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Le Parlement européen doit se prononcer sur l’inclusion du nucléaire et du gaz dans la taxonomie verte européenne, censée favoriser la transition énergétique. En amont de ce vote, un collectif de responsables associatifs appelle, dans une tribune pour « Le Monde », les parlementaires européens à rejeter cette inclusion, qui serait « une mine d’or » pour le régime de Vladimir Poutine.
Mardi, les comités en charge des Affaires économiques et de l'Environnement ont rejeté la décision de la Commission européenne d'inclure le nucléaire et le gaz dans la taxonomie, qui définit les activités considérées comme vertes. La Commission avait décidé le 2 février d'inclure sous condition le gaz et le nucléaire à la liste des investissements "verts", leur ouvrant des facilités de financement.
« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
Delano et Paperjam ont examiné l’inclusion largement débattue du gaz naturel et de l’énergie nucléaire dans les lignes directrices de la Commission européenne sur les investissements verts, la taxonomie de l’UE pour les activités durables. Mais l’UE n’est pas la seule à élaborer des normes d’investissement vert.
Sous la pression de la France et de l'Allemagne, le nucléaire et le gaz naturel pourront être estampillés investissements « verts » au titre de leur contribution à la lutte climatique. Mais la bataille n'est pas terminée.
Le Luxembourg et l'Autriche, à la suite de l'Allemagne, ont réaffirmé vendredi leur farouche opposition à l'inclusion du nucléaire dans la labellisation des énergies "vertes" de l'UE, espérant être rejoints par Berlin pour poursuivre en justice, le cas échéant, le projet de la Commission.
Des parlementaires européens de tout le spectre politique sont furieux du refus de la Commission européenne de les consulter sur un projet de proposition visant à qualifier le gaz et le nucléaire de source d’énergie «  transitoire  », ont déclaré des sources parlementaires à EURACTIV.
C'est la dernière ligne droite pour la consultation sur le projet de taxonomie verte proposée par la Commission européenne. Celle-ci doit permettre d'orienter les investissements privés vers des activités bas-carbone. Mais l'inclusion du gaz comme "énergie de transition" fait polémique alors que de plus en plus d'études montrent que ce n'est pas un passage obligé pour sortir du charbon ni pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
La Commission européenne entend classer dans sa taxonomie verte le gaz et le nucléaire comme « énergies de transition ». Une erreur, selon Neil Makaroff du Réseau Action Climat, qui pointe une « alliance toxique » entre pays, dont la France, en faveur de cette décision.
Les si chères énergies que sont le gaz et le nucléaire se sont in extremis invitées dans les projets verts européens de 2022. Le texte qui prévoit de les intégrer à la taxonomie, le référentiel des activités favorables aux objectifs environnementaux de l’Union, a été publié le 31 décembre. Il ouvre la possibilité de faire financer par des subventions européennes la relance du nucléaire voulue par Emmanuel Macron qui préside le Conseil de l’Europe depuis le 1er janvier. Pourtant cette onction environnementale pour deux énergies controversées peut compromettre l’ambitieux Pacte Vert européen.
La majorité des 27 pays membres de l'UE s'est prononcée jeudi pour reconnaître le rôle du gaz et du nucléaire dans la lutte contre le changement climatique, ce qui en facilitera le financement, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon toute vraisemblance, la Commission européenne devrait dans les prochains mois faire une proposition pour inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie verte européenne, selon Thomas Pellerin-Carlin, chercheur à l’institut Jacques Delors. Mais elle a d’abord intérêt à attendre le dénouement des élections allemandes, souffle-t-il.


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juillet 2022

Le Parlement européen doit se prononcer sur l’inclusion du nucléaire et du gaz dans la taxonomie verte européenne, censée favoriser la transition énergétique. En amont de ce vote, un collectif de responsables associatifs appelle, dans une tribune pour « Le Monde », les parlementaires européens à rejeter cette inclusion, qui serait « une mine d’or » pour le régime de Vladimir Poutine.

juin 2022

Mardi, les comités en charge des Affaires économiques et de l'Environnement ont rejeté la décision de la Commission européenne d'inclure le nucléaire et le gaz dans la taxonomie, qui définit les activités considérées comme vertes. La Commission avait décidé le 2 février d'inclure sous condition le gaz et le nucléaire à la liste des investissements "verts", leur ouvrant des facilités de financement.

mai 2022

« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.

mars 2022

Delano et Paperjam ont examiné l’inclusion largement débattue du gaz naturel et de l’énergie nucléaire dans les lignes directrices de la Commission européenne sur les investissements verts, la taxonomie de l’UE pour les activités durables. Mais l’UE n’est pas la seule à élaborer des normes d’investissement vert.

février 2022

Sous la pression de la France et de l'Allemagne, le nucléaire et le gaz naturel pourront être estampillés investissements « verts » au titre de leur contribution à la lutte climatique. Mais la bataille n'est pas terminée.

janvier 2022

Le Luxembourg et l'Autriche, à la suite de l'Allemagne, ont réaffirmé vendredi leur farouche opposition à l'inclusion du nucléaire dans la labellisation des énergies "vertes" de l'UE, espérant être rejoints par Berlin pour poursuivre en justice, le cas échéant, le projet de la Commission.
Des parlementaires européens de tout le spectre politique sont furieux du refus de la Commission européenne de les consulter sur un projet de proposition visant à qualifier le gaz et le nucléaire de source d’énergie «  transitoire  », ont déclaré des sources parlementaires à EURACTIV.
C'est la dernière ligne droite pour la consultation sur le projet de taxonomie verte proposée par la Commission européenne. Celle-ci doit permettre d'orienter les investissements privés vers des activités bas-carbone. Mais l'inclusion du gaz comme "énergie de transition" fait polémique alors que de plus en plus d'études montrent que ce n'est pas un passage obligé pour sortir du charbon ni pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
La Commission européenne entend classer dans sa taxonomie verte le gaz et le nucléaire comme « énergies de transition ». Une erreur, selon Neil Makaroff du Réseau Action Climat, qui pointe une « alliance toxique » entre pays, dont la France, en faveur de cette décision.
Les si chères énergies que sont le gaz et le nucléaire se sont in extremis invitées dans les projets verts européens de 2022. Le texte qui prévoit de les intégrer à la taxonomie, le référentiel des activités favorables aux objectifs environnementaux de l’Union, a été publié le 31 décembre. Il ouvre la possibilité de faire financer par des subventions européennes la relance du nucléaire voulue par Emmanuel Macron qui préside le Conseil de l’Europe depuis le 1er janvier. Pourtant cette onction environnementale pour deux énergies controversées peut compromettre l’ambitieux Pacte Vert européen.

octobre 2021

La majorité des 27 pays membres de l'UE s'est prononcée jeudi pour reconnaître le rôle du gaz et du nucléaire dans la lutte contre le changement climatique, ce qui en facilitera le financement, a-t-on appris de sources concordantes.

septembre 2021

Selon toute vraisemblance, la Commission européenne devrait dans les prochains mois faire une proposition pour inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie verte européenne, selon Thomas Pellerin-Carlin, chercheur à l’institut Jacques Delors. Mais elle a d’abord intérêt à attendre le dénouement des élections allemandes, souffle-t-il.

avril 2021