre officiellement en service mercredi après des années de retard, et sans avoir réussi à effacer les controverses. Tripler les capacités de transport Il s'agit du premier grand pipeline depuis des décennies à être construit au Canada, quatrième exportateur mondial de pétrole brut.
Depuis le succès de sa campagne pour protéger des convoitises minières la forêt indienne de Hasdeo Aranya, sa biodiversité et sa population, l'activiste indien Alok Shukla promet de poursuivre sa guerre contre les conglomérats miniers toujours en embuscade. Un activiste qui se bat depuis 10 ans "La finalité de notre combat est que plus aucune mine ne soit ouverte et qu'aucun arbre ne soit abattu ici", affirme à l'AFP le défenseur des forêts, récompensé lundi par le prix Goldman pour son engagement en faveur de la protection de l'environnement.
Les gouvernements du G7 ont appelé mardi à multiplier par six les capacités mondiales de stockage d'électricité d'ici 2030, par rapport à 2022, une croissance indispensable à l'essor des énergies renouvelables attendu pour lutter contre le réchauffement climatique.
Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires démocrates.
Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires américains.
L’Essequibo désigne à la fois le plus long fleuve du Guyana et un vaste territoire qui fait l’objet d’un différend territorial entre le Venezuela et le Guyana. Ce différend est exacerbé depuis 2015 par la découverte d’importantes réserves de pétrole dans cette zone par ExxonMobil.
Les ministres des pays du G7 réunis jusqu'à mardi en Italie sont proches d'un accord sur la fermeture de leurs centrales à charbon "au cours de la première moitié des années 2030", a indiqué lundi une source à l'AFP. « Au cours de la première moitié des années 2030 ou dans un calendrier compatible » Turin accueille la première grande réunion politique sur le climat depuis la COP28 en décembre à Dubaï, où le monde s'est engagé à renoncer progressivement au charbon, au gaz et au pétrole.
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire, une étape qui ouvre un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Si le dossier passe toutes les étapes d'instruction et d'autorisation, le mini-réacteur d'une puissance de 10 mégawatts pourrait être directement branché sur le complexe industriel du groupe sucrier Cristal Union/Cristanol de Bazancourt (Marne), qui produit de l'alcool et du bioéthanol.
Lors de son audition devant les sénateures ce lundi 29 avril, le PDG de la multinationale française a dû se justifier sur ses investissements dans l’hydrocarbure et sur ses projets pétroliers, plutôt que renouvelables.
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire destiné a être branché directement aux usines, une étape qui lance un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Mettre un océan entre les défenseurs du climat et ses actionnaires sera-t-il réellement un refuge pour TotalEnergies ?
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) planche depuis les années 1990 sur le stockage de CO2 en France mais il a redoublé d'efforts depuis que cette technique a intégré l'arsenal des solutions pour contenir le réchauffement climatique. Avant la publication en juin d'une cartographie des capacités françaises de stockage du CO2, Thomas Le Guenan, ingénieur de recherche au BRGM et expert de la gestion des risques pour le stockage géologique de CO2, explique à l'AFP le fonctionnement de ces potentiels réservoirs souhaités par le gouvernement.
TotalEnergies a enregistré un bénéfice net de 5,7 milliards de dollars au 1er trimestre 2024, améliorant encore ses résultats de 3% sur un an, grâce à des prix du pétrole et des marges de raffinage "soutenus", et en dépit de l'essoufflement des prix du gaz, a annoncé vendredi le groupe pétro-gazier. La compagnie qui fête ses 100 ans cette année, "démontre une nouvelle fois ce trimestre la pertinence de sa stratégie de transition équilibrée ancrée sur deux piliers, les hydrocarbures et l'électricité", a déclaré le PDG de l'entreprise Patrick Pouyanné cité dans le communiqué.
La plus grosse chaufferie industrielle alimentée par des déchets en France a été inaugurée vendredi en Alsace, a annoncé son installateur, le groupe allemand B+T.Cette centrale va transformer chaque année 200.000 tonnes de déchets non recyclables, appelés "combustibles solides de récupération" (CSR), en de la vapeur pour le fonctionnement de l'usine chimique Alsachimie, à Chalampé (Haut-Rhin), expose à l'AFP Francis Muller, directeur de site adjoint de B+T Energie.
La Commission européenne a autorisé vendredi une aide d'Etat française de 300 millions d'euros pour soutenir Nuward, une filiale d'EDF, dans la recherche et le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires. "Ce projet contribuera à la décarbonation des systèmes énergétiques et à l'autonomie stratégique ouverte de l'UE, tout en limitant les éventuelles distorsions de concurrence", a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, dans un communiqué.
Quatre travailleurs yéménites ont été tués vendredi dans une frappe de drone contre un important complexe gazier au Kurdistan autonome dans le nord de l'Irak, ont annoncé les autorités régionales.L'attaque, non revendiquée, a visé le complexe de Khor Mor aux alentours de 18H45 (15H45 GMT), a déclaré à l'AFP Ramak Ramadan, chef du district de Chamchamal, où se trouve le site géré par Dana Gas, une firme des Emirats arabes unis.
Le stockage de l'électricité par batteries, indispensable à l'essor des énergies et transports sans gaz à effet de serre, a connu une croissance mondiale inédite en 2023, mais ses capacités devront être encore multipliées par près de six d'ici 2030, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) jeudi.Le déploiement de batteries couplées à des champs éoliens ou solaires, à des toitures photovoltaïques ou encore à des mini-réseaux, a crû de 130% l'an dernier par rapport à 2022, ajoutant 42 gigawatts aux systèmes électriques dans le monde.
Le président azerbaïdjanais de la COP29 veut que le déblocage des milliards de dollars requis contre le réchauffement de la planète soit un "pilier" des négociations climatiques annuelles de l'ONU en novembre, a-t-il dit jeudi sans présenter encore de pistes concrètes d'avancées.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi imposer à partir de 2032 de très strictes limites aux émissions de CO2 des centrales à charbon prévoyant de rester encore longtemps en marche, une mesure qui doit aider les Etats-Unis à tenir leurs engagements climatiques.Cette nouvelle réglementation, qui concerne aussi les centrales à gaz devant être construites à l'avenir, s'appuie sur les technologies de captage de carbone, encore très peu répandues mais sur lesquelles le gouvernement Biden mise gros.
Le président azerbaïdjanais de la COP29 veut que le déblocage des milliards de dollars requis contre le réchauffement de la planète soit un "pilier" des négociations climatiques annuelles de l'ONU en novembre, a-t-il dit jeudi sans présenter encore de pistes concrètes.
La France espère convaincre les autres pays du G7 de s'engager sur une sortie du charbon à l'horizon 2030 même si les négociations sont pour l'instant "difficiles", a indiqué le gouvernement français jeudi avant une réunion des pays riches à Turin.
La France prévoit de tester dès début 2025 "quatre ou cinq projets de stockage de CO2" dans d'anciens gisements pétroliers pour accélérer la décarbonation de certaines industries qui peuvent difficilement éliminer leurs émissions de gaz à effet de serre, a annoncé jeudi le ministère délégué à l'Industrie.
Le groupe TotalEnergies a annoncé mercredi le lancement d'une coentreprise avec la société américaine Vanguard Renewables, spécialisée dans la production de biométhane à partir de déchets organiques, pour développer des projets de méthanisation aux États-Unis.
