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Une partie de l’Amazonie montre des signes de savanisation: les scientifiques redoutent que le phénomène ne devienne irréversible.
Depuis le début de l’année, plus de 10 200 cas ont été enregistrés dans sept pays d’Amérique du Sud. Le virus a été importé à Cuba, où il a provoqué une épidémie, et en Europe, mais sans essaimer dans l’entourage des voyageurs infectés.
Joe Biden est arrivé dimanche à Manaus pour une visite historique en Amazonie, la première d'un président américain en exercice. Il a lancé un message pour protéger l'environnement à l'adresse de son successeur Donald Trump.
Elles et ils ont mené la guérilla, armes aux poings, pendant des années : dans le sud-ouest du pays où se déroule la 16ème conférence mondiale (COP16) sur la biodiversité, d’ancien·nes combattant·es ont développé leur pépinière d’arbres natifs de la région et se consacrent désormais à des projets de restauration de la forêt amazonienne. Rencontre.
Le développement des concessions pétrolières et gazières dans le "Triangle du corail" de l'océan Pacifique, surnommé "l'Amazonie des mers", multiplie le trafic maritime et fait courir des risques de "marées noires", a dénoncé samedi un collectif d'ONG.Cette espace maritime de 10 millions de kilomètres carrés contient plus de 600 aires marines protégées (AMP), chevauchées sur 16% de leur surface par des blocs pétroliers et gaziers en grande majorité en phase d'exploration, alerte Earth Insight.
Selon une nouvelle évaluation par satellite, les incendies de forêt au Brésil ont incinéré une superficie équivalente à celle de la Suisse, ce qui représente un niveau de destruction qui mettra des décennies à se rétablir, si tant est qu’il se rétablisse.
Le 16ème Sommet mondial (COP16) sur la biodiversité se déroule en Colombie sur le thème «Paix avec la nature», mais le pays est le plus meurtrier au monde pour les défenseurs de l'environnement. Dans le sud, Maydany Salcedo et son association luttent sous la menace de plus en plus pressante des groupes armés illégaux.
La question des incendies (ce n’est ni la première ni la dernière fois) en Amazonie est si vaste et complexe qu’il ne serait pas possible de l’écrire sur un dépliant (du genre qui est habituellement distribué lors des manifestations) puisqu’il
Deux chercheurs britanniques ont tracé la provenance de plus de 500 milliards de dollars ayant financé les multinationales responsables de la déforestation en Amazonie brésilienne et leurs résultats accablent une nouvelle fois la BNP Paribas. La banque française a porté à elle seule 3 % des financements irriguant, sur la période 2014-2023, les 39 multinationales passées au crible par les chercheurs. Celles dont l’activité dans la production de soja, de bœuf, d’huile de palme et de pâte de bois destinée à (...)
La Bolivie a décrété l’état de catastrophe nationale le 30 septembre face aux incendies qui ravagent l'Amazonie. Dépassées, les autorités locales attendent l’aide internationale, qui peine à arriver.
Les nombreux sinistres que connaît la forêt amazonienne, vitale pour la planète entière, depuis le début de l’année doivent nous faire passer de l’inquiétude à l’état d’urgence climatique.
Au milieu d’une sécheresse extrême et sans précédent, presque toutes les principales rivières de l’Amazonie ont enregistré leurs niveaux les plus bas de l’histoire.
Qualité de l'air en berne à Sao Paulo et Rio de Janeiro, coucher de soleil rouge orangé à cause de la pollution : la fumée des intenses feux de forêt en Amazonie et dans d'autres régions se répandait, lundi 9 septembre, au Brésil, et atteignait également les pays voisins.
Une nappe dense et huileuse recouvre en partie un estuaire de la réserve naturelle Yasuni, en Amazonie équatorienne, où le peuple indigène Waorani réclame à cor et à cri l'arrêt de l'extraction du pétrole. "Il est temps de dire ça suffit, ils ont assez abusé de nous", clame auprès de l'AFP Ene Nenquimo, la vice-présidente de l'organisation Nacionalidad Waorani (Nawe), des plumes multicolores sur la tête.
La sécheresse et la chaleur exceptionnelles de 2023 expliquent l’ampleur des incendies de forêt au Brésil, en particulier en Amazonie. Face à la multiplication des foyers, le gouvernement suspecte des actions criminelles.
