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À propos de : Geneviève Pruvost, La subsistance au quotidien, conter ce qui compte. Après avoir présenté la construction de son objet de recherche et de sa méthodologie, Geneviève Pruvost découpe son analyse en trois parties : la description ethnographique ; l’exposition des résultats de l’ethnocomptabilité; l’analyse tirée des enquêtes .
Dans un entretien à Agra presse, Jean-Marc Jancovici revient sur les résultats et préconisations du Shift projet sur la transition climatique de l'agriculture. Il souligne notamment les marges de manoeuvre dont dispose les pouvoirs publics au regard de la faible part du revenu agricole dans les prix alimentaires, et du poid de France au sein de l'Union européenne. A condition de réguler davantage.
Et si, plutôt qu’une corne d’abondance, le numérique était un espace de choix pour expérimenter autour de la notion de limites ? La communauté du « permacomputing » fait le pari de réensauvager Internet grâce aux principes de la permaculture.
Notre planète brûle, et le lobby du secteur aérien défend les jets privés. Dans un rapport rendu public le 5 septembre, il vante notamment la « souplesse et la rapidité » de ce moyen de transport, qui permettrait de « désenclaver [l]es territoires ». Les auteurs — la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers, l’Union des aéroports français et francophones associés, la branche française de l’association européenne de l’aviation d’affaires et deux autres acteurs du secteur — se livrent globalement à une défense acrobatique de l’aviation générale et d’affaires, dont font partie les jets privés.
Moins consommer revenant à moins polluer, l’idée de sobriété s’impose progressivement comme un impératif face à une menace écologique grandissante. Mais dans des sociétés édifiées sur l’abondance, sobriété rime avec austérité. Peut-on être heureux avec moins ? Réflexions philosophiques.
Continuer de subventionner des voitures électriques toujours plus lourdes, puissantes et suréquipées est une impasse, assurent, dans une tribune au « Monde », cinq spécialistes de la transition écologique, dont Jean-Marc Jancovici et François Gemenne, qui appellent à une planification de la mobilité bas carbone.
Du haut de ses 91 ans, Suzanne prend la vie comme elle vient sans se soucier des lendemains. Au gré des saisons, cette Vosgienne nonagénaire cultive son potager, fait des mots-croisés et cuisine de bons petits plats. Elle...
Rappelons l’argument de notre dernier post « la surabondance va t’elle conduire au retour de la pénurie ? » : nous sommes face à une grande bifurcation[1]. Soit nous prolongeons nos trajectoires de développement actuelles, et nous provoquerons une pénurie physique de ressources naturelles, une destruction massive des écosystèmes, dans un climat déstabilisé et déstabilisant. Des inégalités massives en résulteront. Les plus riches et / ou les plus puissants s’en sortiront, au moins dans un premier temps. Les plus défavorisés connaîtront des difficultés matérielles croissantes, souvent létales. Soit nous acceptons de changer radicalement, d’inventer et de faire vivre de nouveaux modèles et nous nous mobilisons pour y arriver. Il s’agit alors de faire en sorte collectivement que ces nouveaux modèles soient compatibles avec les limites planétaires. Par nécessité, ces nouveaux modèles seront sobres en ressources et bas-carbone et viseront à ce que chacun ait « en suffisance ». Dès lors, ils intégreront nécessaireme
La pénurie de carburant interroge notre dépendance aux véhicules thermiques. La voiture électrique seule n’est pas une solution durable, selon le chercheur Aurélien Bigo. Il est essentiel d’y associer des mobilités sobres.
Le gouvernement doit présenter, d’ici la fin du mois, son plan pour réduire la consommation d’énergie. Seuls quelques écogestes ont pour le moment été mis en avant. Pourtant, des solutions existent.
Croire qu’il s’agit d’une conjoncture temporaire ne nécessitant que des aides et subventions ponctuelles est illusoire. Une chronique signée par la Coalition Ecopreneur Kaya, avec la contribution de 21 Solutions, B2 Consult, Cap Conseil, CO2logic, Deplasse Associés, Ecores, Factor X, Groupe One, Metamorphosis et Watt Matters.
