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mai 2025

Le 14 mai dernier, la Chine a lancé en orbite les premiers satellites d’un réseau spatial qui pourrait bien révolutionner l’informatique mondiale — et bouleverser l’équilibre technologique entre Pékin et Washington. Objectif affiché : créer un super-ordinateur géant dans l’espace, indépendant des infrastructures terrestres, capable de traiter les données en temps réel grâce à l’intelligence artificielle.
Quand on évoque les catastrophes climatiques à venir, on pense souvent à la montée des eaux, aux incendies de forêt ou à l’effondrement de la biodiversité. Mais il existe un danger plus discret, plus insidieux — et peut-être bien plus proche de nous que nous ne l’imaginons : les champignons pathogènes. Une nouvelle étude alerte sur la menace que ces micro-organismes, souvent négligés, pourraient représenter dans un monde de plus en plus chaud et humide.
D’ici la fin juin, l’Armée populaire de libération (APL) chinoise prévoit de lancer en vol un engin qui semble tout droit sorti d’un film de science-fiction : le Jiu Tian, littéralement « Haut Ciel ». Ce porte-drones géant, le plus grand jamais construit à ce jour, pourrait bien bouleverser l’équilibre des puissances militaires dans les airs — et au-delà.
Et si, dans un futur proche, les drones de guerre ressemblaient à de simples pies ou goélands ? Ce n’est pas un scénario de science-fiction, mais une réalité que la Chine vient de dévoiler lors de la 10e Exposition des technologies intelligentes militaires (CMITE 2025). Parmi une impressionnante gamme d’engins autonomes, un type de drone en particulier a captivé l’attention : les ornithoptères, des drones biomimétiques qui volent, bougent et ressemblent à s’y méprendre à de vrais oiseaux. Et ce n’est pas juste pour faire joli.
Une équipe de chercheurs de l’Université Constructor en Allemagne vient de publier les résultats d’une expérience de grande ampleur, conçue pour répondre à cette question avec précision : les ondes 5G ont-elles un impact sur les cellules humaines ? Leur conclusion est sans ambiguïté : aucune modification biologique n’a été observée, même en cas de surexposition extrême.
Excalibur fait partie du projet triennal Project Cetus, une initiative stratégique britannique visant à intégrer la robotisation dans la guerre sous-marine, domaine longtemps réservé aux sous-marins habités classiques.
Et si l’intelligence artificielle ne se contentait pas de transformer nos usages numériques, mais repoussait aussi les limites biologiques de notre espèce ? Pour certains acteurs du secteur technologique, ce n’est pas seulement une hypothèse — c’est une certitude. Selon Dario Amodei, PDG d’Anthropic, l’espérance de vie humaine pourrait tout simplement doubler d’ici 2030, grâce aux avancées rapides de l’IA. Une prédiction qui fait rêver, mais aussi grincer bien des dents.
Le 27 mai 2025, dans le port militaire de Cherbourg, un géant silencieux a été mis à l’eau. Son nom : De Grasse. Ce n’est pas seulement un sous-marin nucléaire d’attaque de plus — c’est le dernier-né d’un programme de 10 milliards d’euros qui redéfinit la puissance navale française pour les décennies à venir. Ce lancement marque une étape majeure dans la modernisation de la flotte française, mais aussi dans l’équilibre stratégique des forces sous-marines au sein de l’OTAN.
Dans une avancée majeure pour l’aérospatiale et la défense, une startup américaine vient de franchir un pas décisif vers le vol hypersonique accessible. Venus Aerospace, basée à Houston, a réalisé avec succès le premier test en vol d’un moteur-fusée à détonation rotative (Rotating Detonation Rocket Engine, RDRE) aux États-Unis, capable de propulser un avion à des vitesses supersoniques extrêmes — jusqu’à Mach 6 — directement depuis une piste d’atterrissage conventionnelle.
L’intelligence artificielle (IA) révolutionne déjà notre quotidien, de la médecine à l’industrie, mais son impact dans le domaine militaire est en train de franchir un cap inédit. Une équipe chinoise dirigée par le professeur Fu Yanfang, de l’Université technologique de Xi’an, a mis au point un système d’IA capable de générer automatiquement des milliers de scénarios de combat simulés, réduisant drastiquement le temps nécessaire à la planification militaire. Cette innovation, incarnée par le modèle de langage étendu appelé DeepSeek, pourrait transformer les stratégies de guerre et bouleverser l’équilibre mondial.
En France, une organisation non gouvernementale a alerté sur la présence de mercure dans les conserves de thon. Selon les tests, ce métal est omniprésent et parfois, à des taux très préoccupants. Or, le fait est que ces résultats ne sont pas à prendre à la légère puisqu’il est question d’un risque non négligeable pour la santé publique.
Imaginez une machine capable de réaliser en une seconde ce qu’il faudrait 182 jours à toute l’humanité pour accomplir en comptant chacun une opération par seconde. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est Jean Zay 4, la dernière version du supercalculateur français qui vient de quadrupler sa puissance pour devenir l’un des plus puissants d’Europe.
Ces dernières années, les cartes de la santé mondiale sont en train de se redessiner. Deux maladies jusqu’ici majoritairement cantonnées aux zones tropicales – la dengue et le chikungunya – sont en train de gagner du terrain en Europe. Et d’après une nouvelle étude publiée dans The Lancet Planetary Health, ce n’est pas un simple épisode passager : ces maladies pourraient bien devenir endémiques sur le continent. En cause ? La progression du moustique tigre, leur principal vecteur, favorisée par le réchauffement climatique.
Et si, demain, une guerre nucléaire plongeait la planète dans l’obscurité, refroidissant brutalement le climat et provoquant une crise alimentaire mondiale ? Face à ce scénario d’hiver nucléaire de plus en plus plausible, des chercheurs néo-zélandais ont tenté de répondre à une question cruciale : comment nourrir durablement les habitants d’une ville moyenne dans un monde post-apocalyptique ? Leur réponse, aussi pragmatique qu’inattendue, repose sur une poignée de cultures résistantes… et une revalorisation massive des espaces verts urbains.
Et si l’une des clés de la transition énergétique mondiale se trouvait sous nos pieds depuis toujours ? C’est l’hypothèse que renforcent de récentes recherches sur l’hydrogène naturel — un gaz produit en continu par la croûte terrestre et piégé dans ses entrailles depuis des millions, voire des milliards d’années.


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