Dans cette centrale électrique ukrainienne, les horloges se sont arrêtées au moment précis où des missiles russes se sont abattus sur le site, dont les employés déblayent encore les débris calcinés sous un trou béant dans le toit.
Les eurodéputés ont approuvé mercredi le retrait coordonné de l'UE du traité international sur la Charte de l'Energie, jugé trop protecteur des investissements dans les énergies fossiles et qu'une dizaine d'Etats membres, dont la France, ont déjà annoncé vouloir quitter.La Commission européenne avait proposé en juillet que l'UE et ses États membres "se retirent de manière coordonnée et ordonnée" d'un traité jugé "incompatible avec les ambitions climatiques européennes".
Le Parlement européen a validé la proposition faite par la Commission de « se retirer » du texte permettant aux entreprises de demander des dédommagements à un Etat dont les décisions affectent sa rentabilité.
Des économistes ont, pour la première fois, calculé précisément les effets (positifs) d’une diminution de la croissance sur l’évolution du climat, observe l’historien Jean-Baptiste Fressoz, dans sa chronique.
"On a la mine dans le cœur" : pour une trentaine d'anciens mineurs de Moselle, l'attachement au charbon, même 20 ans après sa fermeture, le 23 avril 2004, reste présent et le travail de mémoire, indispensable.
Parvenir au premier traité mondial contre la pollution plastique : c'est le but des négociations internationales qui reprennent mardi à Ottawa, au Canada, mais de nombreux points de désaccord restent encore à trancher. L'objectif fixé en 2022 est de finaliser ce texte d'ici la fin de l'année pour lutter par des mesures concrètes contre la prolifération de déchets qui inondent la nature, du fond des océans au sommet des montagnes.
Poulain pour l'autre. Le travail de la terre par la traction animale reprend de l’ampleur dans les fermes françaises. Elles sont aujourd’hui plus de 500 à utiliser ce moyen plus écologique et plus économique. Décryptage d’un moderne retour en arrière.
Les ventes de voitures électriques devraient poursuivre leur forte croissance en 2024, notamment en Chine, selon le rapport annuel publié mardi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Une « nouvelle phase de croissance » à venir "La dynamique des voitures électriques se maintient clairement dans nos données, même si elle est plus forte sur certains marchés", a indiqué le directeur de l'AIE Fatih Birol dans un communiqué.
La France a produit quelque 31% de gaz renouvelable en plus en 2023 par rapport à l'année précédente, indiquent mardi les chiffres du secteur, qui après un trou d'air, demande de la clarté politique à l'État.
Les ventes de voitures électriques devraient poursuivre leur forte croissance en 2024, notamment en Chine, selon le rapport annuel publié mardi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE)."La dynamique des voitures électriques se maintient clairement dans nos données, même si elle est plus forte sur certains marchés", a indiqué le directeur de l'AIE Fatih Birol dans un communiqué.
Les négociations mondiales pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre les déchets plastiques, qui inondent la nature du fond des océans au sommet des montagnes, ont repris mardi à Ottawa au Canada. "Le message est clair. Le monde compte sur nous pour mettre en place un nouveau traité qui guidera les actions et la coopération internationale nécessaires pour un avenir sans pollution plastique" a déclaré Luis Valdivieso, le président du Comité international de négociations (INC) de l'ONU-Environnement.
Les voitures électriques et hybrides rechargeables pourraient faire jeu égal avec les voitures à moteur thermique dans les ventes mondiales dès 2035, selon de nouvelles projections de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui imagine un monde transformé par l'électrification.
"Le FMI brûle l'Argentine". Des militants ont protesté à Washington pour dénoncer le double-jeu du FMI autour de l'urgence climatique.
Groene elektriciteit heeft de wereldeconomie in 2023 een boost van 10 procent gegeven. Dit komt door de investeringen in de productie van schone energie en de verkoop van elektrische auto’s zeggen analisten van het Internationaal Energieagentschap (IEA).
C’est un important chantier qui est en cours du côté de Flémalle. Le long de la Meuse, la société Engie construit une nouvelle centrale au gaz. 500 travailleurs s’activent sur le site.
Le titre du groupe pétrolier et gazier portugais Galp Energia s'est envolé de 20% à la Bourse de Lisbonne au lendemain de l'annonce de la découverte d'un gisement au large de la Namibie pouvant contenir 10 milliards de barils de pétrole.Dans un marché en hausse de 3,3% à la clôture des marchés, le titre de Galp a bondi de 20,64% à 19,35 euros, soit presque son plus haut niveau historique atteint en 2007, à 19,50 euros.
Extension de droits d'extraction de gaz, usine de liquéfaction et parc solaire pour l'alimenter: TotalEnergies a annoncé lundi des investissements supplémentaires dans le sultanat d'Oman pour produire du GNL, avec à la clé un contrat de plus de 500 millions d'euros pour Technip Energies.Depuis 2021, TotalEnergies s'est allié à la compagnie pétrolière nationale de ce pays stratégique du Golfe, OQ, pour créer une coentreprise qui produit du gaz naturel à partir du champ Mabrouk North-East, sur lequel elle aura désormais des droits jusqu'en 2050, selon un communiqué.
La découverte d’hydrogène dans le sous-sol de Folschviller, en Moselle, suscite des attentes aussi démesurées que médiatisées. La richesse est-elle à portée de bras ? Sur place, ils sont nombreux à y croire. Ce reportage est réalisé dans le cadre de la Résidence de journaliste « médias alternatifs et défis environnementaux », créée par les chercheuses Audrey Alvès et Carole Bisenius-Penin, membres du Centre de recherche sur les médiations (Crem) de l’université de Lorraine, en partenariat avec Reporterre. (...)
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé vendredi interdire toute nouvelle exploitation de gaz ou de pétrole dans une vaste zone du nord-ouest de l'Alaska, une région particulièrement fragile face au changement climatique.En pleine année électorale, le président américain semble chercher à solidifier son bilan environnemental, afin de convaincre notamment chez les jeunes, dont certains avaient été heurtés par la décision d'autoriser un grand projet pétrolier dans cette même zone d'Alaska l'année dernière.
La Banque mondiale (BM) a annoncé mercredi réviser à la hausse son programme d'électrification prévu dans plusieurs pays africains, visant désormais le raccordement électrique de 250 millions de personnes d'ici à 2030, contre 100 millions prévus initialement.
Près de 117 GW de nouvelles capacités éoliennes ont été installées dans le monde en 2023 selon le Global Wind Energy Council (GWEC). Un record « malgré un environnement politique et macroéconomique turbulent ». Plus de 1 TW de puissance éolienne installée à fin 2023 En 2023, les installations éoliennes dans le monde ont augmenté de moitié en puissance par rapport à 2022. Elles ont eu lieu dans 54 pays.
Le robinet sera définitivement coupé le 1ᵉʳ octobre 2024, un an après la fin de l’exploitation du gisement et après des années de lutte politique.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé lundi le Guyana et le Venezuela à la "retenue", s'inquiétant d'un risque d'"escalade des tensions" entre les deux pays autour de leur différend sur la région de l'Essequibo riche en pétrole. Les membres du Conseil de sécurité, dont le Guyana fait partie depuis janvier, ont exprimé dans cette déclaration "leur inquiétude concernant la possible escalade des tensions entre le Venezuela et le Guyana".
