Uniquement les Articles de la décennie 2010
Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
filtre:
croissance décroissance
abs_empty
Le texte est composé de 3 parties d’inégales longueurs : sur le capitalisme, sur la décroissance, sur une revendication de libre parole qui débouche sur un appel à l’unité avec les syndicats pour le 5 décembre 1 . En tant que décroissants, ces 3 parties nous interpellent : parce que nous pouvons nous définir comme anticapitalistes, mais pas seulement ; parce que la critique adressée à la décroissance nous semble manquer sa cible ; parce que depuis longtemps, quant à la stratégie générale pour sortir du capitalisme, nous sommes plus que sceptiques vis-à-vis de ces appels à l’unité qui feraient l’impasse sur une base idéologique préalable et minimale de convergence. Car il ne suffit pas d’être anticapitaliste pour légitimer une mobilisation : il faudrait aussi, au préalable, partager une vision même minimale mais au moins commune de ce nous pourrions entendre par « vie bonne dans une société juste ». Autrement dit, surtout quand on ne peut que constater l’incroyable capacité de résilience et de récupération du
abs_empty
abs_empty
Monter un lieu de vie de type « éco-lieu » relève des Douze Travaux d’Hercule (ou des Sept Exploits de Rostam, pour prendre la référence d’une autre culture dont je suis issu) : trouver les gens, trouver le lieu, trouver le montage financier, et reproduire 3 fois le cycle parce qu’on s’est trompé de gens, de lieu, et de montage financier. Ce n’est que le début des ennuis : la plupart de ces aventures finissent par échouer, principalement pour raisons relationnelles. Et comme une part infime de la population souhaite vivre en collectif dans la sobriété énergétique et matérielle, jamais le modèle ne sera ainsi déployé à grande échelle.
abs_empty
Le prix Nobel d’économie et ancien économiste en chef de la Banque mondiale publie un nouvel ouvrage dans lequel il dénonce les dérives antidémocratiques et la corruption d’élites qui s’enrichissent en creusant les inégalités. Renverser la logique est toutefois possible, nous a-t-il assuré.
La recherche en histoire des idées et en économie écologique fournit les deux idées fondamentales de la décroissance : la croissance est une construction idéologique, et elle est écologiquement non durable. Sur cette base, cinq disciplines sont mobilisées pour répondre à la question fondamentale à la base de l’agenda de la décroissance : comment concevoir une société à la fois stable et sans croissance ?
abs_empty
abs_empty
abs_empty
L’ensemble des propositions réparties en 24 thèmes clefs La stratégie de financement. Le dossier pour les élu·e·s de France
Le discours contemporain sur les high-tech frise la sotériologie : celles-ci représenteraient notre salut, la rédemption face aux dégâts planétaires en cours et à venir. Une promesse qui heurte de plein fouet le mur des réalités matérielles: après deux siècles d'abondance, l'énergie s'épuise, tandis qu'il faut creuser toujours plus profond pour extraire des gisements de ressources toujours plus appauvris
abs_empty
On croit que devant une grande menace, la mobilisation est inéluctable. Mais rien n'est moins sûr. L'effondrement est paralysant.
Le philosophe Thierry Paquot vient de publier un essai sur Ivan Illich, qu'il a bien connu de son vivant. Il revient sur ce penseur radical et iconoclaste, précurseur de l'écologie politique et de la décroissance.
Serge Latouche est professeur émérite d’économie. Il revient avec nous sur le concept de décroissance, qu’il a contribué à forger.
abs_empty
abs_empty
peut-on consommer moins ? La décroissance peut-elle être une solution ? Quelles solutions prônent les décroissants et sont-elles réalistes ? Sans aller jusqu’à la décroissance, est-il encore possible de modifier nos modes de vies et nos habitudes ? Alors que la COP24 sur le climat se tient en Pologne, la rédaction questionne le politologue Paul Ariès ...
abs_empty
Dans La théorie du donut, Kate Raworth se livre à un passionnant détricotage des mythes qui fondent nos croyances économiques. Revenant sur l’histoire de sa discipline, elle montre que beaucoup de « lois » autoproclamées ne sont que de simples convictions ... Non, les inégalités ne sont pas un passage obligée du développement. Non, les communs n’ont rien d’une « tragédie » inéluctable. Non, l’« homo economicus » n’existe pas et non, la croissance n’est pas la recette miracle.
L'économiste fait le point sur le dogme de la croissance et les indicateurs alternatifs de richesse face, notamment, à l'urgence climatique.
abs_empty
abs_empty
A l’occasion de la conférence «Post-Growth» qui se tiendra à Bruxelles à partir de mardi, un groupe d’universitaires de toute l’Europe appelle à revenir sur le dogme de la croissance, devenu incompatible avec la contrainte écologique et le bien-être des peuples.
Quelles sont les impasses du « dualisme occidental », qui oppose radicalement nature d’un côté et société et culture humaines de l’autre ? quels sont les risques liés à la volonté de fusionner nature et société humaine que portent, par exemple, certains courants de la sociologie des sciences, du féminisme et du post-environnementalisme ainsi que les scientifiques transhumanistes ?Face à ce « monde cyborg », comment rester humain ?
abs_empty
abs_empty
abs_empty
abs_empty
Sommes-nous devenus à ce point insensibles que nous nous satisfassions de rester inertes face à l’énormité du réchauffement climatique ? Partout dans le monde : surmortalité de tout ce qui vit et pertes de récoltes dues aux températures, sécheresses, inondations, feux de forêt et tempêtes extrêmes. En Belgique, nous ne sommes plus épargnés : difficultés cardio-respiratoires et surmortalité des personnes fragiles, de la faune et de la flore à cause de la canicule, pertes de récoltes et restrictions d’eau à cause de la sécheresse, dégâts matériels à cause d’orages violents. Chaque année voit tomber de nouveaux records météorologiques et de nouvelles calamités.
abs_empty
abs_empty
abs_empty
abs_empty
abs_empty
La terre se meurt, et nous aussi. L’apathie de l’Homme face à la problématique du changement climatique est le symptôme d’un déni meurtrier et coupable.
abs_empty
Incendies, canicule, disparition de la biodiversité… Les mauvaises nouvelles sur l'état de notre planète s’accumulent, au point que certains se sont spécialisés dans la prévision d'un effondrement de la société: la "collapsologie".