« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
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Plastique
2025
Quand on cherche à limiter notre exposition au plastique, on se tourne souvent vers les bouteilles en verre, perçues comme plus « pures » et plus respectueuses de l’environnement. Pourtant, une étude récente menée par le Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses, à Boulogne-sur-Mer, remet cette idée reçue en question. Selon leurs résultats, certaines boissons vendues dans des bouteilles en verre seraient plus contaminées par des microplastiques que leurs équivalents en plastique ou en canette. Une découverte étonnante qui soulève de nouvelles questions sur l’origine de ces particules et la façon dont elles se retrouvent dans nos verres.
Pendant des années, on s’est demandé si bannir ou taxer les sacs en plastique faisait réellement une différence. Était-ce une mesure symbolique, un geste de bonne conscience… ou une véritable solution à la pollution des océans ? Aujourd’hui, une étude majeure apporte une réponse claire : oui, ces politiques fonctionnent — et leur effet est mesurable sur le terrain.
Des chercheurs espagnols ont mis en évidence la présence de ces particules chimiques dans les fluides reproducteurs humains. Potentiellement nocives pour la fertilité, on les trouve dans les follicules de 69 % des femmes et le sperme de 55 % des hommes.
Selon une récente étude menée en Australie, une espèce d’oiseaux marins est particulièrement touchée par la pollution plastique. Les auteurs affirment que ces animaux subissent des dommages cérébraux comparables à ceux de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit ici d’une nouvelle preuve des conséquences alarmantes de la pollution plastique sur la faune marine.
Chaque minute, dans le monde, plus de 300 000 couches jetables sont utilisées, puis jetées, souvent en décharge. Ces déchets s’accumulent, car les couches traditionnelles mettent environ 500 ans à se décomposer naturellement. Face à cette montagne de plastique, une start-up texane propose une solution totalement innovante, inspirée de la nature : des couches jetables biodégradables activées par un champignon capable de « manger » le plastique. Une avancée qui pourrait transformer notre façon de consommer ces produits et changer la donne écologique.
Une étude du panel d’experts IPES-Food souligne que les systèmes alimentaires consomment 15 % de la production mondiale en énergies fossiles et 40 % des produits de la pétrochimie.
Présenté par les industriels comme un remède à la pollution, le recyclage chimique est censé permettre de fabriquer du plastique de bonne qualité à partir de déchets jusqu’ici enfouis ou incinérés. En France, les projets se multiplient, à grand renfort d’argent public. Vraie solution ou écran de fumée ?
Une étude diffusée par l’Anses révèle la présence d’une centaine de particules de microplastiques par litre en moyenne dans les bouteilles en verre de colas, limonades, thés glacés ou bières. Des niveaux de contamination cinq à cinquante fois supérieurs à ceux des bouteilles en plastique ou des canettes.
En Australie, des chercheurs ont utilisé des miroirs en plastique incassables afin de mettre au point une technologie permettant de réduire de presque moitié le coût de l’énergie solaire thermique. Ces miroirs à l’origine pensés pour les automobiles pourraient devenir une contribution majeure à un avenir industriel plus vert.
Les industriels seront incités à concevoir des emballages davantage recyclables ou réemployables, a annoncé la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, jeudi 12 juin. La France est aujourd’hui très en retard sur les objectifs européens.