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Transition
Pour réussir la transition énergétique : ne plus confondre les frigos et les sociétés humaines !
"Le texte tel qu'il ressort de la phase d'examen à l'Assemblée nationale hier n'a plus aucun sens", a déploré Jules Nyssen, le président du SER. "Il met plusieurs dizaines de milliers d'emplois en danger et sacrifie notre avenir énergétique au-delà des dix prochaines années." "Au nom de la sécurité énergétique de notre pays, au nom de sa compétitivité et de sa crédibilité, au nom de tous les emplois de la transition énergétique, au nom de l'avenir des générations à venir, nous appelons solennellement les députés, cette fois, à se mobiliser fortement pour rejeter ce texte incohérent qui fait honte à la France", a-t-il ajouté.
Peut-on vraiment parler de transition énergétique quand, en réalité, matières et énergies croissent ensemble sans se succéder ? L'historien de l'environnement Jean-Baptiste Fressoz inaugurera les conférences du programme STRIVE, coordonné par le Centre de compétences en durabilité.
Un pattern mondial et des conséquences locales Une étude publiée le 4 juin 2025 dans Nature Ecology & Evolution, menée par des chercheurs de l’Université d’Umeå en collaboration avec l’Université de Reading, révèle un principe presque universel : Dans chaque région du globe, la biodiversité s’organise autour de "points chauds", des zones minuscules mais vitales, où la majorité des espèces apparaissent et se concentrent, avant de se raréfier en s’éloignant.
Le travail est au cœur de nos vies… et peut-être aussi au cœur de nos impasses. Pourquoi travaillons-nous autant ? À quoi ce temps et cette énergie servent-ils vraiment ? Et surtout, comment repenser le travail dans un monde où la crise écologique nous oblige à produire et consommer moins, alors même que la dette publique, la compétition économique mondiale et la pression sociale nous poussent à accélérer toujours davantage ? Dans cet épisode, Dominique Méda, philosophe et sociologue, professeure à l’Université Paris Dauphine, nous aide à penser cette tension structurante de notre époque. Spécialiste des politiques publiques du travail, de la protection sociale et de la transition écologique, elle interroge les fondements de notre modèle économique et les mythes qui l’accompagnent : croissance, compétitivité, plein emploi, progrès technologique… tout est passé au crible de l’analyse historique, sociale et politique.
Face à l’urgence climatique, certains propos cherchent à en minimiser la nécessité ou justifier l’inaction. Souvent formulés sur un ton sceptique voire fataliste, ils portent un nom : les discours de l'inaction.
Ils sont près de 30 000 sympathisants à travers la France, de l’ancien cadre à la retraite à la jeune active en reconversion professionnelle. Leur objectif : accélérer la transition du pays pour atteindre la neutralité carbone. Ils se réunissent à Montpellier les 7 et 8 juin.
Risque pour la transition énergétique, adaptabilité du réseau électrique, enjeu de souveraineté… L’essor des centres de données pose de nombreux défis.
L'Indonésie veut se convertir rapidement au nucléaire pour répondre à la demande croissante d'électricité, mais les experts se montrent sceptiques en raison du coût et de la difficulté historique de Jakarta à réaliser de grands travaux. En février 1965, le président Sukarno, père de l'indépendance indonésienne, inaugurait le premier réacteur nucléaire expérimental du pays.
Ce qu’il se passe dans le secteur de l’économie sociale du réemploi du vêtement face aux plateformes de vente en ligne mondiale, sur fond de fast fashion, d’exportation de déchets en Afrique et de pollution aux microplastiques (fibres textiles issues du pétrole), est révélateur. Pour nous c’est LE cas d’école actuel qui nous invite à sortir définitivement, des politiques de transition des années 2010-2020, c’est-à-dire d’une stratégie écologique individuelle (éco-citoyenneté), entrepreuneuriale (éco-entreprise) ou même de politique publique de soutien régional à la transition (subisdes, accompagnement, labels, formations, incubateurs, etc.).
Force est de constater l’échec des récits centrés sur la transition écologique ces dernières années. Et si la solution n’était pas de trouver LE récit magique qui permettrait à lui seul de convaincre de la nécessité de transformer nos modes de vie, mais plutôt plusieurs récits basés sur les éléments du contrat social ? C’est ce que propose la chercheuse Marion Bet et le spécialiste des récits François-Xavier Demoures dans une nouvelle étude publiée par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et l’agence Etonnamment si. Rencontre avec leurs auteurs.
