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Essequibo

2025

Le Guyana s'apprête à accélérer l'exploration pétrolière et encourager de nouveaux contrats de participation garantissant plus de richesse "pour le peuple", a annoncé dimanche son président, Irfaan Ali, lors de son discours d'investiture. Ali a été réélu la veille pour un second mandat de cinq ans à la tête du petit pays d'Amérique du Sud, disposant des plus grandes réserves d'or noir de la planète par habitant.
Le chef d'Etat du Guyana, Irfaan Ali, a annoncé mercredi à l'AFP avoir remporté la présidentielle de ce petit pays d'Amérique du sud qui dispose des plus grandes réserves de pétrole par habitant de la planète. Le dirigeant de centre-gauche, 45 ans, a fait la promesse de sortir le pays de 850.000 habitats de la pauvreté grâce à la manne pétrolière. Il devra aussi gérer l'épineux dossier de l'Essequibo, la région au riche sous-sol que réclame son voisin géant le Venezuela. "Les chiffres sont clairs. Le PPP/Civic (son parti, centre gauche) a remporté une victoire écrasante. Nous avons une grande majorité et nous sommes prêts à faire avancer le pays", a-t-il dit dans une brève déclaration par téléphone.
Le Guyana, qui attend jeudi les résultats de ses élections présidentielle et législatives, est un récent allié des Etats-Unis face au Venezuela, qui convoite les deux tiers de son territoire et ses riches réserves pétrolières. Le Guyana a confié à la compagnie américaine Exxon l'essentiel de l'exploitation de ses ressources pétrolières, notamment dans l'Essequibo, région revendiquée par Caracas. Essequibo et pétrole ont été omniprésents dans la campagne des élections générales qui se sont tenues lundi.
Le Guyana élit lundi son nouveau président appelé à gérer l'énorme manne pétrolière de ce pays pauvre d'Amérique du Sud disposant des plus grandes réserves de la planète par habitant, sur fond de tensions avec le Venezuela voisin. L'armée et la police du Guyana ont dénoncé des "coups de feu" tirés dimanche depuis le Venezuela sur un bateau transportant du matériel électoral dans la région de l'Essequibo que convoite Caracas. Aucun blessé n'est à déplorer, de même source.
Le Guyana, petit pays pauvre d'Amérique du sud qui espère un avenir meilleur grâce aux plus grandes réserves de pétrole per capita de la planète, est appelé à des élections générales lundi sous la pression de son gigantesque voisin le Venezuela, dont les réclamations sur l'Essequibo se font toujours plus pressantes. Environ 750.000 électeurs (incluant la diaspora), sur une population de 850.000 habitants dont la plus grande partie vit dans la pauvreté, sont appelés à ce scrutin législatif à un tour qui couronne président le candidat dont le parti est arrivé en tête. Le vainqueur aura en charge la gestion de l'immense manne pétrolière qui a permis de quadrupler le budget de l'Etat, de 6,7 milliards de dollars en 2025. Le pays, qui a commencé l'exploitation pétrolière en 2019, espère faire passer sa production de 650.000 barils par jour actuelle à plus d'un million en 2030.
Le Guyana va renforcer la sécurité dans l'Essequibo, la zone riche en pétrole et minerais réclamée par le Venezuela, lors des élections présidentielles et législatives du 1er septembre, a annoncé lundi un membre de la Commission électorale lors d'une conférence de presse. "Nous avons obtenu une garantie de sécurité. Les plans ne sont pas définitifs", a déclaré le chef adjoint des élections de la Commission électorale du Guyana, Aneal Giddings, soulignant que la police et les forces de défense avaient "soulevé" la question et fait part de "leurs préoccupations" lors des réunions préparatoires.
L'armée vénézuélienne s'est déclarée dimanche en "état d'alerte", après que Caracas a dénoncé un complot présumé qui prévoirait une attaque contre le groupe pétrolier américain ExxonMobil au Guyana pour l'attribuer au gouvernement de Nicolas Maduro. Le différend concernant l'Essequibo, territoire de 160.000 km³ qui couvre les deux tiers de la superficie du Guyana, mais revendiqué par le Venezuela, a été ravivé lorsque ExxonMobil a découvert d'immenses réserves de pétrole en 2015.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a averti mercredi le Guyana et le groupe pétrolier américain ExxonMobil qu'il prendrait "toutes les mesures nécessaires" pour mettre fin à leur "action illégale" dans l'Essequibo, région riche en pétrole disputée par les deux pays sud-américains. Nicolas Maduro a une nouvelle fois accusé le Guyana de se livrer à une "activité illégale consistant à utiliser une eau territoriale en cours de délimitation internationale pour des activités d'exploitation pétrolière".

