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Un médecin américain, entré récemment dans le territoire palestinien, s’est vu confisquer par la sécurité israélienne les boites de lait en poudre qu’il avait mises dans ses bagages. Ce produit manque terriblement à Gaza où une cinquantaine d’enfants sont morts de faim depuis le mois de mars.
Cisjordanie : nouvelles attaques de colons israéliens contre des soldats, un site militaire incendié
- Afp,Plusieurs dizaines d’Israéliens se sont rassemblés dans la nuit devant une base militaire en Cisjordanie occupée, où certains d’entre eux ont attaqué les forces de sécurité et vandalisé des véhicules et une installation militaire, a annoncé lundi l’armée.
L’organisation est vivement critiquée en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité et pour le manque de sécurité lors des distributions de vivres.
Alors que les regards étaient braqués sur le conflit entre l’Etat hébreu et la République islamique, les extrémistes juifs ont multiplié les attaques contre les villages palestiniens. Mercredi, à Kafr Malik, l’armée israélienne a tué trois civils après « des jets de pierres ».
Le ministère de la santé de l’enclave palestinienne a publié un document identifiant, avec nom, âge et numéro de carte d’identité, les 55 202 Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre 2023. Un bilan non exhaustif, puisqu’il ne comprend pas les disparus, estimés à environ 12 000.
Dans un article publié par le quotidien «Haaretz», ce vendredi 27 juin, des militaires israéliens racontent avoir reçu l’ordre de tirer sur les foules de Gazaouis rassemblés pour recevoir de l’aide alimentaire, alors même qu’ils ne représentaient aucun danger.
Alors que les pourparlers semblent s’améliorer et que la pression monte au sein même d’Israël, le bilan des bombardements à Gaza qui dépasse désormais les 56 000 morts nous rappelle une nouvelle fois qu’il n’y a plus un instant à perdre.
Pour la spécialiste du droit international Monique Chemillier-Gendreau, la solution à deux États ne peut être le résultat d’une négociation, mais doit être imposée à Israël, notamment par des sanctions.
Reprenant les réflexions de Victor Klemperer sur la façon dont le nazisme s’est d’abord emparé du langage, l’essayiste Marc Weitzmann s’interroge sur les mots employés pour décrire le «monstrueux cauchemar» des Gazaouis.
Chaque jour, plusieurs dizaines de Palestiniens sont tués aux abords des quatre sites de distribution d’aide mis en place par une organisation américaine sous supervision de l’armée israélienne.
Enregistrée à Genève mais pilotée par d’anciens militaires et paramilitaires américains, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) fait l’objet d’une enquête en Suisse, en raison de ses liens avec des sociétés de sécurité privées et d’irrégularités juridiques.
Le président américain mobilise des fondamentalistes chrétiens, idéologiquement proches des suprémacistes israéliens, en soutien à la campagne multiforme de destruction de Gaza, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Les distributions, confiées depuis la fin mai à la très controversée Gaza Humanitarian Foundation, ont basculé dans le chaos. Enquête sur une catastrophe logistique et humanitaire.
L'Assemblée générale de l'ONU a appelé jeudi à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages israéliens retenus par le Hamas. Le texte adopté met aussi en cause Israël, réclamant à tous les États de "prendre individuellement et collectivement toutes les mesures nécessaires" pour "garantir qu'Israël s'acquitte de ses obligations" en matière de droit international.
Dans un entretien accordé à France 24, l'ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et l'ancien ministre palestinien des Affaires étrangères, Nasser Al-Qudwa, défendent leur vision d'une solution à deux États au Proche-Orient, malgré la guerre dévastatrice à Gaza et les violences en Cisjordanie. Ehud Olmert accuse Israël de mener "une guerre qui n'a plus de légitimité" depuis la reprise des opérations le 18 mars dernier, tandis que Nasser Al-Qudwa – neveu du défunt dirigeant palestinien Yasser Arafat – appelle à une pression internationale accrue.
