Articles 2020

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Uniquement les Articles de la décennie 2020

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néonicotinoïdes

août 2025

Les ventes d’acétamipride, ce pesticide de la famille des néonicotinoïdes, ont augmenté de plus de 600% en Belgique entre 2011 et 2022. En 2011, il s’en est vendu environ une tonne, contre quelque 6,6 tonnes en 2022. En 2023, le chiffre est toutefois retombé à 4,1 tonnes, selon les informations du service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement. Les données relatives à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en Wallonie pour les années 2024 et suivantes ne sont pas encore disponibles.
Depuis 2011, les néonicotinoïdes, ces pesticides tueurs d'abeilles, sont interdits en Slovénie. Au quotidien, les agriculteurs du pays d'Europe de l'Est ont appris à faire sans.

juillet 2025

En France, plus d'un million et demi de personnes ont signé une pétition contre la loi Duplomb, qui réautorise l'acétamipride, un néonicotinoïde interdit depuis 2020. Cette mobilisation sans précédent s'appuie notamment sur les travaux d'un chercheur de l'Université de Neuchâtel, dont l'étude sur les effets de ce pesticide sur la santé humaine alimente la controverse.
Le gouvernement propose de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire sur la question de la réautorisation du pesticide, alors que cette dernière a déjà rendu deux avis aux conclusions concordantes sur des substituts aux néonicotinoïdes.
Alors qu’une pétition pour interdire la réintroduction d’un pesticide a atteint plus d’1,3 million de signatures lundi en France, la Belgique n’a jamais cessé de l’utiliser.

mai 2025

Les députés ont approuvé mercredi 14 mai en commission la réintroduction dérogatoire de l’acétamipride, interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe. Le texte sera examiné dans l’hémicycle à partir du 26 mai, sous la pression du monde agricole.
La commission des affaires économiques a voté, mercredi, en faveur d’une autorisation sous conditions de trois substances interdites en France. La proposition, qui sera examinée fin mai en séance publique, divise fortement.

janvier 2025

Les néonicotinoïdes bientôt de retour en France ? Le Sénat a dit "oui" après le vote d’une proposition de loi lundi 27 janvier.
A quelques semaines du salon de l’agriculture, la chambre haute a voté lundi 27 janvier pour permettre la réintroduction, à titre dérogatoire et exceptionnel, de l’acétamipride.

octobre 2023

Le Conseil d’Etat fait primer la santé et l’environnement sur l'affaire des différentes dérogations fournies pour les néonicotinoïdes

mai 2023

C’est une décision qui arrive un peu tard. Le Conseil d’État a jugé le 3 mai que les dérogations accordées en 2021 et 2022, qui permettaient l’utilisation de néonicotinoïdes pour la culture de betteraves sucrières, étaient « illégales ».

février 2023

C’est peu de dire que la réponse politique à ce phénomène n’est à la hauteur nulle part dans l’Union européenne. Et la France ne fait pas exception, comme en témoigne le récent débat autour de l’autorisation des néonicotinoïdes.
Des centaines d’agriculteurs en tracteur manifestent à Paris après la décision du gouvernement de renoncer à autoriser les insecticides néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière.

janvier 2023

Après une décision de la Cour de justice européenne, le gouvernement français a finalement renoncer aux néonicotinoïdes dans ses champs de betteraves sucrières. Il prévoyait d'autoriser pour la troisième fois à titre dérogatoire ces pesticides nocifs pour l’environnement et la santé et interdits de mise sur le marché depuis fin 2018.
La décision de la Cour de justice européenne la semaine dernière a bousculé les plans du gouvernement, qui prévoyait d’autoriser pour la troisième fois à titre dérogatoire ces pesticides nocifs pour l’environnement et la santé.
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a jugé illégales les dérogations permettant l'utilisation de pesticides néonicotinoïdes en Europe, au moment où la France s’apprêtait à les autoriser à nouveau en 2023.
Le projet d’arrêté réautorisant, pour 2022, l’usage des principaux néonicotinoïdes sur la betterave avait été mis en consultation fin décembre.
La cour de justice de l’UE a statué contre les «autorisations d’urgence» prises par onze États membres pour mettre sur le marché des semences traitées avec ces produits chimiques, interdits depuis fin 2018.

décembre 2022

En l’absence d’alternatives efficaces pour l’instant, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau espère pouvoir prolonger en 2023 la dérogation permettant aux betteraviers d’utiliser des néonicotinoïdes.

février 2022

Plusieurs associations et organismes ont mené samedi après-midi une action à Seneffe devant le site du géant de l'agro-chimie Syngenta dont elles dénoncent les activités de production et d'exportation de plusieurs produits et notamment de néonicotinoïdes réputés "tueurs d'abeilles".
Les pesticides « tueurs d’abeilles » reviennent. L’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes, insecticides aux effets néfastes pour les abeilles, est autorisée pour la campagne 2022 en France, selon un arrêté publié mardi 1er février par le Journal officiel.

