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Né en Californie et emprunté à la tech, le concept séduit les jeunes du parti. Il prône un État interventionniste associé à une dérèglementation pour faciliter les investissements et accroître l’offre de biens essentiels tels que le logement, l’énergie, les transports et les soins. […] L’idée est partie de Californie, le terme a été emprunté à la tech. L’« abondance » est le mantra de la nouvelle gauche américaine. Bâtir plus, produire plus, développer, aller plus vite. L’abondance, c’est l’opposé de la décroissance.
Techno-libertarien, fasciste isolationniste, plouto-populiste ? La politique du 47ᵉ président des Etats-Unis est impossible à définir. Si certains la comparent à des régimes européens, d’autres plaident pour une lecture américano-américaine, quitte à inventer un nouveau terme.
Pour mettre fin au procès contre la croissance, l’économiste, chroniqueur au « Monde », avait proposé dans nos colonnes de créer une mesure corrigée des effets de celle-ci sur l’environnement. Un collectif de dix chercheurs du courant de l’économie écologique lui rétorque dans cette tribune.Il n’y a pas « une » théorie macroéconomique derrière la notion de décroissance, mais une diversité d’équipes de recherche qui coexistent, échangent et renforcent les assises théoriques d’un nouveau modèle économique. Un pan entier de ces recherches est consacré à la modélisation macroéconomique de ce que serait « une transformation planifiée et démocratique du système économique afin de réduire radicalement l’impact écologique et les inégalités et d’améliorer le bien-être », pour reprendre la définition commune la plus récente de la décroissance.
Climate change is driving rising global temperatures, ecological degradation, and widespread human suffering. Yet, as a collective, humanity has failed to implement sufficient changes to mitigate these threats. This paper introduces the concept of “global narcissism” as a speculative lens to analyze the psychological barriers to climate action. By examining different levels of narcissism and their manifestations in human responses to climate change, this framework highlights key obstacles to meaningful action. While humanity is diverse, and lived experiences vary greatly, this perspective offers a way to discuss patterns of response and resistance. A central challenge lies in humanity’s difficulty in recognizing its symbiotic relationship with the non-human world. Through the metaphor of “global narcissism” this paper explores how humanity’s response to ecological crisis mirrors narcissistic defense mechanisms and suggests a collapse is taking place. This framework provides insights into how psychological int
C’est l’histoire d’un homme, d’un président, mais avant tout d’un homme… d’affaires. Un homme pour qui le business ne s’arrête pas aux portes du Bureau ovale, mais s’y enracine, s’y épanouit, et s’y confond avec les intérêts de la nation. Donald Trump, dans sa seconde présidence, semble de nouveau transformer la fonction suprême en levier d’enrichissement personnel, brouillant un peu plus encore les frontières entre le public et le privé, entre l’État et l’entreprise, entre le peuple et le profit.
Histoire d’une notion. Si tous les maux de la planète pouvaient être encapsulés dans un seul mot, quel serait-il ? « Extractivisme » ferait un bon candidat, du moins dans les milieux militants et académiques. Désormais omniprésente, la dénonciation de l’extractivisme est intersectionnelle : on la croise aussi bien dans les discours écologistes, décoloniaux ou anticapitalistes. L’extractivisme, c’est le vol, la prédation, l’exploitation du Sud, la pollution et le dérèglement climatique.
Le mot biodiversité a dû être créé de toutes pièces en 1986, parce que nos sociétés n’avaient aucun concept de la diversité du vivant ni aucune dénomination vernaculaire de ce concept. ... nous sommes en théorie capables de nous approprier ce que la science nous dit de l’évolution du climat et de son dérèglement sous les pressions humaines. Ce n’était pas le cas de la diversité du vivant il y a encore seulement 40 ans !
Plutôt nourrir. La quête de la souveraineté alimentaire est martelée dans le projet de loi d’orientation agricole, soumis à un vote définitif vendredi. Mais le sens que les droites LR et macronistes lui donnent, synonyme de production intensive et d’exportations massives, est à l’opposé de sa définition historique liée à l’altermondialisme.
« Pêche durable ». Alors que ce concept devrait être simplissime — une pêche qui ne détruit ni la nature ni les humains — la réalité est bien plus sombre : la vaste majorité des logos vantant une « pêche durable » s’approvisionnent auprès des méthodes de pêche les plus destructrices.
Pour comprendre l’importance du concept « One Health » et ses liens cruciaux avec l’alimentation durable, nous sommes allés à la rencontre de Nicolas Antoine-Moussiaux, professeur à l’ULiège et vétérinaire de formation. Grâce à son expérience sur le terrain, notamment dans le secteur de l’élevage, il met en lumière les connexions profondes entre alimentation, santé et environnement. A travers cet article d’information, découvrez l’approche « One Health » et les clés proposées pour repenser dès aujourd’hui nos systèmes alimentaires comme leviers d’actions en matière de santé.