Un rapport publié vendredi 6 juin 2025 par l’International Crisis Group (ICG), une organisation indépendante qui œuvre pour la prévention des guerres, dénonce "l’expérimentation de la famine à Gaza", comme l’indique son titre : "Gaza : The Starvation Experiment".
Face à la politique criminelle menée à Gaza par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, il est impossible de se taire et de ne pas soulever la question de la proportionnalité de la réponse au pogrom commis par le Hamas, le 7 octobre 2023, explique la théologienne Anne-Marie Pelletier dans une tribune au « Monde ».
Deux partis représentant les juifs ultra-orthodoxes s'opposent à une mesure du gouvernement Netanyahu visant à incorporer plus de religieux dans les rangs de armée. Ceux-ci ont longtemps bénéficié d'une exemption de service militaire. Il soutiendront mercredi un projet de loi visant à dissoudre le Parlement. Même s'il était adopté, trois autres votes seraient nécessaires pour provoquer de nouvelles élections.
Le président américain Donald Trump devrait dire "Assez, c’est assez", estime l’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert, dénonçant la poursuite "criminelle" de la guerre à Gaza pour "des intérêts personnels" et plaidant pour une solution à deux Etats, unique garantie de paix durable selon lui.
Le voilier avec à son bord 12 militants, dont l’euro députée Rima Hassan et l’activiste suédoise Greta Thunberg, a été stoppé dans la nuit à 3 heures du matin. Ils doivent être débarqués dans le port israélien d’Ashdod.
En France, le parquet national antiterroriste a ouvert deux informations judiciaires pour complicité de génocide, incitation au génocide et complicité de crimes contre l'humanité contre des Franco-Israéliens soupçonnés d'avoir participé à des actions de blocage de l'aide humanitaire à Gaza entre janvier et mai 2024, a indiqué vendredi le parquet national antiterroriste.
A Rafah, dans le sud de l’enclave, le Hamas fait face à la montée d’un groupe rival, commandé par un chef de gang et soutenu par Israël. Le mouvement islamiste a répondu par une campagne de terreur visant cette opposition.
Ancien ministre de la défense et opposant à Benyamin Nétanyahou, Avigdor Lieberman a affirmé, jeudi, que le gouvernement « transférait des armes à des groupes de voyous et de criminels ».
Les autorités israéliennes reconnaissent soutenir et armer un clan palestinien opposé au Hamas dans la bande de Gaza, affirmant que cela sert leurs "buts de guerre" et "sauve des vies de soldats" engagés dans l'offensive contre le mouvement islamiste dans le territoire palestinien.
Selon une source proche du dossier, le parquet antiterroriste français démarre ce vendredi 6 juin une enquête pour complicité de génocide dans le cadre du blocage de l’aide humanitaire à Gaza.
Pour la quatrième fois depuis le cessez-le-feu de novembre, Israël a mené des frappes contre une "unité aérienne" du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, jeudi soir. L'armée israélienne avait appelé les habitants à évacuer leurs habitations avant les frappes.
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, va laisser ses centres fermés mercredi dans le territoire palestinien assiégé par la guerre après plusieurs scènes chaotiques marquées par des dizaines de morts en marge de ses distributions.
L’ancien premier ministre israélien estime, dans une tribune au « Monde », que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou mène une guerre à des fins personnelles. Les crimes commis et les souffrances infligées aux Palestiniens sont à ce point contraires aux intérêts de l’Etat hébreu que ses dirigeants sont des « ennemis intérieurs », juge-t-il.
La Marine israélienne est prête à "protéger l'espace maritime" contre un bateau parti dimanche d'Italie avec le but affiché de livrer de l'aide humanitaire à Gaza, a déclaré mardi le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne.
Les Etats-Unis ont une nouvelle fois empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU de réclamer un cessez-le-feu et l'accès humanitaire à Gaza, premier véto de la nouvelle administration Trump au moment où leur allié israélien fait face à une pression internationale croissante.
Maisons détruites, habitants chassés, routes retournées… depuis le 7-Octobre, les forces de l’Etat hébreu multiplient les raids dans cette ville du nord de la Cisjordanie, entérinant une occupation militaire du camp de réfugiés.