Une période de sécheresse qui semble ne plus vouloir en finir et des vagues de chaleur extrême à répétition. Et voilà l’Amazonie menacée comme jamais. La forêt brûle et les populations souffrent.
Pendant que les médias du monde entier multiplient les papiers sur l’interdiction de Twitter (X) au Brésil l’Amazonie et Pantanal brûlent dans la quasi indifférence, et cela depuis bientôt trois mois. Ce sont à la fois la plus grande forêt tropicale et la plus grande région humide au monde qui souffrent de sécheresses historiques, suivis de mégafeux dont la fumée étouffante fait l’objet de multiples vidéos sur les réseaux sociaux d’habitants ayant des difficultés à respirer.
The signs of weakening resilience raise concerns that the world’s greatest tropical forest – and biggest terrestrial carbon sink – is degrading towards a point of no return. It follows four supposedly “one-in-a-century” dry spells in less than 20 years, highlighting how a human-disrupted climate is putting unusually intense strains on trees and other plants, many of which are dying of dehydration.
Des indigènes Waorani et des ONG ont exigé mardi la suspension de l'extraction pétrolière dans une région emblématique d'Amazonie équatorienne, en application du résultat d'un référendum d'août 2023 en ce sens que le gouvernement affirme vouloir respecter.Que le vote « soit respecté »"Tout l’Équateur a dit qu'il ne voulait plus de l'extractivisme dans le bloc 43", a déclaré Zenaida Yasacama, vice-présidente de la puissante Confédération des nationalités indigènes de l'Equateur (Conaie), à l'occasion d'une manifestation à Quito.
Une étude démontre que les feux de forêt de 2023 ont émis 8,6 milliards de tonnes de CO₂ et que ces événements extrêmes vont se multiplier.
Sous ses dehors sauvages, la forêt amazonienne est habitée depuis des millénaires par des populations qui ont su l’exploiter tout en la préservant, comme le raconte le géographe François-Michel Le Tourneau dans ce 4ᵉ volet de notre série d’été consacrée à la forêt.
Au moins 13 400 incendies ont été recensés dans la forêt tropicale depuis début 2024. En cause, la très grave sécheresse qui sévit depuis 2023. Le président Lula a sonné la mobilisation générale, alors que le Brésil s’est engagé à stopper la déforestation d’ici 2030.
La disparition progressive des arbres situés au bord du fleuve de la forêt primaire a eu pour conséquence de décimer les bancs de poissons et tout l’écosystème qui en dépend, dans le sud-est du pays.
L'Amazonie brésilienne a connu au premier semestre 2024 une hausse spectaculaire de ses incendies. En cause : une sécheresse exceptionnelle qui a frappé le pays l'an passé.
Le président brésilien a adopté une mesure visant à combattre les organisations criminelles qui contribuent à la déforestation de l’Amazonie, appelant son gouvernement à faire preuve d’« agilité » pour sa mise en place rapide.
La déforestation de la région du Cerrado au Brésil, une savane réputée pour la richesse de sa biodiversité, a fortement progressé en 2023. Pour la première fois, elle a été supérieure à celle de l’Amazonie, selon un rapport.
Une sécheresse interminable, des eaux à 40 °C, des communes sans eau qui déclarent l’état d’urgence... Fin 2023, au Brésil, plus de 600 000 personnes ont été touchées par le stress hydrique qui frappait le pays. Dans plusieurs reportages, les personnes interviewées évoquaient auprès de Reporterre « une bombe à retardement » pour les écosystèmes. Ces tristes prédictions semblent désormais se réaliser. D’après une étude publiée par la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences, publiée le 20 (...)
Le constat est clair : la sécheresse qui frappe durement la Colombie et l’Équateur est certes liée à un phénomène El Niño d’une ampleur exceptionnelle, mais aussi au déboisement de la plus grande forêt tropicale du monde.
Le Service Copernicus pour la surveillance de l’atmosphère (CAMS) a suivi les émissions provenant des incendies de forêt en Amérique du Sud. L’intensité des feux de forêt dans le nord de la forêt amazonienne, en particulier dans l’État brésilien de Roraima, a entraîné les plus fortes émissions de carbone enregistrées pour un mois de février depuis au moins 2003, non seulement pour Roraima, mais aussi pour l’ensemble du Brésil. D’autres pays d’Amérique du Sud, comme le Venezuela et la Bolivie, enregistrent également les émissions les plus élevées depuis 2003 pour la même période.