Le Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique, en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces États dans des tribunaux d’arbitrage privés et de demander des compensations financières conséquentes. Dans cette fiche, nous expliquons ce qu’est le TCE et nous montrons à quel point il constitue un obstacle à la lutte contre le changement climatique.
Une vague d'intempéries a privé de courant des dizaines de milliers d'Ukrainiens mardi, après que des frappes russes ont endommagé les principales centrales électriques du pays, le président Volodymyr Zelensky déplorant le manque de munitions pour les protéger."En raison d'intempéries, 173 localités dans quatre régions sont privées d'électricité", a déclaré le ministère de l'Energie dans un communiqué.
Le président équatorien Daniel Noboa a décrété mardi "l'urgence" dans le secteur de l'électricité et demandé la démission de la ministre qui le supervise, a-t-on appris mardi de source officielle.
La multinationale française fête ses 100 ans. Dans « À l’air libre », débat sur l’un des plus grands pétroliers du monde, qui n’a jamais autant produit d’énergies fossiles en plein chaos climatique. Comment pouvons-nous agir ?
"Nous nous approchons dangereusement d'un accident nucléaire" à Zaporijjia, a alerté lundi le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), notant qu'il était "impossible" de savoir qui était responsable des récentes attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne.Le site de Zaporijjia (ZNPP), occupé depuis mars 2022 par la Russie dans le sud de l'Ukraine, a subi une série d'attaques de drones à partir du 7 avril, Moscou et Kiev se rejetant mutuellement la responsabilité.
Une nouvelle concession accordée au géant pétrolier américain ExxonMobil par le Guyana a ravivé la tension avec le Venezuela voisin, qui a rejeté samedi "fermement" le permis, estimant que la zone concernée se situe dans les eaux en dispute avec Georgetown. ExxonMobil a annoncé vendredi dans un communiqué avoir reçu le feu vert du gouvernement guyanien pour développer un nouveau projet d'exploitation dans le bloc Stabroek, une vaste zone offshore où se trouvent d'énormes gisements de pétrole.
L'Ukraine a commencé à construire deux réacteurs, de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l'ouest, son réseau énergétique subissant des attaques dévastatrices de la Russie.Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
L'appétit du monde pour le pétrole "continue de s'essouffler" sous l'effet de l'électrification du parc automobile et de la fin du rattrapage de la consommation post-covid, a indiqué vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel."La croissance de la demande mondiale de pétrole est actuellement en plein ralentissement et devrait tomber à 1,2 million de barils par jour cette année et à 1,1 million de barils par jour en 2025", a souligné l'Agence de l'énergie de l'OCDE basée à Paris.
Le gouvernement a annoncé vendredi des mesures de "simplification" pour diviser par deux les délais d'instruction de permis de recherches dans des projets prometteurs de la transition énergétique, en géothermie et dans les gisements de métaux "critiques" comme le lithium. Ces mesures s'inscriront dans le projet de loi de "simplification" pour les entreprises que présentera le ministère de l'Economie et des Finances le 24 avril.
Le gouvernement américain a annoncé vendredi un relèvement marqué des tarifs d'utilisation de terrains publics pour extraire du gaz naturel ou du pétrole, dont certains n'avaient pas été modifiés depuis des décennies.La caution minimum a été fixée à 150.000 dollars par projet, contre 10.000 dollars jusqu'ici, a indiqué, dans un communiqué, le Bureau of Land Management (BLM), agence gouvernementale régissant les espaces publics fédéraux.
Plus de géothermie et de métaux rares pour décarboner l'énergie: dans "la course contre la montre" pour sortir des énergies fossiles, le gouvernement veut simplifier les procédures du droit minier pour accélérer le recours à des ressources prometteuses. Le gouvernement a annoncé vendredi des mesures de "simplification" prévoyant notamment de diviser par deux les délais d'instruction de permis de recherches pour des projets en géothermie et d'exploration de ressources minières "critiques" comme le lithium et le cuivre.
EDF déboursera au total trois milliards d'euros sur ses fonds propres en 2024 pour la préparation de son projet de nouveau réacteur EPR2 au coeur du vaste programme de relance du nucléaire voulu par l'Etat, a indiqué mercredi le PDG du groupe électricien au Sénat. 20 milliards d'investissements par an "À ce jour, nous avons engagé un peu moins de deux milliards d'euros, des fonds propres d'EDF, sur la préparation de ce projet", a déclaré le PDG d'EDF Luc Rémont, en précisant qu'"en fin d'année", la somme atteindra "trois milliards d'euros".
La Russie a lancé plus de 40 missiles et 40 drones contre l'Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi, ciblant ses "infrastructures essentielles", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. La région de Kiev a été "massivement attaquée", a rapporté le chef de l'administration militaire locale.
La COP28 a eu lieu à Dubaï (Émirats arabes unis) du 30 novembre au 13 décembre 2023, se terminant avec un jour de retard sur le calendrier initial. Cette conférence de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques a fait l’objet d’une attention particulière en raison notamment :
La centrale thermique de Trypilska, à la périphérie de la capitale ukrainienne, a été totalement détruite, a annoncé son exploitant. Cette centrale fournirait 50% de l’électricité consommée dans la capitale ukrainienne. Les combats s’intensifient en ce 777e jour de guerre en Ukraine. Les forces russes ont effectué au moins une quarantaine de frappes contre l’Ukraine, touchant notamment des "infrastructures essentielles" de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine entièrement en état d’alerte aérienne.
Historien des sciences, des techniques et de l’environnement, Jean-Baptiste Fressoz s’attaque au concept de transition énergétique dans son dernier livre intitulé "Sans transition, une nouvelle histoire de l’énergie".
L'appétit pour les transports, notamment aériens, devrait continuer à soutenir la demande mondiale d'or noir en 2024, indique jeudi l'Opep dans son rapport mensuel sur le pétrole qui maintient inchangées ses projections communiquées en mars.
Les récentes attaques sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia peuvent "marquer le début d'un nouveau front de guerre extrêmement dangereux", s'est alarmé jeudi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Elles "nous ont fait entrer dans une phase cruciale" du conflit, a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture d'une réunion à Vienne des 35 membres du Conseil des gouverneurs, convoquée en urgence à l'appel de la Russie et de l'Ukraine.
Les opérateurs GRTgaz et Creos ont annoncé mercredi qu'ils allaient investir ensemble pour mettre en service le tout premier réseau transfrontalier de transport d'hydrogène bas carbone entre la France et l'Allemagne, pour alimenter une aciérie sarroise, d'ici fin 2027.
Une nouvelle mise à jour de l'inventaire composée d'une sélection de ressources pédagogiques très variées est à votre disposition. L'objectif est d'outiller les acteurs pour la mise en place sur leur territoire de projets de sensibilisation, l'organisation d'ateliers pédagogiques ou d'évènements dans le cadre d'un plan climat, d'un contrat de transition écologique ou de tout autre dispositif.
Poussée par l'exécutif, la réforme controversée de la sûreté nucléaire a été définitivement adoptée dans la nuit de mardi à mercredi par un ultime vote favorable du Sénat, après avoir franchi l'obstacle de l'Assemblée au terme d'un parcours chahuté au Parlement.La fusion du gendarme du nucléaire, l'ASN, avec l'expert technique du secteur, l'IRSN, a été validée sans surprise par les sénateurs, à 233 voix contre 109, achevant l'examen de ce projet de loi gouvernemental.
