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bascule climatique
A l’échelle de la planète, la circulation thermohaline est régulièrement évoquée. Cependant, il existe des systèmes de courants marins plus locaux et moins connus du grand public, dont les potentiels dérèglements peuvent inquiéter. C’est notamment le cas du gyre de l’Atlantique Nord, ayant récemment fait l’objet d’une étude scientifique dont les résultats sont assez préoccupants.
Avec l'agonie des récifs coralliens, le premier point de basculement climatique a été franchi. C'est ce qu'annoncent lundi 160 scientifiques dans le Global Tipping Points Report.
L’humanité a trop déstabilisé le climat, au point de l’avoir rapproché de « points de bascule » au potentiel cataclysmique, alertent 160 scientifiques dans un nouveau rapport.
Réduire la politique climatique à une cible de températures à ne pas dépasser fait prendre le risque d’une résignation généralisée, relève l’économiste Vincent Escoffier, dans une tribune au « Monde ». Au contraire, raisonner sur le chemin à emprunter redonnerait, selon lui, un sens à l’engagement de chacun.
Une tache bleue au milieu de l’Atlantique Nord intrigue les scientifiques. Est-ce un simple phénomène naturel… ou le signe avant-coureur d’un basculement climatique majeur ? Dans cette vidéo, Vinz nous plonge dans le mystère de l’AMOC, un gigantesque courant océanique qui agit comme le cœur thermique de notre planète. Si ce courant ralentit – ou pire, s’effondre – les conséquences pourraient être cataclysmiques : vagues de froid en Europe, dérèglement des moussons, insécurité alimentaire, montée des eaux... Avec la chercheuse Julie Deshayes, on découvre pourquoi ce système est si vital, pourquoi il pourrait s'effondrer plus vite que prévu, et surtout, ce que cela dit de notre rapport au climat et aux limites planétaires. Une vidéo à voir absolument pour comprendre les signaux faibles d’un monde en mutation.
Un courant océanique majeur dans l’hémisphère sud aurait inversé sa direction pour la première fois dans l’histoire, ce que les climatologues qualifient de point de basculement « catastrophique » dans le système climatique mondial. Ce phénomène, confirmé par des scientifiques marins espagnols de l’Institut de Ciències del Mar (ICM-CSIC) de Barcelone, a déclenché une alarme générale parmi les climatologues en raison de son potentiel à accélérer le réchauffement climatique et à déstabiliser les régimes météorologiques à l’échelle mondiale.
De multiples "points de basculement" climatiques sont susceptibles d'être déclenchés si les politiques mondiales restent sur leur cours actuel, selon de
Le gouvernement britannique finance actuellement un système d'alerte précoce quant au franchissement de deux points de bascule climatiques.
Heïdi Sevestre, glaciologue française, nous présente les différents types de glace, leurs rôles, et la conséquence du réchauffement climatique sur ces dernières. Elle nous présente surtout le graphique des points de bascule.
Les points de basculement climatique (CTP) sont des conditions au-delà desquelles les changements dans une partie du système climatique deviennent auto-entretenus. Ces changements peuvent entraîner des impacts brusques, irréversibles et dangereux, avec de graves implications pour l’humanité. Le déclenchement de CTP entraîne des impacts importants et pertinents, notamment une élévation substantielle du niveau de la mer due à l’effondrement des calottes glaciaires, le dépérissement de biomes biodiversifiés tels que la forêt amazonienne ou les coraux d’eau chaude, et la libération de carbone due au dégel du pergélisol.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi des villes comme New York et Madrid, situées à la même latitude, connaissent des climats si différents ? Une des raisons réside dans les courants océaniques, qui transportent la chaleur des tropiques jusqu’en Europe. Mais ces courants, connus sous le nom d’AMOC (Atlantic Meridional Overturning Circulation), ralentissent sous l’effet du changement climatique. Ce phénomène pourrait créer une situation paradoxale où, malgré le réchauffement global, l’Europe subirait un refroidissement – un scénario digne du film Le Jour d'après. Certains médias affirment que nous nous approchons dangereusement d'un point de bascule, où l'effondrement de ce courant deviendrait inévitable. Exagération médiatique ou menace réelle ? Pour éclaircir la question, j'ai l'honneur de recevoir Julie Deshayes, océanographe et directrice de recherche au CNRS, spécialisée sur ces dynamiques au laboratoire L'OCEAN. L’AMOC, un point de bascule imminent ? C’est le sujet de ce nouvel épisode d'Échange C
Tout réchauffement du climat, même temporaire, au-delà de 1,5°C, limite jugée la plus sûre par les scientifiques, entraînerait des "conséquences irréversibles" pour l’avenir de l’humanité, conclut une vaste étude publiée dans Nature. Dans une telle trajectoire, des "points de bascule" seraient atteints, comme le dégel du pergélisol et des tourbières, deux immenses réservoirs de carbone qui, s’ils disparaissaient, libéreraient d’énormes volumes de gaz à effet de serre qui réchaufferaient la planète.
À l’échelle de l’Europe, quels sont les moyens et méthodes disponibles pour évaluer les risques dus à la hausse du mercure ? À quoi l’Union européenne et ses États membres doivent-ils se préparer ? Face au réchauffement climatique, à quels scénarios s’attendre ? C’est ce à quoi a réfléchi l’Agence européenne de l’Environnement dans une étude publiée au début de l’année 2024.
Les spécialistes du système terrestre et du climat commencent à s'inquiéter sérieusement. La planète change plus rapidement que prévu. Bien que nous ayons tiré la sonnette d'alarme pendant des années, nous constatons aujourd'hui que la planète se trouve en fait dans une situation où les risques sont sous-estimés. Des changements brutaux se produisent d'une manière qui dépasse largement les attentes réalistes de la science.
Nous voici arrivés à la moitié de la décennie 2020, celle qui est censée être décisive pour l'action contre le changement climatique. Mais où en sommes-nous exactement ? Johan Rockström est un universitaire spécialisé dans l'impact climatique. Il nous présente l'évaluation scientifique la plus récente sur l'état de notre planète et explique ce que nous devons faire pour préserver la résilience de la Terre face à la pression humaine.
Effondrement de la banquise et des glaciers, dépérissement des coraux et de l’Amazonie... Dans une étude publiée mercredi, des chercheurs identifient et analysent 26 "points de bascule" climatiques. Des phénomènes qui, s'ils se produisaient, pourraient entraîner un effet d'emballement désastreux pour le climat et la vie humaine. Alors que les dirigeants du monde sont réunis à l'occasion de la COP28, les auteurs du texte alertent : cinq points de rupture pourraient être atteints.
Près de 50 chercheurs ont identifié les limites à ne pas franchir pour assurer la "résilience du système terrestre". Toutes sont déjà dépassées sauf une.
Un réchauffement de la planète au-delà de 1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, pourrait déclencher plusieurs "points de basculement" climatiques qui engendreraient de catastrophiques réactions en chaîne, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science.
Disparition de la calotte glaciaire du Groenland, mort des récifs coralliens… Les points de bascule climatique sont nombreux et pourraient intervenir dès 1,5 °C de hausse de la température mondiale, alertent des scientifiques.
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