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Un comité a lancé mardi l’initiative populaire «Vivre avec dignité – Pour un revenu de base inconditionnel finançable». Son objectif est de garantir des moyens de subsistance pour toutes les personnes établies en Suisse.
Il y a une idée qui tourne de plus en plus dans l’air, qui permettrait aux étudiants, aux chômeurs et aux personnes malheureuses dans leur situation professionnelle de prendre le temps de travailler sur des projets aptes à leur donner envie de se lever le matin. Cette idée, c’est le revenu de base.
C‘est dans le travail et les relations qui se tissent autour de lui, le sens d’être utile et de participer, que l’on peut se construire au mieux comme personne et comme citoyen. Une tribune de la sociologue Monique Dagnaud.
La députée Modem Valérie Petit estime que la crise sanitaire est en train de se muer en crise sociale, l’occasion de renforcer tout en le réformant notre modèle social et républicain.
« 500 euros versés et 30 % de tous les revenus reversés en impôt », c’est équitable, c’est efficace, tout le monde comprend. Une tribune de Marc de Basquiat, économiste et président de association pour l’instauration d’un revenu d’existence.
Un des arguments des tenants du revenu de base (ou revenu universel) consiste à souligner son ouverture aux jeunes de moins de 25 ans, permettant ainsi de lutter contre leur précarité. En effet, aujourd’hui, le revenu minimum (RSA) n’est pas ouvert aux moins de 25 ans.
L’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran propose de mettre les institutions monétaires au service de la société pour réparer l’injustice sociale, accélérer la transition écologique, garantir l’emploi, assurer un minimum vital... L’idée de verser à chaque personne un minimum vital en deçà d’un certain niveau de revenu d’activité, sous la forme d’un impôt négatif automatique, sans aucune démarche à accomplir, sans contrepartie, apparaît de plus en plus comme un outil dont nos sociétés vont devoir se doter ...
L’idée d’un revenu pour chacun sans condition risque de compromettre toute possibilité de repolitiser l’enjeu du travail et de lui restituer sa finalité citoyenne. La sociologue participera vendredi 11 juin au Forum Live «Revenu de base, et si on essayait ?» organisé par «Libération» et Solutions solidaires.
Le revenu de base, que l’on considérait comme une utopie, s’est imposé à la faveur de la crise comme un sujet bien sérieux. C’est cette idée d’un revenu versé de manière automatique à toutes les personnes qui en ont besoin, sans obligations ni contreparties, mais dont les contours restent à définir. A gauche comme à droite, cette mesure est traversée par des conflits idéologiques.
A Stockton (Californie), 125 habitants ont bénéficié d’une allocation de 500 dollars mensuels et l’expérience les a aidés à retrouver un emploi à temps plein, raconte Corine Lesnes, correspondante du « Monde » à San Francisco, dans sa chronique.
Longtemps considérée comme une utopie, l’idée d’un revenu universel s’est à nouveau imposée dans le débat à la faveur de la pandémie de Covid-19. Qu’est-ce que le revenu universel, ou revenu de base ? C’est un même montant versé à tous, sans conditions de ressources ni obligation de travail. “L’idée de versements universels et la notion légèrement différente de revenu minimum garanti ont été régulièrement abordées dans les débats sur les prestations sociales au XXe siècle, écrit The Economist. Mais, à la fin du siècle, la crainte que certains vivent aux crochets des autres et le taux élevé de chômage dans une grande partie de l’Europe ont abouti à des allocations moins généreuses ou plus dépendantes d’un emploi.”
C’est un débat très ancien qui de temps à autre refait surface, et pas toujours là où on l’attend. Cette fois en effet, c’est le MR, par la voix de son président Georges-Louis Bouchez, qui plaide pour l’instauration de l’allocation universelle. Appelé aussi revenu de base, le principe consiste à verser une allocation chaque mois à tous les citoyens, sans condition de ressource ni obligation de travail.
Le monde d'après se rêve peu à peu. Les défis sont nombreux, notamment du point de vue économique, où de nombreux secteurs se sont retrouvés à l’arrêt depuis bientôt un an.
De gauche à droite, toutes les formations politiques reprennent le concept, qui revient en force avec la crise sociale due au Covid. Mais les modalités d’application divergent fortement, et les syndicats y restent hostiles.
Telle une mélodie que l’on fredonne en continu sans parvenir à la chasser de sa tête, l’idée d’un revenu universel ne cesse de resurgir dans les débats politiques. Portée avec force par Benoît Hamon lors de la dernière campagne présidentielle, elle avait été balayée par la vague centriste qui avait porté Emmanuel Macron au pouvoir. La proposition du candidat PS de 2017 menaçait de connaître le même sort que lui : sombrer dans un trou noir. Mais avec la crise économique et sociale liée à la pandémie, sa proposition fait son retour dans les aspirations des Français. Bonne nouvelle ! Car à l’évidence, un revenu si ce n’est universel, au moins de base, réglerait nombre des difficultés économiques, des injustices sociales mais aussi des soucis psychologiques charriés par le Covid.
