– Outil de recherche de références documentaires –
Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
filtre:
chikungunya
En raison de la propagation inédite du chikungunya en France hexagonale, les autorités sanitaires redoutent l’apparition de foyers en dehors des zones habituellement touchées.
Depuis le début de l’été, un nombre record de cas autochtones d’infections par le virus chikungunya a été recensé dans l’Hexagone. Voici ce qu’il faut savoir de ce virus, propagé par les moustiques appartenant au genre Aedes, comme le moustique tigre Aedes albopictus.
En proie aux fortes chaleurs, l'Europe souffre des effets directs du réchauffement climatique, et se voit aussi exposée à ses effets indirects comme la dengue, le chikungunya et le virus du Nil occidental. D'ordinaire associées aux zones tropicales et arides, ces maladies infectieuses étendent leur territoire vers le nord.
L’extension du chikungunya au-delà du sud de l’Hexagone inquiète les autorités, alors que la précocité des cas et la chaleur favorisent la propagation du virus. Au total, sept cas ont été identifiés, concernant cinq régions.
Avec huit cas autochtones détectés pour l’heure en métropole, la maladie transmise par le moustique tigre circule à un niveau sans précédent si tôt de l’année, souligne Santé publique France ce mercredi 25 juin.
Moins de deux semaines après les deux premiers cas dans l’Hexagone, les deux nouvelles infections ont été détectées ce week-end dans la commune de Grosseto-Prugna (Corse-du-Sud), a fait savoir ce mardi 24 juin l’Agence régionale de santé.
Deux cas autochtones ont été récemment détectés dans l’Hérault et le Var. Anna-Bella Failloux, de l’Institut Pasteur, revient pour «Libération» sur la présence du virus en France métropolitaine, à Mayotte et à la Réunion, mais aussi sur les façons de s’en prémunir.
Pour la première fois en 2025, un premier cas autochtone de la maladie infectieuse a été détecté mercredi dans la commune de La Crau.
Les cinq personnes étaient âgées de 68 à 95 ans et porteuses de comorbidités (pathologies chroniques essentiellement), selon Santé publique France, qui précise que 37 autres décès sont en cours d’investigation quant à l’imputabilité du chikungunya.
Depuis le début de l’année 2025, 560 cas confirmés de chikungunya ont été signalés à Mayotte, dont 204 lors de la seule semaine du 19 au 25 mai.
L’agence sanitaire publique fait toutefois état d’une « décroissance épidémique » sur l’île, et rapporte que les passages aux urgences pour le chikungunya ont baissé de moitié sur une semaine.
Le Conseil supérieur de la Santé (CSS) a suspendu, mardi, l'administration du vaccin Ixchiq contre le chikungunya pour les seniors de plus de 65 ans. L'instance sanitaire suit ainsi l'avis de l'Agence européenne des Médicaments (EMA), après signalement d'effets secondaires graves.
Ces dernières années, les cartes de la santé mondiale sont en train de se redessiner. Deux maladies jusqu’ici majoritairement cantonnées aux zones tropicales – la dengue et le chikungunya – sont en train de gagner du terrain en Europe. Et d’après une nouvelle étude publiée dans The Lancet Planetary Health, ce n’est pas un simple épisode passager : ces maladies pourraient bien devenir endémiques sur le continent. En cause ? La progression du moustique tigre, leur principal vecteur, favorisée par le réchauffement climatique.
Le nombre de cas importés de La Réunion a fortement augmenté depuis le début de l’année, notamment en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur faisant craindre, alors que la saison du moustique-tigre a commencé, un développement local des transmissions.
Une étude publiée ce jeudi 15 mai révèle pour la première fois, les liens entre le risque d’épidémies de maladies infectieuses transmises par les moustiques et le climat. L’urbanisation et les déplacements sont aussi pointés du doigt.
Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom.
Pour voir les références d’un mot-clé, cliquez dessus.