Couper le financement de TotalEnergies en refusant de lui prêter de l'argent: près de 60 ONG ont appelé mercredi banques et investisseurs à "ne pas participer" à l'apport d'argent frais de l'entreprise qui continue "sa stratégie climaticide". Ces organisations viennent principalement de France (les Amis de la Terre, Attac), d'Afrique (Justiça Ambiental du Mozambique, le Cecic en Uganda), mais sont aussi implantées à l'international (Reclaim Finance, Extinction Rebellion).
La Chine s'est dite mercredi "très inquiète" après le lancement par l'Union européenne d'une enquête visant les fabricants d'éoliennes subventionnés par Pékin et soupçonnés de fausser le marché en Europe."Je pense que le monde extérieur s'inquiète des tendances protectionnistes croissantes de l'Union européenne", a déclaré face à la presse Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères."La Chine est très inquiète des mesures discriminatoires prises par les Européens contre des entreprises et même des industries chinoises", a-t-elle ajouté.
Le G20, divisé sur les questions géopolitiques, ne peut pas "reléguer au second plan" un dérèglement climatique qui "va décimer" leurs économies, a averti mercredi le chef de l'ONU Climat, plaidant pour un "nouvel accord" financier à même d'aider les pays en développement à lutter contre le réchauffement."Se rejeter la responsabilité n'est pas une stratégie" et "reléguer le climat au second plan n'est pas la solution à un dérèglement qui va décimer chaque économie du G20 et qui a déjà commencé à faire des dégâts", a déclaré Simon Stiell dans un discours prononcé à Londres.
Sous certaines conditions, le développement de l’éolien en forêt, en complément des zones agricoles, industrielles et en mer, mérite d’être soutenu. Pour se forger une opinion éclairée, des chiffres et des faits doivent être rappelés.
Deux sites énergétiques situés dans le sud de l'Ukraine ont été touchés dans la nuit de mardi à mercredi par des frappes de la Russie, qui poursuit sa stratégie de ciblage du réseau électrique du pays.Deux femmes et un enfant ont également été tués mercredi dans une frappe russe sur la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, qui est régulièrement prise pour cible, a indiqué sur Telegram le ministre ukrainien de l'Intérieur, Igor Klymenko.
Les eurodéputés ont validé mercredi un texte durcissant les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions européennes de ce puissant gaz à effet de serre.Le Parlement européen en séance plénière a validé à une large majorité (530 voix pour, 63 contre, 28 abstentions) l'accord trouvé mi-novembre entre les Etats membres et les eurodéputés, avant un ultime feu vert des Vingt-Sept sur cette toute première législation de l'UE ciblant le méthane.
Les groupes de travail mis en place à l'automne 2023 dans le cadre de la cellule de coordination pour la transition énergétique des réseaux, coordonnée par Jean-Pierre Hansen, l'ancien administrateur délégué d'Electrabel, ont rendu leur copie.
Le décret encadrant le développement de l'agrivoltaïsme a été publié mardi au Journal officiel après de longues négociations entre l'administration, les énergéticiens et le monde agricole pour que la production d'énergie solaire cohabite avec celle de nourriture.
Avec un nouveau record de température en mars, les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, 1,58°C de plus que dans le climat de la planète au XIXe siècle, avant que se fasse sentir l'effet de la combustion des énergies fossiles, de la déforestation ou de l'agriculture intensive.
Le Venezuela a remis lundi des documents à la Cour internationale de justice (CIJ), même s'il ne reconnaît pas sa compétence, pour tenter de prouver sa légitimité à réclamer la souveraineté sur l'Essequibo, territoire riche en pétrole sous administration du Guyana voisin."Le Venezuela a présenté aujourd'hui toute la documentation" à la CIJ, a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro, qui a appelé son homologue guyanais, Irfaan Ali, à reprendre les négociations. "Tôt ou tard, le Guyana devra s'asseoir et négocier avec le Venezuela", a-t-il lancé à la télévision.
Le géant britannique BP a indiqué mardi estimer que sa production d'hydrocarbures au premier trimestre a été plus élevée qu'au précédent et que ses ventes de gaz et pétrole ont été "solides", via un point trimestriel avant la publication le 7 mai de ses résultats.La production "devrait" avoir été "plus élevée par rapport au trimestre précédent", notamment "dans la production et les opérations pétrolières" mais aussi "légèrement plus élevée dans le gaz et l'énergie à faible émission de carbone", a précisé BP.
La Moldavie a démarré mardi des travaux pour mieux relier son réseau électrique à la Roumanie voisine et réduire sa dépendance à l'énergie russe, dont le petit pays candidat à l'UE veut s'émanciper totalement.Le projet permettra à Chisinau de se passer de la centrale thermique de Cuciurgan, située dans la région séparatiste prorusse de Transdniestrie, qui fournit actuellement 70% de l'électricité.
Une explosion dans une centrale hydroélectrique du centre de l’Italie, près de Bologne, a fait au moins trois morts, ont annoncé ce mardi 9 avril les autorités.
Oil in the North Sea is expected to be net-energy negative by 2031. This means that in 2031, it’ll cost more energy to extract the fossil fuels than we would gain by using them, rendering extraction unfeasibly expensive. Yet, rather than use our remaining years of access to these fuels to turbo-charge new energy infrastructure, fossil fuels are being extracted and burned for business as usual: quick cash. Around the world, the lights will go off in nations that don’t have back-up renewables. That’s most of them.
Le géant français TotalEnergies, premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) américain, a annoncé lundi un accord pour renforcer sa production de gaz naturel dans le pays, selon un communiqué.La quatrième major mondiale fait part d'un accord "pour acquérir la participation de 20% détenue par Lewis Energy Group dans les permis d'exploitation de Dorado opérés par EOG Resources (80%) dans le bassin d'Eagle Ford au Texas".
"Est-ce que ça coûte plus d'énergie que ça n'en rapporte?": le français Schneider Electric, géant des équipements électriques et automatismes industriels, compte de plus en plus sur l'intelligence artificielle (IA) pour aider ses clients à consommer moins d'énergie.Le groupe souhaite que l'IA réponde à un "besoin" de ses clients, explique à l'AFP Philippe Rambach, premier "Chief AI (artificial intelligence) officer" du groupe.
"Là, c'est un panache de méthane, on peut voir qu'il suit le tracé d'un pipeline au Mexique": à Paris, la société d'ingénierie environnementale Kayrros utilise des satellites combinés à l'intelligence artificielle pour détecter avec précision les fuites de méthane, un puissant gaz à effet de serre issu des énergies fossiles.Inodores et invisibles dans l'air, ces panaches gazeux apparaissent sur les cartes de l'entreprise sous la forme de nuées colorées, après traitement des images satellite.
L'Etat va mettre 12 millions d'euros sur la table pour financer une série d'études sur les moyens de réduire à l'horizon 2030 les émissions de carbone de la région de Dunkerque, première émettrice de CO2 d'Europe, a annoncé le gouvernement lundi.Le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Roland Lescure, a signé lundi à Dunkerque la première convention ZIBaC (zones industrielles bas carbone), qui vise à financer ces études par le biais de l'Ademe, agence de la transition écologique.
