filtre:
emissions
2025
Le président russe a signé, ce mercredi 6 août, un décret fixant un objectif climatique a priori ambitieux, mais qui permet en réalité à la Russie, quatrième émetteur mondial, de polluer encore plus.
Au coeur des sables du Karakoum au Turkménistan, de timides langues de feu lèchent les parois des "portes de l'Enfer". Après un demi-siècle de combustion, le cratère de Darvaza qui rejette du méthane, gaz accélérant le réchauffement climatique, doit enfin être éteint. […] D'après de rares rapports scientifiques, la part de Darvaza dans les immenses rejets de méthane du Turkménistan reste marginale, mais ce cratère est le symbole d'une catastrophe environnementale. […] Si les autorités turkmènes verrouillent toute information, des satellites ont révélé que le Turkménistan détenait en 2024 le record du monde du nombre de super-émissions de méthane (ou fuites massives), d'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Le groupe de construction teste une technologie pilote, créée par la start-up Revcoo, pour capter le carbone émis par son usine de chaux, à Haut-Lieu (Nord).
Quatrième émetteur mondial de dioxyde de carbone, la Russie veut parvenir à zéro émission nette d'ici 2060 mais, selon des militants, ses objectifs actuels sont insuffisants pour lutter contre le réchauffement climatique.
A l’image de l’industrie automobile, le secteur aérien réclame un assouplissement de leurs obligations en matière d’incorporation de carburant « durable » imposées par Bruxelles.
Le patron de l'Agence fédérale de protection de l'environnement, nommé par le président Trump, a annoncé revenir sur une décision fondamentale pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre. Un recul de plus qui pourrait représenter "la plus grande mesure de dérégulation de l'histoire des Etats-Unis".
Le patron de l'Agence fédérale de protection de l'environnement a annoncé mardi s'attaquer à une décision clé de l'administration Obama pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre. De quoi permettre une vaste dérégulation pour le secteur automobile en assouplissant les règles sur les émissions des véhicules.
Cette réforme, qui devra passer par une phase de consultation publique, devrait notamment entraîner une vaste dérégulation du secteur automobile.
La start-up française Mistral AI fait le pari de la transparence en dévoilant l’impact environnemental de son principal modèle d’intelligence artificielle. Une première dans le secteur, dont les besoins en énergie explosent, entraînant de facto une augmentation de ses émissions de gaz à effet de serre.
La plus haute juridiction de l’ONU rend un avis ce mercredi 23 juillet pour savoir quels sont les devoirs des pays en matière de lutte contre le changement climatique et déterminer la responsabilité historique des nations les plus polluantes. Cette décision pourrait avoir un impact sur les tribunaux du monde entier.
Ironie tragique : l’armée américaine, qui affirme que le changement climatique est une menace majeure pour la sécurité mondiale, est elle-même l’une des principales causes de ce dérèglement.
Révélées par une étude récente, les décharges américaines émergent comme des sources inattendues et préoccupantes d'émissions de méthane, mettant en lumière l'urgence de repenser notre gestion des déchets pour contrer le changement climatique.
Le changement climatique n'est ni l'unique ni le plus urgent des problèmes planétaires auquel l'humanité doit faire face. La pandémie l'a amplement démontré et il n'y a aucune tentative de négationnisme à le rappeler. Ce changement, causé par l'homme et ses émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l'ère industrielle, est cependant un des grands défis des décennies à venir. La réduction de nos émissions est évidemment nécessaire, et donc à terme l'arrêt de l'usage des fossiles carbonés comme sources d'énergie, mais l'adaptation est également indispensable pour diverses raisons.
La diminution des émissions de gaz à effet de serre a largement ralenti lors du premier trimestre 2025, et le reste de l’année ne devrait pas être plus glorieux. Ce rythme est insuffisant pour respecter les objectifs climatiques de la France.
Malgré le ralentissement des émissions globales de gaz à effet de serre (GES), les voyants du climat restent dans le rouge, nous rappelle le rapport Indicators of Global Climate Change 2024 récemment publié. Ce rapport permet également d’identifier trois leviers d’action à mettre en œuvre pour stabiliser le stock atmosphérique de GES à l’origine du réchauffement global.
Malgré le ralentissement des émissions globales de gaz à effet de serre (GES), les voyants du climat restent dans le rouge, nous rappelle le rapport Indicators of Global Climate Change 2024 récemment publié. Ce rapport permet également d’identifier trois leviers d’action à mettre en œuvre pour stabiliser le stock atmosphérique de GES à l’origine du réchauffement global.
Une combustion optimisée et des émissions de CO2 réduites de 90% : un groupement d'industriels et d'énergéticiens français a mis au point une chaudière industrielle combinant plusieurs technologies pour séquestrer le carbone issu de la combustion et en améliorer les performances énergétiques.
Dans le paysage lunaire, uniformément blanc, d'une usine de chaux du nord de la France, une start-up teste sa technologie de capture et de stockage du CO2, dans un marché encore balbutiant mais tiré par l'objectif européen de neutralité carbone en 2050. A Haut-Lieu (Nord), l'usine de chaux de Bocahut, filiale d'Eiffage, domine une carrière de calcaire profonde de 100 mètres, la plus grande du groupe. Tout est d'un blanc aveuglant, du sol aux ordinateurs du poste de pilotage du projet de captage de carbone, couverts d'une pellicule de chaux.
Que veut Emmanuel Macron ? Longtemps, le président français a été un fervent soutien du pacte vert européen, dont se sont dotés les Vingt-Sept pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, depuis les élections européennes de juin 2024 et la dissolution manquée de l’Assemblée nationale, il est devenu un ardent défenseur de la simplification, voire de la dérégulation, quitte à oublier ses engagements passés. Dix ans après l’accord de Paris, sa détermination a faibli. Jeudi 26 juin, à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, Emmanuel Macron a prévu de mettre sur la table le sujet de l’objectif 2040 de réduction des émissions de CO2 au sein de l’Union européenne (UE), qui doit emmener les Vingt-Sept vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.