The Amazon rainforest is facing a barrage of pressures that might tip it into large-scale ecosystem collapse as soon as 2050, according to new research Wednesday warning of dire consequences for the region and the world. The Amazon, which holds more than 10 percent of the world's biodiversity, helps stabilize the global climate by storing the equivalent of around two decades of emissions of planet-warming carbon dioxide.
Jusqu'à 47 % de la forêt amazonienne serait menacée par le changement climatique et la déforestation
- Lottie LimbL'écosystème vital pourrait également passer de la forêt tropicale à une végétation semblable à celle de la savane si la sécheresse s'aggrave, selon la recherche.
Selon une étude, le réchauffement climatique a été à l'origine d'une sécheresse record dans la forêt amazonienne.
La déforestation de l’Amazonie brésilienne a sensiblement diminué en 2023, une “grande victoire” pour le président Lula et son gouvernement. Mais l’écosystème du Cerrado, qui abrite 5 % de la biodiversité mondiale, a en revanche subi des pertes de végétation record.
L'année 2023 a été marquée par de sombres records côté climat et biodiversité. Sans renier ces mauvaises nouvelles, «Libération» revient sur six nouvelles environnementales enthousiasmantes.
La hausse de la valeur de l'or dans le monde a amplifié l'exploitation minière illégale en Amazonie, où du mercure liquide est déversé dans le fleuve Amazone. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme, affirmant que les communautés autochtones seront les premières victimes.
This year's heat and drought in the Amazon intensify worries that it is approaching a tipping point.
Le chef Raoni Metuktire, cacique du peuple amazonien kayapo, a accordé un entretien à France 24. Il craint que le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ne parvienne pas à tenir ses promesses envers l’Amazonie. Les annonces et les mesure prises par ce dernier depuis son retour au pouvoir en janvier 2023 sont encourageantes, concède notre invité. Mais l’influence de son prédécesseur Jair Bolsonaro – et de ses alliés – représente un obstacle à leur mise en œuvre, déplore Raoni Metuktire.
Effondrement de la banquise et des glaciers, dépérissement des coraux et de l’Amazonie... Dans une étude publiée mercredi, des chercheurs identifient et analysent 26 "points de bascule" climatiques. Des phénomènes qui, s'ils se produisaient, pourraient entraîner un effet d'emballement désastreux pour le climat et la vie humaine. Alors que les dirigeants du monde sont réunis à l'occasion de la COP28, les auteurs du texte alertent : cinq points de rupture pourraient être atteints.
Depuis fin septembre, une sécheresse sans précédent touche l’Amazonie au Brésil. Incendies, assèchement des rivières, poissons et dauphins morts… les répercussions environnementales sont nombreuses. La crise est aussi sanitaire et menace les conditions de vie des habitants de la région. Reportage.
Au Brésil, la région de Santarém est en situation d’urgence depuis deux mois face à une sécheresse historique. Celle-ci isole peu à peu les communautés installées sur les berges des rivières.
Le gouvernement brésilien a annoncé jeudi une baisse de 22,3 % en un an de la déforestation en Amazonie.
Entre août 2022 et juillet 2023, 9 001 kilomètres carrés de forêt primitive ont été détruits contre 11 594 km2 sur la période août 2021-juillet 2022. Mais sécheresse et incendies menacent l’Amazonie.
Une sécheresse historique essuyée dans l'Amazonie a récemment permis la découverte de dizaines de nouveaux pétroglyphes précolombiens.
Au Brésil, le Rio Negro, un affluent de l’Amazone, a atteint son niveau le plus bas depuis 121 ans. Avec des conséquences désastreuses pour la biodiversité et les populations.
Dans la partie brésilienne de la forêt amazonienne, les incendies se multiplient. 2 770 foyers actifs ont été enregistrés depuis le début du mois d’octobre, provoquant d’épais nuages de fumée qui rendent l’air des villes les plus proches irrespirable. Les feux, d’origine "criminelle", sont amplifiés par de fortes chaleurs et une sécheresse historique.
Les feux de forêt ont atteint un pic inquiétant en Amazonie, d’autant plus que ces feux sont de moins en moins liés à la déforestation. C’est l’alarme lancée par une équipe internationale de chercheurs, qui publient ce 16 octobre une lettre dans Nature Ecology & Evolution.
