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Des études scientifiques sur neuf grands cours d’eau montrent une pollution « alarmante » en petites particules. Pour la première fois, une bactérie virulente pour les humains a été retrouvée sur des microplastiques.
Deux jours avant la journée mondiale de la santé, une grande marche contre les pesticides était organisée samedi dans la capitale, à l’appel d’une centaine d’associations. Victimes, scientifiques, artistes, médecins… toutes et tous ont uni leurs forces pour défendre un «printemps bruyant». Vert y était.
Les personnels du site spécialisé dans la production de TFA, reconnus comme polluants éternels, basée à Salindres, se sont longtemps battus pour sauver leurs emplois – en vain. Désormais, ils veulent savoir si les substances auxquelles ils ont été exposés menacent leur santé.
Les plastiques sont partout, de nos océans à nos poumons. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ils ne disparaissent jamais vraiment. En se fragmentant, ils deviennent des polluants invisibles, encore plus dangereux pour notre environnement et notre santé.
Après l’annonce brutale de la fermeture de l’usine chimique Chemours, dans l’Oise, les salariés demandent que leur exposition aux polluants éternels soit prise en compte. L’employeur refuse de financer leurs prises de sang.
Plusieurs organisations de consommateurs ont réalisé des analyses sur 229 produits de consommation courante afin d’y détecter la présence de PFAS. Au total 68 produits testés contenaient ce type de substance.
Nous savons aujourd’hui que 3M savait depuis les années 70 au moins que les molécules perfluorée qu’il fabriquent sont « éternelles » et toxiques. Ils savent et pendant des années, ils ont prétendu le contraire, à peine édulcoré leur publicité. Ils ont multiplié les usages et les volumes produitsi. Nous sommes ici face à un comportement toxique similaire à ce qui a déjà été largement démontré pour le tabac et l’amiante : l’industrie est au courant des effets néfastes de son produit mais pour ne pas tuer la poule aux œufs d’or, cette information est dissimulée, atténuée, combattue dans la presse par la manipulation de la science, de l’information.
La société chimique allemande Bayer a été condamnée par un tribunal de l’État américain de Géorgie à verser près de 2,1 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros) de dommages et intérêts pour l’utilisation de Roundup, un herbicide à base de glyphosate. Selon l’agence de presse financière Bloomberg, le plaignant accuse le désherbant d’avoir provoqué son cancer. Bayer a déjà annoncé qu’elle ferait appel.
Les microplastiques sont devenus l’une des préoccupations environnementales majeures du vingt et unième siècle. Ces minuscules fragments de plastique, généralement de moins de cinq millimètres, se retrouvent désormais partout : dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons et dans la nourriture que nous consommons. Néanmoins, ce qui est encore plus inquiétant, c’est que les microplastiques ont été retrouvés dans des parties du corps humain telles que les poumons, les reins, le foie, le cœur et même le cerveau. Ce phénomène soulève une question fondamentale : les microplastiques représentent-ils un danger réel pour notre santé ?
Près d'un adolescent et d'un adulte sur deux (48%) ayant participé à un test sanguin à grande échelle aux alentours de Zwijndrecht, près d'Anvers, présente une concentration trop élevée de PFAS, a annoncé mardi le département flamand de la santé. Les concentrations sont considérées excessives d'après les seuils établis par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).
Dans l’est du Groenland, les polluants éternels PFAS, arrivés par voie atmosphérique et marine, constituent une menace pérenne à la santé des chasseurs inuits, selon une récente étude scientifique.
Des études antérieures ont déjà mis en évidence la présence de microplastiques dans plusieurs organes humains, notamment les poumons, le foie, les reins et même le placenta. Plus récemment, des recherches menées sur des modèles murins ont révélé que ces particules pouvaient s’accumuler dans la circulation sanguine cérébrale, entraînant des obstructions et menant parfois à des troubles neurologiques.
Les seuils de pollution de l’air préconisés par l’OMS sont dépassés dans la quasi-totalité des pays, dont la France, d’après une étude d’IQAir. Seuls 12 territoires sur 138 évalués ne dépassent pas les normes de particules fines.
C’est l’une des mesures phares de la loi contre les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) qui a été promulguée le 28 février, une semaine après son adoption définitive à l’Assemblée nationale : l’instauration d’une redevance sur les rejets de polluants éternels dans l’eau. Les parlementaires ont décidé d’appliquer le principe « pollueur-payeur » aux installations industrielles les plus émettrices en PFAS dans l’eau.
La petite ville de Zwijndrecht, près d’Anvers en Belgique est connue pour être le "pire hotspot européen en matière de PFAS", ces "polluants éternels" massivement présents dans la vie courante. Pendant 25 ans, l’usine américaine 3M y a fabriqué de l'acide perfluorooctanesulfonique (PFOS), substance hautement toxique pour la santé et l’environnement. Zwijndrecht fait désormais figure de région test en matière de décontamination des polluants.
