Veille 2.1

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Sélection du moment:

La Fugea (Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs) et Entraide & Fraternité appellent à refuser l’accord UE-Mercosur et à repenser la politique commerciale de l’UE.
La Wallonie soutient-elle suffisamment l’agriculture bio ? En regard du plan visant 30% de surfaces agricoles en bio d’ici 2030, la question se pose. Actuellement, ce sont 7,6% des terres belges qui sont exploitées en bio. Mais malgré les primes, les agriculteurs bio rencontrent des obstacles financiers. De plus, le développement des circuits courts et des filières locales détourne parfois l’attention du bio.
Le think tank The Shift Project promeut, dans un rapport fouillé publié ce jeudi, une sortie de crise grâce à la transition vers l’agroécologie. Et réunit les syndicats agricoles, divisés sur le sujet, pour discuter de l’avenir du secteur.
Tas de fumier, roue déboulonnée, menaces... L'Office français de la biodiversité (OFB) est la cible des gros syndicats agricoles, soutenus par le gouvernement. On est pourtant loin d'une brigade environnementale surpuissante.
Le Danemark s’apprête à transformer son paysage naturel de manière radicale avec un projet de reforestation et de restauration des habitats
Dans le cadre d’un plan visant à verdir l’agriculture, le gouvernement danois a annoncé un accord sur l’introduction d’une taxe carbone sur l’élevage en 2030. Le texte, dévoilé lundi et qui a le soutien du gouvernement et de quatre partis majoritaires, doit encore être voté au Parlement.
Entre sentiment d'abandon par les autorités et hostilité d'une partie des agriculteurs, les gardiens de la biodiversité souffrent d'un manque de légitimité depuis la crise qui a secoué le secteur l'hiver dernier.
Le déclin brutal de l’environnement n’était pas censé être le fruit de la politique agricole commune. Et pourtant, c’est le cas, assène cette journaliste du quotidien britannique “The Guardian”.
Comme en France, des organisations d’agriculteurs dénoncent, en Belgique et en Pologne, l’accord de libre-échange négocié entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Des actions se préparent.
L’agriculture intensive a entraîné la destruction d’espèces assurant des fonctions cruciales comme la pollinisation, le contrôle des ravageurs ou la fertilisation des sols, ce qui affecte désormais certaines productions.
Le gouvernement wallon a pris une série de mesures, jeudi, afin de limiter les quantités de boues issues de stations...
« 7-Octobre, un an après ». Destructions de serres et de vergers, mort du bétail… Selon l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, les deux tiers des terres agricoles de l’enclave palestinienne ont été endommagées depuis le 7 octobre 2023, compromettant durablement les capacités de production.
Près de 7 millions d’hectares de forêt et de pâturage ont été brûlés dans le pays d’Amérique du Sud, qui a décrété, le 30 septembre, l’état de « catastrophe nationale ». A l’origine des feux, le défrichage généralisé pour mettre des terres en culture.
Pour stopper la prolifération des algues vertes en Bretagne, il est nécessaire de changer notre modèle agricole dominant, qui reste sourd à ces appels, certifie Jean-Yves Piriou, spécialiste de ces questions.
Le Boerenbond (la ligue des paysans flamands) a entamé une procédure auprès de la Cour constitutionnelle contre le décret flamand sur les émissions d’azote, a indiqué mardi le principal syndicat d’agriculteurs flamands dans un communiqué.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Le chercheur Simon Fellous et 26 de ses collègues de l’Inrae ont déposé une candidature collective à la présidence de cet institut de recherche agricole. Ils défendent, explique-t-il, un organisme au service de la science et pas de l’agro-industrie. Mise à jour le 18 juillet à 14 h 45 avec les réponses de l’Inrae. L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), principal institut français de recherche agricole, est-il irrémédiablement voué à l’agriculture (...)
« J’ai envie de jeter l’éponge » : de nombreux agents et fonctionnaires de l’environnement se disent très inquiets d’une victoire du RN aux législatives.
L’accord, présenté lundi, prévoit l’établissement d’une taxe carbone à partir de 2030, à laquelle échapperont les agriculteurs qui ont déjà investi dans des technologies permettant de réduire les émissions.
Le 6 juin 2024, l'équipe Agriculture du Shift Project présentait son rapport intermédiaire "Pour une agriculture bas carbone, résiliente et prospère". La présentation a été suivie de cette discussion d'experts sur le thème "Comment préparer le secteur agricole français à faire face aux vulnérabilités physiques ?".
En un an, la baisse est chiffrée par l’Agence Bio à 54 000 hectares. Parallèlement, le mouvement de déconversion des agriculteurs s’est poursuivi. Et la tendance pourrait se détériorer encore en 2024.