Un homme aurait utilisé un lance-flammes artisanal et un engin incendiaire pour brûler des manifestants, rassemblés dimanche 1er juin dans la ville de Boulder.
Un navire de la Coalition de la flottille pour la liberté s'est mis en route dimanche en fin de journée à destination de Gaza pour apporter de l'aide humanitaire, a confirmé un porte-parole de la Coalition de la flottille pour la liberté à l'agence de presse dpa.
MSF met en cause le système de distribution d'aide de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) à Rafah, au sud de Gaza.
Les militaires ont ouvert le feu alors que des milliers de personnes convergeaient vers un centre de distribution américain.
Rare témoin de la guerre que l'État d'Israël mène dans la bande de Gaza depuis près de 20 mois, l'historien Jean-Pierre Filiu a publié cette semaine le récit de son séjour en janvier dans l'enclave avec l'ONG Médecins sans frontières. Il y dénonce une "guerre inhumaine" visant au nettoyage ethnique du petit territoire. Sur France 24, il décrit l'ampleur des destructions et les souffrances quotidiennes des Gazaouis.
Une nouvelle proposition de cessez-le-feu a été formulée par les États-Unis, recevant l'assentiment d'Israël, mais pas celle du Hamas. Le texte prévoit une trêve de 60 jours, la libération d'otages israéliens en échange de celle de prisonniers palestiniens, et l'envoi d'une aide à Gaza.
Si la voix de quelques figures du système académique a commencé à s’élever contre le nettoyage ethnique en cours dans la bande de Gaza, la grande majorité du corps administratif et enseignant répugne toujours à critiquer le gouvernement et l’armée.
Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a affirmé vendredi que "Gaza est l'endroit le plus affamé au monde", où "100% de la population est menacée de famine".
Un porte-parole des affaires humanitaires des Nations unies a expliqué en détail ce vendredi 30 mai les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, qu’Israël ne laisse rentrer qu’au compte-goutte.
Des "individus armés" ont pillé vendredi de "grandes quantités" de matériel médical et de suppléments nutritionnels tout juste arrivés dans un hôpital de campagne dans le centre de la bande de Gaza, où la situation humanitaire reste désastreuse, a annoncé le porte-parole de l'ONU.
Des mots mêmes du ministre des Finances israélien, c’est une décision historique. Israël va "développer 22 nouvelles localités en Judée-Samarie". Les mots sont choisis avec soin et démontrent l’ambition israélienne. De localités, le droit international parle plutôt de colonies. Et la Judée-Samarie est en réalité le territoire palestinien reconnu par l’ONU comme étant la Cisjordanie occupée par Israël. 500.000 Israéliens vivent aujourd’hui au milieu de trois millions de Palestiniens. Augmenter encore les colonies, c’est probablement enterrer tout espoir d’un jour voir un État palestinien émerger.
Israël a annoncé jeudi matin la création de 22 nouvelles colonies juives en Cisjordanie occupée, au risque de tendre un peu plus ses relations avec une bonne partie de la communauté internationale mises à mal par sa conduite de la guerre à Gaza.
L’observateur permanent de l’ONU (l’Organisation des Nations-Unies), Riyad Mansour, s’est adressé mercredi soir aux parlementaires du conseil de sécurité. Dans un discours poignant, il a rappelé la situation actuelle de la bande de Gaza. "Depuis qu’Israël a rompu le cessez-le-feu, plus de 1300 enfants palestiniens ont été tués et environ 4000 blessés. Ce sont des enfants. Des enfants !" a appuyé l’ambassadeur palestinien. "Nos enfants sont en train de mourir sous nos yeux. Les images de mères embrassant leurs corps inertes, caressant leurs cheveux, leur parlant, leur demandant pardon." L’ambassadeur a marqué un temps de pause avant de marteler : "C’est insupportable ! Comment cela a-t-il pu arriver ?". Il s’est ensuite effondré en pleurs sur sa tribune.
La Russie a dénoncé jeudi les attaques israéliennes dans la bande de Gaza comme une "punition collective de la population civile", en appelant à mettre fin "immédiatement à l'effusion de sang".
