Livres

OA - Liste
– Outil de recherche de références documentaires –
Uniquement les Livres

Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

espace50x10

filtre:
Etat

2025

En ce début de XXIe siècle, l’alliance chaotique de Donald Trump et d’Elon Musk a fait surgir une créature technopolitique à deux têtes. L’une orchestre le show, l’autre code le système. Quelque chose d’insaisissable est pourtant à l’œuvre. Gourous de la Silicon Valley et idéologues néo-réactionnaires orchestrent un fascisme-simulacre annonciateur d’un bouleversement plus profond. Un nouveau régime, hybride, où l’État s’efface… pour mieux tout contrôler.
Quelque chose a basculé. Donald Trump a repris la Maison Blanche, mais dans son sillage, d'autres figures ont pris place. Et si la Silicon Valley, longtemps perçue comme un bastion progressiste, était devenue le laboratoire d’une révolution autoritaire à l'échelle planétaire ? Nourris par d’obscurs penseurs étourdis de rêves fascistes ou monarchiques, des milliardaires de la tech appellent à la mort de l’État-nation et prophétisent la fin des démocraties libérales. Leur horizon politique : la sécession. Car la fin d’un monde, c’est surtout le commencement du leur. L’objectif de ces nerds de l’Apocalypse ? Imposer leur vision d'un futur privatisé, exclusif, fait d'enclaves libertariennes dirigées comme des entreprises. Bienvenue dans le Moyen-Age du futur.
Dans une plongée dans l’Amérique en clair-obscur, Bruno Colmant livre un recueil saisissant de chroniques forgées au fil de trois décennies d’observation des États-Unis, un pays à la croisée permanente de ses destins. Avec une plume à la fois intime et incisive, il décrypte les convulsions sociopolitiques, économiques et culturelles d’une nation fracturée par Donald Trump.

2024

Et si, loin des politiques gradualistes actuelles, notre unique chance était de déclarer l’état d’urgence climatique ? Et si nous avions besoin d’une mobilisation générale de la société, comme seules les situations de guerre sont parvenues à en générer par le passé ? Le chercheur Aurélien Boutaud répond par l’affirmative à toutes ces questions : selon lui, il nous faut sortir de l’apathie, prendre toute la mesure de la gravité inédite de la situation et apporter les réponses radicales qu’elle exige.

2023

Pour le titre de son livre, Bruno Comant s'est inspiré de l'Encyclique de Pie XI contre le nazisme en 1937 qui traduisait à l'époque une grande angoisse face à notre capacité de répondre aux enjeux majeurs du moment. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires, énergétiques et économiques sont les premières secousses de multiples chocs sociétaux d'une envergure titanesque. Tous les déséquilibres vont s'embraser et se conjuguer avec rapidité et violence. Il en résultera des conflagrations écologiques et socio-économiques dont les premières détonations sont aujourd'hui audibles. Face à ces défis stupéfiants, il faut immédiatement rebâtir l'efficacité stratégique des États européens tout en clôturant l'hégémonie du néolibéralisme anglo-saxon. S'il existe des périodes politiques, il faut désormais un temps étatique.

2020

Pour Joseph Tainter, théoricien de l’effondrement, la théorie du conflit problématise l’État comme institution coercitive de la domination et de l’exploitation. La théorie de l’intégration en fait une solution: l’institution consensuelle des intérêts sociaux partagés. Dépassant ces visions limitées, le philosophe Michel Foucault rejette l’idée d’État comme trop abstraite etse concentre sur les modes d’exercice pratiques du pouvoir, la gouvernementalité. ...
Il n’y a pas de crise climatique. Il y a une volonté politique que le climat soit en crise. Telle est la thèse défendue par Mark Alizart dans cet ouvrage brillant et provocateur. Quand des États ne laissent pas seulement brûler leurs forêts, mais appellent à y mettre le feu ; quand ils ne se contentent pas d’ignorer l’accord de Paris, mais le déchirent en public ; quand ils ne se bornent pas à douter des scientifiques mais les intimident : on peut affirmer qu’ils font tout pour que la planète soit détruite. Car la crise climatique produit ses gagnants – des individus pariant sur l’effondrement du monde comme sur des valeurs boursières à la baisse. Face à ce véritable coup « carbofasciste » ourdi contre l’humanité, modifier nos comportements individuels ne suffit pas. Il est nécessaire de repenser les conditions d’une révolution en faveur d’un véritable « écosocialisme »
Après 40 ans de cris d'alarme scientifiques, l'urgence écologique et climatique n'est plus mise en doute. Elle a été déclarée par le GIEC, le Secrétaire général de l'ONU, des États comme le Royaume-Uni, la France, le Canada, des villes comme Londres, Paris et New-York, 15 000 scientifiques du monde entier, plus de 7 000 universités et de nombreux citoyens dans nos rues. En parallèle, le mouvement des gilets jaunes a montré que les citoyens s'inquiètent aussi de la justice sociale et des migrations, et cèdent parfois aux sirènes du populisme et de l'extrême droite. Fin du mois et fin du monde sont intimement liées, l'urgence est donc aussi sociale et démocratique.

2019

Nous avons longtemps considéré l’État et le marché comme deux réalités hétérogènes, l’une relevant de la sphère politique, souveraine, l’autre de la sphère économique, indépendante. Le néolibéralisme nous oblige pourtant à reconnaître l’apparition d’une souveraineté inédite puisque le marché globalisé a permis l’émergence de décideurs surpuissants, qui façonnent nos existences. Ce pouvoir nouveau échappe à tout contrôle démocratique et s’affirme au moment où nous devons affronter des menaces majeures : celles du réchauffement climatique, du déclin du vivant et de l’épuisement des ressources terrestres ; et celle du tout numérique, qui pourrait ruiner cette autre souveraineté proprement humaine que nous exerçons sur nous-mêmes en détruisant nos capabilités.

2018

Pour Joanna Macy et Chris Johnstone, figures emblématiques de l’écopsychologie, l’humanité se trouve à un moment carrefour où elle doit faire le choix entre trois manières de donner du sens à l’évolution du monde : le On fait comme d’habitude, la Grande Désintégration ou le Changement de cap. Cette dernière « histoire » est la transition d’une société qui détruit la vie vers une société qui la soutient, à travers des relations plus harmonieuses avec tous les êtres – humains et autres qu’humains. Synthèse de plus de trente ans de praxis écocitoyenne, leur livre présente avec profondeur les tenants et aboutissants de ce changement de paradigme, « aventure essentielle » de notre temps. Il éclaire les fondements du Travail qui relie, un ensemble d’exercices qui invitent à explorer notre lien avec le vivant à travers une spirale en quatre étapes : s’enraciner dans la gratitude, honorer notre souffrance pour le monde, porter un nouveau regard et aller de l’avant

2014

Un essai remarquable et très original qui redessine l’espace de l’État Providence. L’État Providence ne doit pas s’effacer devant la société de marché, mais doit à l’inverse être réfléchi et ré-enrichi à la lumière des évolutions profondes de nos sociétés. A la lumière notamment de l’accroissement des inégalités dans le monde et de l’essor des crises écologiques.