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Plastique
2025
La présence de déchets plastiques, en particulier de ficelles agricoles, dans les nids expose les oisillons à des risques de blessures graves, conduisant parfois à leur mort.
Pendant des décennies, les chercheurs se sont arrachés les cheveux face à un mystère troublant : où se cachaient les milliards de tonnes de plastique manquant dans nos océans ? La réponse vient d’être trouvée, et elle est terrifiante. Des scientifiques néerlandais ont découvert que l’Atlantique Nord regorge de 27 millions de tonnes de particules plastiques si minuscules qu’elles échappaient à tous nos instruments de mesure. Ces « nanoplastiques » invisibles contaminent déjà notre cerveau et remontent toute la chaîne alimentaire jusqu’à notre assiette.
Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages dans les Vosges. Le procès se tiendra du 24 au 28 novembre. Des taux de pollution de microplastiques « incommensurables » ont été retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, selon le magistrat chargé de l’enquête préliminaire dans le cadre des poursuites contre Nestlé Waters concernant des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges, révèle Mediapart dans un article paru samedi 9 août.
Des taux de pollution aux microplastiques "incommensurables" ont été retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, selon le magistrat chargé de l'enquête préliminaire dans le cadre des poursuites contre Nestlé Waters concernant des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges, révèle samedi Mediapart.
Nestlé Waters est soupçonné d’avoir laissé plusieurs décharges sauvages de déchets plastiques - l’équivalent de 126 piscines olympiques - s’écouler dans les sols vosgiens. La multinationale suisse dément.
Le premier traité international permettant de lutter efficacement contre la pollution plastique qui menace les écosystèmes et la santé humaine est "à portée de main", malgré le "brouillard" qui pèse actuellement sur l'avancée des négociations, a estimé samedi la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Inger Andersen.
Les négociations à Genève en vue d'établir le premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l'AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations.
Une étude récente porte sur la production de quatre types de polymères vierges par les Etats.
Sept pays, conduits par la Chine, les États-Unis et l'Arabie Saoudite, ont produit deux tiers (66%) des quatre types de plastiques les plus courants dans le monde en 2024, selon le cabinet britannique de conseil environnemental Eunomia et Zero Carbon Analytics, un groupe de recherche.
Alors que les négociations du traité mondial sur les plastiques débutent à Genève, un nouveau rapport ainsi qu’un film de l’Environmental Justice Foundation (EJF) révèlent que les efforts déployés pour lutter contre la pollution plastique en se concentrant sur la gestion des déchets échouent totalement en Thaïlande. Ces « fausses solutions » détournent l’attention de la cause première : la surproduction et la surconsommation. Ce constat souligne l’urgence d’un accord s’attaquant à la crise du plastique à la source, selon l’EJF (*).
Conclure un premier traité mondial contre la pollution aux plastiques s’avère crucial. Pourtant, les Etats restent divisés sur la façon de faire face à ce fléau dont les déchets ravagent la planète et menacent la santé humaine.
Une session exceptionnelle destinée à boucler le premier accord de lutte contre ce fléau regroupe 175 pays en Suisse du 5 au 14 août. Huit mois après l’échec du dernier round de discussions, les divergences entre les délégations font craindre une impasse définitive.
Une centaine de pays souhaitent fixer, dans un traité international, un objectif de baisse de la production à la source de plastiques, mais les pays producteurs de pétrole et de gaz s’y opposent.
Alors qu'une nouvelle session de négociations s'ouvre mardi à Genève, en Suisse, pour élaborer le premier traité mondial contre la pollution plastique, une équipe de scientifiques a dévoilé lundi un état des lieux des impacts de cette pollution sur la santé humaine. Un problème "largement sous-estimé", jugent-ils.
Face à une "crise mondiale", la "responsabilité repose" sur les Etats pour juguler la pollution plastique, a déclaré le président des débats onusiens qui se sont ouverts mardi à Genève pour tenter d'élaborer le premier traité international contre la pollution plastique.
Sous l'égide de l'ONU, près de 180 pays se réunissent mardi à Genève. L'objectif : écrire un traité mondial visant à réduire la pollution plastique après l'échec des discussions menées à Busan, en Corée du Sud, fin 2024.
À partir de ce mardi, les représentant·es de 180 pays se retrouvent en Suisse pour tenter de se mettre d’accord sur un traité international visant à réduire la pollution plastique. Pourquoi les précédentes négociations ont-elles échoué ? Que reproche-t-on exactement à ce matériau ? Vert vous explique ce qui se joue actuellement sur les rives du lac Léman.
Les pays du monde entier se trouvent à un moment critique de la bataille contre la pollution plastique. Alors que les négociations autour d’un traité mondial sur les matières plastiques touchent à leur fin, l’OCDE présente, dans ce rapport, les résultats d’un exercice de modélisation de scénarios d’action fondés sur différents types d’intervention : limiter la production et la demande, promouvoir l’écoconception, augmenter le recyclage et fermer les voies de rejet. Ce rapport éclaire sur les avantages environnementaux et les conséquences économiques qui pourraient découler des actions engagées pour mettre fin à la pollution par les plastiques d’ici à 2040, selon différents niveaux d’ambition : quels pays agissent, le caractère rigoureux des mesures et les phases du cycle de vie des plastiques auxquelles elles s'appliquent.
Plusieurs institutions académiques lancent une initiative avec la revue « The Lancet » pour suivre, chaque année, les effets de la pollution plastique sur la santé.
Imaginez découvrir que l’air de votre propre domicile, celui que vous considérez comme le plus sûr au monde, contient une pollution 100 fois plus importante que tout ce que la science avait mesuré auparavant. Cette réalité vient d’être dévoilée par des chercheurs français qui ont mis au point une technique révolutionnaire pour détecter des particules si minuscules qu’elles échappaient jusqu’ici à tous les radars. Leurs résultats bouleversent notre compréhension de la contamination plastique et révèlent que nos poumons subissent un bombardement quotidien dont nous n’avions pas conscience.