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Pendant des décennies, l’hydrogène a été présenté comme le carburant du futur qui n’arrivait jamais. Trop cher à produire, impossible à stocker sans risque, nécessitant des infrastructures colossales. Mais une équipe de l’Université Brunel de Londres et l’entreprise Genuine H2 viennent de fracasser ces trois obstacles d’un seul coup. Leur technologie transforme l’eau de mer directement en hydrogène utilisable, le stocke dans un film plus fin qu’une feuille de papier, et promet de décarboner le transport maritime en quelques années. Si ça fonctionne à l’échelle annoncée, nous assistons peut-être à la naissance d’une véritable révolution énergétique.
Les Etats-Unis ont menacé vendredi de sanctions tout pays qui voterait en faveur d'une taxe carbone sur le transport maritime, dans le cadre de l'Organisation maritime internationale (OMI), une agence de l'ONU, dénonçant une mesure "néocoloniale". "Nous nous battrons avec acharnement pour protéger nos intérêts économiques en imposant des coûts aux pays qui soutiennent le NZF", cette taxe carbone, ont indiqué le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio et ses homologues à l'Energie et aux Transports dans un communiqué.
L’agence des Nations-Unies pour le commerce et le développement a récemment publié son rapport annuel sur le transport maritime(1). C’est l’une des analyses les plus complètes sur l’évolution de cette activité. Depuis novembre 2023, le transport maritime a été fortement affecté par les tensions géopolitiques en mer Rouge. Avec des implications importantes sur les émissions de CO2.
Face aux multiples renoncements des Etats, une mobilisation de l’opinion publique est nécessaire, estime Olivier Poivre d’Arvor, écrivain, ambassadeur de France pour l’océan et les pôles.
Sur la passerelle de son cargo roulier, le capitaine Mathieu Poulain dispose de tous les instruments de navigation classiques d'un navire de commerce. Avec, en plus, deux écrans: l'un pour régler les voiles, l'autre les mâts. Avec ses 136 mètres de long, ses deux mâts carbone autoportés de 75 m et ses 3.000 m2 de voiles rigides, le Neoliner Origin, sorti il y a tout juste une semaine de son chantier de construction turc, est le plus gros cargo à la voile du monde. Il espère concurrencer le marché des "ro-ro" (rouliers) de sa catégorie, en réduisant jusqu'à 80% des émissions de gaz à effet de serre.
L’utilisation du vent pour déplacer les navires est un levier sous-estimé de décarbonation du transport maritime. Malgré des débuts prometteurs en Europe, l’émergence de cette nouvelle industrie risque d’être contrariée par les menaces américaines qui pèsent sur les projets de régulation de l’Organisation maritime internationale.
Et si, à chaque passage d’un navire, les océans relâchaient un puissant gaz à effet de serre dans l’atmosphère ? C’est ce que révèle une étude suédoise récente, qui met en lumière une source d’émissions de méthane totalement ignorée jusqu’ici. Longtemps associé à l’élevage ou à l’exploitation des énergies fossiles, le méthane — gaz à effet de serre redoutable — pourrait aussi être relâché en grande quantité par le simple brassage des eaux peu profondes par les navires. Une découverte qui remet en question l’évaluation environnementale du transport maritime mondial.
La troisième Conférence des Nations unies sur l'Océan (UNOC) se termine ce vendredi à Nice. Il y a été rappelé à cette occasion l'urgence de réduire la dépendance du transport maritime aux énergies fossiles. En avril 2025, l'OMI (Organisation maritime internationale) a précisément adopté une réglementation « zéro émission nette » pour le transport maritime mondial qui prévoit entre autres la mise en place d'une tarification carbone pour le secteur(1).
En Arctique, un territoire qui se réchauffe quatre fois plus vite que n'importe quelle autre région de la planète, les glaces fondent à vue d'œil, ouvrant de nouvelles routes maritimes et allongeant les périodes de navigation. Une perspective perçue par certains pays comme une grande opportunité économique mais qui risque d'aggraver encore plus la crise climatique.
