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géoingénierie
2025
The startup Gigablue announced with fanfare this year that it reached a historic milestone: selling 200,000 carbon credits to fund what it describes as a groundbreaking technology in the fight against climate change . But outside scientists frustrated by the lack of information released by the company say serious questions remain about whether Gigablue’s technology works as the company describes. Their questions showcase tensions in an industry built on little regulation and big promises — and a tantalizing chance to profit.
Dans le paysage lunaire, uniformément blanc, d'une usine de chaux du nord de la France, une start-up teste sa technologie de capture et de stockage du CO2, dans un marché encore balbutiant mais tiré par l'objectif européen de neutralité carbone en 2050. A Haut-Lieu (Nord), l'usine de chaux de Bocahut, filiale d'Eiffage, domine une carrière de calcaire profonde de 100 mètres, la plus grande du groupe. Tout est d'un blanc aveuglant, du sol aux ordinateurs du poste de pilotage du projet de captage de carbone, couverts d'une pellicule de chaux.
Aujourd’hui nous allons parler de Géoingénierie. Ce sujet, qui n'était autrefois vu que comme un projet d'apprentis sorciers, est aujourd'hui présent dans tous les plans climatiques gouvernementaux. Mais comment la géo-ingénierie s’est infiltrée dans les sphères politiques et que cache réellement ce concept ? Quels sont concrètement les projets de géoingénierie, sont-ils vraiment viables, et à quels risques nous exposent-ils ? Entre fuite en avant, technosolutionnisme, et enjeux géopolitiques, quelles intentions motivent réellement la géoingénierie ? Pour parler de ces sujets, j’ai le plaisir d'accueillir Marine De Guglielmo Weber. Marine est docteure en sciences de l'information et de la communication, chercheuse au sein de l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire, directrice scientifique de l'Observatoire Défense & Climat et auteur de différents ouvrages dont Le Grand Retournement et La Géopolitique des Nuages.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable. Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
C’est un géant des mers au service du climat. Mercredi 14 mai, aux Pays-Bas, l’Europe a franchi une étape symbolique (et technique) dans sa lutte contre le réchauffement climatique : le lancement de son tout premier navire dédié au transport offshore de dioxyde de carbone (CO₂). Conçu pour déplacer près de 400 000 tonnes de CO₂ liquéfié chaque année, ce cargo pas comme les autres incarne une ambition grandissante : capter les émissions industrielles à terre… pour mieux les stocker sous la mer.
En utilisant un système de nanofiltration spécialisé, des chercheurs sont parvenus à améliorer près de six fois l’efficacité de capture et de libération électrochimique de CO₂. Les deux processus se heurtaient jusqu’ici à des obstacles majeurs, l’optimisation de l’un s’effectuant au détriment de l’autre. La nouvelle technologie de filtration permettrait de réduire les coûts d’au moins 20 %, ouvrant ainsi la voie aux systèmes de séquestration de carbone plus efficaces et plus abordables.
La société suisse, pionnière de l’aspiration du dioxyde de carbone dans l’air, traverse une mauvaise passe : sa technologie est mise en doute et elle a annoncé être contrainte de réduire ses effectifs.
Climeworks, le spin-off de l'ETH Zurich, a attiré de puissants investisseurs avec ses gigantesques "aspirateurs à CO2". Aujourd'hui, de sérieux problèmes font surface et des licenciements sont attendus. Depuis plusieurs années, une idée suisse pour atténuer le changement climatique attire l'attention, le respect et beaucoup d'argent. Avec ses installations qui aspirent le CO2 de l'air, Climeworks a jusqu'à présent récolté 810 millions de dollars américains.
Sarah Knapton Science Editor Sarah Knapton Related Topics Climate change, Sun, United Kingdom 22 April 2025 8:17pm BST Experiments to dim sunlight to fight global warming will be given the green light by the Government within weeks. Outdoor field trials which could include injecting aerosols into the atmosphere, or brightening clouds to reflect sunshine, are being considered by scientists as a way to prevent runaway climate change. Aria, the Government’s advanced research and invention funding agency, has set aside £50 million for projects, which will be announced in the coming weeks.
Et si, après avoir déréglé le climat jusqu'à menacer l'habitabilité de notre planète, nous entreprenions d'en prendre le contrôle ? Et si, plutôt que de changer nos habitudes, de s'en prendre frontalement aux intérêts fossiles, nous poussions encore plus loin notre « aménagement » du système Terre?
« La manipulation délibérée à grande échelle de l’environnement planétaire destinée à contrecarrer le changement climatique d’origine anthropique. » ... Derrière le débat sur la géo-ingénierie, il faut d’abord savoir de quelle géo-ingénierie on parle. Les différentes approches sont loin d’avoir toutes les mêmes impacts ou d’entraîner les mêmes risques.
IA de l’orage dans l’air. Lors du forum international sur l’amélioration des précipitations à Abou Dabi (Émirats arabes unis) en janvier, les expert·es ont mis l’intelligence artificielle à l’honneur. Grâce à cette technologie, elles et ils espèrent améliorer l’ensemencement des nuages pour faire tomber la pluie. Une pratique dont l’efficacité n’est pas prouvée.
Frédéric Lordon, philosophe et économiste français, donne une conférence sur la nécessaire sortie du capitalisme pour la survie de l'espèce et de notre société. Il nous régale, comme d'habitude, de ses punchlines et de sa pertinence. Arrêtez d'être éco-anxieu, soyez éco-furieux !
Peter Thiel, le capital-risqueur, fondateur de PayPal et de Palantir, qui a été l’un des premiers milliardaires de la tech à rejoindre Donald Trump. Thiel a une pensée plus intéressante que ce que j’en percevais au départ : son rapport à la technique est mélancolique, à la fois crépusculaire et accélérationniste. Cela m’a donné envie de revenir sur le techno-solutionnisme, une idéologie moquée depuis l’excellent livre de l’essayiste Evgeny Morozov Pour tout résoudre, cliquez ici....
Nombre d’experts considèrent désormais inévitables ces technologies très controversées visant à modifier, de manière volontaire, le climat de la Terre en vue d’atténuer le réchauffement climatique, mais dont les conséquences demeurent imprévisibles.
Cette vidéo porte sur l'élimination du dioxyde de carbone atmosphérique, un enjeu clef dans la lutte contre le changement climatique. On voit pourquoi on veut en faire, comment on peut en faire mais également les limites et les impacts des nombreuses méthodes envisagées. Le cœur de la lutte contre le changement climatique reste la réduction drastique et rapide de nos émissions de gaz à effet de serre.
Cette année, un certain nombre de projets de géo-ingénierie sont prévus et évidemment, ils arriveront avec leur lot de controverses.
Dans cette discussion passionnante, nous explorons avec Marine de Gulliel-Mauvébert et Rémi Noyon le monde complexe de la géo-ingénierie. Comment ces technologies, autrefois vues comme de la science-fiction, deviennent-elles une réponse envisagée à la crise climatique ?
Alors que 2024 est officiellement la première année à avoir dépassé les 1,5°C de réchauffement et que l'objectif de se maintenir sous ce seuil de l'Accord de Paris semble de plus en plus inatteignable, certains s'interrogent sur la possibilité de revenir plus tard à des températures plus clémentes à grand recours de géo-ingénierie. Un scénario qui n'empêcherait pas certaines conséquences irréversibles du réchauffement climatique, alertent les spécialistes.