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Plusieurs études récentes montrent que la quantité d’eau douce accaparée par le système techno-industriel augmente à un rythme alarmant.L'une de ces études montre que les activités industrielles ont massivement modifié les flux d'eau de surface dans le monde et mis en péril le cycle de l'eau essentiel à des formes de vie aussi variées que les poissons et les forêts. L'autre confirme qu'en de nombreux endroits de la planète, les aquifères et les puits d'eau souterraine sont pompés et exploités plus rapidement qu'ils ne peuvent se reconstituer.
La journée est dédiée à la science et la technologie à la COP29 de Bakou en Azerbaïdjan. Et, cette année, les représentants des technologies de capture de carbone sont venus en nombre : 480 lobbyistes sont présents selon les ONG, soit plus que l’ensemble des représentants de l’Union européenne (UE), Royaume-Uni, Canada et États-Unis. Ces technologies sont mises en avant par les pays développés et pollueurs. Mais, pour les défenseurs de l’environnement, ces technologies sont de fausses solutions qui s’apparentent à du greenwashing.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) publie ce jour son édition 2024 des « perspectives technologiques ». Le premier constat est à nouveau celui de l’accélération de la diffusion des énergies de flux – le solaire et l’éolien à titre principal – via deux canaux principaux : la production d’électricité et l’électrification des usages amorcée dans le secteur des transports et, à un moindre degré, de l’industrie.
Pour comprendre la recharge des nappes d’eau souterraine, on se fie généralement à leur seul niveau. Pourtant, d’autres instruments, les lysimètres, sont également utiles.
Le 18 juillet 2024, une mise à jour défectueuse de la société de cybersécurité CrowdStrike a provoqué une panne informatique massive, touchant des milliers d'institutions, y compris des hôpitaux, des compagnies aériennes et des banques.
Libre Eco week-end - Une chronique de Roald Sieberath, entrepreneur, investisseur pour Noshaq, professeur invité à l’UCLouvain et l’UNamur, et président de l’Agence du Numérique (Digital Wallonia).
Libre Eco week-end | Une chronique de Roald Sieberath, entrepreneur, investisseur pour Noshaq, professeur invité à l’UCLouvain et l’UNamur, et président de l’Agence du Numérique (Digital Wallonia).
Supprimer les émissions de CO2 qui réchauffent la planète va nécessiter plus d'innovations, technologiques mais aussi financières: une trentaine de ministres de l'Energie ou du Climat planchent jusqu'à mercredi à Paris sur les moyens de financer les gigantesques investissements nécessaires à la transition énergétique et climatique.
Il y a de quoi devenir fou, ballotté entre les injonctions consuméristes de l’économie de marché et les consignes de frugalité qu’impose la crise climatique. Prenez, cette semaine, la grand-messe du CES, le Consumer Electronics Show de Las Vegas, immense débauche technologique à destination du grand public et rendez-vous incontournable des prosélytes de l’innovation.
J’observe des nouveaux discours au sujet du climat où sont mis dos à dos des catégories : les sombres tireurs d’alarme versus les dynamiques optimistes (Alexander De Croo), le vieux monde gaspillant l’énergie versus le nouveau monde et sa solution technologique (Bertrand Piccard). Je trouve ces narratifs d’un inquiétant simplisme.
Convaincus de la possibilité d'une croissance infinie dans un monde fini les cornucopiens considèrent que l'intelligence humaine et les innovations technologiques pourront palier la rareté des ressources et le dérèglement climatique.
L’info fait le buzz sur Twitter et dans la communauté scientifique depuis quelques jours car elle pourrait révolutionner...
Présentées comme plus performantes, moins polluantes et plus sûres que le lithium-ion, les batteries "solides" pour voitures électriques attirent des milliards d'euros d'investissements pour lancer une production industrielle avant la fin de la décennie.
Présentation de Ted Kaczynski : un ami de la nature Admis à l’Université d’Harvard à l’âge de 16 ans, Ted ne rêvait que de s’évader de la civilisation et d’aller vivre dans un endroit sauvage. Il accomplit quelques temps son souhait : « Je m’étais fixé comme objectif de parvenir à une autonomie complète (…) En vivant au contact de la nature, on découvre que le bonheur ne consiste pas à chercher toujours plus de plaisir. Il réside dans le calme. Une fois que vous avez apprécié le calme suffisamment longtemps, vous développez vraiment un sentiment de rejet à la seule évocation de plaisirs excessifs (…) L’ennui est quasiment inexistant dès lors que vous êtes adaptés à la vie dans les bois. Vous pouvez parfois rester assis pendant des heures à ne rien faire, à écouter les oiseaux, le vent ou le silence, à observer les ombres qui se déplacent avec la course du soleil. Et vous ne connaissez pas l’ennui. Vous êtes seulement en paix (…) Je reste debout pendant quelques minutes à admirer la neige d’une blancheur immac
Présentées comme plus performantes, moins polluantes et plus sûres que le lithium-ion, les batteries "solides" pour voitures électriques attirent des milliards d'euros d'investissements pour lancer une production industrielle avant la fin de la décennie, comme en France où une usine dédiée à cette technologie est en projet.L'entreprise taïwanaise ProLogium compte investir 5,2 milliards d'euros d'ici à 2030 pour développer son usine de batteries à électrolyte solide à Dunkerque, un pari alors que la production de ces nouvelles batteries n'est pas totalement maîtrisée.