Anaëlle, 22 ans, étudiante en communication multilingues, Comines (Hainaut), partie en Espagne dans le cadre de l’opération "Un ticket pour l’Europe". Sa proposition soumise lors du QR spécial du 17 avril :"Subsidier la production de fruits et légumes en circuit court et imposer des quotas sur les importations hors saison". Voici la réponse des têtes de listes aux élections Européennes :
La crise agricole qui a éclaté en Europe ces derniers mois à une nouvelle fois mis en lumière les graves déséquilibres économiques qui pèsent sur ce secteur depuis de très nombreuses années : un revenu moyen en berne, une mise en concurrence internationale déloyale, une pression importante sur les prix par l’industrie agroalimentaire et les distributeurs, auxquels s’ajoutent la lourdeur administrative et des normes jugées trop contraignantes. Loin de résoudre les principaux problèmes soulevés, cette crise agricole a surtout été le prétexte parfait pour enterrer très rapidement et efficacement certaines avancées environnementales essentielles, acquises lors des négociations de la PAC 2023-2027. C’est aussi l’occasion de constater qu’il existe en réalité une très forte dualisation du monde agricole, notamment en Wallonie. Malgré des revendications qui semblent être partagées par l’ensemble de la profession se cachent des réalités économiques bien différentes d’un type d’exploitation à l’autre.
Vert de gris. Porté en 2019 par les mobilisations citoyennes pour le climat, puis l’ambition du Pacte vert, le groupe des eurodéputé·es écologistes fait aujourd’hui les frais des procès en «écologie punitive». Des attaques qui se sont durcies depuis la crise agricole de 2023.
Ça champ pas bon. Assurer le renouvellement des générations et la souveraineté alimentaire. Adapter le secteur agricole au réchauffement et au recul de la biodiversité. C’est l’objectif de la loi soumise au vote à l’Assemblée nationale ce mardi. Les associations écologistes s’inquiètent d’une absence de cap et de plusieurs reculs significatifs pour ce texte remanié après la mobilisation du secteur agricole fin 2023. Vert fait le point.
Ils siègent partout : dans les instances de santé publique, de qualité de l’air, d’environnement, de gestion de parc naturel, de gestion des risques industriels, mais aussi dans la presse agricole ou l’événementiel. Le média Splann ! a enquêté sur les nombreux mandats de quatre figures clefs du syndicat agricole français majoritaire, la FNSEA. Une domination qui étouffe la démocratie syndicale. Une enquête réalisée par Marianne Kerfriden et Elena DeBre.
Fils de paysans bretons, Nicolas Legendre est journaliste et auteur de Silence dans les champs, prix Albert Londres 2023 aux éditions Arthaud. Son livre est le fruit de sept ans de travail durant lesquels l’auteur a recueilli près de trois cents témoignages aux quatre coins de la Bretagne.
Le projet de loi d’orientation agricole est présenté aux députés mardi 14 mai. Remanié après les manifestations d’agriculteurs du début d’année, il mise sur la « simplification », au détriment des normes environnementales. Le gouvernement oppose-t-il agriculture et protection de l’environnement ? La question n’a cessé de se poser depuis le début de la crise agricole. Elle revient sur le devant de la scène avec l’arrivée devant les députés, en séance plénière à partir du mardi 14 mai, du projet de loi (...)
Face à cette mainmise marchande sur les graines, certains continuent de pratiquer la culture et l’échange de semences paysannes, cherchant à promouvoir un rapport plus respectueux au vivant.
À la bourre. Le 24 avril dernier, le Parlement européen a voté à toute vitesse une nouvelle réforme de sa politique agricole commune (PAC) qui signe un net recul sur le plan écologique.
Le productivisme fait partie de l’agriculture française depuis le XIXe siècle, explique l’historien Anthony Hamon. Un héritage encore actif aujourd’hui, dans les discours de l’État et de la FNSEA. C’est le texte qui doit porter la vision du gouvernement pour l’avenir de l’agriculture. Le projet de loi « d’orientation pour la souveraineté agricole et l’avenir des générations en agriculture » entame son parcours à l’Assemblée nationale ce lundi 29 avril. Les députés débutent l’examen en commission, avant un (...)
Matignon a annoncé 14 mesures complémentaires pour apaiser la colère agricole, à quelques jours du début des discussions sur le projet de loi sur la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations.
Les règles environnementales de la PAC ont été modifiées lors d’un vote en urgence des députés européens. « C’est un choix qui tourne le dos à l’avenir », dénonce l’eurodéputé socialiste Christophe Clergeau. Davantage de cultures gourmandes en pesticides et engrais chimiques, moins d’espaces dédiés à la biodiversité. Voici, en résumé, ce pour quoi ont voté en urgence les députés européens mardi 23 et mercredi 24 avril. Une majorité composée surtout de députés libéraux, de droite et d’extrême droite ont validé des (...)
