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2025
Sous la pression des menaces américaines, le Canada est à un tournant: pour faire face, le Premier ministre Mark Carney entend s'appuyer notamment sur le secteur pétrolier pour stimuler l'économie, une stratégie que certains voient comme un recul environnemental conséquent. Dès son entrée en fonction, en mars, en remplacement de Justin Trudeau, le ton était donné. Le chef du gouvernement a choisi d'abolir, le premier jour, la très impopulaire taxe carbone imposée aux particuliers. Il a ensuite annoncé une batterie de grands projets d'infrastructures visant à faire du Canada une "superpuissance énergétique" pour doper une économie en difficulté depuis l'imposition de droits de douane par le président américain Donald Trump. Mais l'épisode le plus frappant survient jeudi. Mark Carney a conclu un accord avec l'Alberta - province conservatrice et grande productrice de pétrole grâce à ses sables bitumineux - pour le lancement d'un nouvel oléoduc.
Les chefs d'État et de gouvernement du G20 se réunissent à partir de samedi à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour un sommet organisé pour la première fois sur le continent africain et auquel ne participeront pas les États-Unis. Il aura notamment pour ordre du jour la préparation aux catastrophes liées au climat, l'allègement de la dette, les minerais de la transition énergétique ou encore l'intelligence artificielle.
En sommet annuel sur le climat à Belém au Brésil, les scientifiques s’interrogent sur les effets du démantèlement minutieux des programmes d’observation de la Terre opéré par l’administration américaine.
En marge du 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat à Belém (Brésil), le ministre de l’environnement ukrainien a réclamé 43 milliards de dollars (37 milliards d’euros) de réparations climatiques à la Russie, pour compenser les immenses dégâts environnementaux et financer une reconstruction «plus verte» après la guerre. Une première.
Le climatologue Christophe Cassou écrit qu’à la fin du prochain mandat, un été type 2003 aura une chance sur dix de se produire. Trois mandats plus tard, ce sera quasiment un été normal. Que peut-on raisonnablement faire en un mandat ?
Dans une tribune au « Monde », un collectif de doctorants et de doctorantes en sciences de la Terre et du climat dénonce l’hypocrisie de politiques internationales qui prétendent mener la transition écologique mais « minent, décision après décision, les moyens d’y parvenir ».
Plus de 80 pays n’ont toujours pas remis leur plan de baisse d’émissions de gaz à effet de serre pour 2035, alors qu’ils étaient tenus de le faire avant le coup d’envoi du sommet mondial. Une situation qui illustre la difficulté croissante à faire converger les efforts. […] Elles portent un nom abscons, mais, dans cette COP30 qui a débuté lundi 10 novembre à Belém, au Brésil, leur rôle est crucial. Les NDC, pour «contributions déterminées au niveau national», désignent les plans climatiques par lesquels chaque Etat s’engage, devant le reste du monde, à baisser ses émissions de gaz à effet de serre et rendre compte de ses progrès. Instituées par l’accord de Paris en 2015, ces feuilles de route doivent être actualisées tous les cinq ans, et les pays ont l’obligation de rehausser leur degré d’action à chaque nouvelle mouture.
Le 10 novembre s’ouvre la COP30 au Brésil. Boycott de Donald Trump, maintien des fossiles, objectifs climatiques beaucoup trop faibles... Reporterre récapitule les 5 points à retenir.
Un rapport inédit liste 28 risques climatiques que la Belgique devra affronter dans les années à venir. L'ensemble de la société est concernée par ce défi d'adaptation de grande ampleur.
Jusqu'à présent, la Belgique ne disposait d'aucune analyse des risques climatiques et environnementaux pour l'ensemble du pays. Afin de pallier ce manque, le Cerac mène sa première évaluation des risques dont l'objectif est de pouvoir disposer de premières conclusions mi-2025. Cette première évaluation des risques porte sur les risques physiques liés au climat et à la perte de biodiversité en Belgique. Malgré l'absence d'une vue d'ensemble des risques climatiques et environnementaux en Belgique, de nombreuses informations sur les risques climatiques existent déjà.
Le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement vient de tomber avec une révélation que personne ne souhaite entendre : quand bien même l’intégralité des engagements climatiques seraient honorés à la lettre, l’objectif phare de l’accord de Paris sera pulvérisé avant 2035. Cette projection n’émane pas de militants écologistes alarmistes, mais d’une analyse rigoureuse menée par des dizaines de scientifiques mandatés par l’ONU. Les chiffres sont sans appel et redessinent brutalement notre avenir climatique.
Les températures se maintiennent à des niveaux très élevés, selon le rapport annuel de l’Organisation météorologique mondiale. De quoi aggraver fonte des banquises, élévation du niveau de la mer et phénomènes climatiques extrêmes.