Peut-on parler d'innovation de rupture pour ChatGPT ? Une chercheure en sciences de l'informations-communication s'est posée la question.
Selon une étude commandée par le gouvernement, l'empreinte carbone du numérique pourrait tripler d'ici 2050. Cependant, des mesures d'efficacité et de sobriété pourraient permettre de ralentir cette fuite en avant technologique.
Récemment, une société spécialisée dans la traduction a affirmé que le phénomène de "singularité technologique" allait bientôt se produire.
Les nouvelles biotechnologies industrielles basées sur l'ingénierie génétique sont en cours de déploiement sur tous les continents. Certaines d’entre elles ciblent particulièrement les insectes, notamment pour remplacer les pesticides chimiques dans les champs d’agriculture intensive. Des chercheurs ont démontré qu'elles pourraient causer une dégénération irréversible des abeilles, des bourdons, des papillons, et d’un grand nombre de pollinisateurs essentiels et parfois déjà menacés d’extinction, au cœur même de leur habitat naturel.
Assisterons-nous au collapse de la civilisation techno-industrielle avant que des supraintelligences artificielles ne gouvernent le monde ?
Spécialiste des enjeux de sécurité liés à l’eau, le chercheur Franck Galland met en évidence, dans une tribune au « Monde », l’impact de la raréfaction de l’eau sur le secteur technologique, une industrie qui consomme beaucoup de ressources hydriques.
Jean-Baptiste Fressoz est historien de l’environnement et chargé de recherches au CNRS (CRH-EHESS). En 2012, il publie L’Apocalypse joyeuse, une histoire du risque technologique. L’ouvrage remet en cause l’idée que la réflexivité sur l’environnement serait née à la fin du XXe siècle. Le livre documente de multiples luttes locales pour défendre l’environnement, mais aussi les désinhibitions qui ont mené à la révolution industrielle.
- Afp
Obus et missiles pleuvent sur les villes ukrainiennes depuis le début de la guerre, prenant des vies mais endommageant également des immeuble historiques. Les services culturels cherchent à conserver leur mémoire avec de la technologie de pointe et des scans en 3D.
Réduire les émissions de CO2 dans l'industrie lourde représente une tâche difficile mais essentielle, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui propose jeudi aux pays du G7 de financer des démonstrateurs technologiques ou encore de soutenir la demande pour des pratiques plus vertueuses.
Pour Thomas Gauthier, professeur, prospectiviste et Directeur du programme Sustainable Futures à l’emlyon business school, la survie des sociétés actuelles est conditionnée à une descente volontaire, délibérée et non-violente en complexité, à rebours de la course à la complexification technologique ayant caractérisé le XXe siècle.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, des dizaines de milliers de travailleurs des nouvelles technologies ont quitté le pays. Une fuite des cerveaux préjudiciable pour les entreprises russes et l’économie nationale.
Le récent documentaire de la réalisatrice canadienne Jennifer Abbott, L’ampleur de toutes choses, aborde les changements climatiques sous l’angle de la perte et du deuil – celle de sa sœur, décédée d’un cancer, mais aussi d’une sortie de crise que les innovations technologiques ne peuvent nous offrir.
Dans cet épisode, Laura interroge le bien-fondé de l’expression “on n’arrête pas le progrès”. Est-ce si évident ? Pourquoi les nouvelles techniques, à l’instar de la 5G, sont-elles souvent contestées ? Le progrès est-il toujours désirable, quelles que soient ses implications sociales, ou environnementales ? François Jarrige, historien des sciences à l’Université de Bourgogne, explique que les innovations techniques ont souvent rencontré des oppositions et qu’aucune n’est inéluctable. Il critique notamment l’idéologie “technosolutionniste”, selon laquelle l’innovation technologique pourrait résoudre tous les problèmes écologiques, sociaux, culturels et politiques. “L’idée ce n’est pas d’être pour ou contre la technique, c’est d’inventer d’autres systèmes techniques dans d’autres contextes sociaux et démocratiques,” résume-t-il.
La fin de l’âge de pierre ne s’est pas terminée par la disparition des pierres. La fin de l’âge du pétrole ne se terminera pas par la disparition du pétrole. Cependant, les extractions de gaz et de pétrole, comme dans toutes les autres matières premières, nécessitent de plus en plus d’efforts et d’énergies. A l’image de la devise des jeux olympiques, la société humaine cherche son énergie plus profondément, plus loin et plus épars. L’efficacité technologique ayant également des limites, on se retrouve devant l’obligation de mettre de plus en plus d’énergies pour en obtenir de moins en moins en retour et ça… c’est ballot.
De plus en plus d’entreprises investissent dans les métavers, voyant dans ces univers virtuels « l’internet de demain ». Des chercheurs dénoncent au contraire un fantasme technologique aux conséquences dramatiques pour l’environnement.