Le texte proposé en urgence face à la fronde agricole a été validé par le Parlement européen mercredi, au grand dam des élus et d’organisations écologistes qui dénoncent un «détricotage» des mesures environnementales.
Le Parlement européen a voté mercredi, en urgence et sous pression de la protestation agricole, un affaiblissement des conditions environnementales que les agriculteurs doivent respecter pour pouvoir bénéficier d'un financement de la Politique agricole commune (PAC).
Le gouvernement doit publier samedi un texte attendu de longue date pour régir la cohabitation de production d'énergie solaire et de nourriture sur les terres agricoles: il prévoit notamment que les baisses de rendement induites ne puissent excéder 10%.Fruit d'âpres tractations entre l'administration, les énergéticiens et le monde agricole, ce décret encadre le développement de l'agrivoltaïsme, soit la production d'électricité à partir de panneaux photovoltaïques implantés sur des pâtures, des vergers, des terres de maraîchage ou d'autres cultures.
Le Réseau de soutien à l'agriculture paysanne (Résap) et la Fédération unie de groupements d'éleveurs et d'agriculteurs (Fugea) ont manifesté ce jeudi matin devant les cabinets des ministres de l'Agriculture, Willy Borsus (MR), et de l'Environnement, de la Nature et de la Ruralité, Céline Tellier (Ecolo), à Namur. La délégation s'est mobilisée pour obtenir le refus d'un projet d'agrivoltaïsme, une technique qui associe l'exploitation agricole et la production d'électricité photovoltaïque, à Aiseau-Presles, dans la province de Hainaut.
PAC avec le diable. Sur fond de colère agricole, les 27 États membres ont donné ce mardi 26 mars leur feu vert à la suppression de plusieurs obligations environnementales. Quelques semaines auront suffit à détricoter ces mesures négociées pendant trois ans.
Alors que l’entreprise Orano est en train de dépolluer une zone contaminée par des éléments radioactifs près de son usine de retraitement nucléaire, les agriculteurs des terrains voisins craignent d’avoir été gravement touchés.
Alors que les obligations vertes de la nouvelle PAC alimentent le mécontentement agricole, la Commission européenne a proposé vendredi des flexibilités tous azimuts, au grand dam des écologistes. Il faudra pour les valider ouvrir un chantier de révision législative en concertation avec le Parlement européen et les États membres.
quand les pratiques de la présidence de la FNSEA démontrent l’urgence d’une loi agricole qui laisse s’installer de nouvelles générations
Depuis les années 1970, des scientifiques, des agriculteurs et des militants associatifs alertent sur les dérives de l’agriculture intensive. Marginalisés, ces lanceurs d’alerte ont pourtant annoncé nombre des risques environnementaux, sociaux et économiques qui alimentent la crise actuelle.
Des agriculteurs des régions de Geel et Kasterlee (province d'Anvers) vont mener une action mardi contre un nouveau plan de gestion de l'environnement pour le domaine de Breeven, situé à cheval sur les deux localités.
Au milieu de collines vallonnées du nord de l'Irak, de l'eau noire croupit dans des mares. Ces dernières années, cette région est touchée par des écoulements de pétrole charrié par les pluies hivernales, contaminant des centaines d'hectares de terres agricoles.Après des décennies de conflits, dans un pays immensément riche en pétrole mais souffrant d'infrastructures en déliquescence et d'une grave crise environnementale, ces marées noires se produisent avec régularité depuis 2016, lors de la saison des pluies dans la province de Salaheddine.
Le siège de plusieurs partis et lobbies présents à Bruxelles ont été visés par une action des militants de Greenpeace Belgique vendredi matin, pour dénoncer la pression que les grandes entreprises font subir aux agriculteurs, a indiqué l’ONG. Les activistes ont pointé du doigt les profits engrangés par les multinationales "au détriment des agriculteurs, des consommateurs et de la nature". Les sièges du MR, du CD&V, de l’Open VLD et du Parti populaire européen (PPE) ont été visés par les activistes.
McDonald’s, Lactalis, Lidl, Banque populaire, Danone…  Le Salon de l’agriculture ouvre ses portes le 24 février avec des stands représentants toute la filière agricole. Reste qu’il n’est qu’un miroir déformé du secteur français.
Hérauts de la colère agricole européenne, les paysans polonais mobilisés depuis le printemps 2023, multiplient les blocages à la frontière pour s’opposer à la surpression des droits de douane sur les produits ukrainiens.
En misant sur la libéralisation des marchés agricoles, la PAC a organisé la précarité de l’agriculture familiale.