S’il était prévisible que la déflagration du 7 octobre 2023 empêche durablement en Israël la moindre compassion envers les Palestiniens, un autre mur a cédé à la suite de ces massacres, celui qui préservait certaines valeurs dont l’Etat hébreu se prévalait, explique, dans sa chronique, Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».
À Paris, comme dans treize villes européenne était organisée une manifestation d'Israéliens réclamant l'interruption de la guerre à Gaza. L'historien et ex-ambassadeur Elie Barnavi a pris part à la mobilisation, dénonçant une "folie". "Nous avons la responsabilité de mettre fin à ce génocide", a souligné sur France 24 l'une des organisatrices du rassemblement.
La mystérieuse Fondation humanitaire de Gaza, aux financements opaques et qui aurait pour prestataires des sociétés de sécurité privées américaines, créée pour acheminer de l’aide dans l’enclave sans le recours aux ONG ni à l’ONU, est critiquée de toutes parts. Jusqu’à son directeur, qui, estimant que le mécanisme ne respecte pas les principes de neutralité et d’indépendance, a démissionné dimanche 25 mai.
Une cinquantaine de Gazouis ont été tués, tôt ce lundi 26 mai, dans deux attaques israéliennes distinctes, a annoncé la Défense civile de l’enclave palestinienne.
Les bombardements de Tsahal ont fait des dizaines de morts ces derniers jours, dont de nombreux enfants. Les négociations pour un cessez-le-feu restent poussives alors que les ultranationalistes israéliens paradent à Jérusalem.
Refusant toujours de laisser entrer l’aide humanitaire dans l’enclave, l’armée israélienne poursuit ses bombardements aveugles. La plupart de ses alliés internationaux ne l’acceptent plus.
Des écrivains francophones dont Leïla Slimani, J.M.G. Le Clézio, Virginie Despentes et Mohamed Mbougar Sarr relaient le constat de nombreux juristes internationaux et organisations de protection des droits humains. Ils exigent des sanctions contre Israël, un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages israéliens.
La guerre totale menée contre l’enclave palestinienne se caractérise par une militarisation sans précédent de l’action humanitaire et une banalisation des traitements inhumains infligés à la population civile, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Créée pour l’occasion, la Gaza Humanitarian Foundation a pour but de gérer des centres de distribution de l’aide humanitaire. Elle doit être assistée dans sa tâche par deux sociétés militaires privées.
La situation sur le terrain est d'une urgence absolue. Dans ce contexte, les mesures importantes prises par le gouvernement belge ne suffisent pas. Chaque heure sans nourriture ni soins coûte des vies.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est indigné, vendredi 23 mai, face aux «obstacles ahurissants» qu’impose Israël pour ralentir l’entrée d’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne.
L’universitaire publie un livre sur son mois passé dans l’enclave palestinienne entre décembre et janvier avec MSF. Habitué des terrains de guerre, il dit n’avoir «jamais rien expérimenté de similaire».
Déplacer deux millions de Palestiniens pour les rassembler dans une zone "stérile", coupée du mouvement islamiste Hamas, voilà le cœur de la nouvelle opération militaire israélienne dans la bande de Gaza. C’est un changement de stratégie, après 19 mois d’une guerre qui a fait plus de 53.000 morts sans atteindre les objectifs énoncés par le gouvernement israélien.
Un suspect, qui a crié «Free Palestine», a été arrêté peu après les faits dans la capitale des Etats-Unis ce jeudi 22 mai. Donald Trump a dénoncé d’«horribles meurtres évidemment motivés par l’antisémitisme».
Comment survivre dans la bande de Gaza ? Les étals sont vides. Les seins des mères ne donnent plus de lait. Les 177 cantines et 25 boulangeries soutenues par le Programme alimentaire mondial (PAM) ferment, faute de nourriture. Les 100 camions qui ont enfin pu pénétrer dans la bande de Gaza, après près de 3 mois de blocus total, n’y changeront rien. “Une goutte”, nous dit Amy Low, sur place pour Médecins Sans Frontières (MSF).