La capitale de l’Amazonie brésilienne est depuis quelques jours envahie par la fumée des incendies provoqués par la déforestation. Ses responsables ont été qualifiés de « criminels », vendredi, par la ministre de l’environnement.
Les surfaces déboisées dans la forêt tropicale ont été divisées par trois en un an, selon les données officielles publiées ce vendredi 6 octobre. Mais le défrichage illégal fait des ravages dans la région du Cerrado, riche en biodiversité.
Des petits boitiers développés par une université brésilienne, nommés «Curupira», sont testés pour prévenir automatiquement de la mise en marche d’outils susceptibles d’abattre les arbres de la forêt primaire.
Tout comme en juillet, la déforestation de l'Amazonie a chuté de 66 % en août 2023 par rapport au même mois de l’année dernière. Selon le gouvernement brésilien, ces résultats reflètent l’efficacité des politiques environnementales.
Presque au moment où l'Equateur annonçait cette semaine qu'il allait arrêter la production pétrolière dans un gisement emblématique en Amazonie, le Brésil vantait des investissements massifs dans les hydrocarbures, prévoyant l'exploration de pétrole près de l'embouchure de l'Amazone.Un paradoxe pour le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui se présente volontiers en champion de la lutte contre le changement climatique, mais est épinglé pour sa réticence à abandonner les énergies fossiles.
Le ministre de l'Energie de l'Equateur, Fernando Santos, a affirmé mercredi qu'il sera compliqué de démanteler en un an le gisement pétrolier de la réserve amazonienne de Yasuni, quelques jours après le vote en faveur d'un arrêt de la production.Réclamé par un groupe environnemental depuis dix ans, ce référendum, qui s'est tenu le 20 août, prévoyait qu'en cas de victoire du "oui", la décision serait exécutoire dans un délai d'un an.
Cette terre indigène, qui s’étend sur près d’un million d’hectares de forêt humide et primaire, constitue une réserve unique de biodiversité. Les défenseurs de l’Amazonie saluent une « victoire historique ».
Les Equatoriens approuvent l'arrêt d'un gisement pétrolier emblématique dans une réserve amazonienne
- AfpC'est une "décision historique" se félicitent les défenseurs de l'Amazonie: une majorité d'Equatoriens a voté pour l'arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l'est de l'Equateur.Lors d'un référendum organisé dimanche, parallèlement à des élections générales anticipées, les Equatoriens ont dit oui à 59% à l'arrêt de la production du "bloc 43", selon les résultats publiés lundi.
- Novethic
En Équateur, les électeurs ont voté dimanche pour le premier tour des élections présidentielles et législatives ainsi que pour un référendum sur l’exploitation du pétrole dans le parc amazonien Yasuni. 58,9 % d’entre eux ont répondu oui à la question : faut-il laisser indéfiniment cette source brute d’énergie fossile dans le sous-sol ? Une victoire pour les écologistes et le climat dans ce pays lourdement marqué par la pollution pétrolière.
Une majorité d'Equatoriens ont voté pour l'arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l'est de l'Equateur, a-t-on appris lundi de source officielle.Lors d'un référendum organisé dimanche parallèlement à des élections générales anticipées, les électeurs ont dit oui à 58,99% à l'arrêt de la production du "bloc 43", selon les derniers résultats publiés lundi matin et portant sur 93% des bulletins valides.
À l’issue de la conférence internationale des pays latino et autres sur le thème de l’Amazonie, voici un texte d’ambiance que j’ai rédigé en janvier 1987 lorsque je vivais à Macuya en pleine forêt amazonienne. Je travaillais sur un projet de la coopération belge de développement durable environnemental. En 2023, ce texte est toujours d’une actualité criante.
Le sommet des pays amazoniens s’est achevé en demi-teinte, mercredi au Brésil, sans que les participants n’arrivent à s’entendre sur une date butoir pour mettre fin à la déforestation. Mais le président brésilien Lula a rappelé aux pays riches leur responsabilité dans le changement climatique et exigé leur contribution financière pour protéger la forêt tropicale.
Contrairement aux attentes des organisations de défense de l’environnement, cette déclaration de huit pays ne présente aucun objectif commun pour éradiquer totalement la déforestation, comme le Brésil a promis de le faire d’ici 2030.
Peut-on encore sauver la plus grande forêt tropicale du monde, abîmée par des années de déforestation ? À partir...