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L'Agence internationale de l'énergie estime que les nouvelles techniques de géothermie pourraient fournir largement la demande actuelle d'électricité. Mais il faudra néanmoins baisser les coûts.
La géothermie, énergie renouvelable issue de la chaleur naturelle des sous-sols et des nappes souterraines, a un avenir radieux pour répondre aux besoins croissants de la planète en électricité, estime l'Agence Internationale de l'Energie qui incite les pétroliers à investir dans ce domaine.La géothermie pourrait couvrir à elle seule 15% de la croissance de la demande mondiale en électricité entre maintenant et 2050, si le coût des projets continue de se réduire, estime l'AIE dans son rapport de 125 pages, intitulé "L'avenir de l'énergie géothermique", publié vendredi.
La géothermie, énergie renouvelable issue de la chaleur naturelle des sous-sols et des nappes souterraines, a un avenir radieux pour répondre aux besoins croissants de la planète en électricité, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui incite les pétroliers à investir dans ce domaine.
Stellantis a inauguré cette semaine une centrale géothermique dans son usine de Caen (Calvados), alors que Renault a renoncé à son projet de géothermie à Douai (Nord).A Caen, où Stellantis fabrique des boîtes de vitesse, un investissement de 7 millions d'euros permettra de chauffer les ateliers et bâtiments tertiaires, soit 80.000 mètres carrés, tout en refroidissant d'autres installations.
Le gouvernement Biden a donné son feu vert, jeudi 17 octobre, à la construction d’une centrale géothermique dans l’Utah, d’une capacité de 2 gigawatts. Une nouvelle étape du développement de cette énergie renouvelable qui s’appuie sur la fracturation hydraulique pour transformer la chaleur stockée sous la terre en électricité.
La géothermie consiste à valoriser la chaleur naturelle du sous-sol sous forme d'électricité ou de chaleur. Elle émet peu ou pas de gaz à effet de serre et permet aussi de produire du froid lorsqu'elle est en surface.Énergie locale et inépuisable, disponible sans intermittence presque partout en France sur une emprise foncière en surface réduite, son coût d'investissement reste néanmoins élevé.
Géothermie, stockage de CO2 : Bridge Energies, qui exploite une concession pétrolière en Seine-et-Marne et dont un projet de nouveaux puits est contesté devant la justice par le syndicat Eau de Paris, a présenté jeudi des projets de "reconversion" du site pour l'après pétrole.Recours d'Eau de ParisBridge Energies est titulaire d'une concession d'exploitation du gisement courant jusqu'en 2034 et exploite déjà trois puits, ouverts entre 2012 et 2014. Elle a obtenu de l'État d'en ouvrir deux autres, d'une profondeur de 1 500 m.
Le gouvernement a annoncé vendredi des mesures de "simplification" pour diviser par deux les délais d'instruction de permis de recherches dans des projets prometteurs de la transition énergétique, en géothermie et dans les gisements de métaux "critiques" comme le lithium. Ces mesures s'inscriront dans le projet de loi de "simplification" pour les entreprises que présentera le ministère de l'Economie et des Finances le 24 avril.
- Afp
Plus de géothermie et de métaux rares pour décarboner l'énergie: dans "la course contre la montre" pour sortir des énergies fossiles, le gouvernement veut simplifier les procédures du droit minier pour accélérer le recours à des ressources prometteuses. Le gouvernement a annoncé vendredi des mesures de "simplification" prévoyant notamment de diviser par deux les délais d'instruction de permis de recherches pour des projets en géothermie et d'exploration de ressources minières "critiques" comme le lithium et le cuivre.
Encore confidentielle il y a quelques années, la géothermie devient un axe majeur de la transition énergétique pour les Etats-Unis, qui tablent sur des avancées technologiques récentes.La ministre américaine de l'Energie, Jennifer Granholm, y voit "un énorme potentiel", et ses services évoquent une production qui pourrait dépasser, d'ici 2050, celle assurée aujourd'hui par l'hydroélectrique ou le solaire aux Etats-Unis.Cette méthode, qui consiste à trouver une source de chaleur souterraine naturelle, ne pesait que 1,6% de la consommation d'énergie aux Etats-Unis en 2022.
Le ministère de la Transition énergétique a annoncé vendredi des mesures pour accélérer le déploiement de la géothermie dans les territoires d'Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, La Réunion, Guyane, Mayotte) et réduire leur dépendance aux ressources fossiles pour produire leur électricité.
Au Canada, on en dénombre au moins 400 000. Et sans doute davantage, selon la chercheuse en génie Mary Wang.
Près de la moitié de l’électricité est produite par cinq centrales alimentées par des sources d’eau chaude. Avec l’éolien, le solaire et hydraulique, le pays d’Afrique de l’Est peut se prévaloir d’un mix énergétique à presque 90 % vert.
Le Royaume-Uni voit lundi le démarrage du premier projet d'énergie géothermique profonde du pays en 37 ans, Eden Geothermal, destiné à alimenter en énergie un parc de serres géantes recréant des climats exotiques, selon un communiqué.Eden Project Biomes, parc de serres géantes recréant des climats tropicaux et méditerranéens dans la région des Cornouailles, au sud-ouest de l'Angleterre, "sera chauffé en utilisant un système géothermique de quelque 5 kilomètres de profondeur, le début d'une nouvelle industrie au Royaume-Uni", affirme Eden Geothermal dans son communiqué.
