« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
filtre:
eaux minérales Nestlé
2025
Nestlé a déposé une nouvelle demande d’autorisation pour continuer à exploiter seulement deux puits sur cinq sur le site Perrier. Le préfet du Gard demande au groupe de prouver que son eau reste naturellement pure, après le retrait annoncé des filtres illégaux.
L’association de consommateurs entend dénoncer l’immobilisme des pouvoirs publics et les tromperies de Nestlé via plusieurs actions en justice annoncées ce mardi 3 juin.
La marque du groupe Nestlé voit sa consommation chuter de 24 % en avril par rapport au même mois l’année dernière, selon des données révélées par France Info ce mardi 27 mai.
Les conclusions de la commission d’enquête sénatoriale sur les eaux en bouteille, révélées par « Le Monde » et Radio France, montrent comment les services de l’Etat ont édulcoré un rapport soulignant des contaminations des sources Perrier à la demande du géant suisse.
Nestlé filtre l’eau de sa source de Vergèze, dans le Gard, pour faire face à des épisodes répétés de pollution chimique ou par des bactéries fécales. Ces contaminations pourraient être liées à la surexploitation des nappes par le numéro un mondial des eaux en bouteille.
Le rapport de la commission d'enquête sénatoriale sur le scandale des eaux en bouteille qui frappe Nestlé Waters fournit de nouvelles révélations sur l'implication de l'Etat dans ce dossier. L'industriel serait intervenu auprès de l'Agence régionale de santé pour modifier un rapport en sa faveur.
Lenteur, fausse route, manque de transparence… Alors que le rapport de la commission d’enquête du Sénat sera rendu lundi 19 mai, «Libé» raconte les coulisses de la gestion gouvernementale du dossier de la fraude aux eaux minérales.
Un communiqué du Sénat indique ce lundi 12 avril que le président de la commission d’enquête Laurent Burgoa (LR) a décidé de saisir la justice, après l’audition le 26 mars du directeur industriel de Ronan Le Fanic.
Le géant suisse de l’agroalimentaire, qui vient de publier des ventes en hausse au premier trimestre, est globalement peu touché par les fraudes aux eaux minérales concernant Vittel et Perrier. Mais l’entreprise a entamé un processus de désengagement de l’activité des eaux, comme il s’était séparé de l’activité de pizzas surgelées après le scandale Buitoni.
Le directeur général du groupe a joué l’agent conciliateur devant la commission d’enquête du Sénat après les auditions mouvementées de deux dirigeantes du groupe empêtré dans un scandale aux eaux en bouteilles. […] «Oui, des traitements non conformes ont été mis en place, ce n’est pas admissible et cela n’aurait jamais dû l’être», a désamorcé Laurent Freixe, au début de son intervention. Et «de réitérer ses plus sincères regrets pour cette situation du passé qui n’était pas en phase avec les valeurs de notre groupe».