Du sel pour stocker de l'hydrogène. Le projet "Hypster", porté par Engie, a validé la faisabilité du stockage de la plus petite des molécules de gaz dans des cavités salines, ouvrant la voie à son déploiement à grande échelle pour accélérer la décarbonation de l'industrie et de la mobilité lourde ou produire de l'électricité. "On a une petite cavité dans laquelle on a simulé des stockages", montre Charlotte Roule, vice-présidente hydrogène d'Engie et directrice-générale de sa filiale Storengy, dédiée au stockage souterrain de gaz naturel. "Il faut bien comprendre que pour tout ce qui est stockage d'hydrogène, on est au stade des (projets) pilotes en Europe", ajoute-t-elle. "La cavité saline est ce qui est le plus sûr pour démarrer".
La baisse des émissions de CO₂ ferait office de verdict en faveur de la transition énergétique si et seulement si l'économie ne s'effondrait pas en parallèle.
Pour l’ingénieur Philippe Bihouix et la docteure en énergétique Yamina Saheb, les tensions géopolitiques sur les matières premières auraient été là même sans la transition énergétique. D’où la nécessité de mobiliser collectivement citoyens, entreprises, et institutions et sortir des logiques néolibérales.
En Chine, l'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025, malgré une demande d'électricité en forte progression, une étape notable dans sa transition énergétique, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique, plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent au dérèglement climatique, prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2060.
Afin d’assurer la transition énergétique et lutter contre le réchauffement climatique, il incombe d’augmenter la part de la production d’électricité bas-carbone. Pour des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), les systèmes de stockage d’énergie à air liquide (LAES) sont une solution possible. L’objectif est ici de stocker de l’énergie sur une durée assez longue, de manière durable et à faible coût, comme l’explique leur étude parue dans la revue Energy le 15 avril 2025.Pour rappel, les LAES stockent l’énergie en comprimant et en refroidissant l’air jusqu’à ce qu’il atteigne l’état liquide. Ceci permet d’emmagasiner de grandes quantités d’air – et donc d’énergie – dans un espace réduit. Plus précisément, le dispositif est chargé à l’aide d’un liquéfacteur d’air et l’énergie est récupérée par un cycle de Rankine utilisant l’air liquide stocké comme fluide de travail.
La notion de « transition énergétique » a été dévoyée, estime l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz. Il explique pourquoi charbon et pétrole n’ont jamais remplacé le bois. Et que la lutte contre le changement climatique doit se fonder sur des techniques disponibles et bon marché.
Face à la croissance rapide de sa population et de son économie, l’Inde mise sur les énergies renouvelables et le nucléaire mais aussi sur le développement de ses champs pétroliers et le développement de sa capacité de raffinage. Si le pays affiche un objectif « Net Zéro » pour 2070, la sécurité énergétique et la capacité à fournir une énergie abordable à son milliard et demi d’habitants demeurent les objectifs principaux.
Travailler à Grangemouth, c'était l'assurance "d'un travail à vie". Mais tout a changé dans cette ville écossaise avec la mise à l'arrêt fin avril d'une raffinerie géante, qui illustre l'ampleur du défi de la transition énergétique dans l'industrie pétrochimique britannique.La fermeture la raffinerie, située à environ 40 km d'Édimbourg, dans l'estuaire du Forth, se traduira au total par la perte de 400 emplois, un coup dur pour la ville dont elle était un des principaux employeurs.
Alors que l'Union européenne annonce sa volonté de sortir du gaz russe, l'Europe est face au défi de construire enfin sa souveraineté énergétique. Un objectif qui pourrait aller de pair avec la transition énergétique et la sortie des énergies fossiles, pour construire une triple autonomie stratégique : énergétique, géopolitique et écologique.
L'administration Trump prévoit d'imposer 3.521% de droits de douane -- soit des taxes correspondant à plus de 35 fois le prix -- à des entreprises chinoises basées au Cambodge, et jusqu'à 375% pour un concurrent installé en Thaïlande. Les panneaux solaires et cellules provenant de Malaisie se verraient imposer un taux d'environ 40%. Mais selon un expert, cette offensive pourrait faire bouger les lignes en Asie du Sud-Est. "Les droits de douane et la guerre commerciale devraient accélérer la transition énergétique en Asie du Sud-Est", explique Ben McCarron, directeur du cabinet de conseil Asie Research & Engagement, basé à Singapour. La Chine "redoublera d'efforts" sur les marchés régionaux, en faveur de politiques qui puissent "permettre l'adoption rapide d'énergies vertes dans la région", sous l'impulsion de ses exportateurs, poursuit-il. Les analystes préviennent de longue date que les pays de la région n'avancent qu'à petits pas sur le sujet, restant attachés aux énergies fossiles, à l'heu
En cent jours, l’administration du milliardaire républicain a particulièrement ciblé les scientifiques et agences travaillant sur le climat. Une attaque contre la production de connaissances, mais aussi contre la sortie des énergies fossiles.
