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Le discours européen sur la sécurité trahit le fait que nos dirigeants politiques ne prennent pas la menace existentielle du dérèglement climatique au sérieux. Les préoccupations liées à la guerre dominent, tandis que l'action climatique est sapée.
Récemment, en parcourant l’actualité, j’ai été frappée par un article annonçant que le pétrole zéro carbone serait bientôt une réalité. Rien que ce slogan suffit à provoquer l’incrédulité. Comment cette ressource carbonée fossile, dont l’usage principal est lié à l’énergie et qui génère annuellement des milliards de tonnes de dioxyde de carbone, pourrait-elle être présentée comme totalement exempte d’impact climatique ? Cette surprise n’aurait pourtant pas dû être totale. Les discours contemporains en lien avec l’énergie regorgent d’expressions analogues. Toutefois, ces formulations séduisantes, habilement façonnées et largement relayées dans l’espace médiatique, ne sont pas sans risque. Elles esquissent le mirage d’un avenir énergétique affranchi de contraintes et de conséquences environnementales.
Autrefois mouton noir de l’action climatique, la Chine a pris les rênes de la transition verte. Face à la baisse de la demande chinoise en énergies fossiles, des experts entrevoient leur possible déclin mondial d’ici 2030. La Chine, nouvel héros climatique ?
Les entreprises reculent sur le reporting climatique, et certaines réduisent même leurs investissements dans la transition climatique, selon le BCG… Avec en toile de fond, l’émergence de l’IA comme outil de gestion des politiques climatiques.
Plusieurs études d’opinion ont récemment fait état d’un décrochage des thèmes du climat et de l’environnement dans la liste des préoccupations des Français. Mais des consultations au niveau local, ou des inquiétudes connexes, comme la santé, montrent que ce désintérêt doit être relativisé.
Alors que se multiplient les alertes des scientifiques internationaux (GIEC, IPBES), que les impacts du dérèglement climatique et de l’érosion de la biodiversité s’amplifient et qu’en réponse, les politiques publiques mises en œuvre pour répondre à ces enjeux occupent une place croissante, la Cour des comptes publie le premier rapport annuel des juridictions financières consacré à la transition écologique. Ce rapport dresse un état des lieux d’ensemble de l’action publique, tente d’en évaluer la cohérence et l’efficacité et propose des recommandations pour accélérer la mise en œuvre de la transition, dans un contexte de finances publiques dégradées. Cette publication fait suite aux travaux déjà conduits par les juridictions financières, notamment le rapport public annuel de 2024 consacré à l’adaptation au changement climatique.
Dans son premier rapport annuel consacré à la question environnementale, publié ce mardi 16 septembre, l’institution estime notamment que «le coût de la transition» écologique est «bien inférieur à celui de l’inaction».
Le réchauffement climatique n’est aujourd’hui plus un possible avenir que l’on peut éviter : il est une réalité. Le nombre d’éléments faisant partie intégrante de notre quotidien, qui va être amené à être transformé, voire limité, serait trop long à dresser. Pourtant, nous avons tous les éléments nécessaires permettant de renverser la situation actuelle. Reste à enclencher le mouvement, vers ce nouveau modèle énergétique dont nous avons les clés. Tout en présentant les différents bienfaits pour la société, tant d’un point de vue collectif qu’individuel, ce livre nous présente les solutions concrètes vers un changement nécessaire, en le justifiant et en rappelant l’urgence l’actuelle. Car il ne s’agit plus seulement de penser ce nouveau modèle sociétal, mais bien de faire.
En résonance avec la récente mobilisation citoyenne contre la loi Duplomb, la campagne de financement participatif « Décarbonons la France » révèle une autre forme d’engagement, tournée vers l’élaboration de solutions et la mise en œuvre d’un projet collectif. Elle témoigne des mutations à l’œuvre dans les modalités de participation citoyenne et du rôle croissant des plateformes numériques. Décryptage du succès record de cette campagne.
L’Agence internationale de l’énergie a transformé un exercice de prospective en une feuille de route impérative. Le souhaitable est devenu le faisable. Dans ce type d’exercice de prospective, on part de l’objectif à atteindre et on remonte toutes les étapes nécessaires pour y arriver. Peu importe qu'il s’agisse d’un scénario impossible à réaliser pour des raisons à la fois techniques, économiques, sociales et politiques. En fait, il conduit à détruire l’ancienne économie avant même d’avoir construit la nouvelle. Par Dominique Finon, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur associé à la chaire European Electricity Markets (université Paris-Dauphine) et au CIRED (Pont ParisTech & CNRS). Ancien président de l’Association des économistes de l’énergie (FAEE). Article paru dans le numéro 23 du magazine Transitions & Energies.
