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Philippe Grandcolas
La COP16 de Cali s'était achevée en novembre sans que les pays ne prennent de décision sur le financement des aires protégées. 4 mois plus tard, à Rome, ils essayent de parvenir à un accord. Une session de rattrapage, moins de 6 mois plus tard parce qu'il faut faire vite. L'effondrement de la biodiversité s'accélère. Entretien avec le Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique national pour l’écologie et l’environnement au CNRS.
Le directeur adjoint national pour l’écologie et l’environnement au CNRS estime qu’il faut ouvrir les yeux et s’interroger sur notre aveuglement collectif.
Alors que se tient la COP16 en Colombie, Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS, alerte sur les risques liés au déclin de la biodiversité.
Alors que les enquêtes soulignent régulièrement les préoccupations des Français·es pour les crises du climat et de la biodiversité, une réelle prise en compte de ces enjeux tarde toujours du côté politique. «Jusqu’à quand ?», s’interroge l’écologue Philippe Grandcolas.
Plusieurs dizaines d’années ont été nécessaires pour faire admettre la réalité de la crise climatique et des risques associés. Mais qu’en est-il de la crise de la biodiversité ? Selon l’écologue Philippe Grandcolas, coauteur de l’ouvrage « Tout comprendre (ou presque) sur la biodiversité », il y a encore un refus de prise de conscience, alors que nous abordons la 6ᵉ crise d’extinction de masse.
À l’occasion de la COP15, Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique à l’Institut écologie et environnement du CNRS, revient sur les grands enjeux de la conférence prévue à Montréal, au Canada, du 7 au 19 décembre.
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l’Australie est un continent spécifique, avec une faune et une flore remarquables et endémiques (n’existant que sur ce territoire). Les images effroyables de koalas, kangourous et autres animaux emblématiques morts ou blessés ont fait le tour du monde. Des chiffres d’apparence colossale ont été cités pour caractériser cette terrible situation et repris par presque tous les médias : on annonce 500 millions puis, désormais, un milliard d’animaux morts dans ces incendies.
Pour beaucoup, la crise de la biodiversité demeure un évènement de moindre importance, dont les conséquences pour les humains resteraient purement éthiques ou patrimoniales. C’est ici une lourde erreur car perte de biodiversité et changement climatique sont intimement liés et ont ensemble des conséquences dramatiques pour l’humanité.