Pays le plus peuplé du monde et troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète, l'Inde reste profondément dépendante au charbon pour satisfaire sa demande en énergie. Et pourtant, elle est aussi un poids lourd de la diplomatie du climat. Voici ce que l'on sait des engagements de New Delhi en matière de climat, avant l'ouverture lundi au Brésil de la COP30, la conférence des Nations unies sur le climat. - Emissions - L'Inde a émis 4,4 milliards de tonnes équivalent CO2 en 2024 - une unité de mesure des gaz à effet de serre favorisant le changement climatique - selon l'ONU, dépassée seulement par la Chine et les Etats-Unis. Mais avec une population de 1,4 milliard d'habitants, ses émissions par tête sont loin de figurer en haut du tableau.
Après 24 heures de négociations difficiles, les 27 ministres de l’environnement européen·nes se sont entendu·es ce mercredi matin sur de nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2035 et 2040. À quelques jours du sommet mondial sur le climat, l’UE sauve son image et son ambition, au prix de sérieuses concessions aux États réticents.
Les Vingt-Sept maintiennent leur objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 90 % en 2040 par rapport à 1990, en l’assortissant de marges de manœuvre supplémentaires pour les Etats.
Le changement climatique est une réalité. C'est ce que confirment les observations climatiques menées depuis de nombreuses années en Suisse et dans le monde entier. Le réchauffement est clairement causé par les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine. Il a déjà entraîné des changements perceptibles qui vont s'accentuer à l'avenir.
À deux jours de l'arrivée des dirigeants mondiaux à Belem pour la COP30, le bilan est tombé : les engagements des pays dirigent le monde vers un réchauffement de 2,5°C, très au-delà de ce que vise l'accord de Paris, alerte l'ONU mardi. Si les feuilles de route sont respectées… Le réchauffement est attendu entre 2,3°C et 2,5°C au cours de ce siècle, qui plus est si les feuilles de route climatiques des pays sont intégralement mises en œuvre, selon les calculs de l'ONU Environnement (PNUE) publiés avant la 30e conférence sur le climat des Nations unies dans la ville amazonienne de Belem, au Brésil.
La Belgique est encore loin de ses objectifs climatiques : selon le Baromètre de la transition de l’administration fédérale, les réductions d’émissions et la baisse de la consommation d’énergies fossiles doivent doubler pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Dengue, paludisme ou encore virus du Nil occidental : la hausse des températures et l'évolution des pluies liées aux dérèglements climatiques influencent la transmission des maladies infectieuses au départ tropicales, alerte le Lancet Countdown.
Les nouveaux projets miniers, pétroliers et gaziers risquent d’émettre 11 fois plus de carbone que la limite à ne pas dépasser pour maintenir le réchauffement à 1,5 °C, selon les données compilées par quatre associations.
TotalEnergies s’apprête à relancer une « bombe carbone ». Quatre ans après avoir suspendu un mégaprojet de gaz naturel liquéfié au Mozambique, le groupe français a annoncé samedi 25 octobre avoir levé l’état de « force majeure » pesant sur le chantier. Pour redémarrer, celui-ci ne doit plus qu’avoir le feu vert du gouvernement mozambicain.
La « COP30 » débute le 11 novembre à Belém au Brésil. Cette nouvelle Conférence Climat intervient « à un moment périlleux », juge Paul Watkinson dans une note publiée le 21 octobre par le Centre Énergie et Climat de l'Ifri (accessible en bas de cette page). COP30 : « pas une énième conférence sur le climat » Pour Paul Watkinson, qui a une riche expérience dans les négociations climatiques (il était déjà l'un des principaux négociateurs de l'UE lors de la COP15 à Copenhague en 2009 et faisait partie de l'équipe en charge de la COP21 à Paris fin 2015), la COP30 au Brésil n'est « n’est pas une énième conférence sur le climat : c’est une occasion de réaffirmer l’engagement en faveur de l’action multilatérale pour le climat, malgré les vents contraires significatifs ». Une attente qui apparaît bien ambitieuse dans le contexte actuel, alors que même l'Union européenne « doit restaurer sa crédibilité en matière d’ambition en soumettant une CDN avec l’ambition la plus élevée possible et en ne diluant pas le Pac
Et si notre Planète approchait d’un point de non-retour ? À mesure que la Terre se réchauffe, des systèmes entiers (des calottes glaciaires aux forêts tropicales) risquent de changer de manière irréversible. Ces « points de basculement » pourraient transformer le visage du monde tel que nous le connaissons. Mais faut-il pour autant céder au fatalisme ?
Une équipe de chercheurs affirme qu’une action climatique ambitieuse permettrait de prévenir 207 000 décès prématurés dus à la mauvaise qualité de l’air dans le monde et d’économiser environ 2 % du PIB mondial d’ici 2030.
« Une planète à + 1,5 °C » (4/6). Inondations brutales, élévation du niveau de la mer, sécheresses dramatiques, incendies… Les désastres climatiques se conjuguent sur cette île peuplée de 5 millions d’habitants. Ses habitants veulent croire qu’ils s’adapteront.
Une majorité de gouverneurs de la Fed ont voté pour l’abandon des recommandations demandant aux plus grands établissements du secteur de tenir compte du changement climatique dans leur gestion des risques financiers.