Pas vraiment le genre de livre qu’on lit au bord d’une piscine… et pourtant. Je viens de terminer l’ouvrage de Pierre-Etienne Franc, Sauver le monde pour le changer (et pas l’inverse). Un texte lucide qui ne parvient pas vraiment à rendre le lecteur optimiste sur l’issue de la transition énergétique... Le ton m’a rappelé mes échanges avec Dominique Bourg lors de l’écriture de notre livre « La finance et les limites planétaires ». On voit le chaos approcher, on tente d’être proactifs et volontaires, mais la vérité est que les solutions restent lointaines.
Des propos sans langue de bois, une pleine confiance en la recherche scientifique et un discours orienté solution. Serge Zaka, sous ses allures de cow-boy du Midwest, s’aventure sur les plateaux télé pour alerter sur les impacts du changement climatique, tout en proposant différentes manières d’opérer la transition écologique. Cet agro-climatologue, quand il ne chasse pas les orages, œuvre pour une agriculture durable et résiliente. Une manière de s’adapter aux contraintes que nous impose déjà la hausse moyenne des températures dans nos régions. À quoi ressemblera le paysage européen dans le futur ? Petit aperçu dans Tendances Première.
Le président des Engagés, Yvan Verougstraete, a dénoncé les propos du ministre fédéral de l’Economie, David Clarinval (MR), sur la transition climatique. Dans la presse, celui-ci appelait à mettre sur pause certaines mesures climatiques et environnementales.
Jean-Baptiste FRESSOZ est un historien des sciences, des techniques et de l'environnement. Après avoir été maître de conférence à l'Imperial College de Londres, il est maintenant chercheur au CNRS, enseignant à l'EHESS et à l'Ecole des ponts et chaussées. Il a déjà publié au Seuil L'Apocalypse joyeuse, L'Evénement anthropocène (avec Christophe Bonneuil) et plus récemment, Sans transition: Une nouvelle histoire de l'énergie.
Sous couvert de décarbonation, un projet de réindustrialisation de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, qui héberge des industries lourdes depuis le XIXe siècle, pourrait voir le jour. Il impliquerait notamment la création d’un « hub » d’hydrogène vert. Mais il n’est pas aussi vertueux au plan environnemental qu’il n’y paraît : il entretient la confusion entre décarbonation et dépollution. Surtout, il n’implique pas assez les populations locales dans la prise de décision.
Stagnation de la transition climatique, reculs environnementaux, retards dans les publications des textes clés de la transition écologique et sociale... Le Haut conseil pour le climat tire la sonnette d'alarme, après des mois de renoncements en matière environnementale dans le pays.
Un pattern mondial et des conséquences locales Une étude publiée le 4 juin 2025 dans Nature Ecology & Evolution, menée par des chercheurs de l’Université d’Umeå en collaboration avec l’Université de Reading, révèle un principe presque universel : Dans chaque région du globe, la biodiversité s’organise autour de "points chauds", des zones minuscules mais vitales, où la majorité des espèces apparaissent et se concentrent, avant de se raréfier en s’éloignant.
Le travail est au cœur de nos vies… et peut-être aussi au cœur de nos impasses. Pourquoi travaillons-nous autant ? À quoi ce temps et cette énergie servent-ils vraiment ? Et surtout, comment repenser le travail dans un monde où la crise écologique nous oblige à produire et consommer moins, alors même que la dette publique, la compétition économique mondiale et la pression sociale nous poussent à accélérer toujours davantage ? Dans cet épisode, Dominique Méda, philosophe et sociologue, professeure à l’Université Paris Dauphine, nous aide à penser cette tension structurante de notre époque. Spécialiste des politiques publiques du travail, de la protection sociale et de la transition écologique, elle interroge les fondements de notre modèle économique et les mythes qui l’accompagnent : croissance, compétitivité, plein emploi, progrès technologique… tout est passé au crible de l’analyse historique, sociale et politique.
La baisse des émissions de CO₂ ferait office de verdict en faveur de la transition énergétique si et seulement si l'économie ne s'effondrait pas en parallèle.
En Chine, l'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025, malgré une demande d'électricité en forte progression, une étape notable dans sa transition énergétique, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique, plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent au dérèglement climatique, prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2060.