Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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nuage

2025

Le docteur Clémence Rose est chargée de recherche CNRS au Laboratoire de météorologie physique depuis 2018. Elle étudie les plus fines particules qui composent notre atmosphère et ses travaux ont été salués par le CNRS, qui lui a décerné cette année la médaille de bronze.
Les secours sont à pied d’œuvre pour surveiller ces émanations provoquées par l’incendie d’un entrepôt industriel survenu tôt ce samedi 10 mai au matin. Après un incendie d’un entrepôt industriel, un nuage de chlore toxique s’est élevé dans le ciel espagnol. Résultat : les autorités ont appelé ce samedi 10 mai plus de 160 000 personnes, vivant dans cinq municipalités de la région de Catalogne, à fermer leurs fenêtres, éteindre leur climatisation et à ne surtout pas sortir de chez elles.
A mesure que les températures augmentent, les stratus, cirrus et autres cumulonimbus changent, s’élevant ou devenant moins étendus. Ces modifications, qui compliquent les prévisions climatiques, devraient amplifier le réchauffement.
On les pensait inoffensifs, voire protecteurs. Et pourtant, les nuages qui survolent les océans semblent de moins en moins capables de renvoyer la lumière solaire vers l’espace. En clair : ils laissent passer plus de chaleur, contribuant à un réchauffement accru de la planète. Un phénomène récemment mis en lumière par des chercheurs britanniques, qui soulève un paradoxe troublant : et si l’air plus propre que nous respirons aujourd’hui… favorisait indirectement le changement climatique ?
Nous sommes à J+68 de glue fasciste aux Etats-Unis, à 427 ppm de CO₂ dans l’atmosphère et aujourd’hui – haut les cœurs – on se demande si nous assisterons bientôt à une « guerre des nuages ». Eh oui, cette perspective n’a rien de science-fictionnelle… Des pays investissent déjà dans leur capacité à contrôler les conditions météorologiques et, dans certaines zones tendues (Israël-Iran, Chine-Inde), des gouvernements s’accusent mutuellement de vol d’eau atmosphérique.
Clouds play an important role in how much the Earth warms when greenhouse gases like carbon dioxide increase. However, scientists have struggled to determine whether low-level clouds in the tropics slow down or speed up global warming, creating uncertainty in climate predictions. A new study published in Nature adds to the growing evidence that cloud feedback is very likely to amplify warming in the climate system, rather than reduce it.
Les chercheurs d'une étude décrivent un phénomène source d'inquiétude : la diminution de la couverture nuageuse mondiale.

2024

L’année passée, la température terrestre a grimpé d’environ un demi-degré. Il s’avère aujourd’hui que la planète dans l’ensemble a vécu une année ensoleillée. Les nuages bas étaient 4% moins abondants que les années précédentes. L’année 2023 a vu une augmentation impressionnante du réchauffement climatique. Les océans étaient particulièrement chauds, notamment l’Atlantique, qui a battu tous les records. Les climatologues ont qualifié ce changement de plusieurs adjectifs expressifs, incluant ‘gobsmackingly bananas.’
Les orages provoqués par les feux de forêt sont plus fréquents qu’on ne le pensait, comme le montrent désormais les images et les données satellitaires à haute résolution.
Une volcan indonésien qui provoque des ciels rouges et inspire le peintre Turner, des algues minuscules faiseuses de nuages… Les interactions entre soufre et climat sont aussi riches que méconnues.