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Un médecin américain, entré récemment dans le territoire palestinien, s’est vu confisquer par la sécurité israélienne les boites de lait en poudre qu’il avait mises dans ses bagages. Ce produit manque terriblement à Gaza où une cinquantaine d’enfants sont morts de faim depuis le mois de mars.
Cisjordanie : nouvelles attaques de colons israéliens contre des soldats, un site militaire incendié
(30/06) - Afp,Plusieurs dizaines d’Israéliens se sont rassemblés dans la nuit devant une base militaire en Cisjordanie occupée, où certains d’entre eux ont attaqué les forces de sécurité et vandalisé des véhicules et une installation militaire, a annoncé lundi l’armée.
L’organisation est vivement critiquée en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité et pour le manque de sécurité lors des distributions de vivres.
Alors que les regards étaient braqués sur le conflit entre l’Etat hébreu et la République islamique, les extrémistes juifs ont multiplié les attaques contre les villages palestiniens. Mercredi, à Kafr Malik, l’armée israélienne a tué trois civils après « des jets de pierres ».
Le ministère de la santé de l’enclave palestinienne a publié un document identifiant, avec nom, âge et numéro de carte d’identité, les 55 202 Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre 2023. Un bilan non exhaustif, puisqu’il ne comprend pas les disparus, estimés à environ 12 000.
Dans un article publié par le quotidien «Haaretz», ce vendredi 27 juin, des militaires israéliens racontent avoir reçu l’ordre de tirer sur les foules de Gazaouis rassemblés pour recevoir de l’aide alimentaire, alors même qu’ils ne représentaient aucun danger.
Alors que les pourparlers semblent s’améliorer et que la pression monte au sein même d’Israël, le bilan des bombardements à Gaza qui dépasse désormais les 56 000 morts nous rappelle une nouvelle fois qu’il n’y a plus un instant à perdre.
Pour la spécialiste du droit international Monique Chemillier-Gendreau, la solution à deux États ne peut être le résultat d’une négociation, mais doit être imposée à Israël, notamment par des sanctions.
Reprenant les réflexions de Victor Klemperer sur la façon dont le nazisme s’est d’abord emparé du langage, l’essayiste Marc Weitzmann s’interroge sur les mots employés pour décrire le «monstrueux cauchemar» des Gazaouis.
Chaque jour, plusieurs dizaines de Palestiniens sont tués aux abords des quatre sites de distribution d’aide mis en place par une organisation américaine sous supervision de l’armée israélienne.
Enregistrée à Genève mais pilotée par d’anciens militaires et paramilitaires américains, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) fait l’objet d’une enquête en Suisse, en raison de ses liens avec des sociétés de sécurité privées et d’irrégularités juridiques.
Le président américain mobilise des fondamentalistes chrétiens, idéologiquement proches des suprémacistes israéliens, en soutien à la campagne multiforme de destruction de Gaza, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Les distributions, confiées depuis la fin mai à la très controversée Gaza Humanitarian Foundation, ont basculé dans le chaos. Enquête sur une catastrophe logistique et humanitaire.
L'Assemblée générale de l'ONU a appelé jeudi à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages israéliens retenus par le Hamas. Le texte adopté met aussi en cause Israël, réclamant à tous les États de "prendre individuellement et collectivement toutes les mesures nécessaires" pour "garantir qu'Israël s'acquitte de ses obligations" en matière de droit international.
Dans un entretien accordé à France 24, l'ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et l'ancien ministre palestinien des Affaires étrangères, Nasser Al-Qudwa, défendent leur vision d'une solution à deux États au Proche-Orient, malgré la guerre dévastatrice à Gaza et les violences en Cisjordanie. Ehud Olmert accuse Israël de mener "une guerre qui n'a plus de légitimité" depuis la reprise des opérations le 18 mars dernier, tandis que Nasser Al-Qudwa – neveu du défunt dirigeant palestinien Yasser Arafat – appelle à une pression internationale accrue.