Au lendemain de la panne quasi générale d’électricité en Espagne, au Portugal et partielle dans le Sud-Ouest de la France, la cause de cette défaillance reste indéterminée. Alors que le réseau espagnol est notablement alimenté par des énergies dites de substitution (ENS pour éolien, photovoltaïque et nucléaire principalement, voir : Espagne | App | Electricity Maps), la gestion de l’incident motive à envisager que, contrairement à ce qui est fréquemment affirmé par les promoteurs de la transition énergétique[1], non, toutes les formes d’énergie ne sont pas équivalentes, elles ne rendent pas toutes les mêmes services. Il est légitime de le déplorer, compte tenu de l’objectif de nous affranchir des hydrocarbures mais il semble prudent de considérer qu’un joule d’énergie provenant du vent, du Soleil ou des atomes radioactifs n’est pas équivalent à un joule provenant des énergies fossiles.
L’économiste Alain Grandjean et l’investisseur Fanny Picard appellent, dans une tribune au « Monde », les acteurs économiques européens à accompagner la transition écologique, sous peine de voir s’effondrer notre société tout entière.
ll n’aura fallu qu’un mot à Donald Trump pour mettre, bien involontairement, en pratique le concept de transition énergétique: "TARIF"! Dans sa volonté d’égaliser les échanges commerciaux au niveau mondial et particulièrement avec la Chine en instaurant de nouveaux tarifs douaniers, le président américain est non seulement en train de déréguler les chaînes de production, mais également de réduire drastiquement la consommation d’énergies fossiles à travers le globe.
Sophie Dubuisson-Quellier est directrice de recherche au CNRS au sein du Centre de Sociologie des Organisations, membre du Haut Conseil pour le climat et spécialiste de la transition énergétique. Dans cette conférence, elle explique comment, face à la transition écologique, on accuse à tort la population de : "ne pas vouloir" changer, "ne pas savoir" qu'il faut changer ou encore "ne pas pouvoir" changer, ce qui soulève les questions de l'acceptabilité sociale, de l'absence de mobilisation et de l'impuissance des imaginaires.
Ces dernières années, l’évidence de la Transition énergétique est remise en cause sous différents aspects. Quid des ressources ? Des pollutions engendrées par l’extraction de celles-ci ? Dans quel contexte économique et social ? Pour quel projet de société ? Vincent Mignerot, auteur de L’Énergie du déni, s’interroge sur l’absence de travaux scientifiques argumentant la faisabilité de cette transition. Avec Le Réveilleur, ils proposent que les chercheurs s’expriment : la transition énergétique est-elle basée sur des concepts solides ? Un débat passionnant à suivre.
Dans cette vidéo, Vincent Mignerot, un expert en théorie de l'existence, discute de la faisabilité de la transition énergétique et des grandes questions existentielles qui en découlent. À travers une analyse critique des théories scientifiques actuelles, Vincent remet en question la logique des transitions énergétiques proposées par la science conventionnelle, notamment la conversion des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. Il explore l'idée de la "domestication de l'humain" par la technologie et les dangers d'une science relativiste qui pourrait mener à une impasse écologique.
Sophie Dubuisson-Quellier est directrice de recherche au CNRS au sein du Centre de Sociologie des Organisations, membre du Haut Conseil pour le climat et spécialiste de la transition énergétique. Dans cette conférence, elle explique comment, face à la transition écologique, on accuse à tort la population de : "ne pas vouloir" changer, "ne pas savoir" qu'il faut changer ou encore "ne pas pouvoir" changer, ce qui soulève les questions de l'acceptabilité sociale, de l'absence de mobilisation et de l'impuissance des imaginaires.
📣 Vinz Kanté, sur sa chaîne LIMIT donne la parole à Greg De Temmerman, ingénieur spécialiste de la transition énergétique. Greg de Temmerman rappelle les nombreuses affirmations gratuites - hors-science - qui fondent la croyance en la substituabilité des énergies pour les sociétés thermo-industriel...