Les frappes russes ont visé ces dernières semaines 80% des centrales thermiques ukrainiennes et la moitié des centrales hydroélectriques, a rapporté lundi le ministre ukrainien de l'Energie, en dénonçant "la plus grande attaque" contre le secteur énergétique du pays."On peut dire que jusqu'à 80% des centrales thermiques ont été attaquées, plus de la moitié des centrales hydroélectriques. Et un grand nombre de stations relais" de transmission électrique, a déclaré le ministre Guerman Galouchtchenko dans une conférence de presse.
L'association environnementale Robin des Bois a fait part lundi d'inquiétudes sur la possible installation d'un mini réacteur nucléaire sur un site du groupe sucrier Cristal Union dans la Marne, classé Seveso seuil haut.Dans son communiqué, l'association révèle que la start-up nucléaire française Jimmy prévoit d'installer son premier mini-réacteur sur le complexe du groupe "Cristal Union/Cristanol de Bazancourt dans la Marne".
L'annulation d'un projet majeur et la flambée des coûts représentent de nouveaux obstacles pour l'industrie naissante des petits réacteurs nucléaires américains, qui croit néanmoins toujours à de premières mises en service d'ici la fin de la décennie.L'année 2023 s'est mal terminée pour les SMR (small modular reactor), réacteurs de nouvelle génération considérés comme l'avenir du secteur, avec l'annulation de la construction du site de la startup NuScale dans l'Idaho.
L'annulation d'un projet majeur et la flambée des coûts représentent de nouveaux obstacles pour l'industrie naissante des petits réacteurs nucléaires américains, qui croit néanmoins toujours à de premières mises en service d'ici la fin de la décennie.L'année 2023 s'est mal terminée pour les SMR (small modular reactor), réacteurs de nouvelle génération considérés comme l'avenir du secteur, avec l'annulation de la construction du site de la startup NuScale dans l'Idaho.
Quel est l'impact des parcs d'éoliennes terrestres ou de panneaux photovoltaïques sur la flore, la faune et les paysages? Un observatoire national est créé pour y voir plus clair, via un décret publié dimanche au Journal officiel.La création de cet "observatoire des énergies renouvelables et de la biodiversité" était prévue par la loi visant à accélérer la production d'énergies renouvelables, promulguée le 10 mars 2023.
La Suédoise de 21 ans participait à une manifestation contre les subventions aux énergies fossiles organisée par le groupe écologiste Extinction Rebellion.
Cédric Philibert tente de faire le tri dans ces nombreuses critiques, parfois légitimes, adressées au véhicule électrique. Interview.
Et si le volcan Kafla en Islande se transformait en source d'énergie illimitée ? Creuser un tunnel dans un volcan est un moyen scientifique et rentable d’extraire du sol de l’énergie propre et bon marché.
La Chine a étendu sa domination industrielle au domaine des énergies bas carbone ces dernières années, dans un contexte d'action globale contre le réchauffement climatique. Ce qui n'est pas sans inquiéter les Etats-Unis, l'Europe et d'autres pays.Washington est particulièrement préoccupé par les "surcapacités" de production en Chine, où d'importantes subventions vont au solaire, aux véhicules électriques et aux batteries, mettant en péril la viabilité de ces secteurs chez des concurrents.
Le gouvernement doit publier samedi un texte attendu de longue date pour régir la cohabitation de production d'énergie solaire et de nourriture sur les terres agricoles: il prévoit notamment que les baisses de rendement induites ne puissent excéder 10%.Fruit d'âpres tractations entre l'administration, les énergéticiens et le monde agricole, ce décret encadre le développement de l'agrivoltaïsme, soit la production d'électricité à partir de panneaux photovoltaïques implantés sur des pâtures, des vergers, des terres de maraîchage ou d'autres cultures.
La France a lancé vendredi un "plan de bataille" pour doubler le rythme de déploiement des capacités d'énergie solaire sur son territoire d'ici 2030 et soutenir la production de panneaux solaires made in Europe face à l'ultra-domination industrielle de la Chine."Il faut à présent accélérer, pour passer à 6 GW de capacités supplémentaires par an - c'est-à-dire le double de ce que nous faisons aujourd'hui", a déclaré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire après une visite d'un parc photovoltaïque à Manosque, dans le sud du pays.
Als de wereld gezonder gaat eten, is dat een enorme boost voor de strijd tegen de klimaatverandering, blijkt uit Duits onderzoek. De impact is zo groot dat er minder ingrijpende reducties nodig zijn in het energie- of transportsysteem.
Dans un laboratoire sécurisé, les panneaux solaires sont testés pour repérer leurs signes de faiblesse : en Savoie, la start-up SolReed, associée au CEA et à Engie, développe une technique pour réparer les pannes dans les champs photovoltaïques plutôt que d'envoyer trop tôt les panneaux au recyclage.
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.
Le Haut Conseil pour le climat (HCC) interpelle le Premier ministre sur la "dérive du calendrier" dans l'adoption de plusieurs textes de lutte contre le changement climatique, craignant un "risque de recul de l'ambition" de la France, dans une lettre adressée par sa présidente à Gabriel Attal.
Il n'y a "que des avantages à ce que TotalEnergies, participe sous une forme ou sous une autre, à l'investissement" dans la relance du nucléaire, a déclaré jeudi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire au Sénat. "Nous ne voyons que des avantages à ce que Total participe, sous une forme ou sous une autre, à l'investissement dans les réacteurs nucléaires", a déclaré le ministre, qui s'exprimait jeudi devant la commission sur les obligations climatiques de TotalEnergies en France.
Le gouvernement wallon a validé, jeudi, la vente de statistiques de production d'énergie renouvelable des années 2021 et 2022 à l'État fédéral. La recette escomptée est de plus de 6 millions d'euros, indique l'exécutif régional.
Le Réseau de soutien à l'agriculture paysanne (Résap) et la Fédération unie de groupements d'éleveurs et d'agriculteurs (Fugea) ont manifesté ce jeudi matin devant les cabinets des ministres de l'Agriculture, Willy Borsus (MR), et de l'Environnement, de la Nature et de la Ruralité, Céline Tellier (Ecolo), à Namur. La délégation s'est mobilisée pour obtenir le refus d'un projet d'agrivoltaïsme, une technique qui associe l'exploitation agricole et la production d'électricité photovoltaïque, à Aiseau-Presles, dans la province de Hainaut.
Financement insuffisant, raccordement trop lent, infrastructures inadaptées: trop d'obstacles entravent la transition des énergies fossiles vers les énergies renouvelables, conduisant à aggraver la crise climatique, estime jeudi un rapport du réseau d'experts sur les énergies renouvelables REN21.
Le gouvernement américain a annoncé jeudi des financements de 20 milliards de dollars pour des projets d'énergie propre et de lutte contre le changement climatique, une initiative orientée vers les communautés défavorisées, selon l'administration Biden.Ces subventions ont été annoncées par l'EPA, l'agence américaine de protection de l'environnement, et par la vice-présidente démocrate Kamala Harris.
Toulouse et 36 communes voisines ont voté jeudi en faveur d'un nouveau tarif de l'eau à partir de juin, plus cher sur la période estivale pour inciter à l'économie, et plus bas le reste de l'année, une première pour une grande métropole française.La délibération a été adoptée en fin d'après-midi par le conseil des 133 élus de Toulouse Métropole, l'établissement public qui regroupe Toulouse et ses voisines, un bassin de population de 850.000 habitants.
Financement insuffisant, raccordement trop lent, infrastructures inadaptées : trop d'obstacles entravent la transition des énergies fossiles vers les énergies renouvelables, conduisant à aggraver la crise climatique, estime jeudi un rapport du réseau d'experts sur les énergies renouvelables REN21.
