2024
Une nouvelle maladie, encore inconnue, a fait 131 morts en République démocratique du Congo, selon le nouveau bilan communiqué jeudi par le ministre de la Santé de la province congolaise de Kwango, Apollinaire Yumba. Des symptômes ont été détectés auprès de 382 personnes.
L’exploitation artisanale et industrielle des minerais pour les technologies et la transition énergétique, le cobalt et le cuivre, expose des femmes à des risques pour leur santé reproductive en République Démocratique du Congo. Des cas de malformations congénitales des fœtus, des enfants morts avant la naissance ou juste après avoir vu le jour, ainsi que des infections génitales se multiplient.
Entre 2018 et 2023, la production du cobalt en RDC est passée de 104.000 tonnes à 170.000. Soit, une augmentation de 63%, due à l’accélération de l’exploitation de ce minerai stratégique pour la transition énergétique mais nuisible à l’environnement et à la santé de la reproduction. A Musonoï, un quartier de l’Ouest de la ville de Kolwezi, les femmes sont les plus exposées. Des cas d’avortements, de fausses couches et, même, de malformations congénitales y sont de plus en plus fréquents.
Deux mois après la déclaration d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé, l’épicentre de l’épidémie vient d’obtenir les premières doses de vaccin, alors que la maladie sévit en République démocratique du Congo depuis cinquante ans.
Des turbines bloquées par des nappes de déchets en plastique : dans la grande centrale hydroélectrique alimentant l'est de la République démocratique du Congo (RDC), la production d'électricité est partiellement coupée, à cause de montagnes de détritus charriés sur l'eau par les pluies.
Alors que 511 personnes sont mortes dans le pays depuis le début de l’année, une nouvelle souche, transmissible entre humains, notamment par des rapports sexuels, se diffuse dans les pays voisins.
Le séquençage de virus de la Mpox (naguère appelée variole du singe) provenant de personnes infectées en Ouganda et au Kenya a confirmé qu’il s’agissait de la même souche que celle qui circule en République démocratique du Congo. Elle est plus létale que celle qui a provoqué une épidémie mondiale en 2022.
L’Organisation Mondiale de la Santé est inquiète, elle estime même que c’est une menace pour la santé mondiale : les cas de variole du singe, aussi appelée MPOX, augmentent de manière exponentielle en République démocratique du Congo. Une nouvelle souche plus dangereuse a déjà fait plusieurs centaines de victimes dans le pays.
Partis de Besançon le 22 juin, des militants de l’association Génération lumière ont rallié Strasbourg à pied pour sensibiliser l’opinion aux conséquences de l’extractivisme minier en République démocratique du Congo. Strasbourg (Bas-Rhin), reportage « Est-ce que vous pouvez me dire ce que c’est que l’extractivisme ? Parce que moi je ne connais pas du tout… » Sur le parvis de la gare de Strasbourg, l’atelier pancartes de la marche pour la paix en République démocratique du Congo (RDC) interpelle les passants. (...)