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Pour réussir la transition énergétique : ne plus confondre les frigos et les sociétés humaines !
"Le texte tel qu'il ressort de la phase d'examen à l'Assemblée nationale hier n'a plus aucun sens", a déploré Jules Nyssen, le président du SER. "Il met plusieurs dizaines de milliers d'emplois en danger et sacrifie notre avenir énergétique au-delà des dix prochaines années." "Au nom de la sécurité énergétique de notre pays, au nom de sa compétitivité et de sa crédibilité, au nom de tous les emplois de la transition énergétique, au nom de l'avenir des générations à venir, nous appelons solennellement les députés, cette fois, à se mobiliser fortement pour rejeter ce texte incohérent qui fait honte à la France", a-t-il ajouté.
Peut-on vraiment parler de transition énergétique quand, en réalité, matières et énergies croissent ensemble sans se succéder ? L'historien de l'environnement Jean-Baptiste Fressoz inaugurera les conférences du programme STRIVE, coordonné par le Centre de compétences en durabilité.
Un pattern mondial et des conséquences locales Une étude publiée le 4 juin 2025 dans Nature Ecology & Evolution, menée par des chercheurs de l’Université d’Umeå en collaboration avec l’Université de Reading, révèle un principe presque universel : Dans chaque région du globe, la biodiversité s’organise autour de "points chauds", des zones minuscules mais vitales, où la majorité des espèces apparaissent et se concentrent, avant de se raréfier en s’éloignant.
Le travail est au cœur de nos vies… et peut-être aussi au cœur de nos impasses. Pourquoi travaillons-nous autant ? À quoi ce temps et cette énergie servent-ils vraiment ? Et surtout, comment repenser le travail dans un monde où la crise écologique nous oblige à produire et consommer moins, alors même que la dette publique, la compétition économique mondiale et la pression sociale nous poussent à accélérer toujours davantage ? Dans cet épisode, Dominique Méda, philosophe et sociologue, professeure à l’Université Paris Dauphine, nous aide à penser cette tension structurante de notre époque. Spécialiste des politiques publiques du travail, de la protection sociale et de la transition écologique, elle interroge les fondements de notre modèle économique et les mythes qui l’accompagnent : croissance, compétitivité, plein emploi, progrès technologique… tout est passé au crible de l’analyse historique, sociale et politique.
Face à l’urgence climatique, certains propos cherchent à en minimiser la nécessité ou justifier l’inaction. Souvent formulés sur un ton sceptique voire fataliste, ils portent un nom : les discours de l'inaction.
Ils sont près de 30 000 sympathisants à travers la France, de l’ancien cadre à la retraite à la jeune active en reconversion professionnelle. Leur objectif : accélérer la transition du pays pour atteindre la neutralité carbone. Ils se réunissent à Montpellier les 7 et 8 juin.
Risque pour la transition énergétique, adaptabilité du réseau électrique, enjeu de souveraineté… L’essor des centres de données pose de nombreux défis.
L'Indonésie veut se convertir rapidement au nucléaire pour répondre à la demande croissante d'électricité, mais les experts se montrent sceptiques en raison du coût et de la difficulté historique de Jakarta à réaliser de grands travaux. En février 1965, le président Sukarno, père de l'indépendance indonésienne, inaugurait le premier réacteur nucléaire expérimental du pays.
Ce qu’il se passe dans le secteur de l’économie sociale du réemploi du vêtement face aux plateformes de vente en ligne mondiale, sur fond de fast fashion, d’exportation de déchets en Afrique et de pollution aux microplastiques (fibres textiles issues du pétrole), est révélateur. Pour nous c’est LE cas d’école actuel qui nous invite à sortir définitivement, des politiques de transition des années 2010-2020, c’est-à-dire d’une stratégie écologique individuelle (éco-citoyenneté), entrepreuneuriale (éco-entreprise) ou même de politique publique de soutien régional à la transition (subisdes, accompagnement, labels, formations, incubateurs, etc.).
Force est de constater l’échec des récits centrés sur la transition écologique ces dernières années. Et si la solution n’était pas de trouver LE récit magique qui permettrait à lui seul de convaincre de la nécessité de transformer nos modes de vie, mais plutôt plusieurs récits basés sur les éléments du contrat social ? C’est ce que propose la chercheuse Marion Bet et le spécialiste des récits François-Xavier Demoures dans une nouvelle étude publiée par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et l’agence Etonnamment si. Rencontre avec leurs auteurs.