Née lors de la troisième conférence des Nations unies sur les femmes organisée à Nairobi, en 1985, l’expression n’a cessé d’évoluer. Si elle a d’abord été l’apanage des écologistes, les économistes se sont emparés de la notion afin d’en élaborer une interprétation comptable.
La pêche « durable », un concept en voie d'épuisement
Le vice-président du think tank La Fabrique écologique estime, dans un ouvrage qui vient de sortir, que la social-écologie doit permettre de redonner des perspectives à gauche, de sortir de la crise politique actuelle et d’éviter l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir tout en prenant à bras-le-corps les enjeux écologiques.
À quelques heures d'un scrutin historique, Futura s'est entretenu avec le philosophe Dominique Bourg. Au centre de l'échange, la crise climatique passée sous silence dans les débats publics. Silence lourd, dangereux, parfois interrompu par une expression qui l'est plus encore : celle d'écologie punitive.
Des chercheurs proposent un nouveau concept de réacteur à fusion nucléaire combinant le tokamak au stellarator, améliorant ainsi considérablement les performances et la viabilité.
L’Ukraine a commencé à construire deux réacteurs de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l’ouest. Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
L'Ukraine a commencé à construire deux réacteurs, de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l'ouest, son réseau énergétique subissant des attaques dévastatrices de la Russie.Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
Pour préserver l’environnement, tant en matière de climat que de biodiversité, des changements radicaux de nos modes de vie s’imposent. On peut aussi les voir comme des changements transformateurs.
Alors que s’ouvre le débat public sur un projet minier dans l’Allier, le géographe Sébastien Bourdin éclaire les raisons de l’opposition des riverains face à l’arrivée d’infrastructures participant à «l’effort environnemental».
Lorsque nous plongeons au cœur des débats sur l'avenir de notre planète, nous nous retrouvons face à une multitude d'idées et de perspectives. Cependant, au-delà de cette diversité, deux idées centrales émergent comme des phares dans la nuit : l'économie circulaire et le concept du découplage des activités humaines des réserves de nature sauvage.
A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement le 5 juin, GEO s'intéresse aux limites planétaires. Audrey Boehly, autrice du livre Dernières limites (éd. Rue de l'échiquier), a interrogé plusieurs experts des domaines concernés afin d'apporter un éclairage différent sur ce concept.
Des dirigeants de quelques-unes des principales sociétés qui développent l’intelligence artificielle, telles que OpenAI, Google DeepMind ou Anthropic, font partie des signataires d’une courte lettre ouverte rendue publique ce 30 mai.
La grande difficulté tient à ce que nos raisonnements, nos pratiques, nos systèmes, sont fondés sur le socle des « moyennes raisonnables ». Il va nous falloir changer nos logiciels et discours de référence. Pour nous préparer à des temps marqués par l’extravagance et le chaotique, éviter les débâcles face aux Blitzkriegs de la « Nature », des impulsions s’imposent. Ce qui signifie, au moins, une préparation profondément repensée des dirigeants et des citoyens
Face au poids environnemental majeur du numérique, la chasse aux objets inutilisés est lancée dans les entreprises. Augmenter leur durée de vie, adopter des appareils moins gourmands en ressources... toutes rivalisent de mesures pour réduire leur empreinte. Mais le seul chemin à suivre est celui de la sobriété, résume une nouvelle étude par l'Ademe-Arcep.
Une société américaine est à l'origine d'un concept de panneaux solaires verticaux à utiliser spécialement pour les fermes.
La Finlande a annoncé jeudi l'extension à 70 ans, soit jusqu'en 2050, de la durée de vie de sa centrale nucléaire la plus ancienne comprenant deux réacteurs de conception soviétique, avec l'accord des partis du gouvernement, dont les Verts. "Le gouvernement a accordé à la centrale un permis pour produire de l'électricité jusqu'en 2050", a déclaré le ministre de l'Economie Mika Lintilä lors d'une conférence de presse.
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De financiële wereld kan inspiratie uit oude kennissystemen putten om ethischer te handelen, schrijft auteur en econoom Atul K. Shah. Bedrijven kunnen met andere, duurzamere concepten werken en toch succesvol zijn. ‘De mens is niet de spil van het leven op aarde.’
Nature, vivant, biodiversité… Reporterre s’est entretenu avec Baptiste Lanaspèze, fondateur de la maison d’édition Wildproject, sur ces notions-clés de la pensée écologiste alors que se déroule la COP15 biodiversité à Montréal.
Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique régulière d’une société traversée par le coronavirus. Il dénonce un discours porté notamment par la Société française de pédiatrie.
L’empreinte carbone est un outil particulièrement efficace pour savoir si son mode de vie est compatible avec un monde soutenable. En cinq minutes et quelques clics, vous obtenez un résultat, traduisant votre participation plus ou moins grande au changement climatique. C’est ainsi que les résultats oscillent généralement entre 2 et 30 tonnes CO2eq/an, avec une moyenne française à environ 10 tonnes CO2/eq.
Pour le chercheur américain Samuel Myers, les conséquences des dérèglements environnementaux sur la santé humaine et les écosystèmes sont si fortes qu’on ne plus se contenter de les observer. Il appelle à changer nos modes de vie pour se donner une chance de résoudre la catastrophe en cours.
The summary for policymakers (SPM) and the chapters of the Methodological assessment regarding the diverse conceptualization of multiple values of nature and its benefits, including biodiversity and ecosystem functions and services (referred to as the “assessment of the diverse values and valuation of nature”), were approved and accepted respectively by the IPBES Plenary during its ninth session, held from 3 to 9 July 2022 in Bonn, Germany. The background of this assessment dates to 2013, when at its second session (IPBES 2) in Antalya, Turkey, the IPBES Plenary approved the initiation of scoping for a methodological assessment. During the third session of the IPBES plenary, in Bonn, Germany in 2015, the expert group established for scoping the methodological assessment and developing a preliminary guide, was requested to revise the scoping report for the methodological assessment based on comments received following an open review by Governments and stakeholders. At IPBES 4, in Kuala Lumpur, Malaysia in 2016
les discours dominants se sont articulés depuis quelques décennies autour de la possibilité de réduire, grâce à l’innovation technologique, l’impact écologique des activités économiques (OCDE, 2012). L’objectif consiste à verdir nos économies et leur croissance. Cette perspective repose sur un concept clé qui est amené à prendre une place toujours plus centrale dans les débats politiques et économiques entourant la transition écologique : celui du découplage entre pressions environnementales et activités économiques.
Peut-on sérieusement atteindre la neutralité carbone d'ici la fin du siècle ? Dans cet article retentissant, trois économistes du climat reviennent sur les principales étapes qui ont popularisé l'idée de compensation des émissions de CO2 comme moyen de limiter le réchauffement. Analysant les échecs successifs de cette approche pourtant hégémonique, ils montrent qu'elle repose sur des hypothèses technologiques de plus en plus extravagantes
L’introduction du concept d’Anthropocène – sous ce terme et avec les arguments scientifiques de la recherche contemporaine, en glaciologie et paléoclimatologie notamment – se situe significativement dans le cadre du Programme International Géosphère-Biosphère (IGBP), c’est-à-dire au cœur de la coopération scientifique internationale mobilisée autour du fameux « Global Change » : expression d’origine américaine (proche des « recherches biosphériques » et atmosphériques de la Nasa) qui désigne la problématique des transformations environnementales, naturelles et anthropogéniques (d’origine humaine), à l’échelle du Globe, notre « globe terraqué » (composé de terre et d’eau), comme disait les naturalistes et natural philosophers de l’Europe chrétienne classique, ou si l’on préfère préindustrielle et encore néolithique. ...
Nouvelle venue dans la galaxie des idées écologistes, l’économie régénérative mobilise l’imaginaire de la biologie pour suggérer un renouveau et une reconstruction de l’économie humaine, plus en phase avec les cycles de la nature. Mais si le concept peut paraître stimulant et prometteur, il est encore peu stabilisé et déjà soumis à quelques critiques.
Débattu par le gouvernement, le pouvoir d’achat reste un concept enfermant les citoyens dans une société de consommation. Les penseurs de l’écologie, eux, défendent plutôt la recherche de l’autonomie et de l’autosubsistance.
Seul laboratoire à fabriquer un vaccin déjà homologué spécifiquement contre la variole du singe, le danois Bavarian Nordic a vu les commandes s'envoler avec la flambée du virus, mais assure pouvoir toutes les honorer.
Ne parlons plus d’empreinte carbone, mais d’ombre climatique", somme le collectif Pour un réveil écologique. L’association d’étudiants et de diplômés s’appuie sur cette notion pour inciter les jeunes actifs à choisir leurs entreprises en fonction de leurs engagements en faveur de l’environnement. "L’empreinte carbone individuelle comme on la calcule aujourd’hui permet de mesurer avec précision la quantité de CO2 que nous émettons directement via nos modes de vie mais elle ne donne pas une image complète de notre véritable impact individuel sur la crise climatique", indique ainsi le collectif.