Un rapport publié vendredi 6 juin 2025 par l’International Crisis Group (ICG), une organisation indépendante qui œuvre pour la prévention des guerres, dénonce "l’expérimentation de la famine à Gaza", comme l’indique son titre : "Gaza : The Starvation Experiment".
Face à la politique criminelle menée à Gaza par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, il est impossible de se taire et de ne pas soulever la question de la proportionnalité de la réponse au pogrom commis par le Hamas, le 7 octobre 2023, explique la théologienne Anne-Marie Pelletier dans une tribune au « Monde ».
Deux partis représentant les juifs ultra-orthodoxes s'opposent à une mesure du gouvernement Netanyahu visant à incorporer plus de religieux dans les rangs de armée. Ceux-ci ont longtemps bénéficié d'une exemption de service militaire. Il soutiendront mercredi un projet de loi visant à dissoudre le Parlement. Même s'il était adopté, trois autres votes seraient nécessaires pour provoquer de nouvelles élections.
Le président américain Donald Trump devrait dire "Assez, c’est assez", estime l’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert, dénonçant la poursuite "criminelle" de la guerre à Gaza pour "des intérêts personnels" et plaidant pour une solution à deux Etats, unique garantie de paix durable selon lui.
Le voilier avec à son bord 12 militants, dont l’euro députée Rima Hassan et l’activiste suédoise Greta Thunberg, a été stoppé dans la nuit à 3 heures du matin. Ils doivent être débarqués dans le port israélien d’Ashdod.
En France, le parquet national antiterroriste a ouvert deux informations judiciaires pour complicité de génocide, incitation au génocide et complicité de crimes contre l'humanité contre des Franco-Israéliens soupçonnés d'avoir participé à des actions de blocage de l'aide humanitaire à Gaza entre janvier et mai 2024, a indiqué vendredi le parquet national antiterroriste.
A Rafah, dans le sud de l’enclave, le Hamas fait face à la montée d’un groupe rival, commandé par un chef de gang et soutenu par Israël. Le mouvement islamiste a répondu par une campagne de terreur visant cette opposition.
Ancien ministre de la défense et opposant à Benyamin Nétanyahou, Avigdor Lieberman a affirmé, jeudi, que le gouvernement « transférait des armes à des groupes de voyous et de criminels ».
Les autorités israéliennes reconnaissent soutenir et armer un clan palestinien opposé au Hamas dans la bande de Gaza, affirmant que cela sert leurs "buts de guerre" et "sauve des vies de soldats" engagés dans l'offensive contre le mouvement islamiste dans le territoire palestinien.
Selon une source proche du dossier, le parquet antiterroriste français démarre ce vendredi 6 juin une enquête pour complicité de génocide dans le cadre du blocage de l’aide humanitaire à Gaza.
Pour la quatrième fois depuis le cessez-le-feu de novembre, Israël a mené des frappes contre une "unité aérienne" du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, jeudi soir. L'armée israélienne avait appelé les habitants à évacuer leurs habitations avant les frappes.
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, va laisser ses centres fermés mercredi dans le territoire palestinien assiégé par la guerre après plusieurs scènes chaotiques marquées par des dizaines de morts en marge de ses distributions.
L’ancien premier ministre israélien estime, dans une tribune au « Monde », que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou mène une guerre à des fins personnelles. Les crimes commis et les souffrances infligées aux Palestiniens sont à ce point contraires aux intérêts de l’Etat hébreu que ses dirigeants sont des « ennemis intérieurs », juge-t-il.
La Marine israélienne est prête à "protéger l'espace maritime" contre un bateau parti dimanche d'Italie avec le but affiché de livrer de l'aide humanitaire à Gaza, a déclaré mardi le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne.
Les Etats-Unis ont une nouvelle fois empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU de réclamer un cessez-le-feu et l'accès humanitaire à Gaza, premier véto de la nouvelle administration Trump au moment où leur allié israélien fait face à une pression internationale croissante.
Maisons détruites, habitants chassés, routes retournées… depuis le 7-Octobre, les forces de l’Etat hébreu multiplient les raids dans cette ville du nord de la Cisjordanie, entérinant une occupation militaire du camp de réfugiés.
