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chauds
2025
Malgré un répit dans la série de records de chaleur, juillet 2025 s'est classé sur le podium des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur la planète, a annoncé, jeudi, l'observatoire européen Copernicus. Le mois dernier, le thermomètre a dépassé 50°C non seulement dans le Golfe et en Irak, mais aussi en Turquie pour la première fois.
La vie sur Terre, aussi diverse soit-elle, semble organisée selon un principe simple : la majorité des espèces vivent dans des « points chauds » de biodiversité, des zones centrales offrant des conditions optimales. De ces noyaux, la vie s’étend vers les zones périphériques, où seules les espèces les plus adaptées parviennent à survivre. Cette organisation spatiale, régie par le filtrage environnemental, est universelle et prévisible. Elle éclaire notre compréhension de la biodiversité et devrait guider les efforts de conservation dans un contexte de changements environnementaux rapides.
Un pattern mondial et des conséquences locales Une étude publiée le 4 juin 2025 dans Nature Ecology & Evolution, menée par des chercheurs de l’Université d’Umeå en collaboration avec l’Université de Reading, révèle un principe presque universel : Dans chaque région du globe, la biodiversité s’organise autour de "points chauds", des zones minuscules mais vitales, où la majorité des espèces apparaissent et se concentrent, avant de se raréfier en s’éloignant.
Des vents chauds et puissants continuent de souffler mercredi et d'attiser les flammes à Los Angeles. Selon les derniers bilans, ces feux ont fait au moins 25 morts en une semaine.
2024
Ces phénomènes, surnommés points chauds de canicule, inquiètent les chercheurs, qui tentent d’en comprendre les causes.
Les 12 derniers mois ont tous enregistré des records de température, dépassant à chaque fois la limite de 1,5 °C au-dessus de la moyenne préindustrielle.
Les modèles climatiques régionaux sous-estiment le réchauffement en Europe, où la baisse de pollution accentue les vagues de chaleur, révèle une étude de l'EPFZ.
Le mois de mars 2024 a été le dixième mois d’affilée à enregistrer une température moyenne plus élevée qu’un mois de mars normal, selon le service changement climatique (C3S) de l’observatoire européen Copernicus.
2023
La Terre vient de vivre une période alarmante, marquée par les douze mois les plus chauds jamais enregistrés.
Le mercure semble s’affoler dans les thermomètres en cette fin de mois d’août. Interrogé sur La Première, Pascal Mormal, météorologue à l’IRM, confirme qu’on "sera 5 à 6 degrés au-dessus des normales de saison. Une vague de chaleur répond à des critères précis : il faut au moins cinq jours consécutifs durant lesquels il y a une température d’au moins 25 degrés, et dans cette séquence il faut au moins trois journées durant lesquels on atteint ou dépasse les 30 degrés. A priori ces critères ne seront pas rencontrés. Mais on peut parler d’un pic de chaleur. Nous allons échapper au pire grâce à l’influence océanique qui va tempérer" l’atmosphère ces vendredi et samedi. Cela restera en Belgique plus supportable maintenant que si cela se passait en juillet : "Le soleil est moins haut dans le ciel et les nuits sont sensiblement plus longues, ce qui permet d’atténuer en partie les grosses chaleurs".