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Lancé en mars 2017, le Ğ1 (prononcer June) est une première expérience de monnaie libre à dividende universel. Sa force : reposer sur une blockchain frugale en énergie, qui n’exige pas de nombreux serveurs très coûteux.
La pénurie de céréales qui guette certaines régions du monde parmi les plus pauvres et les plus instables met en évidence la nécessité d’aller vers plus d’indépendance et de partage en matière d’alimentation.
Une innovation low-tech ? Quel est cet étrange oxymore ? Faut-il retourner à la bougie ou à l’âge des cavernes au lieu de miser sur le progrès technologique ? Certes, le low-tech ne fait pas rêver comme le high-tech et ses applications futuristes. Et pourtant, si c’était là que se situait la vraie modernité et le courage d’innover ?
Habitat, alimentation, transport, vie quotidienne : les pistes sont nombreuses pour intégrer la sobriété énergétique dans notre société. Nous y vivrions bien, voire mieux selon les experts. Voici les différents scénarios élaborés.
Comment voyage un « like » avant d’arriver sur nos écrans de smartphones ? Quel chemin emprunte-t-il à travers la planète et – surtout – quelle pollution génère-t-il et quelles sont les solutions à notre disposition pour la réduire ? Entretien avec le journaliste Guillaume Pitron, auteur de l’enquête L’enfer numérique – Voyage au bout d’un like (éditions Les Liens qui Libèrent).
Près de la moitié de l’empreinte carbone des Français apparaît aujourd’hui liée aux « émissions importées », c’est-à-dire aux émissions liées à la fabrication de biens produits à l’étranger mais consommés sur le territoire national.Une lutte pour l’hégémonie culturelle semble en cours opposant la culture de la matérialité et la culture de la sobriété.
Les technologies « vertes » peuvent-elles vraiment transformer nos sociétés grâce à une nouvelle révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, du numérique, des réseaux intelligents, de l’économie circulaire, des voitures autonomes et des nano-bio-technologies ? N’est-il pas risqué de soutenir des innovations consommatrices de ressources minières limitées ? Et s’il fallait explorer une autre voie et s’orienter vers une civilisation techniquement soutenable ? Partez à la découverte des Low tech, ces technologies sobres, durables et résilientes.
Une innovation low-tech ? Quel est cet étrange oxymore ? Faut-il retourner à la bougie ou à l’âge des cavernes au lieu de miser sur le progrès technologique ? Certes, le low-tech ne fait pas rêver comme le high-tech et ses applications futuristes. Et pourtant, si c’était là que se situait la vraie modernité et le courage d’innover ?
Nous le savons désormais, notre système technique et économique se heurte aux limites planétaires à double titre : d’une part, la capacité limitée des écosystèmes (changement climatique, effondrement de la biodiversité, déchets et polluants persistants, dégradation des sols…) ; d’autre part, le fait qu’il repose encore essentiellement sur des ressources non renouvelables (énergies fossiles, ressources métalliques), avec un risque de pénurie à terme, car toute exploitation d’un stock fini doit passer par un maximum puis un déclin de la production.
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À propos de : Geneviève Pruvost, La subsistance au quotidien, conter ce qui compte. Après avoir présenté la construction de son objet de recherche et de sa méthodologie, Geneviève Pruvost découpe son analyse en trois parties : la description ethnographique ; l’exposition des résultats de l’ethnocomptabilité; l’analyse tirée des enquêtes .
Dans un entretien à Agra presse, Jean-Marc Jancovici revient sur les résultats et préconisations du Shift projet sur la transition climatique de l'agriculture. Il souligne notamment les marges de manoeuvre dont dispose les pouvoirs publics au regard de la faible part du revenu agricole dans les prix alimentaires, et du poid de France au sein de l'Union européenne. A condition de réguler davantage.
Et si, plutôt qu’une corne d’abondance, le numérique était un espace de choix pour expérimenter autour de la notion de limites ? La communauté du « permacomputing » fait le pari de réensauvager Internet grâce aux principes de la permaculture.