Un homme aurait utilisé un lance-flammes artisanal et un engin incendiaire pour brûler des manifestants, rassemblés dimanche 1er juin dans la ville de Boulder.
Un navire de la Coalition de la flottille pour la liberté s'est mis en route dimanche en fin de journée à destination de Gaza pour apporter de l'aide humanitaire, a confirmé un porte-parole de la Coalition de la flottille pour la liberté à l'agence de presse dpa.
MSF met en cause le système de distribution d'aide de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) à Rafah, au sud de Gaza.
Les militaires ont ouvert le feu alors que des milliers de personnes convergeaient vers un centre de distribution américain.
Rare témoin de la guerre que l'État d'Israël mène dans la bande de Gaza depuis près de 20 mois, l'historien Jean-Pierre Filiu a publié cette semaine le récit de son séjour en janvier dans l'enclave avec l'ONG Médecins sans frontières. Il y dénonce une "guerre inhumaine" visant au nettoyage ethnique du petit territoire. Sur France 24, il décrit l'ampleur des destructions et les souffrances quotidiennes des Gazaouis.
Une nouvelle proposition de cessez-le-feu a été formulée par les États-Unis, recevant l'assentiment d'Israël, mais pas celle du Hamas. Le texte prévoit une trêve de 60 jours, la libération d'otages israéliens en échange de celle de prisonniers palestiniens, et l'envoi d'une aide à Gaza.
Si la voix de quelques figures du système académique a commencé à s’élever contre le nettoyage ethnique en cours dans la bande de Gaza, la grande majorité du corps administratif et enseignant répugne toujours à critiquer le gouvernement et l’armée.
Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a affirmé vendredi que "Gaza est l'endroit le plus affamé au monde", où "100% de la population est menacée de famine".
Un porte-parole des affaires humanitaires des Nations unies a expliqué en détail ce vendredi 30 mai les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, qu’Israël ne laisse rentrer qu’au compte-goutte.
Des "individus armés" ont pillé vendredi de "grandes quantités" de matériel médical et de suppléments nutritionnels tout juste arrivés dans un hôpital de campagne dans le centre de la bande de Gaza, où la situation humanitaire reste désastreuse, a annoncé le porte-parole de l'ONU.
Des mots mêmes du ministre des Finances israélien, c’est une décision historique. Israël va "développer 22 nouvelles localités en Judée-Samarie". Les mots sont choisis avec soin et démontrent l’ambition israélienne. De localités, le droit international parle plutôt de colonies. Et la Judée-Samarie est en réalité le territoire palestinien reconnu par l’ONU comme étant la Cisjordanie occupée par Israël. 500.000 Israéliens vivent aujourd’hui au milieu de trois millions de Palestiniens. Augmenter encore les colonies, c’est probablement enterrer tout espoir d’un jour voir un État palestinien émerger.
Israël a annoncé jeudi matin la création de 22 nouvelles colonies juives en Cisjordanie occupée, au risque de tendre un peu plus ses relations avec une bonne partie de la communauté internationale mises à mal par sa conduite de la guerre à Gaza.
L’observateur permanent de l’ONU (l’Organisation des Nations-Unies), Riyad Mansour, s’est adressé mercredi soir aux parlementaires du conseil de sécurité. Dans un discours poignant, il a rappelé la situation actuelle de la bande de Gaza. "Depuis qu’Israël a rompu le cessez-le-feu, plus de 1300 enfants palestiniens ont été tués et environ 4000 blessés. Ce sont des enfants. Des enfants !" a appuyé l’ambassadeur palestinien. "Nos enfants sont en train de mourir sous nos yeux. Les images de mères embrassant leurs corps inertes, caressant leurs cheveux, leur parlant, leur demandant pardon." L’ambassadeur a marqué un temps de pause avant de marteler : "C’est insupportable ! Comment cela a-t-il pu arriver ?". Il s’est ensuite effondré en pleurs sur sa tribune.
La Russie a dénoncé jeudi les attaques israéliennes dans la bande de Gaza comme une "punition collective de la population civile", en appelant à mettre fin "immédiatement à l'effusion de sang".