Les procès se multiplient aux Etats-Unis contre l'industrie pétrolière, mais le parti de Donald Trump tente de trouver la parade en voulant accorder aux énergies fossiles une immunité juridique. "Le problème pour les entreprises pétrolières, c'est qu'elles savent qu'elles sont responsables" des dommages climatiques qui leur sont reprochés, assure auprès de l'AFP Richard Wiles, président de l'ONG américaine Center for Climate Integrity. "Leur seule issue est d'obtenir une certaine forme d'immunité, de faire disparaître les affaires et de barrer l'accès aux tribunaux", poursuit-il.
La Maison Blanche veut peser de tout son poids sur l’agenda des institutions financières. Un membre de l’administration Trump, Dan Katz, vient d’être nommé numéro deux du Fonds monétaire international et le financement des énergies fossiles revient à l’ordre du jour.
L’humanité a trop déstabilisé le climat, au point de l’avoir rapproché de « points de bascule » au potentiel cataclysmique, alertent 160 scientifiques dans un nouveau rapport.
Le palmarès annuel des ambitions climatiques des grands groupes français établi par l’ONG Les Ateliers du futur montre des progrès chez certains industriels, mais pointe aussi du doigt des lacunes dans le secteur financier.
40 experts ont produit 40 indicateurs et 700 cartes qui permettent d’évaluer et localiser les risques climatiques auxquels la Wallonie est confrontée et ces données sont rassemblées sur le Portail Climat. Disposer d’un diagnostic robuste des vulnérabilités du territoire est un préalable à tout déploiement de politique d’adaptation et de mise en œuvre d’un programme d’action ambitieux.
Ce portail vise à mettre à disposition des personnes, entreprises et institutions wallonnes une appréciation des risques climatiques auxquels la Wallonie est confrontée. Le risque climatique désigne la probabilité qu’un phénomène météorologique ou climatique entraîne des conséquences négatives sur les sociétés, les économies et les écosystèmes. Il résulte de l’interaction entre un aléa climatique (comme une vague de chaleur ou une montée des eaux), l’exposition des éléments affectés (populations, infrastructures, ressources naturelles) et leur vulnérabilité.
La consommation électrique des data centers mondiaux pourrait tripler d’ici à 2030, prévient le think tank, dans un rapport, prônant la mise en place d’une « trajectoire plafond » pour respecter les engagements climatiques.
À l’échelle mondiale, les systèmes agricoles, alimentaires et forestiers produisent plus du tiers des émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au changement climatique de façon significative. Pourtant, l’agriculture n’a été intégrée que tardivement aux négociations des COP sur le climat. Entre enjeux d’adaptation, d’atténuation et de sécurité alimentaire, les avancées restent timides. De récentes initiatives essaient toutefois de mieux intégrer les systèmes agricoles et alimentaires à l’agenda climatique mondial.
C’est un zoom que nous propose l’Awac, l’Agence wallonne de l’Air et du Climat. Le réchauffement climatique est un phénomène mondial, global, mais quels seront ses effets à l’échelle de nos vies, de nos villes, de nos quartiers ? Plus de 40 experts ont dressé un état des lieux des risques climatiques pesant sur la Wallonie. Fruits de leur travail, 700 cartes sont mises à la disposition du public. Un mois de vagues de chaleur par an et des pluies trois fois plus fréquentes si la température globale augmente de 3 degrés. Aucune commune ne sera épargnée, même les plus rurales. C’est un travail inédit, doublé d’un appel à l’action.
Récemment , une vaste étude a permis de faire le lien entre les émissions de gaz à effet de serre (GES) de dizaines de grandes entreprises et de nombreuses vagues de chaleur ayant sévit dans plusieurs pays. Ayant fait l’objet d’une publication dans une revue scientifique, ces travaux pourraient changer la donne en ce qui concerne les contentieux climatiques.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, soit une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence. "Les gouvernements, au total, prévoient de produire beaucoup plus d'énergies fossiles que ce qui serait cohérent avec une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C", a souligné devant des journalistes Derik Broekhoff, de l'Institut de l'environnement de Stockholm (SEI), coauteur de cette étude. "Les pays prévoient désormais une production de ces énergies encore plus élevée comparé à il y a deux ans", lors de sa dernière édition, souligne-t-il, pointant du doigt la "déconnexion entre les ambitions climatiques et ce que les pays prévoient réellement de faire".
Ils ont à peine 20 ans et se pincent pour réaliser qu'ils défient en justice le gouvernement fédéral. De jeunes Américains écœurés par la politique environnementale de l'administration Trump attendent désormais d'un tribunal du Montana (nord-ouest des États-Unis) qu'il ordonne l'ouverture d'un procès.
L'Australie a dévoilé jeudi un nouvel objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 62 à 70% d'ici 2035 par rapport à 2005, un objectif qui n'est toutefois pas jugé assez ambitieux par les défenseurs de l'environnement.
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