Le MR et Ecolo sont apparus aux antipodes jeudi à la Chambre à propos de la crise agricole. Les premiers ont mis en cause l'accumulation de normes environnementales tandis que les seconds ont dénoncé les excès d'un marché libéralisé.
La remise en cause de certains accords de libre-échange de l'Union européenne figure en première ligne des revendications des syndicats agricoles français. Tous dénoncent une porte ouverte à "une concurrence déloyale", même si certains secteurs peuvent en réalité bénéficier de ces partenariats. Décryptage.
Voilà une semaine que le monde agricole exprime sa colère au grand jour et en acte : celui d'un métier devenu quasiment impraticable, croulant sous la brutalité des dérèglements écologiques qui s'annoncent et sous des contraintes économiques, normatives, administratives et technologiques asphyxiantes. Alors que les blocages se poursuivent un peu partout, nous soumettons quelques mises au point sur la situation depuis le mouvement des Soulèvements de la terre.
Parmi les plaintes des agriculteurs, il y a celle sur les revenus : ils sont trop bas, jugent-ils. Dans le détail, il y a en fait une grande disparité entre les différents types d’exploitation. C’est ce qu’explique Philippe Burny, économiste et professeur à la faculté de Gembloux Agro-Bio Tech ce matin sur La Première. "Les revenus sont extrêmement variables. Il y en a effectivement qui gagnent bien leur vie, mais il y en a qui ne la gagnent pas du tout." Et cette disparité, elle dépend notamment des prix de vente sur les marchés du gros. De quoi transformer les agriculteurs en véritables traders.
La Fédération wallonne de l'Agriculture (FWA) a obtenu au moins un engagement ferme mardi à Namur lors de son entretien avec la ministre wallonne de l'Environnement, Céline Tellier (Ecolo), a-t-elle indiqué. Le bétail devrait pouvoir rapidement et facilement avoir accès aux cours d'eau sur une longueur de quatre mètres.
La colère gronde dans le monde agricole. Depuis quelques mois, les agriculteurs sont vent debout un peu partout en Europe. Récemment, les manifestations et blocages se sont multipliés, bénéficiant d’une grande mobilisation en France et maintenant en Belgique. Cette colère d’une profession aux multiples facettes est légitime et compréhensible. Les conditions de travail d’une partie non négligeable d’agriculteur·trice·s n’ont cessé de se dégrader depuis de nombreuses années, et davantage encore récemment. Alors que les constats sur les causes de cette régression sont clairs et alarmants, ne nous trompons pas de coupable ! Unissons-nous pour faire converger les objectifs de l’agriculture, de l’environnement et de la santé.
Préservons nos terres agricoles pour notre agriculture ! Les coopérateurs de TEV, citoyens et agriculteurs, somment la Région wallonne d’agir Le prix de vente moyen d’un hectare de terre agricole en Wallonie a fait un bon de +33,7 % depuis 20171 (6 % l’an !) pour atteindre en 2022, 36.368euros/ha, tous types de superficies confondues. D’un point de vue strictement économique, la terre agricole est devenu un objet de placement de plus en plus rentable, qui attire naturellement de nombreux investisseurs, sur un marché déjà hautement compétitif (usages et fonctions concurrentiels, compétition entre agriculteurs, …) Ce faisant, la valeur des terres agricoles est totalement déconnectée des produits agricoles issus de ces terres et donc des revenus des agriculteurs, une évolution rendue possible du fait de l’absence totale de régulation du marché des ventes de terres. Cette déconnexion limite l’accès à la terre, d’autant plus pour les jeunes et les petites fermes. Elle exacerbe également la compétition entre les ex
La Flandre compte de moins en moins d'exploitations agricoles et horticoles, tandis que le niveau de bien-être des agriculteurs est en baisse. Et pourtant, l'agriculture flamande reste parmi les meilleures élèves de la classe européenne en matière de productivité, ressort-il d'un état des lieux du secteur présenté lundi par le ministre flamand de l'Agriculture, Jo Brouns (CD&V). Plusieurs dizaines d'agriculteurs mécontents étaient présents pour l'occasion afin de faire entendre leurs griefs.
Du grain à moudre. L’impact de l’agriculture française sur le changement climatique demeure trop lourd, juge le Haut conseil pour le climat, qui appelle à une transition juste pour surmonter les «freins et verrous» du système.
Parmi les griefs des agriculteurs en colère, les « contraintes environnementales » sont montrées du doigt. Et si l’écologie n’était qu’un bouc émissaire, afin de ne pas s’attaquer aux réelles causes de la détresse agricole ?
Le texte, qui devait être présenté la semaine prochaine, pourrait être complété d’un volet sur la « simplification », a annoncé Marc Fesneau, ministre de l’agriculture, dimanche 21 janvier.