S’il était prévisible que la déflagration du 7 octobre 2023 empêche durablement en Israël la moindre compassion envers les Palestiniens, un autre mur a cédé à la suite de ces massacres, celui qui préservait certaines valeurs dont l’Etat hébreu se prévalait, explique, dans sa chronique, Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».
À Paris, comme dans treize villes européenne était organisée une manifestation d'Israéliens réclamant l'interruption de la guerre à Gaza. L'historien et ex-ambassadeur Elie Barnavi a pris part à la mobilisation, dénonçant une "folie". "Nous avons la responsabilité de mettre fin à ce génocide", a souligné sur France 24 l'une des organisatrices du rassemblement.
La mystérieuse Fondation humanitaire de Gaza, aux financements opaques et qui aurait pour prestataires des sociétés de sécurité privées américaines, créée pour acheminer de l’aide dans l’enclave sans le recours aux ONG ni à l’ONU, est critiquée de toutes parts. Jusqu’à son directeur, qui, estimant que le mécanisme ne respecte pas les principes de neutralité et d’indépendance, a démissionné dimanche 25 mai.
Une cinquantaine de Gazouis ont été tués, tôt ce lundi 26 mai, dans deux attaques israéliennes distinctes, a annoncé la Défense civile de l’enclave palestinienne.
Les bombardements de Tsahal ont fait des dizaines de morts ces derniers jours, dont de nombreux enfants. Les négociations pour un cessez-le-feu restent poussives alors que les ultranationalistes israéliens paradent à Jérusalem.
Refusant toujours de laisser entrer l’aide humanitaire dans l’enclave, l’armée israélienne poursuit ses bombardements aveugles. La plupart de ses alliés internationaux ne l’acceptent plus.
Des écrivains francophones dont Leïla Slimani, J.M.G. Le Clézio, Virginie Despentes et Mohamed Mbougar Sarr relaient le constat de nombreux juristes internationaux et organisations de protection des droits humains. Ils exigent des sanctions contre Israël, un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages israéliens.
La guerre totale menée contre l’enclave palestinienne se caractérise par une militarisation sans précédent de l’action humanitaire et une banalisation des traitements inhumains infligés à la population civile, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Créée pour l’occasion, la Gaza Humanitarian Foundation a pour but de gérer des centres de distribution de l’aide humanitaire. Elle doit être assistée dans sa tâche par deux sociétés militaires privées.
La situation sur le terrain est d'une urgence absolue. Dans ce contexte, les mesures importantes prises par le gouvernement belge ne suffisent pas. Chaque heure sans nourriture ni soins coûte des vies.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est indigné, vendredi 23 mai, face aux «obstacles ahurissants» qu’impose Israël pour ralentir l’entrée d’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne.
L’universitaire publie un livre sur son mois passé dans l’enclave palestinienne entre décembre et janvier avec MSF. Habitué des terrains de guerre, il dit n’avoir «jamais rien expérimenté de similaire».
Déplacer deux millions de Palestiniens pour les rassembler dans une zone "stérile", coupée du mouvement islamiste Hamas, voilà le cœur de la nouvelle opération militaire israélienne dans la bande de Gaza. C’est un changement de stratégie, après 19 mois d’une guerre qui a fait plus de 53.000 morts sans atteindre les objectifs énoncés par le gouvernement israélien.
Un suspect, qui a crié «Free Palestine», a été arrêté peu après les faits dans la capitale des Etats-Unis ce jeudi 22 mai. Donald Trump a dénoncé d’«horribles meurtres évidemment motivés par l’antisémitisme».
Comment survivre dans la bande de Gaza ? Les étals sont vides. Les seins des mères ne donnent plus de lait. Les 177 cantines et 25 boulangeries soutenues par le Programme alimentaire mondial (PAM) ferment, faute de nourriture. Les 100 camions qui ont enfin pu pénétrer dans la bande de Gaza, après près de 3 mois de blocus total, n’y changeront rien. “Une goutte”, nous dit Amy Low, sur place pour Médecins Sans Frontières (MSF).