Uniquement les Articles de la décennie 2020
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idéologie
Sous couvert de défendre une liberté d’expression prétendument menacée, deux représentants du département d’Etat américain ont multiplié, ces derniers mois, les rencontres sur le Vieux Continent. Notamment en France, avec le Rassemblement national. Une opération d’ingérence visant en réalité à assurer de leur soutien les mouvements conservateurs et réactionnaires européens.
L'idéologie dominante de l'extrême droite est devenue un survivalisme monstrueux, destructeur et suprématiste, expliquent Naomi Klein et Astra Taylor dans un article récent devenu incontournable, dont Terrestres publie la traduction en français. Elles appellent à construire un mouvement suffisamment fort pour l'arrêter. Naomi Klein · Astra Taylor 16 juillet 2025 […] Pour le dire crûment, les personnes les plus puissantes au monde se préparent pour la fin du monde, une fin dont elles accélèrent frénétiquement l’arrivée.
Donald Trump a menacé samedi Elon Musk de représailles s'il venait à soutenir des élus démocrates opposés à sa vaste loi budgétaire. "S'il le fait, il devra en payer les conséquences", a assuré le président américain alors que les deux hommes ont violemment affiché leurs désaccords ces derniers jours.
Alors que l’administration américaine menace de poursuivre les entreprises qui mettent en œuvre des programmes de diversité et d’inclusion, le groupe allemand – qui emploie 17 000 personnes aux États-Unis – va notamment supprimer son objectif d’atteindre 40 % de femmes parmi l’ensemble de ses employés.
Le vice-président américain J.D. Vance et le chef de la diplomatie Marco Rubio ont violemment critiqué vendredi 2 mai au soir la décision de l‘Office de protection de la Constitution concernant le danger de l’idéologie prônée par la formation politique.
Instauré dès le premier jour de la présidence de Donald Trump, le DOGE, confié à Elon Musk, visait à réaliser 2 000 milliards de dollars d’économie. Cent jours plus tard, il est loin d’avoir accompli cet objectif. Mais pour le camp Trump, DOGE reste un succès idéologique majeur de ce début de mandat.
En campagne contre les universités et la science depuis le début de son mandat, Donald Trump s'est vu opposer un acte de résistance déterminant de la part de Harvard. La guerre est déclarée et elle a déjà franchi les frontières américaines.
C’est l’histoire d’un homme dont vous n’avez sans doute jamais entendu parler… mais qui pourrait pourtant décider de notre avenir. Un homme de l’ombre, la plus noire qui soit. Un homme pour qui seuls les élites mériteraient de vivre. Les autres, juste de survivre, en se soumettant. Un homme qui, depuis son ermitage californien, tisse depuis vingt ans une toile idéologique où la démocratie est une maladie infantile, la presse un virus et la liberté pour tous une plaisanterie de mauvais goût. Cet homme, c’est Curtis Yarvin.
Un collectif d’universitaires, parmi lesquels Nathalie Heinich et Pierre-André Taguieff, s’apprête à publier aux PUF, le 30 avril, « Face à l’obscurantisme woke », qui nourrit déjà de nombreuses critiques. Dans une tribune au « Monde », certains de ses auteurs et d’autres signataires dénoncent les attaques dont ils font l’objet.
Architecte de la politique protectionniste du président américain, Navarro est vivement critiqué pour avoir inventé de toutes pièces un expert nommé "Ron Vara", utilisé à plusieurs reprises dans ses ouvrages pour soutenir ses thèses anti-chinoises. Présenté comme un vétéran formé à Harvard et devenu millionnaire grâce à des investissements en temps de crise, Ron Vara a en réalité été créé par Navarro lui-même. Son nom n'est autre qu'un simple anagramme de "Navarro", comme l'avait révélé la presse américaine dès 2019, notamment le New York Times.
Curtis Yarvin n’a pas toutes les réponses, mais quand on ne sait pas d’où commencer, abasourdis face aux énormités de l’administration Trump, la réponse est souvent : Curtis Yarvin.
Trois courants idéologiques à la fois contraires et convergents, les ultraconservateurs chrétiens, les nationaux-populistes et les techno-libertariens, sont portés par la victoire de Donald Trump.Cette internationale n’est pas structurée comme les internationales socialistes et communistes du XXe siècle, Des tentatives d’unification sont toutefois à l’œuvre depuis une décennie. Ancien conseiller stratégique de Donald Trump de 2016 à 2017, l’idéologue suprémaciste Steve Bannon avait lancé, en 2018 à Bruxelles, Le Mouvement, une fondation destinée à fédérer les populistes et nationalistes d’extrême droite en Europe.
Les musées et le zoo Smithsonian à Washington sont parmi les principales attractions touristiques de la capitale américaine, en raison notamment de leur caractère gratuit. Parmi les plus prisés, figurent notamment le musée d'histoire naturelle, la galerie nationale d'art, ou encore le musée national de l'histoire et de la culture afro-américaine, inauguré en 2016 par Barack Obama.
Curtis Yarvin est la figure intellectuelle qui émerge de la galaxie trumpiste. Son projet politique, défini comme « néoréactionnaire », propose d’en finir avec l’idée démocratique et de structurer le gouvernement comme une entreprise dirigée par un monarque absolu.
Restaurer l’empire — avec des geeks aux commandes. Inaugurer une nouvelle ère — celle des Lumières noires. Transformer l’État en startup et enfermer les individus jugés inutiles. Mélangeant Matrix et Aristote, le blogueur néo-réactionnaire Curtis Yarvin veut mettre fin à « l’expérience démocratique ratée des deux derniers siècles » et instaurer une nouvelle monarchie. Cela pourrait prêter à sourire mais l’auteur a l’oreille du premier cercle de Trump : il faut le prendre au sérieux. Nous le traduisons et le commentons.
Quelques jours avant l'investiture de Donald Trump, le New York Times a publié une longue interview de l'idéologue neoréactionnaire Curtis Yarvin. Cet ex-entrepreneur de la tech est l’un des penseurs les plus influents d’une extrême droite technophile soutenant le nouveau président américain. Son idéologie, baptisée "Lumières obscures", prône la fin de la démocratie.
La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.
La décroissance identifie et critique la croissance comme fondamentale pour le système capitaliste. La croissance enrichit les propriétaires et les riches, laissant le reste de l’humanité derrière lui avec des conséquences environnementales dévastatrices. Paul Fleckenstein, membre de Tempest, interviewe Gareth Dale sur la politique de la décroissance et la critique de l’idéologie de la croissance dans la société capitaliste.
Et si le point commun entre Pether Thiel, Steve Bannon, Elon Musk et Marc Andreessen était un livre de science-fiction de 1967 qui avait prédit le futur dystopique dans lequel nous vivons ?
Entretien réalisé par Quentin Hardy. Terrestres : Depuis quelques années, l’usage du terme éco-fasciste se répand dans les sphères médiatique et militante. Quelle est l’origine de cette notion ?