Du sel pour stocker de l'hydrogène. Le projet "Hypster", porté par Engie, a validé la faisabilité du stockage de la plus petite des molécules de gaz dans des cavités salines, ouvrant la voie à son déploiement à grande échelle pour accélérer la décarbonation de l'industrie et de la mobilité lourde ou produire de l'électricité. "On a une petite cavité dans laquelle on a simulé des stockages", montre Charlotte Roule, vice-présidente hydrogène d'Engie et directrice-générale de sa filiale Storengy, dédiée au stockage souterrain de gaz naturel. "Il faut bien comprendre que pour tout ce qui est stockage d'hydrogène, on est au stade des (projets) pilotes en Europe", ajoute-t-elle. "La cavité saline est ce qui est le plus sûr pour démarrer".
La baisse des émissions de CO₂ ferait office de verdict en faveur de la transition énergétique si et seulement si l'économie ne s'effondrait pas en parallèle.
Pour l’ingénieur Philippe Bihouix et la docteure en énergétique Yamina Saheb, les tensions géopolitiques sur les matières premières auraient été là même sans la transition énergétique. D’où la nécessité de mobiliser collectivement citoyens, entreprises, et institutions et sortir des logiques néolibérales.
En Chine, l'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025, malgré une demande d'électricité en forte progression, une étape notable dans sa transition énergétique, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique, plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent au dérèglement climatique, prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2060.
Afin d’assurer la transition énergétique et lutter contre le réchauffement climatique, il incombe d’augmenter la part de la production d’électricité bas-carbone. Pour des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), les systèmes de stockage d’énergie à air liquide (LAES) sont une solution possible. L’objectif est ici de stocker de l’énergie sur une durée assez longue, de manière durable et à faible coût, comme l’explique leur étude parue dans la revue Energy le 15 avril 2025.Pour rappel, les LAES stockent l’énergie en comprimant et en refroidissant l’air jusqu’à ce qu’il atteigne l’état liquide. Ceci permet d’emmagasiner de grandes quantités d’air – et donc d’énergie – dans un espace réduit. Plus précisément, le dispositif est chargé à l’aide d’un liquéfacteur d’air et l’énergie est récupérée par un cycle de Rankine utilisant l’air liquide stocké comme fluide de travail.
La notion de « transition énergétique » a été dévoyée, estime l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz. Il explique pourquoi charbon et pétrole n’ont jamais remplacé le bois. Et que la lutte contre le changement climatique doit se fonder sur des techniques disponibles et bon marché.
Face à la croissance rapide de sa population et de son économie, l’Inde mise sur les énergies renouvelables et le nucléaire mais aussi sur le développement de ses champs pétroliers et le développement de sa capacité de raffinage. Si le pays affiche un objectif « Net Zéro » pour 2070, la sécurité énergétique et la capacité à fournir une énergie abordable à son milliard et demi d’habitants demeurent les objectifs principaux.
Travailler à Grangemouth, c'était l'assurance "d'un travail à vie". Mais tout a changé dans cette ville écossaise avec la mise à l'arrêt fin avril d'une raffinerie géante, qui illustre l'ampleur du défi de la transition énergétique dans l'industrie pétrochimique britannique.La fermeture la raffinerie, située à environ 40 km d'Édimbourg, dans l'estuaire du Forth, se traduira au total par la perte de 400 emplois, un coup dur pour la ville dont elle était un des principaux employeurs.
Alors que l'Union européenne annonce sa volonté de sortir du gaz russe, l'Europe est face au défi de construire enfin sa souveraineté énergétique. Un objectif qui pourrait aller de pair avec la transition énergétique et la sortie des énergies fossiles, pour construire une triple autonomie stratégique : énergétique, géopolitique et écologique.
L'administration Trump prévoit d'imposer 3.521% de droits de douane -- soit des taxes correspondant à plus de 35 fois le prix -- à des entreprises chinoises basées au Cambodge, et jusqu'à 375% pour un concurrent installé en Thaïlande. Les panneaux solaires et cellules provenant de Malaisie se verraient imposer un taux d'environ 40%. Mais selon un expert, cette offensive pourrait faire bouger les lignes en Asie du Sud-Est. "Les droits de douane et la guerre commerciale devraient accélérer la transition énergétique en Asie du Sud-Est", explique Ben McCarron, directeur du cabinet de conseil Asie Research & Engagement, basé à Singapour. La Chine "redoublera d'efforts" sur les marchés régionaux, en faveur de politiques qui puissent "permettre l'adoption rapide d'énergies vertes dans la région", sous l'impulsion de ses exportateurs, poursuit-il. Les analystes préviennent de longue date que les pays de la région n'avancent qu'à petits pas sur le sujet, restant attachés aux énergies fossiles, à l'heu
En cent jours, l’administration du milliardaire républicain a particulièrement ciblé les scientifiques et agences travaillant sur le climat. Une attaque contre la production de connaissances, mais aussi contre la sortie des énergies fossiles.