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Résultats pour:
agricole

décembre 2024

La Fugea (Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs) et Entraide & Fraternité appellent à refuser l’accord UE-Mercosur et à repenser la politique commerciale de l’UE.

novembre 2024

La Wallonie soutient-elle suffisamment l’agriculture bio ? En regard du plan visant 30% de surfaces agricoles en bio d’ici 2030, la question se pose. Actuellement, ce sont 7,6% des terres belges qui sont exploitées en bio. Mais malgré les primes, les agriculteurs bio rencontrent des obstacles financiers. De plus, le développement des circuits courts et des filières locales détourne parfois l’attention du bio.
Le think tank The Shift Project promeut, dans un rapport fouillé publié ce jeudi, une sortie de crise grâce à la transition vers l’agroécologie. Et réunit les syndicats agricoles, divisés sur le sujet, pour discuter de l’avenir du secteur.
Tas de fumier, roue déboulonnée, menaces... L'Office français de la biodiversité (OFB) est la cible des gros syndicats agricoles, soutenus par le gouvernement. On est pourtant loin d'une brigade environnementale surpuissante.
Le Danemark s’apprête à transformer son paysage naturel de manière radicale avec un projet de reforestation et de restauration des habitats
Dans le cadre d’un plan visant à verdir l’agriculture, le gouvernement danois a annoncé un accord sur l’introduction d’une taxe carbone sur l’élevage en 2030. Le texte, dévoilé lundi et qui a le soutien du gouvernement et de quatre partis majoritaires, doit encore être voté au Parlement.
Entre sentiment d'abandon par les autorités et hostilité d'une partie des agriculteurs, les gardiens de la biodiversité souffrent d'un manque de légitimité depuis la crise qui a secoué le secteur l'hiver dernier.
Le déclin brutal de l’environnement n’était pas censé être le fruit de la politique agricole commune. Et pourtant, c’est le cas, assène cette journaliste du quotidien britannique “The Guardian”.
Comme en France, des organisations d’agriculteurs dénoncent, en Belgique et en Pologne, l’accord de libre-échange négocié entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Des actions se préparent.

octobre 2024

L’agriculture intensive a entraîné la destruction d’espèces assurant des fonctions cruciales comme la pollinisation, le contrôle des ravageurs ou la fertilisation des sols, ce qui affecte désormais certaines productions.
Le gouvernement wallon a pris une série de mesures, jeudi, afin de limiter les quantités de boues issues de stations...
« 7-Octobre, un an après ». Destructions de serres et de vergers, mort du bétail… Selon l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, les deux tiers des terres agricoles de l’enclave palestinienne ont été endommagées depuis le 7 octobre 2023, compromettant durablement les capacités de production.
Près de 7 millions d’hectares de forêt et de pâturage ont été brûlés dans le pays d’Amérique du Sud, qui a décrété, le 30 septembre, l’état de « catastrophe nationale ». A l’origine des feux, le défrichage généralisé pour mettre des terres en culture.

août 2024

Pour stopper la prolifération des algues vertes en Bretagne, il est nécessaire de changer notre modèle agricole dominant, qui reste sourd à ces appels, certifie Jean-Yves Piriou, spécialiste de ces questions.
Le Boerenbond (la ligue des paysans flamands) a entamé une procédure auprès de la Cour constitutionnelle contre le décret flamand sur les émissions d’azote, a indiqué mardi le principal syndicat d’agriculteurs flamands dans un communiqué.

juillet 2024

L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Le chercheur Simon Fellous et 26 de ses collègues de l’Inrae ont déposé une candidature collective à la présidence de cet institut de recherche agricole. Ils défendent, explique-t-il, un organisme au service de la science et pas de l’agro-industrie. Mise à jour le 18 juillet à 14 h 45 avec les réponses de l’Inrae. L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), principal institut français de recherche agricole, est-il irrémédiablement voué à l’agriculture (...)

juin 2024

« J’ai envie de jeter l’éponge » : de nombreux agents et fonctionnaires de l’environnement se disent très inquiets d’une victoire du RN aux législatives.
L’accord, présenté lundi, prévoit l’établissement d’une taxe carbone à partir de 2030, à laquelle échapperont les agriculteurs qui ont déjà investi dans des technologies permettant de réduire les émissions.
Le 6 juin 2024, l'équipe Agriculture du Shift Project présentait son rapport intermédiaire "Pour une agriculture bas carbone, résiliente et prospère". La présentation a été suivie de cette discussion d'experts sur le thème "Comment préparer le secteur agricole français à faire face aux vulnérabilités physiques ?".
En un an, la baisse est chiffrée par l’Agence Bio à 54 000 hectares. Parallèlement, le mouvement de déconversion des agriculteurs s’est poursuivi. Et la tendance pourrait se détériorer encore en 2024.
Anaëlle, 22 ans, étudiante en communication multilingues, Comines (Hainaut), partie en Espagne dans le cadre de l’opération "Un ticket pour l’Europe". Sa proposition soumise lors du QR spécial du 17 avril :"Subsidier la production de fruits et légumes en circuit court et imposer des quotas sur les importations hors saison". Voici la réponse des têtes de listes aux élections Européennes :