Le MR entame un travail sur l’allocation universelle, et, dans ce cadre, une étude va être menée durant les prochains mois. L’allocation universelle, aussi appelée revenu de base, prévoit de verser de l’argent chaque mois à tous les citoyens, et ce dès leur naissance. Pour être bien clair, ce revenu de base présente trois caractéristiques essentielles : c’est un revenu universel, individuel et inconditionnel, explique Daniel Dumont, professeur de droit à l’ULB.
L’absence de contrepartie est un gage de confiance pour aider les plus précaires à avancer dans la vie et faire face aux défis écologiques et sociaux. Une tribune de Véronique Fayet, présidente du Secours catholique, qui participera aux journées Solutions Solidaires dont «Libération» est partenaire.
Bien plus qu’un simple amortisseur du choc des crises, le revenu de base se concrétise dans différents pays : nouveau pilier de la protection sociale, il induit un changement en profondeur du système socio-économique.
Devenue nécessaire par les mesures sanitaires, la création monétaire ouvre un interstice des possibles vers ce qu’on pourrait appeler des politiques économiques de décroissance hélicoptère au sens large. Nous pensons intimement que cette capacité budgétaire soudaine aurait ainsi pu être utilisée en faveur d’une véritable politique écologiste biorégionale. Nous nous sommes donc intéressées à trois grands secteurs de la société : les transports de basse technologie pour assurer vivres et mobilités, un système alimentaire écologique afin de sustenter notre vie organique et un revenu d’existence pour gratifier notre dignité humaine en tant qu’être-aproductif.
La mise en œuvre d’un revenu universel pour les 3.2 millions de travailleurs indépendants en France est la réponse la plus adaptée aux difficultés traversées par un corps professionnel fragilisé et dont l’attractivité post-COVID est en berne.
L'institut économique DIW, qui conseille le gouvernement allemand, veut enfin disposer d'arguments tangibles pour nourrir le débat autour de cette mesure controversée. Il va mener une enquête sur 120 personnes durant trois ans.
Bientôt un salaire pour tous sans même travailler? Révélée en mai dernier par la revue britannique "New Scientist", une étude menée par l'Institut d'assurance sociale de Finlande et par l'Université d'Helsinki a analysé les effets de la mise en place d'un revenu universel sur l'emploi et sur le bien-être.
Un tel outil pourrait jouer en faveur d'un rééquilibrage du territoire en incitant des populations à s’installer dans des zones rurales en perte de vitesse. Il permettrait aussi de financer des projets personnels et utiles à la société.
Covid-19, et maintenant ? L’épidémie de coronavirus a mis en lumière les défaillances et les fragilités de nos sociétés. Quels changements pourraient être mis en œuvre sans attendre et pour être opérationnels dans un horizon de cinq ans ? La Libre Belgique réalise une série d'articles sur les leçons à tirer de cette crise sanitaire.
Après la crise sanitaire, la mesure apparaît comme une nécessité pour lutter contre la précarité au sein de l'Union européenne, estime la délégation France insoumise au Parlement européen.
Un revenu universel comme solution à la crise sociale engendrée par le Covid·19 et à une supposée raréfaction du travail ? Ne serait-ce pas plutôt une idée néolibérale qui favoriserait le démantèlement de la sécurité sociale ?
Serait-ce l’utopie du XXIe siècle? Celle qui manquerait à notre époque quelque peu morose qui voit resurgir de vieux démons. Celle qui se cherche un «nouveau monde», tout en peinant à en définir les contours. Les objections au revenu universel sont nombreuses. Et souvent d’ordre économique, pragmatique, mais aussi terriblement philosophique. Donner sans retour (apparent) sur investissement: une idée qui n’a pas le vent en poupe. Pourtant, lorsque les congés payés furent adoptés au siècle dernier, il s’agissait d’une utopie aussi puissante que celle que peut représenter pour certains le concept de revenu universel.
Il n'est pas possible de mener à bien un débat sur le revenu de base et les modèles concurrents sans clarifier les approches et repérer les différences structurantes.
L’idée de l’helicopter money selon laquelle les banques centrales pourraient verser directement de l’argent aux citoyens fait son chemin et fait souvent l’objet de confusion avec l’idée du revenu de base. Quelles sont les convergences possibles entre deux concepts dont les justifications théoriques sont pourtant bien distinctes ?