Au lendemain de la panne quasi générale d’électricité en Espagne, au Portugal et partielle dans le Sud-Ouest de la France, la cause de cette défaillance reste indéterminée. Alors que le réseau espagnol est notablement alimenté par des énergies dites de substitution (ENS pour éolien, photovoltaïque et nucléaire principalement, voir : Espagne | App | Electricity Maps), la gestion de l’incident motive à envisager que, contrairement à ce qui est fréquemment affirmé par les promoteurs de la transition énergétique[1], non, toutes les formes d’énergie ne sont pas équivalentes, elles ne rendent pas toutes les mêmes services. Il est légitime de le déplorer, compte tenu de l’objectif de nous affranchir des hydrocarbures mais il semble prudent de considérer qu’un joule d’énergie provenant du vent, du Soleil ou des atomes radioactifs n’est pas équivalent à un joule provenant des énergies fossiles.
L’économiste Alain Grandjean et l’investisseur Fanny Picard appellent, dans une tribune au « Monde », les acteurs économiques européens à accompagner la transition écologique, sous peine de voir s’effondrer notre société tout entière.
ll n’aura fallu qu’un mot à Donald Trump pour mettre, bien involontairement, en pratique le concept de transition énergétique: "TARIF"! Dans sa volonté d’égaliser les échanges commerciaux au niveau mondial et particulièrement avec la Chine en instaurant de nouveaux tarifs douaniers, le président américain est non seulement en train de déréguler les chaînes de production, mais également de réduire drastiquement la consommation d’énergies fossiles à travers le globe.
Sophie Dubuisson-Quellier est directrice de recherche au CNRS au sein du Centre de Sociologie des Organisations, membre du Haut Conseil pour le climat et spécialiste de la transition énergétique. Dans cette conférence, elle explique comment, face à la transition écologique, on accuse à tort la population de : "ne pas vouloir" changer, "ne pas savoir" qu'il faut changer ou encore "ne pas pouvoir" changer, ce qui soulève les questions de l'acceptabilité sociale, de l'absence de mobilisation et de l'impuissance des imaginaires.
Ces dernières années, l’évidence de la Transition énergétique est remise en cause sous différents aspects. Quid des ressources ? Des pollutions engendrées par l’extraction de celles-ci ? Dans quel contexte économique et social ? Pour quel projet de société ? Vincent Mignerot, auteur de L’Énergie du déni, s’interroge sur l’absence de travaux scientifiques argumentant la faisabilité de cette transition. Avec Le Réveilleur, ils proposent que les chercheurs s’expriment : la transition énergétique est-elle basée sur des concepts solides ? Un débat passionnant à suivre.
Dans cette vidéo, Vincent Mignerot, un expert en théorie de l'existence, discute de la faisabilité de la transition énergétique et des grandes questions existentielles qui en découlent. À travers une analyse critique des théories scientifiques actuelles, Vincent remet en question la logique des transitions énergétiques proposées par la science conventionnelle, notamment la conversion des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. Il explore l'idée de la "domestication de l'humain" par la technologie et les dangers d'une science relativiste qui pourrait mener à une impasse écologique.
Sophie Dubuisson-Quellier est directrice de recherche au CNRS au sein du Centre de Sociologie des Organisations, membre du Haut Conseil pour le climat et spécialiste de la transition énergétique. Dans cette conférence, elle explique comment, face à la transition écologique, on accuse à tort la population de : "ne pas vouloir" changer, "ne pas savoir" qu'il faut changer ou encore "ne pas pouvoir" changer, ce qui soulève les questions de l'acceptabilité sociale, de l'absence de mobilisation et de l'impuissance des imaginaires.
📣 Vinz Kanté, sur sa chaîne LIMIT donne la parole à Greg De Temmerman, ingénieur spécialiste de la transition énergétique. Greg de Temmerman rappelle les nombreuses affirmations gratuites - hors-science - qui fondent la croyance en la substituabilité des énergies pour les sociétés thermo-industriel...