Notre planète brûle, et le lobby du secteur aérien défend les jets privés. Dans un rapport rendu public le 5 septembre, il vante notamment la « souplesse et la rapidité » de ce moyen de transport, qui permettrait de « désenclaver [l]es territoires ». Les auteurs — la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers, l’Union des aéroports français et francophones associés, la branche française de l’association européenne de l’aviation d’affaires et deux autres acteurs du secteur — se livrent globalement à une défense acrobatique de l’aviation générale et d’affaires, dont font partie les jets privés.
Moins consommer revenant à moins polluer, l’idée de sobriété s’impose progressivement comme un impératif face à une menace écologique grandissante. Mais dans des sociétés édifiées sur l’abondance, sobriété rime avec austérité. Peut-on être heureux avec moins ? Réflexions philosophiques.
Continuer de subventionner des voitures électriques toujours plus lourdes, puissantes et suréquipées est une impasse, assurent, dans une tribune au « Monde », cinq spécialistes de la transition écologique, dont Jean-Marc Jancovici et François Gemenne, qui appellent à une planification de la mobilité bas carbone.
Du haut de ses 91 ans, Suzanne prend la vie comme elle vient sans se soucier des lendemains. Au gré des saisons, cette Vosgienne nonagénaire cultive son potager, fait des mots-croisés et cuisine de bons petits plats. Elle...
Rappelons l’argument de notre dernier post « la surabondance va t’elle conduire au retour de la pénurie ? » : nous sommes face à une grande bifurcation[1]. Soit nous prolongeons nos trajectoires de développement actuelles, et nous provoquerons une pénurie physique de ressources naturelles, une destruction massive des écosystèmes, dans un climat déstabilisé et déstabilisant. Des inégalités massives en résulteront. Les plus riches et / ou les plus puissants s’en sortiront, au moins dans un premier temps. Les plus défavorisés connaîtront des difficultés matérielles croissantes, souvent létales. Soit nous acceptons de changer radicalement, d’inventer et de faire vivre de nouveaux modèles et nous nous mobilisons pour y arriver. Il s’agit alors de faire en sorte collectivement que ces nouveaux modèles soient compatibles avec les limites planétaires. Par nécessité, ces nouveaux modèles seront sobres en ressources et bas-carbone et viseront à ce que chacun ait « en suffisance ». Dès lors, ils intégreront nécessaireme
La pénurie de carburant interroge notre dépendance aux véhicules thermiques. La voiture électrique seule n’est pas une solution durable, selon le chercheur Aurélien Bigo. Il est essentiel d’y associer des mobilités sobres.
Le gouvernement doit présenter, d’ici la fin du mois, son plan pour réduire la consommation d’énergie. Seuls quelques écogestes ont pour le moment été mis en avant. Pourtant, des solutions existent.
Croire qu’il s’agit d’une conjoncture temporaire ne nécessitant que des aides et subventions ponctuelles est illusoire. Une chronique signée par la Coalition Ecopreneur Kaya, avec la contribution de 21 Solutions, B2 Consult, Cap Conseil, CO2logic, Deplasse Associés, Ecores, Factor X, Groupe One, Metamorphosis et Watt Matters.
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Lancé en mars 2017, le Ğ1 (prononcer June) est une première expérience de monnaie libre à dividende universel. Sa force : reposer sur une blockchain frugale en énergie, qui n’exige pas de nombreux serveurs très coûteux.
La pénurie de céréales qui guette certaines régions du monde parmi les plus pauvres et les plus instables met en évidence la nécessité d’aller vers plus d’indépendance et de partage en matière d’alimentation.
Une innovation low-tech ? Quel est cet étrange oxymore ? Faut-il retourner à la bougie ou à l’âge des cavernes au lieu de miser sur le progrès technologique ? Certes, le low-tech ne fait pas rêver comme le high-tech et ses applications futuristes. Et pourtant, si c’était là que se situait la vraie modernité et le courage d’innover ?