janvier 2022

Depuis 2018 , L'Europe interdit l'utilisation de certains néonicotinoïdes en raison de leurs effets délétères sur l'environnement. On sait pertinemment que ces pesticides contribuent à la disparition des populations d'abeilles. Un peu partout en Europe, on fait le même constat : les abeilles disparaissent sensiblement et elles constituent un marqueur important de notre biodiversité.

décembre 2021

On les appelle parfois "néonics", un diminutif presque affectueux pour les néonicotinoïdes. Les défenseurs de la biodiversité maudissent pourtant cette famille de pesticides, plus connue sous l’appellation d’insecticides "tueurs d’abeilles".

novembre 2021

Une enquête de Public Eye et Unearthed expose pour la première fois l’ampleur des exportations d’insecticides à base de néonicotinoïdes depuis l’Union européenne, où ils sont interdits. En quatre mois seulement, les fabricants ont annoncé l’exportation de près de 3900 tonnes, en grande partie vers des pays qui sont des zones cruciales pour la biodiversité, comme le Brésil. Le géant bâlois Syngenta est le numéro un de ce commerce toxique.

juillet 2021

Ce printemps 2021 a été marqué par le retour dans les champs de betteraves des insecticides à base de néonicotinoïdes. Après 20 ans de débats, ils avaient été interdits en France en 2016 (pour une application en 2018), avant de l’être également dans l’Union européenne en 2018.Comment s’explique ce revirement de la part du gouvernement français ? Au cœur de ce débat emblématique entre impératifs économiques et urgence environnementale, les deux camps ont mobilisé des valorisations financières comme fer de lance de leurs revendications.

mai 2021

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) est à l’origine d’une action en justice au tribunal judiciaire de Lyon contre les fabricants et distributeurs d’imidaclopride. Ce puissant pesticide fait partie des néonicotinoïdes à l’origine du déclin de plusieurs espèces en zone rurale, en particulier des oiseaux.
La Cour de Justice de l'UE a rejeté jeudi le dernier recours de la firme Bayer contre un règlement européen introduit en 2018 et interdisant la plupart des usages de trois substances insecticides, la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame La CJUE a ainsi validé le jugement rendu par le Tribunal en 2018 concernant les restrictions d'usage de ces néonicotinoïdes, qui présentent selon les autorités européennes et les scientifiques un risque pour les abeilles.

mars 2021

Les néonicotinoïdes, dont par exemple l’imidaclopride (IMI), la clothianidine (CLO) et le thiaméthoxame (TMX), représentent 25 % du marché mondial des insecticides agricoles, ce qui en fait la famille de pesticides les plus utilisés dans le monde. Ces pesticides sont dits systémiques, c’est-à-dire qu’ils sont partiellement absorbés par la plante et transportés vers l’ensemble de ses tissus. En effet, environ 2 à 20 % du traitement des semences est absorbé par la plante pendant sa croissance et est réparti entre les feuilles, les fleurs, le pollen et le nectar, à des concentrations suffisantes pour lutter contre les invertébrés nuisibles. Les néonicotinoïdes sont ainsi couramment appliqués comme traitement des semences de cultures alimentaires importantes comme le maïs, le soja, le colza, le tournesol, les céréales et les betteraves.abs_empty
La Belgique vient de ré-autoriser l’utilisation de l’Imidaclopride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes. Sa toxicité pour l’entomofaune, et pour certains vertébrés, a pourtant été démontrée par de multiples études scientifiques. Ce pesticide a été interdit par l’Union européenne pour sa dangerosité en 2018. Malgré cela, cela fait 3 années consécutives que notre pays obtient une dérogation de 120 jours pour perpétuer son utilisation dans ces cultures de betteraves, notamment. Pour la troisième fois, Nature & Progrès Belgique et le Pesticide Action Network (PAN) Europe, ont introduit un recours devant le Conseil d’Etat

février 2021

novembre 2020

octobre 2020

septembre 2020

août 2020

mars 2020

Malgré ces constats accablants, les sept principales molécules neurotoxiques, produites notamment par Bayer et Syngenta, continuent d’être écoulées sur le marché européen, parfois sous des appellations ou des formes nouvelles mais fonctionnant sur le même principe, selon l’association Pollinis, qui lutte activement pour la protection des abeilles.

février 2020

Plusieurs études prouvaient déjà leur contribution au déclin massif des insectes. Les néonicotinoïdes seraient également néfastes pour les mammifères comme les lapins et les cerfs, mais aussi les oiseaux.