Jean-Marc Jancovici

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Société

2025

Le travail est au cœur de nos vies… et peut-être aussi au cœur de nos impasses. Pourquoi travaillons-nous autant ? À quoi ce temps et cette énergie servent-ils vraiment ? Et surtout, comment repenser le travail dans un monde où la crise écologique nous oblige à produire et consommer moins, alors même que la dette publique, la compétition économique mondiale et la pression sociale nous poussent à accélérer toujours davantage ? Dans cet épisode, Dominique Méda, philosophe et sociologue, professeure à l’Université Paris Dauphine, nous aide à penser cette tension structurante de notre époque. Spécialiste des politiques publiques du travail, de la protection sociale et de la transition écologique, elle interroge les fondements de notre modèle économique et les mythes qui l’accompagnent : croissance, compétitivité, plein emploi, progrès technologique… tout est passé au crible de l’analyse historique, sociale et politique.
Mon enfance a été perpétuellement peuplée de personnes créatives. Mes parents, tous deux musiciens, organisaient souvent des rencontres d’artistes, d’écrivains et d’interprètes. À chaque fois, un thème récurrent émergeait : la lutte de l’esprit créatif dans un monde qui semblait de plus en plus indifférent, voire hostile, à leurs contributions. Chaque personne exposait ce qui est devenu une fenêtre très claire sur la façon dont nos systèmes exploitent et marginalisent les personnes les plus créatives.
Depuis, quelques années, les data centers sont au cœur d’une polémique environnementale, notamment en raison de leur côté énergivore. Et s’il était possible de les envoyer dans l’espace ? Justement, la société Latitude désire y parvenir en soutenant le projet d’une société basée aux Émirats Arabes Unis.
Now that the collapse of our political, economic, social and ecological systems is accelerating, the signs of this collapse, including scapegoating, corruption, and social disorder are becoming more obvious. This is the seventh of a series of articles on some of these signposts.
Malgré les efforts pour inverser la tendance, le nombre de voitures de société sur nos routes continue d'augmenter, d'après un rapport de l'ONSS cité dans L'Echo et De Tijd mardi.
Est-on en train de sacrifier la santé, et notamment celle des enfants, sur l’autel de la prospérité ? Oui, dit la Société Scientifique de Médecine Générale, qui dénonce un empoisonnement massif de la population à travers le recours aux pesticides.
Imaginez un monde, ou, plus près, une Belgique, où certaines recherches seraient autorisées… Et d'autres plus. Celles sur le réchauffement climatique, par exemple. Les recherches fondamentales sans utilité sociétale immédiate seraient exclues, tout comme certains programmes de formation jugés non prioritaires. Un scénario fictif ? Pas tant que ça.
OpenAI, fleuron américain de l'intelligence artificielle, va rester une société à but non lucratif, a annoncé lundi son patron, Sam Altman, qui dit avoir écouté les leaders de la société civile. Reste à attendre la réaction des investisseurs à ce renoncement.
Le directeur général d’OpenAI, Sam Altman, a annoncé, lundi 5 mai, que l’entreprise d’intelligence artificielle (IA), à l’origine de ChatGPT, abandonnait son projet controversé de devenir une société à but lucratif. Des investisseurs d’OpenAI souhaitaient faire fructifier leurs placements dans une structure vouée à être rentable. Mais cette perspective avait fait vivement réagir, beaucoup la jugeant dangereuse au vu de la puissance de l’intelligence artificielle. Le changement de structure aurait fait passer, selon certains critiques, les intérêts des actionnaires avant ceux de la société civile.
Aux États-Unis, au prétexte de lutter contre l’immigration illégale, le gouvernement de Donald Trump déploie des outils de surveillance d’une ampleur inégalée, qui croisent d’immenses bases de données grâce à la puissance de l’intelligence artificielle. Décryptage.
Basé en France, le cimentier NeoCem a récemment innové pour le secteur du bâtiment. Il est ici question d’un ciment bas-carbone à base d’argile, à la fois écologique et issu d’une production locale. Que dire du processus de fabrication de ce ciment ? Pourquoi s’agit-il d’une innovation intéressante ?
