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Iran Irak
Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié lundi d'"illégale" la décision des États-Unis de mettre fin à une dérogation aux sanctions imposées à Téhéran qui avait permis à l'Irak d'acheter de l'électricité à l'Iran.Des exemptions depuis 2018Les importations de gaz et d'électricité en provenance de l'Iran voisin représentent un tiers des besoins énergétiques de l'Irak, pays aux immenses richesses pétrolières mais ravagé par des décennies de conflits et confronté à des délestages quotidiens.
L'Irak va payer ses importations de gaz iranien en fournissant du pétrole à Téhéran, une manière de contourner le laborieux mécanisme actuellement suivi et initialement négocié avec Washington pour ne pas contrevenir aux sanctions américaines, a annoncé mardi le Premier ministre.En raison des sanctions américaines contre l'Iran, Bagdad ne peut pas payer directement Téhéran pour son gaz. L'argent est alors déposé sur un compte bancaire irakien, qui ne permet à l'Iran d'acheter que des produits spécifiques dans les secteurs agroalimentaire et pharmaceutique.
Neuf tempêtes de sable en Irak et trois en Iran en cinq semaines, des milliers d’hospitalisations, la Turquie qui fait barrage sur le Tigre et l’Euphrate… Le changement climatique accroît les risques de drames humains et politiques.
Mais le facteur incontournable, c'est l'eau. Un enjeu ultra-sensible pour l'Irak et ses 41 millions d'habitants, qui ressentent au quotidien l'impact du changement climatique : désertification, tempêtes de sable à répétition, chute des précipitations et baisse du niveau des fleuves. C'est aussi un enjeu géostratégique capital. L'Irak partage les eaux de plusieurs fleuves, notamment celles du Tigre et de l'Euphrate, avec la Turquie et la Syrie, mais aussi l'Iran. Bagdad est vent debout contre la construction de barrages en amont chez ses voisins, qui réduisent le débit des cours d'eau à leur arrivée en Irak.
Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, ont revendiqué dimanche les tirs de missiles sur Erbil, dans le Kurdistan irakien, affirmant avoir ciblé un «centre stratégique» israélien et menaçant l’Etat hébreu de nouvelles opérations «destructrices».
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Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié lundi d'"illégale" la décision des États-Unis de mettre fin à une dérogation aux sanctions imposées à Téhéran qui avait permis à l'Irak d'acheter de l'électricité à l'Iran.Des exemptions depuis 2018Les importations de gaz et d'électricité en provenance de l'Iran voisin représentent un tiers des besoins énergétiques de l'Irak, pays aux immenses richesses pétrolières mais ravagé par des décennies de conflits et confronté à des délestages quotidiens.
L'Irak va payer ses importations de gaz iranien en fournissant du pétrole à Téhéran, une manière de contourner le laborieux mécanisme actuellement suivi et initialement négocié avec Washington pour ne pas contrevenir aux sanctions américaines, a annoncé mardi le Premier ministre.En raison des sanctions américaines contre l'Iran, Bagdad ne peut pas payer directement Téhéran pour son gaz. L'argent est alors déposé sur un compte bancaire irakien, qui ne permet à l'Iran d'acheter que des produits spécifiques dans les secteurs agroalimentaire et pharmaceutique.
Neuf tempêtes de sable en Irak et trois en Iran en cinq semaines, des milliers d’hospitalisations, la Turquie qui fait barrage sur le Tigre et l’Euphrate… Le changement climatique accroît les risques de drames humains et politiques.
Mais le facteur incontournable, c'est l'eau. Un enjeu ultra-sensible pour l'Irak et ses 41 millions d'habitants, qui ressentent au quotidien l'impact du changement climatique : désertification, tempêtes de sable à répétition, chute des précipitations et baisse du niveau des fleuves. C'est aussi un enjeu géostratégique capital. L'Irak partage les eaux de plusieurs fleuves, notamment celles du Tigre et de l'Euphrate, avec la Turquie et la Syrie, mais aussi l'Iran. Bagdad est vent debout contre la construction de barrages en amont chez ses voisins, qui réduisent le débit des cours d'eau à leur arrivée en Irak.
Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, ont revendiqué dimanche les tirs de missiles sur Erbil, dans le Kurdistan irakien, affirmant avoir ciblé un «centre stratégique» israélien et menaçant l’Etat hébreu de nouvelles opérations «destructrices».