Contrairement à la production d’électricité et à l’automobile, de nombreuses activités essentielles allant de l’industrie lourde au transport sur longue distance maritime, aérien et terrestre ne disposent aujourd’hui ni des technologies, ni des moyens financiers permettant de décarboner à l’horizon d’une ou deux décennies. Les technologies le permettant dans la production d’acier, de ciment, d’engrais, de verre ou le transport maritime et aérien ne sont souvent qu’à un stade expérimental. En outre, elles sont loin d’être toujours très performantes et ne sont pas compétitives économiquement sans subventions massives. Elles demanderont enfin de nombreuses années avant de pouvoir être diffusées à grande échelle. C’est ce que montre une étude récente du cabinet Deloitte.
Retour au tribunal pour Shell. Le géant pétrolier a affronté, mardi 2 avril devant une cour d'appel aux Pays-Bas, sept ONG néerlandaises de défense de l'environnement qui l'accusent de ne pas avoir mis en oeuvre un jugement de 2021 lui ordonnant de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Certaines choses sont inéluctables. La principale concerne la lutte contre le changement climatique et la baisse de la biodiversité. Pour y arriver, nous savons qu’il va falloir impérativement décarboner la société mondiale. Cela sera moins facile que la mondialisation à marche forcée des trente dernières années.
Dans un marché foncier agricole wallon très peu régulé, l’agrandissement des surfaces dédiées à la production énergétique aura un effet mécanique sur l’augmentation du prix des terres. Laisser les terres nourricières au plus offrant revient à détruire l’agriculture et à mettre en danger notre souveraineté alimentaire.
TotalEnergies va installer un deuxième parc de batteries en Belgique, à Feluy. L'entreprise l'a annoncé ce mercredi lors...
Op donderdag 21 maart organiseerde het Internationaal Atoomenergieagentschap (IAEA) een conferentie bij het Atomium, symbool van de gouden jaren '50 van het atoom, ter versteviging van hun succesvolle lobbying op de klimaatconferentie COP28 in Dubai. Aviel Verbruggen herleidt hun discours tot zijn ware dimensie van platte leugens en fletse sprookjes en legt uit waarom het nog altijd over atoomenergie gaat, niet over kernenergie.
La Côte d'Ivoire a inauguré mercredi sa première centrale solaire, un projet qui s'inscrit dans la volonté du pays d'atteindre 45% d'énergies renouvelables dans son mix énergétique à l'horizon 2030. 37,5 MW de puissance La cérémonie de mercredi, à Boundiali, dans le nord chaud et sec du pays, a permis à la fois d'inaugurer la centrale d'une capacité de 37,5 MW, et de lancer le projet d'extension de celle-ci. Le coût global s'élève à 75,6 millions d'euros, financés conjointement par l'Allemagne, l'Union européenne et la .
Le sidérurgiste suédois SSAB a annoncé mardi un projet de construction d'une aciérie sans recours à l'énergie fossile dans le nord de la Suède, qui se veut le pays pionnier en la matière.Celle-ci sera dotée d'une capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an et sa mise en service est prévue pour 2028 à Luleå, selon un communiqué de SSAB, qui y a investi quelque 4,5 milliards d'euros.
La préfecture de Seine-Maritime a infligé le mois dernier des amendes d'un montant total de 60.000 euros à l'entreprise Valgo, chargée de la dépollution de l'ex-raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, pour avoir sciemment enfoui des déchets de laine minérale sur le site.Selon un arrêté préfectoral dont l'AFP a pris connaissance mardi, l'inspection des installations classées avait constaté d'importantes "incohérences" entre les quantités de laine minérale que Valgo disait avoir évacuées du site et celles qui s'y trouvaient initialement.
L’atome a le vent en poupe ? Peut-être mais cela reste à prouver. Selon le dernier rapport World Nuclear Industry Status Report, le nucléaire est désormais un marché de niche, dominé par deux pays.
Des experts chinois et japonais se sont entretenus samedi pour la première fois au sujet du rejet en mer des eaux de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima par Tokyo, dénoncé par Pékin, a déclaré le ministère japonais des Affaires étrangères.Ce dialogue d'experts avait été annoncé par le Premier ministre japonais Fumio Kishida en novembre à l'issue de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping, en marge d'un sommet Asie-Pacifique à San Francisco.
Le 4ième cycle de l'Assemblée Citoyenne Bruxelloise a terminé ses propositions pour l'énergie et le climat à Bruxelles! Découvrez ici la Résolution Citoyenne Energie-Climat.
Près de 6.000 foyers étaient privés d'électricité samedi matin à 09H00 en Rhône-Alpes, après des vents forts dans la nuit ayant entraîné des dégâts sur le réseau électrique déjà touché vendredi, a indiqué Enedis à l'AFP.Ces foyers sont situés "principalement dans les départements de l'Isère, la Savoie, l'Ain et la Loire, suite à un nouveau coup de vent survenu cette nuit qui a occasionné de nouveaux dégâts sur le réseau électrique (chutes d'arbres, branches tombées sur les lignes électriques)", a précisé le gestionnaire du réseau.
Greenpeace, qui dénonçait une procédure-bâillon, a obtenu gain de cause face à TotalEnergies devant le Tribunal de justice de Paris.
Des drones et des missiles russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi des centrales électriques dans le centre-est de l'Ukraine, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Energie, Varsovie faisant état d'une surveillance renforcée de l'espace aérien polonais. Une alerte aérienne a été déclenchée dans la nuit de jeudi à vendredi à travers toute l'Ukraine.Cette "attaque massive" a visé des cibles, en particulier des sites de production d'énergie dans les régions de Dnipropetrovsk, Poltava, et Cherkasy, a déclaré le ministre de l'Energie Guerman Galouchtchenko.
L'arrêt d'un oléoduc stratégique dans le Soudan en guerre menace de déstabiliser son voisin sud-soudanais, privé de revenus pétroliers cruciaux pour la gestion du pays, l'un des plus pauvres au monde en proie à l'instabilité et aux violences politico-ethniques chroniques, estiment des experts.
La France a dénoncé vendredi les frappes russes qui ont endommagé trois centrales thermiques ukrainiennes, estimant que celles-ci étaient "potentiellement constitutives de crimes de guerre"."Les frappes russes prenant pour cible des sites de production d'énergie dans les oblasts de Dnipropetrovsk, Poltava, et Tcherkassy confirment que Moscou ne dévie pas de sa stratégie de terreur", a réagi le ministère français des Affaires étrangères.
Environ 6.600 foyers étaient privés d'électricité vendredi après-midi après le passage de la dépression Nelson en Auvergne-Rhône-Alpes, principalement dans le Rhône et l'Ain, en raison des vents forts, a indiqué le gestionnaire Enedis à l'AFP."Des chutes d'arbres et des projections de branches endommageant les lignes du réseau électrique sont les principales conséquences du passage de cette dépression", a expliqué Enedis dans un bilan fait à 15H00.Les opérations de réalimentation étaient en cours, avec 300 techniciens d'Enedis mobilisés sur le terrain.