L’économiste Alain Grandjean et l’investisseur Fanny Picard appellent, dans une tribune au « Monde », les acteurs économiques européens à accompagner la transition écologique, sous peine de voir s’effondrer notre société tout entière.
Sophie Dubuisson-Quellier est directrice de recherche au CNRS au sein du Centre de Sociologie des Organisations, membre du Haut Conseil pour le climat et spécialiste de la transition énergétique. Dans cette conférence, elle explique comment, face à la transition écologique, on accuse à tort la population de : "ne pas vouloir" changer, "ne pas savoir" qu'il faut changer ou encore "ne pas pouvoir" changer, ce qui soulève les questions de l'acceptabilité sociale, de l'absence de mobilisation et de l'impuissance des imaginaires.
Professionnels de la santé et scientifiques, nous avons été heurtés par certains propos de la ministre wallonne de l’Agriculture, Madame Anne-Catherine Dalcq, dans Le Soir du 02/04/25. En tant que professionnels du soin et de la science, nous sommes tenus par des obligations déontologiques de veille de la santé physique et mentale de nos patients, d’intégrité de nos pratiques vis-à-vis de nos patients et de la collectivité, et également de correction scientifique. Ces devoirs nous obligent. Nous ne pouvons donc pas rester muets face à certaines déclarations de la ministre qui sont manifestement erronées, inexactes, voire mensongères.
« L’ancien président Barack Obama a appelé les universités et les cabinets d’avocats à s’opposer à l’intimidation de l’administration du président Donald Trump et a exhorté les Américains à se préparer à « éventuellement se sacrifier » pour soutenir les valeurs démocratiques. Dans un discours prononcé jeudi soir au Hamilton College à Clinton, dans l’État de New York, M. Obama a également accusé le gouvernement Trump d’œuvrer à la destruction de l’ordre international créé après la Seconde Guerre mondiale.
Nous avons construit depuis dix mille ans, un monde d’abondance de ressources, un écosystème stable, qui nous a poussé à optimiser et à performer. Le culte de la performance est à son apogée et nous incite à toujours gagner en efficacité, à maximiser nos résultats, avec moins de moyens possibles. Cette approche atteint ses limites dans un monde en constante évolution. Aujourd'hui la nature se réveille, elle devient fluctuante et nous devons apprendre à vivre dans un monde instable, imprévisible. Comment vivre dans ce nouvel environnement ? Comment passer de la performance à un nouveau modèle ? Comment abandonner la performance et passer à une autre forme de société ? Olivier Hamant est biologiste et chercheur, il se lève le matin stimulé par l’étude de la vie des plantes. Dans la nature, les systèmes robustes prospèrent parce qu’ils acceptent l’incertitude. Le chercheur s’inspire de cet environnement pour nous apprendre à vivre dans un environnement instable par le concept de la robustesse, et nous incite à
Le tribunal de Montpellier a infligé des amendes et des peines de prison avec sursis aux exploitants pour la mort d’espèces protégées. Une première au niveau pénal contre des exploitants d’éoliennes. Le tribunal de Montpellier a ordonné, lundi 7 avril, la suspension pour quatre mois, avec exécution provisoire, de l’activité du parc éolien d’Aumelas (Hérault), jugeant les dix sociétés qui l’exploitent, dont EDF Renouvelables, responsables de la mort de 160 individus d’espèces protégées, dont de rares faucons crécerellettes.
Javier Milei, Elon Musk, Donald Trump... En quelques décennies, les méthodes de management autoritaires issues du monde de l'entreprise se sont importées dans la société et dans le monde politique, au nom de l'efficacité. Des modes de gestion parfois violents, qui deviennent désormais la norme et interrogent.
Pourtant, une immense majorité (82 %) des Belges estime que les questions environnementales ont un effet direct sur leur vie quotidienne et leur santé. Ce qui ne les empêche pas de placer l'environnement derrière la pauvreté, l'inflation, la criminalité et l'accès aux soins de santé dans la liste de leurs préoccupations.
Une médecin tire la sonnette d’alarme pour recadrer la crise climatique comme un enjeu de santé.