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Une équipe qui inclut des chercheurs de Google travaille sur une démarche surprenante : tenter de faire souffrir des IA.
« Certaines maladies sont insupportables quand elles fauchent 80 années d’une vie à venir ». J’ai, il y a peu, discuté longuement avec un jeune neuropédiatre qui venait de vivre une semaine de garde particulièrement éprouvante. Il avait notamment dû constater le décès d’un nourrisson. Et établir, et annoncer, un diagnostic de cancer du système nerveux central chez une fillette qui avait plus de 99% de malchance de décéder.
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé lundi l'"abdication criminelle" des dirigeants mondiaux dans la lutte contre le réchauffement, en réponse à un rapport scientifique décrivant la "souffrance" de l'humanité frappée par les catastrophes climatiques.
Politique et évaluateurs demandent aux travailleurs sociaux d’utiliser une novlangue managériale qui évacue le négatif (crise, gentrification…) pour ne retenir que du positif (mixité, revitalisation…). Mensonges.
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Si les priorités des journalistes et des chercheurs ne devaient se fonder que sur un critère, ce serait l’importance de la souffrance et de la mortalité que l’information recherchée permettrait d’éviter. Et si, avec ce critère à l’esprit, il est un sujet qui, à côté du climat, mérite toute notre attention, c’est bien la perte d’accès aux soins de santé de qualité professionnelle ici et ailleurs.
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.
Se réjouir de « l’extinction de l’espèce humaine » est devenu un commentaire récurrent dans les bouches et sur les réseaux sociaux. Certains s’imaginent bien légèrement que la mort précipitée de millions d’êtres-humains réglera le problème de la crise écologique à terme. Un tel raisonnement n’est aujourd’hui pas seulement cynique, c’est également un luxe réservé à ceux qui vivent dans des régions du monde encore relativement stables et préservées des conséquences en question.
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Dans La Terre inhabitable, paru début novembre, David Wallace-Wells brosse le tableau des effets terrifiants du changement climatique. Pénuries alimentaires, sécheresses, inondations… Un monde avec 4°C de plus est beaucoup plus effroyable que ce qu’on ne croit. 20 Minutes a rencontré David Wallace-Wells qui met en garde. Le niveau de souffrance augmente à mesure que la température monte.
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Le retrait annoncé des Etats-Unis n'y changera pas grand chose : les engagements chiffrés des pays signataires de l'accord de Paris ne permettaient déjà pas d'inverser les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement climatique, selon une étude publiée mardi.
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