PFAS, pesticides, microplastiques… La qualité de l’eau en bouteille ou au robinet ne va plus de soi et oblige chacun à trouver des solutions pour boire sans trembler. Mais la filtration miracle ne coule pas de source.
Ces dernières trente-six heures, la qualité de l’air a atteint des seuils inquiétants en Belgique, surtout à Bruxelles et en Flandre. Les conditions météorologiques actuelles, couplées aux activités humaines polluantes, favorisent la concentration de particules fines. Avec des risques non-négligeables sur la santé.
Nous sommes exposés quotidiennement à d’innombrables substances chimiques, dont certaines peuvent être délétères pour notre santé. Mesurer efficacement les effets de cette pollution est un défi de taille.
Quatre associations ont mis au point un outil baptisé «Tous exposés» qui détaille, commune par commune, les sources d’exposition aux substances chimiques répandues dans les champs et leurs risques pour la santé.
Six jours avant l’adoption de la loi interdisant les polluants éternels, l’activiste Camille Etienne a assisté à une entrevue entre l'élu RN Frédéric-Pierre Vos et deux communicants du groupe Seb.
Du plomb, du mercure, de l’arsenic, des pesticides comme du glyphosate, des bisphénols ou des polluants éternels...
Générations Futures a saisi la plus haute juridiction administrative ce mardi pour demander le retrait des produits à base de flufenacet, une substance à l’origine de contaminations de l’eau et de l’alimentation au TFA, un polluant éternel.
Jeudi, la commune de Philippeville a fermé la source de Villers-le-Gambon. Une analyse effectuée par PAN Europe a révélé une forte pollution à un PFAS, le TFA pour trifluoroacétique. Cette source en accès libre n’est jamais testée par les autorités communales. "Quand on a appris les résultats, on a immédiatement fermé la source par mesure de prudence" déclare le bourgmestre de Philippeville, Jérémy De Martin. "Après, ce sont des analyses externes. On va maintenant nous aussi commander des analyses pour recouper les informations. On verra ce qu’on fait à plus long terme en fonction des résultats".
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Laurence Huc, biologiste spécialisée dans la réglementation des pesticides, nous éclaire sur l'impact des substances chimiques sur notre santé et l'environnement. De la contamination par les pesticides à l'impact sur la biodiversité, elle nous aide à comprendre les dangers invisibles qui nous entourent au quotidien. Laurence dénonce l'inaction des institutions face à des preuves scientifiques accablantes et nous alerte sur l'augmentation des maladies chroniques, des cancers et des troubles de la fertilité, exacerbés par l'exposition à ces produits. Une conversation essentielle sur l'agro-industrie, les lobbies et les moyens d'agir en tant que consommateurs responsables.
La pollution plastique ne se contente plus d’envahir les océans et l’atmosphère : elle s’insinue dans notre propre organisme, y compris dans notre cerveau. Une étude récente, publiée le 5 février 2025 dans la revue Nature Medicine, révèle une accumulation inquiétante de microplastiques et nanoplastiques dans le cerveau humain, posant de nombreuses questions sur ses impacts sur la santé.
Seule cette interdiction au niveau belge et européen permettra d'endiguer cette contamination croissante. Plus de 40 structures de santé (mutualités, fédérations..), acteurs de l'eau (Belgaqua, Vivaqua, Aquawal, …) et de l'environnement (BBL, Canopea,…) la réclament au nom de la santé publique et de la préservation de nos biens communs (eaux, sols, …)
Des chercheurs ont analysé des échantillons de cerveau obtenus lors d'autopsies aux États-Unis et ont fait plusieurs découvertes.
Un groupe d’élus de Loire-Atlantique doit rendre public, vendredi 7 février, un manifeste signé par plus de 150 maires, conseillers départementaux et parlementaires locaux issus de l’ensemble du spectre politique, demandant l’interdiction des usages de pesticides sur les aires d’alimentation des captages d’eau potable.
PFAS sombre. Le député écologiste Nicolas Thierry a invité des victimes de la pollution aux PFAS, des scientifiques, des associations et des médecins à l’Assemblée nationale, mardi. Elles et ils ont présenté les risques pour la santé de ces substances toxiques et persistantes. Vert y était.
C’est l’un des plus grands scandales sanitaires de notre époque mais aussi la crise de pollution la plus importante que l’humanité n’a jamais eu à affronter. Je veux vous parler ici des PFAS. Une famille de 10 000 produits chimiques qu’on appelle les “Polluants éternels”


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avril 2025

Des études scientifiques sur neuf grands cours d’eau montrent une pollution « alarmante » en petites particules. Pour la première fois, une bactérie virulente pour les humains a été retrouvée sur des microplastiques.