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septembre 2021

Un comité a lancé mardi l’initiative populaire «Vivre avec dignité – Pour un revenu de base inconditionnel finançable». Son objectif est de garantir des moyens de subsistance pour toutes les personnes établies en Suisse.

juin 2021

Il y a une idée qui tourne de plus en plus dans l’air, qui permettrait aux étudiants, aux chômeurs et aux personnes malheureuses dans leur situation professionnelle de prendre le temps de travailler sur des projets aptes à leur donner envie de se lever le matin. Cette idée, c’est le revenu de base.

mai 2021

C‘est dans le travail et les relations qui se tissent autour de lui, le sens d’être utile et de participer, que l’on peut se construire au mieux comme personne et comme citoyen. Une tribune de la sociologue Monique Dagnaud.
La députée Modem Valérie Petit estime que la crise sanitaire est en train de se muer en crise sociale, l’occasion de renforcer tout en le réformant notre modèle social et républicain.
« 500 euros versés et 30 % de tous les revenus reversés en impôt », c’est équitable, c’est efficace, tout le monde comprend. Une tribune de Marc de Basquiat, économiste et président de association pour l’instauration d’un revenu d’existence.
Un des arguments des tenants du revenu de base (ou revenu universel) consiste à souligner son ouverture aux jeunes de moins de 25 ans, permettant ainsi de lutter contre leur précarité. En effet, aujourd’hui, le revenu minimum (RSA) n’est pas ouvert aux moins de 25 ans.
L’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran propose de mettre les institutions monétaires au service de la société pour réparer l’injustice sociale, accélérer la transition écologique, garantir l’emploi, assurer un minimum vital... L’idée de verser à chaque personne un minimum vital en deçà d’un certain niveau de revenu d’activité, sous la forme d’un impôt négatif automatique, sans aucune démarche à accomplir, sans contrepartie, apparaît de plus en plus comme un outil dont nos sociétés vont devoir se doter ...
L’idée d’un revenu pour chacun sans condition risque de compromettre toute possibilité de repolitiser l’enjeu du travail et de lui restituer sa finalité citoyenne. La sociologue participera vendredi 11 juin au Forum Live «Revenu de base, et si on essayait ?» organisé par «Libération» et Solutions solidaires.
Le revenu de base, que l’on considérait comme une utopie, s’est imposé à la faveur de la crise comme un sujet bien sérieux. C’est cette idée d’un revenu versé de manière automatique à toutes les personnes qui en ont besoin, sans obligations ni contreparties, mais dont les contours restent à définir. A gauche comme à droite, cette mesure est traversée par des conflits idéologiques.

avril 2021

A Stockton (Californie), 125 habitants ont bénéficié d’une allocation de 500 dollars mensuels et l’expérience les a aidés à retrouver un emploi à temps plein, raconte Corine Lesnes, correspondante du « Monde » à San Francisco, dans sa chronique.
Longtemps considérée comme une utopie, l’idée d’un revenu universel s’est à nouveau imposée dans le débat à la faveur de la pandémie de Covid-19. Qu’est-ce que le revenu universel, ou revenu de base ? C’est un même montant versé à tous, sans conditions de ressources ni obligation de travail. “L’idée de versements universels et la notion légèrement différente de revenu minimum garanti ont été régulièrement abordées dans les débats sur les prestations sociales au XXe siècle, écrit The Economist. Mais, à la fin du siècle, la crainte que certains vivent aux crochets des autres et le taux élevé de chômage dans une grande partie de l’Europe ont abouti à des allocations moins généreuses ou plus dépendantes d’un emploi.”

mars 2021

C’est un débat très ancien qui de temps à autre refait surface, et pas toujours là où on l’attend. Cette fois en effet, c’est le MR, par la voix de son président Georges-Louis Bouchez, qui plaide pour l’instauration de l’allocation universelle. Appelé aussi revenu de base, le principe consiste à verser une allocation chaque mois à tous les citoyens, sans condition de ressource ni obligation de travail.

février 2021

Le monde d'après se rêve peu à peu. Les défis sont nombreux, notamment du point de vue économique, où de nombreux secteurs se sont retrouvés à l’arrêt depuis bientôt un an.
De gauche à droite, toutes les formations politiques reprennent le concept, qui revient en force avec la crise sociale due au Covid. Mais les modalités d’application divergent fortement, et les syndicats y restent hostiles.
Telle une mélodie que l’on fredonne en continu sans parvenir à la chasser de sa tête, l’idée d’un revenu universel ne cesse de resurgir dans les débats politiques. Portée avec force par Benoît Hamon lors de la dernière campagne présidentielle, elle avait été balayée par la vague centriste qui avait porté Emmanuel Macron au pouvoir. La proposition du candidat PS de 2017 menaçait de connaître le même sort que lui : sombrer dans un trou noir. Mais avec la crise économique et sociale liée à la pandémie, sa proposition fait son retour dans les aspirations des Français. Bonne nouvelle ! Car à l’évidence, un revenu si ce n’est universel, au moins de base, réglerait nombre des difficultés économiques, des injustices sociales mais aussi des soucis psychologiques charriés par le Covid.