En cette année de la mer et dans la perspective de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan, Aurore Morin et Fanny Pointet, membres des ONG IFAW et Transport & Environment, rappellent, dans une tribune au « Monde », les importantes conséquences environnementales du transport maritime. Ralentir les navires constitue, selon elles, un levier stratégique.
Une jeune coopérative française se prépare à révolutionner le secteur maritime avec un porte-conteneurs à voile propulsé par l’énergie éolienne. L’un des objectifs est de contribuer à réduire l’empreinte carbone du transport maritime, un secteur responsable de près de 3% des émissions mondiales de CO2.
Après avoir répété pendant des mois sa volonté de prendre le contrôle du canal de Panama, Donald Trump vise désormais le canal de Suez, autre voie de transport stratégique du commerce mondial. Le président américain a demandé, samedi 26 avril, que le passage des navires américains sur ces deux canaux soit rendu gratuit.
Les navires les plus polluants devront désormais payer des pénalités carbone. Ce système, conclu entre les États de l’Organisation maritime internationale, est jugé trop peu ambitieux.
81 mètres de long, 15 de large, 63 de haut... Livré en août 2024, le voilier géant Artémis est, avec son sistership Anemos, l'un des plus grands cargos au monde propulsé principalement à l'énergie éolienne. D'une capacité de transport de 1.090 tonnes de marchandises, ses énormes voiles (2.100 m2) n'en sont pas moins "très maniables et très modulables" grâce à une unité hydraulique, explique Camille Roubinowitz, matelote de 30 ans. Grâce à la force du vent, Towt estime réduire ainsi de 95% les émissions de CO2 du transport maritime. Et depuis l'été dernier, la compagnie dit avoir évité 300 tonnes d'émission de gaz à effet de serre sur les produits qu'elle a transportés (champagne, vin, café, thé, boxes Internet, etc.).
Les Etats membres de l'Organisation maritime internationale (OMI), une agence de l'ONU, se sont prononcés vendredi à Londres en faveur d'un système mondial de tarification du carbone, jugé toutefois pas assez ambitieux par les pays insulaires du Pacifique.
Les Etats membres de l’Organisation maritime internationale ont approuvé pour la première fois un système mondial de tarification du carbone pour les navires de fret. Des mesures trop partielles pour atteindre la neutralité carbone en 2050, selon certains Etats et les ONG.
Un armateur norvégien a annoncé avoir modifié un de ses navires pour en faire "le premier au monde" doté à bord d'un système de captage et de stockage du CO2 à grande échelle afin de réduire ses émissions.Alimenté au fioul lourd, un carburant décrié pour ses émissions élevées de soufre, particules fines et dioxyde de carbone, le Clipper Eris devrait voir ses rejets de gaz à effet de serre (GES) réduits de jusqu'à 70%, a indiqué son propriétaire, le groupe Solvang.
L'armateur CMA CGM et le géant de l'eau et des déchets Suez ont annoncé mardi un accord qui vise à produire du biométhane pour propulser les navires du groupe de transport maritime et lui permettre de décarboner sa flotte.Ce protocole d'accord prévoit la production par Suez de biométhane, "jusqu'à 100.000 tonnes par an d'ici 2030", indiquent les deux partenaires dans un communiqué commun.Afin de financer ce programme, l'accord prévoit "la création d'une structure d'investissement commune, dotée d'une enveloppe de 100 millions d'euros pour une première tranche d'ici 2030".
La principale organisation commerciale du transport maritime de marchandises a évalué le nombre de conteneurs tombés à la mer depuis 15 ans.
En s’immatriculant au Libéria, aux îles Marshall, au Panama ou encore à Malte, de nombreux armateurs contournent les normes environnementales et taxes imposés par les pays dont ils ont la nationalité.