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PIB
Un rapport scientifique international estime à 25 000 milliards de dollars le manque à gagner pour la planète du fait de l’absence de lutte commune contre les crises environnementale, climatique et sanitaire. S’attaquer séparément à la perte de la biodiversité ou au réchauffement ne fait qu’aggraver les problèmes, explique-t-il.
Indicateurs alternatifs aux PIB, débat sur la comptabilité de la croissance avec les limites planétaires... Le Cese et l'Insee ouvrent-ils la porte à la décroissance ?
Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits humains et l’extrême pauvreté, Olivier De Schutter a remis à l’ONU en juin 2024 un rapport intitulé « Éliminer la pauvreté en regardant au-delà de la croissance ». Dans ce document, il affirme que la croissance du PIB ne permet pas, contrairement à ce que soutient la doxa libérale, de sortir les populations de la misère. Le temps est venu selon lui de repenser radicalement la lutte contre la pauvreté. Entretien.
Dans un rapport publié début novembre, le réseau des banques centrales mondiales consacré au verdissement du système financier (NGFS) tire la sonnette d’alarme : si les trajectoires climatiques actuelles se poursuivent, les pertes économiques causées par l’emballement des températures pourraient atteindre 15 % du PIB l’échelle mondiale en 2050. Soit entre deux et quatre fois que ce qu’anticipaient les évaluations précédentes.
Les dirigeants de la Chine, de la Russie, de l'Inde et d'autres pays des BRICS se réunissent à partir d'aujourd'hui à Kazan, en Russie, pour le premier sommet annuel du groupe depuis son expansion majeure l'année dernière. En août 2023, le groupe avait invité six nations à le rejoindre. Quatre d'entre elles - l'Égypte, l'Éthiopie, l'Iran et les Émirats arabes unis - ont officiellement rejoint le bloc le 1er janvier 2024. L'Argentine a rejeté l'offre, tandis que l'Arabie saoudite l'envisage toujours.
Depuis que les dégâts de la croissance du Produit intérieur brut (PIB) ne font plus débat, tant ils sont flagrants et menacent jusqu’aux conditions d’habitabilité de nombreuses zones de la planète, le PIB lui-même est désigné à la vindicte populaire comme la cause de tous nos maux.
Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Selon un document de travail publié par deux économistes de Harvard et Northwestern, un degré de réchauffement climatique aura un impact de 12 % sur le PIB mondial, au bout de six ans. C'est six fois plus que ce qui était estimé jusqu'à présent.
Tous les pays de la planète se sont fixés des objectifs carbone à la baisse avec un objectif global pour la planète révisé à chaque COP (conférences pour le climat). L'objectif principal reste la neutralité carbone à l'horizon 2050. Il s'agit de viser...
Les coûts de la pollution industrielle en Europe s'élèvent à 2% du PIB de l'Union européenne (UE), malgré une tendance à la baisse les dix dernières années, selon un rapport de l'Agence européenne de l'Environnement (AEE) publié jeudi."L'analyse de l'AEE montre que les coûts relatif à la pollution atmosphérique causée par les plus grandes installations industrielles d'Europe (...) se situent en moyenne entre 268 et 428 milliards d'euros par an", a indiqué dans un communiqué l'agence basée à Copenhague.
C’est une alerte de plus à quelques jours de l’ouverture de la COP28, jeudi 30 novembre à Dubaï. Alors que la question des pertes et dommages, qui désignent les dégâts irréversibles liés au changement climatique, sera au cœur des débats, une étude calcule les pertes économiques déjà subies dans le monde depuis trente ans. Sans surprise, ce sont les pays les plus vulnérables qui payent le plus lourd fardeau.
Selon une nouvelle étude menée par un chercheur de l’Institut de sciences politiques Otto Suhr de la Freie Universität Berlin, le niveau du produit intérieur brut (PIB) n’a aucun impact sur la capacité des États dotés d’une souveraineté monétaire à financer des investissements dans des mesures radicales de décarbonation et des mesures sociales ambitieuses. des politiques telles que des services publics universels et une garantie d’emploi. L’étude « Comment payer pour sauver le monde : théorie monétaire moderne pour une transition vers la décroissance » vient d’être publiée dans la revue Économie écologique.
Cet article avait été commencé sous la forme d’un court fil Twitter sur la mise-à-jour en cours des projections de PIB et de population des scénarios SSP, les scénarios socioéconomiques utilisés comme base pour une majeure partie des projections climatiques, notamment dans les rapports du GIEC. Ce fil est rapidement devenu beaucoup trop long, car pour montrer l’intérêt de cette actualité, il faut expliquer ce que sont les scénarios SSP, comment ils sont élaborés, ce à quoi ils servent, leur intérêt ainsi que leurs limites. De plus, comme Twitter bloque désormais l’accès à celles et ceux qui n’ont pas de compte, en voici une version sous forme d’article, bien plus développée. Ce sujet permet de revenir sur l’origine de la croissance économique dans les scénarios climatiques, et sur les alternatives actuellement développées avec des scénarios limitant la demande en énergie, voire décroissants.
Des incendies qui se multiplient à travers le monde, des températures qui brûlent les records, des inondations qui détruisent tout sur leur passage. La planète est frappée de plein fouet par une série de catastrophes naturelles. Selon les climatologues, ces réalités dues au changement climatique vont inexorablement s’intensifier dans les prochaines années. Cela n’est pas sans conséquences pour les populations, la faune, mais également pour l’économie mondiale.
Selon les estimations de l’assureur Allianz Trade, les événements météorologiques extrêmes auraient des retombées négatives sur l’économie.
La perte des taxes sur la consommation d’énergies fossiles, amenées théoriquement à disparaître avec la transition énergétique, pourrait se chiffrer à 13 points de PIB à l’horizon 2050. Un enjeu de finances publiques majeur.
La forte révision à la baisse s'explique en grande partie par l'abaissement récent des chiffres de l'Allemagne.
Durant la législature du Parlement européen qui se termine, de la crise Covid à la guerre en Ukraine, sans oublier la gestion des aspects énergétiques, s’est confirmé un constat aujourd’hui sans appel : il n’y aura pas de découplage entre Produit Intérieur Brut (PIB) et écocide. Progression du PIB mondial d’un coté, disparition du vivant, pollutions, dégradations de l’ensemble des conditions de vie sur terre en ce compris l’aspect climatique de l’autre, sont intimement liés (réf). La récession est-elle inévitable ? Est-elle indispensable ?
La décroissance est-elle un projet réaliste ? À entendre ses principaux partisans, elle constituerait à la fois une réponse aux injustices du capitalisme marchand et une solution pour mettre en œuvre une économie respectueuse des limites écologiques de la planète. En proposant une lecture critique du dernier ouvrage de Timothée Parrique, théoricien français de la décroissance, David Cayla explique pourquoi le projet décroissant, selon lui, représente une rupture anthropologique d’une grande violence qui a très peu de chances de rencontrer une acceptation sociale.