mai 2024

La crise agricole qui a éclaté en Europe ces derniers mois à une nouvelle fois mis en lumière les graves déséquilibres économiques qui pèsent sur ce secteur depuis de très nombreuses années : un revenu moyen en berne, une mise en concurrence internationale déloyale, une pression importante sur les prix par l’industrie agroalimentaire et les distributeurs, auxquels s’ajoutent la lourdeur administrative et des normes jugées trop contraignantes. Loin de résoudre les principaux problèmes soulevés, cette crise agricole a surtout été le prétexte parfait pour enterrer très rapidement et efficacement certaines avancées environnementales essentielles, acquises lors des négociations de la PAC 2023-2027. C’est aussi l’occasion de constater qu’il existe en réalité une très forte dualisation du monde agricole, notamment en Wallonie. Malgré des revendications qui semblent être partagées par l’ensemble de la profession se cachent des réalités économiques bien différentes d’un type d’exploitation à l’autre.
Vert de gris. Porté en 2019 par les mobilisations citoyennes pour le climat, puis l’ambition du Pacte vert, le groupe des eurodéputé·es écologistes fait aujourd’hui les frais des procès en «écologie punitive». Des attaques qui se sont durcies depuis la crise agricole de 2023.
Ça champ pas bon. Assurer le renouvellement des générations et la souveraineté alimentaire. Adapter le secteur agricole au réchauffement et au recul de la biodiversité. C’est l’objectif de la loi soumise au vote à l’Assemblée nationale ce mardi. Les associations écologistes s’inquiètent d’une absence de cap et de plusieurs reculs significatifs pour ce texte remanié après la mobilisation du secteur agricole fin 2023. Vert fait le point.
Ils siègent partout : dans les instances de santé publique, de qualité de l’air, d’environnement, de gestion de parc naturel, de gestion des risques industriels, mais aussi dans la presse agricole ou l’événementiel. Le média Splann ! a enquêté sur les nombreux mandats de quatre figures clefs du syndicat agricole français majoritaire, la FNSEA. Une domination qui étouffe la démocratie syndicale. Une enquête réalisée par Marianne Kerfriden et Elena DeBre.
Fils de paysans bretons, Nicolas Legendre est journaliste et auteur de Silence dans les champs, prix Albert Londres 2023 aux éditions Arthaud. Son livre est le fruit de sept ans de travail durant lesquels l’auteur a recueilli près de trois cents témoignages aux quatre coins de la Bretagne.
Le projet de loi d’orientation agricole est présenté aux députés mardi 14 mai. Remanié après les manifestations d’agriculteurs du début d’année, il mise sur la « simplification », au détriment des normes environnementales. Le gouvernement oppose-t-il agriculture et protection de l’environnement ? La question n’a cessé de se poser depuis le début de la crise agricole. Elle revient sur le devant de la scène avec l’arrivée devant les députés, en séance plénière à partir du mardi 14 mai, du projet de loi (...)
Face à cette mainmise marchande sur les graines, certains continuent de pratiquer la culture et l’échange de semences paysannes, cherchant à promouvoir un rapport plus respectueux au vivant.

