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industriel
2024
Les pesticides, présents dans l'eau et l'alimentation de toute la population ou presque, font désormais partie de notre quotidien. Cet usage massif, nocif pour la santé humaine et l'environnement, est une conséquence directe de la mainmise de l'agro-industrie qui domine physiquement et idéologiquement toute la planète. Dans ce scénario, le Brésil occupe une place spéciale : il est le plus grand consommateur mondial de pesticides, lesquels sont produits en majorité par des multinationales européennes.
2023
Mensonges renouvelables et capitalisme décarboné : notes sur la récupération du mouvement écologiste
- Nicolas Casaux
le désastre écologique continue imperturbablement, et est même aggravé par l’extractivisme nécessaire au développement des énergies dites « renouvelables » et des technologies dites « propres » ou « vertes » en général. La civilisation industrielle s’apprête à achever de détruire ce qu’il reste du monde naturel, mais désormais au nom de l’écologie, du sauvetage de la planète ou de la lutte contre le réchauffement climatique. Et comment retrouver un mouvement écologiste digne de ce nom ?
2022
La révolution industrielle a été un désastre pour la race humaine. Telle est l’idée fondamentale du Manifeste de Theodore Kaczynski. La révolution industrielle a sans doute accru l’espérance de vie dans les pays « avancés », mais elle a totalement annihilé la liberté humaine, a rendu la vie aliénante, a soumis les êtres humains a toutes sortes d’humiliations, a accru la souffrance mentale (et la souffrance physique dans les pays du tiers monde) et a infligé des dommages terribles à la biosphère. Il ne saurait en être autrement : ces maux ne sont que les corollaires inéluctables du développement technologique. Comme le notaient les rédacteurs de l’Encyclopédie des Nuisances : « A qui voudra le lire avec attention, il apparaitra que l’analyse de Kaczynski va, par son chemin singulier, droit à l’essentiel, et atteint ce qui est bien le centre du système universel de la dépossession : l’extinction de toute liberté individuelle dans la dépendance de chacun vis-à-vis d’une machinerie technique devenue nécessité vit
Bertrand Louart, menuisier-ébéniste à la coopérative Longo maï, pose de façon simple et pédagogique, le dilemme de la critique sociale actuelle : comment critiquer un système dont nous sommes matériellement hyper-dépendants ? En effet, l’histoire du capitalisme industriel est, depuis l’époque des enclosures, celle de la destruction de l’autonomie collective et individuelle. Pour sortir de cette impasse, il défend, contre tous les admirateurs de l’abondance industrielle, la réappropriation des arts et des métiers : reprendre en mains nos conditions d’existence, à la fois pour mieux vivre et saper la mégamachine.
Des grandes entreprises accaparent les terres en rachetant des milliers d’hectares à des tarifs inaccessibles aux paysans. Une dépossession à grande échelle que révèle la journaliste Lucile Leclair dans « Hold-up sur la terre », publié par Reporterre et Le Seuil.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nos malheurs actuels – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques –, attestent tels des symptômes de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s’est dérobé, nos fondations s’effondrent, comment alors penser l’avenir ?
2021
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2020
En rassemblant des connaissances établies, cet essai est le premier à montrer pourquoi nos organisations productives sont devenues des systèmes si complexes et envahissants que nos recherches compulsives de solutions risquent au contraire de les renforcer et d’accélérer l’effondrement de la biodiversité.
ce livre haletant nous offre enfin la clé de compréhension des désastres climatiques, écologiques, pandémiques et économiques contemporains. Accuser Sapiens, un humain indifférencié et fautif depuis toujours, est une imposture.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nous sommes pris sous les décombres de cet effondrement. Comme en attestent nos malheurs actuels, - pandémie, crise climatique, crises sociale et psychique -, symptôme de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle.
2019
Pour fournir, chaque année, plus de 70 milliards de tonnes de "ressources naturelles" diverses aux chaînes de production et de consommation de marchandises, les "frontières extractives", c'est-à-dire les limites géographiques et technologiques de cette activité sur la planète, sont sans cesse repoussées par le capitalisme industriel.
2018
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2017
Autrefois sources de nuisances locales circonscrites, les effets des activités humaines sur l’environnement se sont transformés en pollutions globales. Le climat se réchauffe, les mers s’acidifient, les espèces disparaissent, les corps s’altèrent : en rendre compte d’un point de vue historique permet de ne pas sombrer dans la sidération ni dans le découragement face à un processus qui semble devenu inéluctable. Car le grand mouvement de contamination du monde qui s’ouvre avec l’industrialisation est avant tout un fait social et politique, marqué par des cycles successifs, des rapports de force, des inerties, des transformations culturelles. En embrassant l’histoire des pollutions sur trois cents ans, à l’échelle mondiale, François Jarrige et Thomas Le Roux explorent les conflits et l’organisation des pouvoirs à l’âge industriel, mais aussi les dynamiques qui ont modelé la modernité capitaliste et ses imaginaires du progrès.
2013
Depuis la révolution thermo-industrielle, notre planète a basculé vers un état inédit. Les traces de notre âge urbain, consumériste, chimique et nucléaire resteront des milliers voire des millions d’années dans les archives géologiques de la planète et soumettront les sociétés humaines à des difficultés considérables. Comment en sommes-nous arrivés là ? Faisant dialoguer science et histoire, les auteurs dressent l’inventaire écologique d’un modèle de développement devenu insoutenable, ébranlent bien des idées reçues sur notre prétendue « prise de conscience environnementale » et ouvrent des pistes pour vivre et agir politiquement dans l’Anthropocène.
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