Deux jours avant la journée mondiale de la santé, une grande marche contre les pesticides était organisée samedi dans la capitale, à l’appel d’une centaine d’associations. Victimes, scientifiques, artistes, médecins… toutes et tous ont uni leurs forces pour défendre un «printemps bruyant». Vert y était.

mars 2025

Les personnels du site spécialisé dans la production de TFA, reconnus comme polluants éternels, basée à Salindres, se sont longtemps battus pour sauver leurs emplois – en vain. Désormais, ils veulent savoir si les substances auxquelles ils ont été exposés menacent leur santé.
Les plastiques sont partout, de nos océans à nos poumons. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ils ne disparaissent jamais vraiment. En se fragmentant, ils deviennent des polluants invisibles, encore plus dangereux pour notre environnement et notre santé.
Après l’annonce brutale de la fermeture de l’usine chimique Chemours, dans l’Oise, les salariés demandent que leur exposition aux polluants éternels soit prise en compte. L’employeur refuse de financer leurs prises de sang.
Plusieurs organisations de consommateurs ont réalisé des analyses sur 229 produits de consommation courante afin d’y détecter la présence de PFAS. Au total 68 produits testés contenaient ce type de substance.
Nous savons aujourd’hui que 3M savait depuis les années 70 au moins que les molécules perfluorée qu’il fabriquent sont « éternelles » et toxiques. Ils savent et pendant des années, ils ont prétendu le contraire, à peine édulcoré leur publicité. Ils ont multiplié les usages et les volumes produitsi. Nous sommes ici face à un comportement toxique similaire à ce qui a déjà été largement démontré pour le tabac et l’amiante : l’industrie est au courant des effets néfastes de son produit mais pour ne pas tuer la poule aux œufs d’or, cette information est dissimulée, atténuée, combattue dans la presse par la manipulation de la science, de l’information.
La société chimique allemande Bayer a été condamnée par un tribunal de l’État américain de Géorgie à verser près de 2,1 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros) de dommages et intérêts pour l’utilisation de Roundup, un herbicide à base de glyphosate. Selon l’agence de presse financière Bloomberg, le plaignant accuse le désherbant d’avoir provoqué son cancer. Bayer a déjà annoncé qu’elle ferait appel.
Les microplastiques sont devenus l’une des préoccupations environnementales majeures du vingt et unième siècle. Ces minuscules fragments de plastique, généralement de moins de cinq millimètres, se retrouvent désormais partout : dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons et dans la nourriture que nous consommons. Néanmoins, ce qui est encore plus inquiétant, c’est que les microplastiques ont été retrouvés dans des parties du corps humain telles que les poumons, les reins, le foie, le cœur et même le cerveau. Ce phénomène soulève une question fondamentale : les microplastiques représentent-ils un danger réel pour notre santé ?
Près d'un adolescent et d'un adulte sur deux (48%) ayant participé à un test sanguin à grande échelle aux alentours de Zwijndrecht, près d'Anvers, présente une concentration trop élevée de PFAS, a annoncé mardi le département flamand de la santé. Les concentrations sont considérées excessives d'après les seuils établis par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).
Dans l’est du Groenland, les polluants éternels PFAS, arrivés par voie atmosphérique et marine, constituent une menace pérenne à la santé des chasseurs inuits, selon une récente étude scientifique.
Des études antérieures ont déjà mis en évidence la présence de microplastiques dans plusieurs organes humains, notamment les poumons, le foie, les reins et même le placenta. Plus récemment, des recherches menées sur des modèles murins ont révélé que ces particules pouvaient s’accumuler dans la circulation sanguine cérébrale, entraînant des obstructions et menant parfois à des troubles neurologiques.
Les seuils de pollution de l’air préconisés par l’OMS sont dépassés dans la quasi-totalité des pays, dont la France, d’après une étude d’IQAir. Seuls 12 territoires sur 138 évalués ne dépassent pas les normes de particules fines.
C’est l’une des mesures phares de la loi contre les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) qui a été promulguée le 28 février, une semaine après son adoption définitive à l’Assemblée nationale : l’instauration d’une redevance sur les rejets de polluants éternels dans l’eau. Les parlementaires ont décidé d’appliquer le principe « pollueur-payeur » aux installations industrielles les plus émettrices en PFAS dans l’eau.
La petite ville de Zwijndrecht, près d’Anvers en Belgique est connue pour être le "pire hotspot européen en matière de PFAS", ces "polluants éternels" massivement présents dans la vie courante. Pendant 25 ans, l’usine américaine 3M y a fabriqué de l'acide perfluorooctanesulfonique (PFOS), substance hautement toxique pour la santé et l’environnement. Zwijndrecht fait désormais figure de région test en matière de décontamination des polluants.