La « transition énergétique » repose sur un certain passé. Sa force de conviction tient à son caractère ambigu à cheval entre histoire et prospective. Tout comme par le passé l’humanité aurait accompli des transitions —du bois au charbon puis du charbon au pétrole— il nous faudrait, confrontés au changement climatique, en accomplir une troisième, vers le nucléaire et/ou les renouvelables. Pourtant, les énergies entrent en symbiose autant qu’en concurrence et ces relations expliquent pourquoi elles tendent à s’additionner plutôt qu’à se substituer. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ?
La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé lundi le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
Le gouvernement américain a annoncé mercredi avoir révisé des réglementations vieilles de plus de 40 ans concernant les émissions de gaz naturel de l'industrie pétrolière et gazière, afin d'"éviter" des "pratiques de gaspillage". Le gaz naturel est principalement composé de méthane, un puissant gaz à effet de serre que les Etats-Unis ont promis de réduire dans le cadre de leurs engagements climatiques.
Naufrage de l’« Erika », oléoduc géant en Afrique du Sud, désinformation... Alors que la major pétrogazière TotalÉnergies fête ses 100 ans, Reporterre vous retrace sa longue vie de méfaits écologiques.
En avril 2023, TotalEnergies avait assigné l’ONG pour « diffusion d’informations trompeuses », aux marchés boursiers après la publication, à la fin de 2022, d’un rapport estimant que les vraies émissions de gaz à effet de serre de la major pétrolière étaient quatre fois plus importantes que ce qu’elle annonçait.
Les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire britannique ont baissé de 5,4% en 2023 par rapport à l'année précédente, selon des chiffres officiels provisoires publiés jeudi.Selon le ministère de la Sécurité énergétique et de la neutralité carbone, les émissions de gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère conduit au réchauffement climatique, se sont élevées à 384,2 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2e) en 2023.
World’s fossil-fuel producers on track to nearly quadruple output from newly approved projects by decade’s end, report finds
Des tuyaux flambant neufs transportent les eaux usées à travers trois immenses pompes à chaleur dans la plus puissante installation de ce type en Europe, qui chauffe jusqu'à 56 000 foyers viennois, nouvelle solution bas carbone pour réduire la dépendance au gaz russe.
L'année 2023 a établi un nouveau record de déploiement des énergies renouvelables, mais à un rythme "loin de l'objectif de tripler" cette production "d'ici 2030", cible fixée par la COP28 à Dubaï, selon un rapport de l'Agence pour les énergies renouvelables (Irena) publié mercredi.Représentant désormais "une capacité totale de 3.870 gigawatts (GW) dans le monde", les énergies renouvelables ont représenté "86% des ajouts de capacité" électrique dans le monde, selon l'Agence.
Donderdag 21 maart had in Brussel een top over kernenergie plaats, georganiseerd door premier De Croo en het Internationaal Atoomenergieagentschap (IAEA). Kernenergie is een erg controversieel onderwerp en dat was die donderdag ook duidelijk.
Le constructeur automobile chinois BYD, premier fabricant mondial sur le créneau de l'électrique, a fait état mardi d'un bénéfice record en 2023, malgré une guerre des prix en Chine sur un marché galvanisé par la forte demande en véhicules propres.La Chine, principal producteur mondial de gaz à effet de serre en valeur absolue, vise en 2035 des ventes automobiles majoritairement composées de véhicules électriques et hybrides.
Dans l'étude ci-après publiée ce 18 mars par le Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri, Jeanette Süẞ(1) décrit la nouvelle approche de la « diplomatie climatique » allemande et les défis associés. « Klimaauẞenpolitik » : une nouvelle approche de la politique étrangère allemande sur le climat
Le chargement du combustible du réacteur EPR de Flamanville d'EDF, un chantier marqué par des déboires à répétition, est repoussé à mi-avril au moins au lieu du 31 mars comme initialement prévu par le groupe électricien, a indiqué mardi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
La Chine a porté plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les subventions accordées par les Etats-Unis au secteur américain des véhicules à énergies nouvelles, a annoncé mardi Pékin, accusant Washington de concurrence déloyale.
La plantation d'arbres, outil classique de la lutte contre le réchauffement climatique, peut avoir l'effet inverse si elle transforme des terrains clairs, qui réfléchissent l'énergie du soleil, en une forêt sombre qui l'absorbe, avertit une étude publiée mardi, qui cartographie les lieux propices au reboisement.
Encore confidentielle il y a quelques années, la géothermie devient un axe majeur de la transition énergétique pour les Etats-Unis, qui tablent sur des avancées technologiques récentes.La ministre américaine de l'Energie, Jennifer Granholm, y voit "un énorme potentiel", et ses services évoquent une production qui pourrait dépasser, d'ici 2050, celle assurée aujourd'hui par l'hydroélectrique ou le solaire aux Etats-Unis.Cette méthode, qui consiste à trouver une source de chaleur souterraine naturelle, ne pesait que 1,6% de la consommation d'énergie aux Etats-Unis en 2022.
Comment justifier de sacrifier une forêt pour y planter un champ d’éoliennes de 230 mètres de haut ? Il faut au contraire protéger cette mémoire vivante de l’histoire de la biodiversité, qui est une réserve pour sa survie.
Le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Guerachtchenko, a prévenu lundi que les dégâts infligés aux infrastructures énergétiques la semaine passée se chiffraient en "milliards" après la "plus grosse attaque" russe contre ce réseau depuis le début de l'invasion.Vendredi, de lourdes frappes russes sur le réseau énergétique ukrainien avaient entraîné des coupures d'électricité d'ampleur, plongeant dans le noir la deuxième ville du pays, Kharkiv.
Le samedi 23 et le dimanche 24 mars, les activistes d’Extinction Rebellion ont mené plusieurs actions à l’occasion du 100ᵉ anniversaire de TotalÉnergies. Déguisés en clowns, ils se sont notamment rassemblés devant la raffinerie TotalÉnergies de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre, en Seine-Maritime, pour mimer le « goûter d’anniversaire » du groupe pétrolier, rapporte France Bleu Normandie. « Fini tes crimes et tes clowneries », était-il inscrit sur une banderole accrochée devant l’entrée de l’usine.
Les sociétés humaines se sont historiquement organisées à partir de l’exploitation de la matière organique sous trois formes : alimentaire, biomasse combustible, fossile. Compte tenu de la descente énergétique fossile, la seule transition énergétique sérieuse et responsable est la relocalisation au plus près des autres formes de matière organique, l’alimentation et le bois. Ne serait-ce pas là l’inévitable de la décroissance urbaine et surtout le dessein essentiel d’un réempaysannement des sociétés, basé sur d’autres énergies de vie ?
A l’occasion de l’anniversaire du groupe pétrolier, une soixantaine de militants déguisés en clown sont entrés ce samedi 23 mars dans la raffinerie de Donges. Des actions ont également lieu à La Défense ou Clermont-Ferrand.
Des militants d'Extinction Rebellion ont mené une action contre Total en France.
La soixantaine de membres d’Extinction Rebellion qui avait pénétré sur le site de TotalEnergie pour en dénoncer les « clowneries » a quitté les lieux en fin de matinée.
Réunissant une trentaine de pays, un sommet visant à accélérer les investissements dans la production d’énergie nucléaire s’est tenu jeudi à Bruxelles. Au cœur des discours, l’argument-roi du retour en grâce de l’atome : la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Une fausse solution climatique, dénoncent experts et militants écologistes. Décryptage
Seize Etats américains dirigés par des républicains ont annoncé jeudi avoir saisi la justice pour obtenir l'annulation d'un moratoire sur les nouveaux projets d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) décrété par l'administration Biden.Le président démocrate avait annoncé le 26 janvier un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de GNL, invoquant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération.