avril 2024

À la bourre. Le 24 avril dernier, le Parlement européen a voté à toute vitesse une nouvelle réforme de sa politique agricole commune (PAC) qui signe un net recul sur le plan écologique.
Le productivisme fait partie de l’agriculture française depuis le XIXe siècle, explique l’historien Anthony Hamon. Un héritage encore actif aujourd’hui, dans les discours de l’État et de la FNSEA. C’est le texte qui doit porter la vision du gouvernement pour l’avenir de l’agriculture. Le projet de loi « d’orientation pour la souveraineté agricole et l’avenir des générations en agriculture » entame son parcours à l’Assemblée nationale ce lundi 29 avril. Les députés débutent l’examen en commission, avant un (...)
Matignon a annoncé 14 mesures complémentaires pour apaiser la colère agricole, à quelques jours du début des discussions sur le projet de loi sur la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations.
Les règles environnementales de la PAC ont été modifiées lors d’un vote en urgence des députés européens. « C’est un choix qui tourne le dos à l’avenir », dénonce l’eurodéputé socialiste Christophe Clergeau. Davantage de cultures gourmandes en pesticides et engrais chimiques, moins d’espaces dédiés à la biodiversité. Voici, en résumé, ce pour quoi ont voté en urgence les députés européens mardi 23 et mercredi 24 avril. Une majorité composée surtout de députés libéraux, de droite et d’extrême droite ont validé des (...)
Le texte proposé en urgence face à la fronde agricole a été validé par le Parlement européen mercredi, au grand dam des élus et d’organisations écologistes qui dénoncent un «détricotage» des mesures environnementales.
Le Parlement européen a voté mercredi, en urgence et sous pression de la protestation agricole, un affaiblissement des conditions environnementales que les agriculteurs doivent respecter pour pouvoir bénéficier d'un financement de la Politique agricole commune (PAC).
Le gouvernement doit publier samedi un texte attendu de longue date pour régir la cohabitation de production d'énergie solaire et de nourriture sur les terres agricoles: il prévoit notamment que les baisses de rendement induites ne puissent excéder 10%.Fruit d'âpres tractations entre l'administration, les énergéticiens et le monde agricole, ce décret encadre le développement de l'agrivoltaïsme, soit la production d'électricité à partir de panneaux photovoltaïques implantés sur des pâtures, des vergers, des terres de maraîchage ou d'autres cultures.
Le Réseau de soutien à l'agriculture paysanne (Résap) et la Fédération unie de groupements d'éleveurs et d'agriculteurs (Fugea) ont manifesté ce jeudi matin devant les cabinets des ministres de l'Agriculture, Willy Borsus (MR), et de l'Environnement, de la Nature et de la Ruralité, Céline Tellier (Ecolo), à Namur. La délégation s'est mobilisée pour obtenir le refus d'un projet d'agrivoltaïsme, une technique qui associe l'exploitation agricole et la production d'électricité photovoltaïque, à Aiseau-Presles, dans la province de Hainaut.

mars 2024

PAC avec le diable. Sur fond de colère agricole, les 27 États membres ont donné ce mardi 26 mars leur feu vert à la suppression de plusieurs obligations environnementales. Quelques semaines auront suffit à détricoter ces mesures négociées pendant trois ans.
Alors que l’entreprise Orano est en train de dépolluer une zone contaminée par des éléments radioactifs près de son usine de retraitement nucléaire, les agriculteurs des terrains voisins craignent d’avoir été gravement touchés.
Alors que les obligations vertes de la nouvelle PAC alimentent le mécontentement agricole, la Commission européenne a proposé vendredi des flexibilités tous azimuts, au grand dam des écologistes. Il faudra pour les valider ouvrir un chantier de révision législative en concertation avec le Parlement européen et les États membres.
quand les pratiques de la présidence de la FNSEA démontrent l’urgence d’une loi agricole qui laisse s’installer de nouvelles générations
Depuis les années 1970, des scientifiques, des agriculteurs et des militants associatifs alertent sur les dérives de l’agriculture intensive. Marginalisés, ces lanceurs d’alerte ont pourtant annoncé nombre des risques environnementaux, sociaux et économiques qui alimentent la crise actuelle.
Des agriculteurs des régions de Geel et Kasterlee (province d'Anvers) vont mener une action mardi contre un nouveau plan de gestion de l'environnement pour le domaine de Breeven, situé à cheval sur les deux localités.

février 2024

Au milieu de collines vallonnées du nord de l'Irak, de l'eau noire croupit dans des mares. Ces dernières années, cette région est touchée par des écoulements de pétrole charrié par les pluies hivernales, contaminant des centaines d'hectares de terres agricoles.Après des décennies de conflits, dans un pays immensément riche en pétrole mais souffrant d'infrastructures en déliquescence et d'une grave crise environnementale, ces marées noires se produisent avec régularité depuis 2016, lors de la saison des pluies dans la province de Salaheddine.
Le siège de plusieurs partis et lobbies présents à Bruxelles ont été visés par une action des militants de Greenpeace Belgique vendredi matin, pour dénoncer la pression que les grandes entreprises font subir aux agriculteurs, a indiqué l’ONG. Les activistes ont pointé du doigt les profits engrangés par les multinationales "au détriment des agriculteurs, des consommateurs et de la nature". Les sièges du MR, du CD&V, de l’Open VLD et du Parti populaire européen (PPE) ont été visés par les activistes.
McDonald’s, Lactalis, Lidl, Banque populaire, Danone…  Le Salon de l’agriculture ouvre ses portes le 24 février avec des stands représentants toute la filière agricole. Reste qu’il n’est qu’un miroir déformé du secteur français.
Hérauts de la colère agricole européenne, les paysans polonais mobilisés depuis le printemps 2023, multiplient les blocages à la frontière pour s’opposer à la surpression des droits de douane sur les produits ukrainiens.
En misant sur la libéralisation des marchés agricoles, la PAC a organisé la précarité de l’agriculture familiale.
Le MR et Ecolo sont apparus aux antipodes jeudi à la Chambre à propos de la crise agricole. Les premiers ont mis en cause l'accumulation de normes environnementales tandis que les seconds ont dénoncé les excès d'un marché libéralisé.

