Uniquement les Articles de la décennie 2020
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consumérisme
Il faut réenchanter le futur. Partout, la démocratie deviendra un combat parce que son entretien deviendra insupportable pour ceux qui nous dirigent et sont incapables de formuler un avenir. La mondialisation a fait de chacun un concurrent, et les problèmes de nature holistique, comme l’écologie, sont devenus une réalité existentielle qui conduit à les nier faute de pouvoir les résoudre. La proximité de leur imminence va dresser les peuples, qui tendront eux-mêmes leurs mains au fer dans un maelström de vérités tronquées et d’irresponsabilités collectives. L’histoire dira un jour que notre consumérisme était un chemin mortifère, et que la mondialisation nous aura abaissés en de tristes individus en quête de jouissances dont ils se verront privés. C’est d’ailleurs une pulsion de mort qui nous pousse, par prédation, à sacrifier nos descendants pour les protéger contre les autres.
Aux côtés des indicateurs traditionnels comme le PIB, la priorité doit être de se doter d’une mesure corrigée des effets de l’activité sur l’environnement, juge Jean Pisani-Ferry, dans sa chronique.
Et pourtant, l’habitabilité de notre planète en dépend. Le 6e rapport du GIEC est clair sur ce point : “Une politique climatique efficace doit s’appuyer sur la sobriété et l’équité”.
Consumérisme décervelant, démocratie participative introuvable, nationalisme et haines… Le réveil d’une citoyenneté consciente du désastre ambiant est plus que jamais indispensable.
En Chine, les « hôtels à porcs » se multiplient pour répondre à la demande croissante des consommateurs et s’adapter aux épidémies qui ravagent le bétail. Il était une fois, trois petits cochons qui vivaient avec leur maman dans une petite maison… Correction. Il était une fois, 600 000 porcs entassés dans une méga-ferme en béton de 26 étages. Avec ça, le loup n’a qu’à bien se tenir.
Des bottes de pluie ou même des après-ski en plein désert d’Atacama : dans le nord du Chili, les décharges sauvages de vêtements et de chaussures usagés grossissent à la mesure de la production effrénée de la mode à bas coût à l’échelle mondiale.
Utiliser un grand évènement sportif comme le Tour de France comme vitrine d’entreprises ne date pas d’hier. Dans le domaine, l’idée voit le jour dès 1924 alors que Wolber, une petite société française spécialisée dans la fabrication des pneus de bicyclette, profite du Tour pour distribuer des cartes postales publicitaires.
Alors que les entreprises comme l’État n’ont jamais autant parlé d’écologie, la publicité peuple la sphère publique comme privée, alimentant la grande machine consumériste et productiviste. Quelles solutions imaginer pour sortir de ce cruel paradoxe ?
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Un dimanche matin sur Instagram. La page #ootd permet d'avoir un aperçu de toutes les ultimes tendances de la mode, en temps réel. Le hashtag #ootd - "outfit of the day", ou "tenue du jour" - est naturellement l'un des plus populaires du réseau social. En cinq minutes, plus de 800 nouveaux posts apparaissent, portant le total à plus de 315 millions.
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Entretien avec Daniel Tanuro, auteur de « Trop tard pour être pessimistes ! Écosocialisme ou effondrement », qui voit dans le capitalisme vert une imposture.
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