"C'est comme ça qu'on paie l'acceptation sociale du nucléaire" : le militant antinucléaire André Jacques montre du doigt les bâtiments rutilants pour lesquels la commune de Les Pieux (Manche) s'est endettée en attendant la mise en service de l'EPR voisin de Flamanville. Lancé dans une visite des infrastructures payées par l'argent de l'électricité nucléaire, le président du Crilan (Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire), André Jacques, parle d'un "aménagement exemplaire" : crèche, gymnase, maison médicale, école de musique...
Une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été coupée par un bombardement, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Énergie, Guerman Galouchtchenko, qui a dénoncé une attaque russe de grande ampleur contre les infrastructures ukrainienn
Porté par un regain d'intérêt pour l'atome, EDF compte déployer des réacteurs de 3e génération (EPR) en France et en Europe à une échelle "industrielle", un pari ambitieux compte tenu de ses dérapages de coûts et de délais à répétition, incarnés par l'EPR de Flamanville censé démarrer cette année. En novembre, le PDG Luc Rémont a fixé le cap : construire "1 voire 1,5 (réacteur EPR2) par an" en Europe dès la prochaine décennie, loin du rythme actuel de "un ou deux (réacteurs) par décennie".
Conçus pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, les réacteurs nucléaires EPR ont connu de multiples retards, surcoûts et déboires. Voici les dates-clés de cette technologie principalement française utilisée aujourd'hui en Chine, et en Finlande, avant des démarrages prévus en France et au Royaume-Uni. 1992 : naissance en France
Les missiles ont infligé des « dégâts très importants » sans provoquer de danger immédiat. « Il s’agit de l’attaque la plus massive contre des installations énergétiques [ukrainiennes] » en 2024, selon le procureur général d’Ukraine.
Porté par un regain d'intérêt pour l'atome, EDF compte déployer des réacteurs de 3e génération (EPR) en France et en Europe à une échelle "industrielle", un pari ambitieux compte tenu de ses dérapages de coûts et de délais à répétition, incarnés par l'EPR de Flamanville censé démarrer cette année.Après avoir fixé en novembre le cap à "1 voire 1,5 (réacteur EPR2) par an" en Europe dès la prochaine décennie, le PDG Luc Rémont a revu en hausse l'ambition du groupe à "deux réacteurs par an" dans un entretien accordé à Contexte, publié vendredi.
Huit missiles russes ont touché vendredi la plus grande centrale hydroélectrique d'Ukraine, située sur le fleuve Dniepr, infligeant des "dégâts très importants" mais sans provoquer de danger immédiat pour la population, a indiqué le parquet ukrainien."Huit missiles ont touché" la centrale de DniproHES située dans la ville de Zaporijjia (sud) et provoqué sa mise "hors service", a indiqué à la télévision Ioury Belooussov, un responsable du parquet général.
L’armée va utiliser la centrale EDF de Civaux afin de produire du tritium pour la dissuasion nucléaire. Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements, y voit un signe de « l’escalade guerrière » d’Emmanuel Macron.
"Le train des énergies renouvelables est en marche", mais la décarbonation du gaz prendra plus de temps que pour l'électricité, a estimé vendredi la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor lors d'un échange avec la presse."Le train des énergies renouvelables est en marche, il est parti et honnêtement, je ne vois pas tellement comment on va l'arrêter", a déclaré la dirigeante, tout en soulignant que les trajectoires de décarbonation du gaz et de l'électricité n'allaient pas au même rythme.
Des activistes représentant une quarantaine d'organisations du monde entier ont bloqué l'ouverture du sommet sur l'énergie nucléaire organisé jeudi à Brussels Expo, affirme Greenpeace Belgique dans un communiqué. Plusieurs accès au bâtiment accueillant la réunion ont notamment été barrés par des manifestants. Des activistes ont également grimpé sur la façade du Palais 10, affichant une bannière dénonçant "le conte de fée illusoire" que représente le développement de l'énergie nucléaire.
Longtemps tabou à Bruxelles, le nucléaire fait un retour en grâce dans l'UE, où il bénéficie désormais de législations plus accommodantes en tant que levier de décarbonation aux côtés des renouvelables, sous l'influence décisive de la France.Un sommet international dans la capitale belge a consacré jeudi ce changement de ton radical autour de l'atome civil, victime de l'hostilité de l'Allemagne qui lui avait tourné le dos après l'accident de Fukushima.
Il faut débloquer les moyens financiers nécessaires aux pays en développement pour qu'ils atteignent leurs objectifs de décarbonation avant de rehausser ces objectifs, a dit jeudi le président désigné de la COP29, l'Azerbaïdjanais Mukhtar Babayev."Le financement est un catalyseur essentiel de l'action climatique", a souligné M. Babayev, ministre de l'Ecologie et des Ressources naturelles de l'Azerbaïdjan qui accueillera la COP29 à Bakou fin 2024.
Bruno Le Maire a appelé jeudi les collectivités calédoniennes, l'Etat et les industriels de la mine et de la métallurgie concernés à signer avant "la fin mars", et "tel qu'il a été rédigé", le plan de redressement de la filière nickel en Nouvelle-Calédonie, négocié depuis plusieurs mois."Nous devons réinventer la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie avec les autorités calédoniennes" mais il est "exclu de financer à perte un outil de production qui ne serait pas rentable", a déclaré le ministre de l'Economie lors d'un point de presse téléphonique.
Réunis lors d'un forum international cette semaine à Genève, des spécialistes mondiaux du méthane ont appelé à réduire les émissions de l'industrie de l'énergie pour ralentir au plus vite le réchauffement climatique, et à moindre coût.Principal composant du gaz naturel, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre lié à l'activité humaine après le dioxyde de carbone (CO2). Mais son pouvoir de réchauffement est bien plus important et il est responsable de 30% de l'augmentation des températures depuis la révolution industrielle.
Le gouvernement a annoncé le choix des trois derniers lauréats de l'appel à projets "Réacteurs nucléaires innovants" du plan France 2030, portant au total à 11 le nombre de projets soutenus par ce plan d'investissements, a annoncé jeudi le ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Energie."Lors du premier Appel à Projets (AAP) +Réacteurs nucléaires innovants+, parmi quinze projets déposés, onze projets ont été désignés lauréats, soutenus à hauteur de 129,8 millions d'euros par l'Etat", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le géant italien de l'énergie Enel a vu son bénéfice net plus que doubler à 3,43 milliards d'euros en 2023, malgré la baisse des prix de l'électricité et du gaz.Hors éléments exceptionnels, le bénéfice net ressort à 6,5 milliards d'euros, en hausse de 20,7%, selon un communiqué publié jeudi.Ce résultat est conforme aux objectifs d'Enel, qui avait visé une fourchette comprise entre 6,4 et 6,7 milliards d'euros, et au consensus des analystes de Factset.
Sprookjes hebben twee kenmerken: ze zijn aangenaam om lezen en hebben niets met de werkelijkheid te maken. Terwijl op de Heizel de top van de kernenergiesector, gesponsord door het Internationaal Agentschap voor Atoomenergie IAEA, samenzit met Europese politieke leiders, organiseerden milieuactivisten uit meerdere landen hun tegentop, waar ze hun alternatief presenteerden.