janvier 2024

La remise en cause de certains accords de libre-échange de l'Union européenne figure en première ligne des revendications des syndicats agricoles français. Tous dénoncent une porte ouverte à "une concurrence déloyale", même si certains secteurs peuvent en réalité bénéficier de ces partenariats. Décryptage.
Voilà une semaine que le monde agricole exprime sa colère au grand jour et en acte : celui d'un métier devenu quasiment impraticable, croulant sous la brutalité des dérèglements écologiques qui s'annoncent et sous des contraintes économiques, normatives, administratives et technologiques asphyxiantes. Alors que les blocages se poursuivent un peu partout, nous soumettons quelques mises au point sur la situation depuis le mouvement des Soulèvements de la terre.
Parmi les plaintes des agriculteurs, il y a celle sur les revenus : ils sont trop bas, jugent-ils. Dans le détail, il y a en fait une grande disparité entre les différents types d’exploitation. C’est ce qu’explique Philippe Burny, économiste et professeur à la faculté de Gembloux Agro-Bio Tech ce matin sur La Première. "Les revenus sont extrêmement variables. Il y en a effectivement qui gagnent bien leur vie, mais il y en a qui ne la gagnent pas du tout." Et cette disparité, elle dépend notamment des prix de vente sur les marchés du gros. De quoi transformer les agriculteurs en véritables traders.
La Fédération wallonne de l'Agriculture (FWA) a obtenu au moins un engagement ferme mardi à Namur lors de son entretien avec la ministre wallonne de l'Environnement, Céline Tellier (Ecolo), a-t-elle indiqué. Le bétail devrait pouvoir rapidement et facilement avoir accès aux cours d'eau sur une longueur de quatre mètres.
La colère gronde dans le monde agricole. Depuis quelques mois, les agriculteurs sont vent debout un peu partout en Europe. Récemment, les manifestations et blocages se sont multipliés, bénéficiant d’une grande mobilisation en France et maintenant en Belgique. Cette colère d’une profession aux multiples facettes est légitime et compréhensible. Les conditions de travail d’une partie non négligeable d’agriculteur·trice·s n’ont cessé de se dégrader depuis de nombreuses années, et davantage encore récemment. Alors que les constats sur les causes de cette régression sont clairs et alarmants, ne nous trompons pas de coupable ! Unissons-nous pour faire converger les objectifs de l’agriculture, de l’environnement et de la santé.
Préservons nos terres agricoles pour notre agriculture ! Les coopérateurs de TEV, citoyens et agriculteurs, somment la Région wallonne d’agir Le prix de vente moyen d’un hectare de terre agricole en Wallonie a fait un bon de +33,7 % depuis 20171 (6 % l’an !) pour atteindre en 2022, 36.368euros/ha, tous types de superficies confondues. D’un point de vue strictement économique, la terre agricole est devenu un objet de placement de plus en plus rentable, qui attire naturellement de nombreux investisseurs, sur un marché déjà hautement compétitif (usages et fonctions concurrentiels, compétition entre agriculteurs, …) Ce faisant, la valeur des terres agricoles est totalement déconnectée des produits agricoles issus de ces terres et donc des revenus des agriculteurs, une évolution rendue possible du fait de l’absence totale de régulation du marché des ventes de terres. Cette déconnexion limite l’accès à la terre, d’autant plus pour les jeunes et les petites fermes. Elle exacerbe également la compétition entre les ex
La Flandre compte de moins en moins d'exploitations agricoles et horticoles, tandis que le niveau de bien-être des agriculteurs est en baisse. Et pourtant, l'agriculture flamande reste parmi les meilleures élèves de la classe européenne en matière de productivité, ressort-il d'un état des lieux du secteur présenté lundi par le ministre flamand de l'Agriculture, Jo Brouns (CD&V). Plusieurs dizaines d'agriculteurs mécontents étaient présents pour l'occasion afin de faire entendre leurs griefs.
Du grain à moudre. L’impact de l’agriculture française sur le changement climatique demeure trop lourd, juge le Haut conseil pour le climat, qui appelle à une transition juste pour surmonter les «freins et verrous» du système.
Parmi les griefs des agriculteurs en colère, les « contraintes environnementales » sont montrées du doigt. Et si l’écologie n’était qu’un bouc émissaire, afin de ne pas s’attaquer aux réelles causes de la détresse agricole ?
Le texte, qui devait être présenté la semaine prochaine, pourrait être complété d’un volet sur la « simplification », a annoncé Marc Fesneau, ministre de l’agriculture, dimanche 21 janvier.