2024

L’Essequibo désigne à la fois le plus long fleuve du Guyana et un vaste territoire qui fait l’objet d’un différend territorial entre le Venezuela et le Guyana. Ce différend est exacerbé depuis 2015 par la découverte d’importantes réserves de pétrole dans cette zone par ExxonMobil.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé lundi le Guyana et le Venezuela à la "retenue", s'inquiétant d'un risque d'"escalade des tensions" entre les deux pays autour de leur différend sur la région de l'Essequibo riche en pétrole. Les membres du Conseil de sécurité, dont le Guyana fait partie depuis janvier, ont exprimé dans cette déclaration "leur inquiétude concernant la possible escalade des tensions entre le Venezuela et le Guyana".
Le Venezuela a remis lundi des documents à la Cour internationale de justice (CIJ), même s'il ne reconnaît pas sa compétence, pour tenter de prouver sa légitimité à réclamer la souveraineté sur l'Essequibo, territoire riche en pétrole sous administration du Guyana voisin."Le Venezuela a présenté aujourd'hui toute la documentation" à la CIJ, a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro, qui a appelé son homologue guyanais, Irfaan Ali, à reprendre les négociations. "Tôt ou tard, le Guyana devra s'asseoir et négocier avec le Venezuela", a-t-il lancé à la télévision.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a juré de faire barrage au géant pétrolier américain ExxonMobil dans les eaux riches en pétrole du territoire administrée par le Guyana mais revendiqué par le Venezuela."On vous attend ici ExxonMobil, quand vous voulez, où vous voulez", a menacé M. Maduro dans des déclarations retransmises à la télévision lundi soir. Ajoutant "ExxonMobil n'entrera pas dans cette mer... il faut qu'il le sache".

2023

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a lancé jeudi, en pleine crise sur l'Essequibo, des exercices militaires avec quelque 5.600 soldats à la frontière du Guyana, "en réponse à la provocation" du Royaume-Uni qui a envoyé un navire de guerre dans la région, les autorités guyaniennes niant pour leur part toute velléité "offensive".
La République de Guyana est en passe de devenir le premier producteur mondial de pétrole brut par habitant, Son voisin, le président vénézuélien et autocratique Maduro va-t-il commettre une “pétro-agression” ? Ou va-t-on aboutir à une Pax Petrolica ?
Au sommet du Tepuy Pakaramba flotte le drapeau du Guyana. A son pied, dans le petit village d'Arau, les habitants se disent Guyaniens, malgré les revendications du Venezuela voisin sur ce territoire, l'Essequibo, riche en pétrole."Sur cette montagne, il y a notre drapeau. Chaque matin, nous le regardons et nous nous sentons heureux et fiers", affirme Jacklyn Peters, une infirmière de 39 ans du village de 280 âmes situé à moins de dix kilomètres de la frontière avec le Venezuela.
La communauté internationale s'inquiète de la tension croissante entre Venezuela et Guyana sur l'Essequibo, la région riche en pétrole en dispute entre les deux pays qui ont cependant assuré mercredi avoir ouvert des "canaux de communication".Ajoutant à cette tension, un hélicoptère de l'armée guyanienne avec sept personnes à bord qui opérait dans la zone de la frontière a disparu, a annoncé en soirée le Chef d'Etat-Major guyanien, Omar Khan qui, a toutefois ajouté que "nous n'avons aucune information suggérant" une intervention vénézuélienne.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a ordonné mardi au géant public pétrolier PDVSA d'accorder des licences d'exploitation des ressources de la région de l'Essequibo, riche en pétrole et objet d'un litige territorial avec le Guyana voisin.M. Maduro a déclaré lors d'une réunion gouvernementale qu'il allait créer une division régionale de PDVSA, et a donné l'ordre de procéder "immédiatement" à "l'octroi de licences" pour "l'exploitation du pétrole, du gaz et des mines dans toute la région".
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a ordonné mardi la délivrance de licences d’exploitation des ressources de la région de l’Essequibo, riche en pétrole et disputée avec le Guyana voisin, qui a dit considérer ces déclarations comme "une menace directe".
Les Vénézuéliens étaient invités dimanche à se prononcer sur la création d'un nouvel État vénézuélien sur le territoire de l’Essequibo, riche en pétrole et sous administration du Guyana. Ils ont voté "oui" à 95 % lors de ce référendum consultatif, qui n'aura pas de conséquences concrètes à court terme.
Le président brésilien Lula a déclaré dimanche qu'il espérait que "le bon sens" allait prévaloir entre le Venezuela et le Guyana, le jour où Caracas organise un référendum pour renforcer ses prétentions sur une région riche en pétrole sous administration de Georgetown."J'espère que le bon sens va prévaloir, du côté du Venezuela et du Guyana", deux pays situés à la frontière nord du Brésil, a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva depuis Dubaï, en marge de la conférence de l'ONU sur le climat COP28.




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