Jean-Pascal Van Ypersele

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2025

Malgré quelques aspects très positifs, l'accord de gouvernement est loin d'être idyllique. Les mesures annoncées sont insuffisantes pour atteindre les objectifs climatiques que la Belgique s'est elle-même fixés.

2024

Face au renforcement des normes européennes sur les émissions de CO2, les constructeurs automobiles européens pourraient payer de lourdes compensations, fermer des usines, ou bien augmenter les prix de leurs voitures à essence.Les constructeurs automobiles doivent respecter une moyenne annuelle d'émissions par voiture vendue en Europe. Cette norme dite CAFE (Corporate Average Fuel Economy) les oblige à vendre progressivement des véhicules de moins en moins polluants.
En dépit d’efforts louables pour diminuer l’empreinte carbone des Jeux de Paris 2024, il est utopique de penser que l’impact d’une telle organisation (tout comme les précédentes éditions) a eu des effets minimes sur l’environnement et le climat. Il est indispensable de réformer ce rendez-vous planétaire, quitte à consentir quelques sacrifices.
Le directeur général, Luca de Meo, a affirmé aux «Echos» à paraître ce lundi 22 juillet qu’il estimait que le marché n’était «pas encore sur la bonne trajectoire», estimant qu’il aurait mieux valu «viser 2040».
Depuis leurs débuts au XIXe siècle, les transports motorisés se sont pas cachés d'être polluants, dans un environnement qui l'était souvent déjà copieusement, mais différemment, par d'autres sources. Leur déploiement a été justifié par divers progrès, dont souvent celui d'être bientôt propres, en termes sanitaires mais aussi récemment du point de vue du changement climatique. Ce souhait est par exemple aujourd'hui incarné par la voiture électrique ou l'avion à hydrogène. S'agit-il d'une nouvelle fable ou d'un réel changement de paradigme ?
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec le retour d'Aurélien Bigo. Chercheur sur la transition énergétique des transports, Aurélien a réalisé une thèse "Les transports face au défi de la transition énergétique. Après avoir soutenu la thèse fin 2020 et contribué à la construction des scénarios de prospectives Transition(s) 2050 de l’ADEME, il est désormais chercheur associé à la Chaire Energie et Prospérité, avec pour objectif de produire et diffuser de la connaissance utile à la transition énergétique des transports.
André Broto, ingénieur, auteur de « 40 idées reçues sur les transports, et comment elles nous empêchent d’avancer ».
Le gouvernement s’est réjoui d’une baisse de nos émissions de CO2. Las, celle qui touche le secteur des transports, très polluant, est toujours loin d’être suffisante.

2023

Pour l’ingénieur et essayiste Laurent Castaignède, le développement actuel de la voiture électrique est un désastre annoncé. Il provoquera des pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.
Depuis 2020, le WWF n’a cessé d’alerter le gouvernement français sur l’augmentation fulgurante des ventes de SUV qui plombe la trajectoire climatique du secteur des transports et menace l’ambition écologique de la France. Plus lourds et plus émetteurs que la moyenne, les modèles SUV vendus en France ont constitué la 2 e source de croissance des émissions françaises de CO 2 ces dix dernières années et coûteront bientôt 400 € de plus chaque année aux plus modestes, piégés par un marché de l’occasion qui s’alourdit de plus en plus de SUV. Depuis notre première alerte en 2020, le gouvernement s’est décidé à agir, sans encore s’en donner les moyens : le « malus poids » imposé aux voitures pesant plus de 1,6 tonne ne touche encore à peine que 8 % des voitures vendues en France et reste bien en peine d’enrayer un phénomène qui touche tous les segments du marché, de la citadine à la berline. Pour preuve : le poids moyen des voitures commercialisées en France a augmenté de 100 kg entre 2020 et 2022. Dans le même temps