Arrêtons de brûler des énergies fossiles et de dépenser des fortunes dans la fusion nucléaire. L’avenir pour produire de la chaleur est la géothermie.
Pendant plus d'un siècle, seul le gaz a alimenté l'imposante centrale thermique du quartier de Sendling, au sud de Munich. Désormais, c'est la chaleur des eaux souterraines qui prend progressivement le relais.Une unité de géothermie, bâtiment rectangulaire abritant un enchevêtrement de tuyaux, a été adossée en 2021 à cette centrale à gaz du 19eme siècle, emblématique de la métropole allemande.La construction de l'installation, -une des plus grandes du style en Europe-, a débuté en 2016, bien avant l'invasion russe en Ukraine, et la crise énergétique.
Toutes les îles de la Caraïbe orientale, de l’île de Saba au Nord à la Grenade au Sud, en passant par la Guadeloupe et la Martinique, dépendent des énergies fossiles pour la production de leur électricité.
Il s'agit du deuxième appel à projets pour cette thématique énergétique.
Sous l’Alsace, assez d’eau chaude et de lithium pour lancer une transition bas carbone. Mais les dégâts causés par les premières tentatives d’exploitation ont créé un mouvement d’opposition dans la région. Bas-Rhin (Grand-Est), reportage Un peu avant 7 h du matin, vendredi 4 décembre 2020, Pascale et Marc Weber ont entendu un grand « boum » et senti leur maison trembler. Elle était encore dans son lit, lui déjà sous la douche. Sidéré, ce couple installé à Reichstett, petite ville de l’Eurométropole de (...)
Alors que l'envolée des prix du gaz et de l'électricité démontre l'urgence de construire une souveraineté énergétique européenne et la nécessité de diversifier les sources d'approvisionnement, une alternative pourrait bénéficier du contexte actuel et se développer en Wallonie : la géothermie profonde, autrement dit l'exploitation des eaux souterraines chauffées naturellement par la Terre.
Dans les entrailles de la ville hongroise de Szeged, les brûlantes eaux souterraines, enfouies à 2.000 mètres de profondeur, ont longtemps été inexploitées. Jusqu'au lancement d'un projet géothermique de grande ampleur destiné à chauffer des milliers d'appartements, une conversion énergétique qui se veut un exemple dans une Union européenne en quête d'émancipation de Moscou.
À fin 2021, les capacités électriques renouvelables - toutes filières cumulées - dans le monde s'élevaient à près de 3 064 GW en 2020, soit 9,1% de plus qu'à fin 2020 selon l'Irena (Agence internationale pour les énergies renouvelables). Le rapport ci-après mis en ligne en avril 2022 par l'Irena rassemble de très nombreuses données sur l'évolution des capacités électriques renouvelables dans le monde entre 2011 et 2021, filière par filière (hydroélectricité avec statistiques séparées sur les STEP, éolien terrestre et offshore, solaire photovoltaïque et thermodynamique, géothermie, biomasse, etc.) et pays par pays.
En Afrique de l’Est, le sol volcanique rend accessible une énergie encore peu exploitée mondialement mais présente en grande quantité : la chaleur du noyau de la Terre. Le gouvernement kenyan a emprunté la voie du développement accéléré pour cette cette ressource, couteuse mais fiable.
Une start-up ambitionne de procéder aux forages les plus profonds au monde afin de générer une énergie renouvelable inépuisable via la "géothermie supercritique".
La production mondiale d'énergie commercialisée était en 2020, selon BP, de 556,6 exajoules, en progression de 10,1 % depuis 2010. Elle se répartissait en 31,2 % de pétrole, 27,2 % de charbon, 24,7 % de gaz naturel, 4,3 % de nucléaire et 12,6 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 6,9 %, éolien 2,5 %, solaire 1,4 %, biomasse et géothermie 1,1 %, agrocarburants 0,7 %).
La part des énergies fossiles, première source du réchauffement climatique, est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des renouvelables n'a que légèrement progressé. Rana Adib, directrice du réseau d'experts Ren21, est venue à la COP26 pour doper le déploiement des énergies vertes. Eolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?
Il est vrai que le pays a une longue tradition pacifiste et écoresponsable. Il a aboli l’armée dès 1948 et sa merveilleuse biodiversité y est protégée depuis longtemps dans des parcs nationaux qui recouvrent près d’un quart de son territoire. Conscient de ses richesses naturelles, le pays a investi dans le développement durable il y a plusieurs décennies. Conséquence : 99% de l’électricité y est aujourd’hui produite par des sources d’énergie renouvelable (hydraulique, éolien, solaire, biomasse, géothermie).
D’une magnitude de 3,9, il s’agit de la plus forte secousse sismique de ces derniers mois. Elle survient après l’arrêt définitif d’un projet de géothermie profonde qui avait provoqué une série de séismes il y a quelques mois.
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La géothermie est souvent présentée comme une source d’énergie propre et illimitée. On peut se demander, dans ces conditions, pourquoi elle n’est pas davantage exploitée. Comme souvent, c’est un mélange de contraintes techniques et de limites physiques qui la rendent peu attrayante. Et en pratique, la géothermie n’est pas si propre que cela non plus.