2025
Le président équatorien, Daniel Noboa, a prévenu mercredi qu'il ne signerait pas le contrat d'exploitation du plus grand gisement pétrolier du pays si le consortium sino-canadien retenu ne versait pas un acompte de 1,5 milliard de dollars dans les six jours.L'Equateur a délégué l'exploitation du champ pétrolier de Sacha, situé dans la province amazonienne d'Orellana (est), à un consortium composé de filiales des groupes chinois Sinopec et canadien New Stratus Energy.
“C’est le plus grand braquage de l’histoire” de l’Équateur, dénonce le journal d’opposition “Periódico Opción”, après l’attribution par le gouvernement de Daniel Noboa, en plein entre-deux-tours de la présidentielle, de l’exploitation du champ pétrolier Sacha à un consortium privé et étranger, sans appel d’offres. D’autant que la manœuvre, critique l’opposition de gauche, a été effectuée dans le dos des Équatoriens, occupés à célébrer le carnaval.
Bien que la population du pays sud-américain ait voté pour la fin des activités extractives dans ce parc naturel, le pouvoir n’a pas encore franchement entrepris le démantèlement des activités, arguant de « difficultés techniques ».
Alors que les ventes de véhicules électriques ont explosé depuis 2019 dans un contexte de hausse du prix des carburants, les très fréquentes coupures de courant, liées à la forte sécheresse, remettent en question le choix des conducteurs.
2024
Depuis le 27 décembre, les littoraux équatoriens et péruviens font face à une série de vagues de forte intensité. Plusieurs infrastructures maritimes et touristiques ont été altérées par le phénomène.
Une sécheresse inédite a vidé les barrages et oblige les Equatoriens à vivre avec des coupures d’électricité de plusieurs heures par jour, alors que le président, Daniel Noboa, espère se faire réélire en février.
Alors que plus de 10 000 hectares ont brûlé en novembre, cette mesure, qui permet de mobiliser des ressources économiques, s’appliquera pour une période de soixante jours.
Vingt-sept feux de forêt menacent des zones résidentielles de la capitale de l'Équateur, Quito, où déjà plusieurs personnes ont été blessées. La municipalité a déclaré l'état d'urgence mercredi soir. Selon les autorités équatoriennes, ils seraient d'origine criminelle, la forte sécheresse multipliant la propagation du feu.
L'Equateur a commencé dimanche à tester une centrale électrique flottante, pouvant produire 100 mégawatts d'électricité, a indiqué Rafael Quintero, le vice-ministre de l'électricité et des énergies renouvelables du pays qui connaît une grave crise énergétique. "Après cette période de test, qui ne devrait pas durer plus de deux jours, nous aurons deux autres jours de fonctionnement expérimental au cours desquels 100 mégawatts devraient être distribués de manière régulière et entrer ensuite en fonctionnement commercial", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Plusieurs provinces d'Equateur étaient privées d'électricité samedi, deux mois et demi après une panne qui avait touché tout le pays, a annoncé l'opérateur national, Cenace.En raison d'un problème technique à la sous-station de Molino, "il y a eu une coupure de l'alimentation électrique dans certaines provinces du pays", a déclaré Cenace dans un communiqué, sans en préciser le nombre.